Maisun feu descendit du ciel, et les dĂ©vora. Et le diable, qui les sĂ©duisait, fut jetĂ© dans l’étang de feu et de soufre, oĂč sont la bĂȘte et le faux prophĂšte. Et ils seront tourmentĂ©s jour et nuit, aux siĂšcles des siĂšcles. La vĂ©ritĂ© et l’Esprit de Dieu, avec le service actif et la priĂšre, offrent de la protection contre le diable

La priĂšre de JĂ©rĂ©mie ou notre relation Ă  Dieu dans les difficultĂ©s JĂ©rĂ©mie 20 7-18 Introduction La marche spirituelle de l’ayant foi n’est pas un parcours exonĂ©rĂ© de difficultĂ©s. AprĂšs s’ĂȘtre engagĂ© sur le chemin de la vie, Ă  l’instar de notre modĂšle JĂ©sus-Christ, nous sommes trĂšs rapidement confrontĂ©s Ă  de multiples questions concernant notre comprĂ©hension de la volontĂ© divine
 Pour intĂ©grer sereinement cette difficultĂ©, il est bon de prendre en compte la rĂ©alitĂ© d’une tension prĂ©sente tension entre deux temps le passĂ© et l’avenir et deux Ă©tats viscĂ©ralement attachĂ©s Ă  nos personnes. Comme le souligne l’apĂŽtre Paul entre le vieil homme et l’homme nouveau cf. Romains 6 3-8, il y a, comme disent les Anglais, un no man’s land, c’est-Ă -dire une zone entre deux frontiĂšres. Certes, nous avons adhĂ©rĂ© de cƓur Ă  l’évangile, mais nous ne sommes pas encore totalement aboutis spirituellement. Pour ĂȘtre encore plus prĂ©cis, notre corps mortel n’a pas encore revĂȘtu l’incorruptibilitĂ©, ni l’immortalitĂ© cf. 1 Corinthiens 15 54. Cette phase transitoire, cet entre-deux sollicite notre foi tout en mettant Ă  nu nos difficultĂ©s Ă  exprimer Ă  Dieu, par la priĂšre, nos incomprĂ©hensions. Force est de constater que l’on ne sait pas toujours ce qu’il convient de dire dans nos priĂšres. Et encore, dans certaines Ă©preuves, faut-il avoir seulement le dĂ©sir de s’exprimer ! On peut ĂȘtre Ă  ce point dĂ©primer que plus rien ne nous satisfait. Parfois la confusion est totale. L’apĂŽtre Paul l’a vĂ©cue cf. Romains 7 18-19. Bien avant lui, JĂ©rĂ©mie a connu ce clair-obscur de la priĂšre. Que nous apprend-elle ? DĂ©veloppement Cette priĂšre de JĂ©rĂ©mie est un concentrĂ© de tous les obstacles que nous rencontrons dans nos parcours de foi. La difficultĂ© que nous Ă©prouvons Ă  nous adresser Ă  Dieu est parfois liĂ©e Ă  notre personnalitĂ© plus ou moins introvertie, ou Ă  des circonstances passagĂšres comme la maladie, la fatigue, la dĂ©pression, une dĂ©ception, une impression de grande solitude, une sensibilitĂ© exacerbĂ©e
 La priĂšre de JĂ©rĂ©mie met en Ă©vidence ces facteurs circonstanciels qui englobent l’émotionnel, le psychisme, le relationnel et le spirituel. Mais d’abord, que savons-nous du prophĂšte JĂ©rĂ©mie ? Son nom, d’origine hĂ©braĂŻque vient du mot Yirmyahu » que l’on peut traduire par Ă©levĂ© par Dieu ». En français, son nom est Ă  l’origine du mot jĂ©rĂ©miade. C’est le trait de caractĂšre de quelqu’un qui se plaint toujours, et qui n’en finit pas de se lamenter sur tout. Mais, heureusement, la rĂ©vĂ©lation biblique nous fait dĂ©couvrir un autre personnage
 JĂ©rĂ©mie reçoit l’appel de Dieu, alors qu’il n’est qu’adolescent, en 626 prĂ©cisĂ©ment cf. la 13e annĂ©e du rĂšgne de Josias, JĂ©rĂ©mie 1 2. Il intervient dans un contexte historique difficile, alors que le peuple d’IsraĂ«l, infidĂšle, va subir plusieurs dĂ©portations Ă  Babylone. JĂ©rĂ©mie dĂ©nonce la corruption qui rĂšgne au sein du peuple et avertit en Ă©nonçant les consĂ©quences inĂ©vitables de leurs infidĂ©litĂ©s. Le livre de JĂ©rĂ©mie nous apprend que c’était un garçon trĂšs sensible, amoureux de la nature. Il Ă©tait fils d’une famille de sacrificateurs cf. JĂ©rĂ©mie 1 1. Certains commentateurs pensent que JĂ©rĂ©mie avait un caractĂšre dĂ©pressif, mais cela reste Ă  prouver. Entre un profond abattement devant de grands obstacles et la dĂ©pression, il y a toute une palette de nuances. C’est principalement sa sensibilitĂ© spirituelle et la haute considĂ©ration de sa mission qui ont attisĂ©, Ă  la longue, une douleur insupportable. Car il faut le dire et le souligner en caractĂšres gras JĂ©rĂ©mie est tĂ©moin d’une des plus grandes faillites spirituelles de son peuple. Bien que choisi par Dieu, et consacrĂ© comme prophĂšte dĂšs avant sa naissance cf. JĂ©rĂ©mie 1 5, JĂ©rĂ©mie adolescent a eu du mal Ă  accepter cette charge. Un peu comme MoĂŻse, il a Ă©voquĂ© le fait qu’il ne savait pas parler cf. JĂ©rĂ©mie 1 6. Tout comme David, il ne comprenait pas la prospĂ©ritĂ© des mĂ©chants cf. JĂ©rĂ©mie 12 1. Son parcours est Ă©maillĂ© de nombreuses questions. Comment un Dieu bon et juste peut-il accepter tant d’injustices ? JĂ©rĂ©mie a vĂ©cu une profonde solitude, privĂ© mĂȘme de concevoir une famille Tu ne prendras point de femme et tu n’auras dans ce lieu ni fils, ni filles » JĂ©rĂ©mie 16 2. De plus, il a Ă©tĂ© trahi par les siens et il a abandonnĂ© sa maison et fait une croix sur son hĂ©ritage cf. JĂ©rĂ©mie 12 6-7. Il a Ă©tĂ© pourchassĂ© pour ĂȘtre mis Ă  mort cf. JĂ©rĂ©mie 18 18. On l’a guettĂ©, observĂ© pour le surprendre. Il a vĂ©cu comme un homme traquĂ©. C’est assurĂ©ment le prophĂšte le plus solitaire
 C’est dans ce contexte qu’il faut lire sa priĂšre JĂ©rĂ©mie 20 7-18. Que nous apprend-elle ? SEIGNEUR, tu as abusĂ© de ma naĂŻvetĂ©, oui, j'ai Ă©tĂ© bien naĂŻf; avec moi tu as eu recours Ă  la force et tu es arrivĂ© Ă  tes fins. À longueur de journĂ©e, on me tourne en ridicule, tous se moquent de moi » JĂ©rĂ©mie 20 7, version TOB. La vocation de JĂ©rĂ©mie traduit une Ă©vidence jeune adolescent, il s’est senti forcĂ© Ă  accepter ce ministĂšre. L’original parle mĂȘme de sĂ©duction. On pourrait facilement se dire que quand Dieu parle, tout doit ou devrait se vivre normalement. Eh bien non ! L’injonction divine n’entraĂźne pas automatiquement l’adhĂ©sion humaine. JĂ©rĂ©mie s’est senti contraint Ă  vivre un parcours douloureux. Il l’exprime par ces mots je suis chaque jour un objet de raillerie, tout le monde se moque de moi. Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, que je crie Ă  la violence et Ă  l'oppression ! Et la parole de l'Éternel est pour moi un sujet d'opprobre et de risĂ©e chaque jour » JĂ©rĂ©mie 20 7-8, version LSG. Nous sommes dans l’impossibilitĂ© de percevoir le profond ressenti de JĂ©rĂ©mie
 Les messages dont il Ă©tait porteur n’ont engendrĂ© que mĂ©pris et sarcasmes. N’est-ce pas un comble pour un prĂ©dicateur ! Nous qui nous plaignons de l’hermĂ©tisme de ce monde face au message divin, nous sommes loin d’avoir connu pareille hostilitĂ© ! JĂ©rĂ©mie ne pouvait pas parler, il Ă©tait obligĂ© de crier pour se faire au moins entendre. Dire qu’il avait du plaisir Ă  porter la parole de l’Eternel serait mal comprendre sa souffrance. Il Ă©tait la risĂ©e de son peuple chaque jour. Comment vivre un tel ministĂšre sans disjoncter ! Sa force de rĂ©silience spirituelle a Ă©tĂ© mise Ă  rude Ă©preuve. Faire cesser sa douleur relevait d’une simple action. Il suffisait de ne plus parler de Dieu et de ses messages. Devant l’adversitĂ©, il aurait pu ne plus rien dire. A quoi bon parler quand le vis-Ă -vis ne veut rien entendre. Du coup, se taire n’était-ce pas la tentation ? Si je dis Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon cƓur comme un feu dĂ©vorant qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis » JĂ©rĂ©mie 20 9, version LSG. Mais comment ne plus parler de Dieu, quand JĂ©rĂ©mie ressent l’impĂ©rieuse nĂ©cessitĂ© de transmettre ce que YahvĂ©-AdonaĂŻ a dĂ©posĂ© sur son cƓur ? L’apĂŽtre Paul a aussi connu ce dilemme si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nĂ©cessitĂ© m’en est imposĂ©e, et malheur Ă  moi si je n'annonce pas l'Évangile ! » 1 Corinthiens 9 16, version LSG. Comment dĂšs lors persĂ©vĂ©rer quand apparemment la prĂ©dication demeure stĂ©rile et qu’aucune bonne Ă©coute n’apparaĂźt ? C’est le parcours dans le clair-obscur » de l’ayant foi. Ce mĂ©lange d’ombre et de lumiĂšre, dans lequel il nous faut cheminer, doit laisser s’épanouir notre confiance en la Parole divine. Il faut ĂȘtre habitĂ© par une force qui ne relĂšve pas de la volontĂ© humaine pour faire face Ă  la calomnie, aux propos accusateurs, aux piĂšges savamment tendus, Ă  la malveillance qui ont pour projet de nuire et de dĂ©truire. C’est cela qu’exprime JĂ©rĂ©mie au verset 10. Dans le feu de l’épreuve, ou l’on est dĂ©truit, ou l’on ressort purifier et plus fort. Et c’est ce que dĂ©couvre JĂ©rĂ©mie mais l'Éternel est avec moi comme un hĂ©ros puissant; c'est pourquoi mes persĂ©cuteurs chancellent et n'auront pas le dessus; ils seront remplis de confusion pour n'avoir pas rĂ©ussi ce sera une honte Ă©ternelle qui ne s'oubliera pas » JĂ©rĂ©mie 20 11, version LSG. Le prophĂšte a Ă©tĂ© traversĂ© par la conviction que Dieu Ă©tait avec lui. Au travers des Ă©preuves, sa foi s’est dĂ©ployĂ©e comme les ailes d’un aigle. Il l’exprimera plus tard Ă  d’autres occasions cf. JĂ©rĂ©mie 32 17-20 ; 27 5. JĂ©rĂ©mie a comblĂ© le fossĂ© de sa frustration et des Ă©checs de sa prĂ©dication par une confiance indĂ©fectible en Dieu. N’est-ce pas la seule issue pour bien assumer nos clairs- obscurs » ? JĂ©rĂ©mie poursuit L'Éternel des armĂ©es Ă©prouve le juste, Il pĂ©nĂštre les reins et les cƓurs » JĂ©rĂ©mie 20 12, version LSG. Le prophĂšte a bien perçu les intentions divines. Il reconnaĂźt la sage autoritĂ© de Dieu. Il ne l’a conteste pas, mĂȘme s’il ne la comprend pas
 L’épreuve est un passage nĂ©cessaire pour nous permettre d’étalonner la vigueur de notre foi. MĂȘme si toutes les situations sont loin d’ĂȘtre confortables, il est bon de conserver en son cƓur ce principe. Il sera repris plus tard par l’apĂŽtre Jacques mes frĂšres, regardez comme un sujet de joie complĂšte les diverses Ă©preuves auxquelles vous pouvez ĂȘtre exposĂ©s, sachant que l'Ă©preuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son Ɠuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » Jacques 1 2-4, version LSG. Sans le recul de la foi ce message est inacceptable ! On entend gĂ©nĂ©ralement mais que fait votre Dieu face aux injustices, aux violences de toute nature, aux catastrophes naturelles, aux famines, aux viols, aux massacres ? Etc. ». Ceux qui posent ces questions ne peuvent entendre la rĂ©ponse
 Pourquoi ? Parce qu’il n’y en a, prĂ©sentement, aucune qui soit satisfaisante. C’est la raison pour laquelle la foi a pour pilier central la confiance. Ce n’est pas parce que nous ne comprenons pas que nous devons faire l’économie de la foi, c’est prĂ©cisĂ©ment le contraire ! Il en va de mĂȘme dans les relations conjugales et parentales. La dĂ©monstration se lit dans la priĂšre de JĂ©rĂ©mie. AprĂšs avoir exprimĂ© l’assurance que Dieu Ă©tait avec lui, aprĂšs avoir dĂ©couvert sa justice et s’ĂȘtre exclamĂ© chantez Ă  l'Éternel, louez l'Éternel ! Car il dĂ©livre l'Ăąme du malheureux de la main des mĂ©chants » JĂ©rĂ©mie 20 13, version LSG, le prophĂšte ponctue sa priĂšre par une longue et douloureuse plainte maudit soit le jour oĂč je suis nĂ© ! Que le jour oĂč ma mĂšre m'a enfantĂ© ne soit pas bĂ©ni ! Maudit soit l'homme qui porta cette nouvelle Ă  mon pĂšre il t'est nĂ© un enfant mĂąle, et qui le combla de joie ! Que cet homme soit comme les villes que l'Éternel a dĂ©truites sans misĂ©ricorde ! Qu'il entende des gĂ©missements le matin, et des cris de guerre Ă  midi ! Que ne m'a-t-on fait mourir dans le sein de ma mĂšre ! Que ne m'a-t-elle servi de tombeau ! Que n'est-elle restĂ©e Ă©ternellement enceinte ! Pourquoi suis-je sorti du sein maternel pour voir la souffrance et la douleur, et pour consumer mes jours dans la honte ? » JĂ©rĂ©mie 20 14-18, version LSG. Qui aurait pu penser Ă  une telle conclusion dans sa priĂšre ! Comment est-ce possible de passer si rapidement de la lumiĂšre aux tĂ©nĂšbres ? Et pourtant, toutes les grandes figures de la Bible ont connu cette expĂ©rience. Pensons au prophĂšte Elie au carmel. Soutenu par l’esprit de Dieu, il fait face et supprime les faux prophĂštes de Baal et d’AstartĂ© au service de JĂ©zabel. Mais cette derniĂšre, furieuse, dĂ©cide d’attenter Ă  ses jours et Elie fuie devant cette femme. Qui plus est, il ne veut plus servir Dieu et rĂ©clame la mort. Quel coup de dĂ©prime ! cf. 1 Rois 18 Ă  19 7. Et que dire de l’histoire de Job
 David aussi a eu de sacrĂ©s coups de dĂ©prime aie pitiĂ© de moi, Éternel ! Car je suis dans la dĂ©tresse; j'ai le visage, l'Ăąme et le corps usĂ©s par le chagrin. Ma vie se consume dans la douleur, et mes annĂ©es dans les soupirs; ma force est Ă©puisĂ©e Ă  cause de mon iniquitĂ©, et mes os dĂ©pĂ©rissent. Tous mes adversaires m'ont rendu un objet d'opprobre, de grand opprobre pour mes voisins, et de terreur pour mes amis; ceux qui me voient dehors s'enfuient loin de moi. Je suis oubliĂ© des cƓurs comme un mort, Je suis comme un vase brisĂ© » Psaume 31 9-12, version LSG. Et que penser de l’apĂŽtre Pierre qui pleure amĂšrement cf. Matthieu 26 75 ou de JĂ©sus lui-mĂȘme qui passe par un trouble que personne n’a pu sonder cf. Jean 12 27. L’apĂŽtre Jean utilise le verbe grec αρᜱ= troubler pour dĂ©crire cet instantanĂ© du Seigneur, mais on aurait pu le traduire aussi par remuer, agiter cf. Jean 5 4,7 ou mĂȘme bouleverser ce verbe est traduit ainsi par Luc dans Actes 17 8. JĂ©rĂ©mie a voulu traduire par des expressions fortes, propres au style des anciens cf. Comparer avec Job 3 3-10 son profond malaise, voire son dĂ©couragement et sa lassitude devant la succession des Ă©preuves endurĂ©es. JĂ©rĂ©mie ne va pas reprocher Ă  Dieu sa naissance, comme le fera Job, mais sa relation Ă  Dieu est telle qu’il n’éprouve aucune retenue Ă  Ă©pancher sa profonde et permanente douleur. Pourquoi Dieu semble apparemment sourd Ă  sa requĂȘte ? A vu humaine, c’est difficile Ă  comprendre, sauf si on a confiance en Dieu. Le CrĂ©ateur sait trĂšs bien qu’il est nĂ©cessaire de laisser l’humain exprimer sa douleur, ses doutes, ses questions, ses colĂšres
 Les clairs-obscurs de la priĂšre sont un passage incontournable. Rappelons-nous le texte de Salomon Dieu fait toute chose bonne en son temps; mĂȘme il a mis dans leur cƓur la pensĂ©e de l'Ă©ternitĂ©, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'Ɠuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'Ă  la fin » EcclĂ©siaste 3 11, version LSG. Conclusion La conclusion de la priĂšre de JĂ©rĂ©mie nous laisse perplexes, mais elle n’est qu’un instantanĂ© dans sa vie. La vĂ©ritĂ© est que sa foi va triompher. Des accents de joie, des rayons de lumiĂšre vont Ă©claircir sa vie. Sa grande douleur intĂ©rieure va aussi laisser place Ă  un homme transformĂ© qui retrouve du bonheur dans sa relation Ă  Dieu. Il prophĂ©tisera sur Babylone en lançant Ă  son peuple cet appel Venez, attachez-vous Ă  l’Eternel, par une alliance Ă©ternelle qui ne soit jamais oubliĂ©e ! » JĂ©rĂ©mie 50 5b. Mais dans sa bouche, il n’y a aucun propos triomphaliste. La vie chrĂ©tienne est bien une traversĂ©e de nos clairs-obscurs. Le parcours est loin d’ĂȘtre confortable, mais il a un double objectif faire de nous des hommes et des femmes dignes et matures, aujourd’hui, afin que demain, chacun et chacune, soient bĂ©nĂ©ficiaires d’un hĂ©ritage Ă©ternel. Nous n’avons rien Ă  craindre de l’avenir, si ce n’est d’oublier comment Dieu a dĂ©ployĂ© son amour pour nous. Retenons le tĂ©moignage de David Eternel tu as changĂ© mes lamentations en allĂ©gresse, tu as dĂ©liĂ© mon sac, et tu m'as ceint de joie, afin que mon cƓur te chante et ne soit pas muet. Éternel, mon Dieu ! Je te louerai toujours » Psaume 30 11-12, version LSG. Ce clair-obscur est magnifiquement illustrĂ© par cette phrase de David Le soir arrivent les pleurs, et le matin un cri de joie » Psaume 30 6b, version Nouvelle Bible Segond. Jacques Eychenne PS TOB = Traduction ƓcumĂ©nique de la Bible ; LSG = Traduction Louis Segond.
LessĂ©ances de Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os (Fire shut up in my bones | Metropolitan Opera) (2021) au BĂ©thune - Etoile CinĂ©mas. RĂ©servez Newsletter. Se connecter. Films ; ÉvĂ©nements; Jeune public; Espace pro; Infos; Fermer; Plus Plus. Films; ÉvĂ©nements; Jeune public; Espace pro; Infos; Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os
francese arabo tedesco inglese spagnolo francese ebraico italiano giapponese olandese polacco portoghese rumeno russo svedese turco ucraino cinese italiano Sinonimi arabo tedesco inglese spagnolo francese ebraico italiano giapponese olandese polacco portoghese rumeno russo svedese turco ucraino cinese ucraino In base al termine ricercato questi esempi potrebbero contenere parole volgari. In base al termine ricercato questi esempi potrebbero contenere parole colloquiali. racchiuso in chiuso nelle racchiuso nel rinchiusi nelle chiuso in racchiuso nelle Le vrai secret de sa recette est renfermĂ© dans deux ingrĂ©dients fondamentals la passion et la diligence. Il vero segreto della sua ricetta Ăš racchiuso in due ingredienti indispensabili passione e impegno. Dieu n'est pas renfermĂ© dans quelque espace terrestre; Il demeure infiniment au-dessus du monde. Dio non Ăš racchiuso in alcuno spazio terreno; Egli rimane infinitamente al di sopra del mondo. 9 Si je dis Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. 9 E s'io dico 'Io non lo mentoverĂČ piĂč, non parlerĂČ piĂč nel suo nome', v'Ăš nel mio cuore come un fuoco ardente, chiuso nelle mie ossa; e mi sforzo di contenerlo, ma non posso. OK, voici la preuve que vous avez enlever tout les animaux et les plantes de la maison et la nourriture ont Ă©tĂ© enlevĂ©e - Ou renfermĂ© dans les sacs qu'on a fourni Okay, le carte dove attesta di aver rimosso tutti gli animali e le piante dalla casa... e che il cibo Ăš stato rimosso o chiuso nelle borse che le abbiamo fornito. Nous n'avons pas besoin de dĂ©sespoir, des problĂšmes liĂ©s Ă  l'immigration Lorsqu'on refuse d'accueillir, on se retire en soi-mĂȘme et on pense que le monde entier est renfermĂ© dans son propre moi». Di seguito, accennando ai problemi dell'immigrazione Quando si rifiuta l'accoglienza ci si ritira in sĂ© stessi e si pensa che tutto il mondo sia racchiuso nel proprio io». Bari, la ville principale des Pouilles, vous accueille avec son extraordinaire patrimoine d'art renfermĂ© dans le labyrinthe de ruelles de la vieille ville. Bari, la principale cittĂ  della Puglia, vi accoglie con il suo straordinario patrimonio d'arte racchiuso nel labirinto di stradine della cittĂ  vecchia. Le polyptyque Ă©tait renfermĂ© dans une grande machine » architecturale de goĂ»t extrĂȘmement moderne, rĂ©alisĂ© par Mattia da Reggio et comprenait au moins vingt-huit ou trente panneaux distribuĂ©s sur deux cĂŽtĂ©s. Il polittico era racchiuso in una grande macchina architettonica di gusto estremamente moderno, realizzata da Mattia da Reggio e comprendeva almeno ventotto/trenta pannelli, distribuiti su entrambi i lati. 4 Mastersof Water EMBALLAGE Beaucoup plus qu'un emballage Chaque produit Claber est renfermĂ© dans un emballage attractif et attentivement conçu pour faciliter le choix des consommateurs. Molto piĂč di una confezione Ogni prodotto Claber Ăš racchiuso in una confezione attraente ed attentamente studiata per facilitare la scelta dei consumatori. Le rite de la conserve contient en soi d'une part la fonctionnalitĂ© de prĂ©server les aliments plus longtemps, d'autre part la volontĂ© de conserver un moment prĂ©cieux de partage, de chaleur familiale, bien renfermĂ© dans un pot. 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Tutto ciĂČ per me Ăš racchiuso nelle opere di Nives, a compimento in senso assoluto del pensiero della nostra autrice. Tu Ă©cris tout ce qu'existe il est renfermĂ© dans les entrailles de Ma MisĂ©ricorde plus profondĂ©ment qu'un enfant dans le giron maternel. Scrivi tutto ciĂČ che esiste Ăš racchiuso nelle viscere della Mia Miseri-cordia piĂč profondamente di un bimbo nel grembo materno. Je peux te donner des infos sur ton bureau renfermĂ© dans lequel tu vas passer toutes tes matinĂ©es. Ti darĂČ qualche informazione sull'ufficio soffocante in cui passerai tutto il giorno. Nessun risultato trovato per questo significato. Risultati 42. Esatti 42. Tempo di risposta 79 ms. Documents Soluzioni aziendali Coniugazione Sinonimi Correttore Aiuto & Info Parole frequenti 1-300, 301-600, 601-900Espressioni brevi frequenti 1-400, 401-800, 801-1200Espressioni lunghe frequenti 1-400, 401-800, 801-1200
LamisĂšre, est une force terrifiante, mais l'orgueil, est un feu qui brĂ»le comme de la cire. et les chaĂźnes de nos passĂ©s cicatrisent nos Ăąmes dĂ©jĂ  brisĂ©es. L'espoir en actes est et sera la "force" du cƓur . L'amour vient de se poser sur son cƓur, comme un papillon sur une fleur. Amour de vitrail que chantent les choeurs de nos mĂ©moires,
Respectivement reprĂ©sentĂ©es Ă  la Monnaie de Bruxelles en septembre et au Metropolitan Opera de New York en octobre, les deux Ɠuvres engagĂ©es dans la dĂ©fense des droits des Afro-amĂ©ricains traduisent la volontĂ© des institutions de s’ouvrir Ă  la diversitĂ© sociale et ethnique de nos sociĂ©tĂ©s. Aux États-Unis comme en Europe, les ondes de choc du mouvement Black Lives Matter, relancĂ© au printemps 2020 par le meurtre de George Floyd, n’épargnent pas le monde de l’opĂ©ra, sĂ©vĂšrement mis en cause pour son conservatisme, ses rĂ©flexes discriminatoires, et son incapacitĂ© Ă  rendre justice Ă  la diversitĂ© sociale et ethnique de nos sociĂ©tĂ©s — effectivement peu flagrante quand on examine le public, les interprĂštes et les crĂ©ateurs des grandes productions lyriques. Conscientes du risque qu’il y aurait Ă  laisser penser, comme l’affirment les plus radicaux, que l’art qu’elles dĂ©fendent serait intrinsĂšquement raciste, les institutions cherchent Ă  se rĂ©former. Sans se concerter, le Metropolitan Opera, Ă  New York, et le Théùtre de la Monnaie, Ă  Bruxelles, viennent de tester une stratĂ©gie des plus constructives, puisqu’il s’agit d’enrichir le rĂ©pertoire. À la mi-septembre, la Monnaie a lancĂ© sa saison avec The Time of Our Singing, de Kris Defoort, adaptation du beau roman Ă©ponyme de Richard Powers sur le mouvement des droits civiques Le Temps oĂč nous chantions, Ă©d. 10-18 — les reprĂ©sentations sont terminĂ©es, mais on peut dĂ©sormais re voir l’opĂ©ra sur YouTube. DĂ©but octobre, le Met rouvrait en fanfare, aprĂšs dix-huit mois de fermeture, avec Fire Shut Up in My Bones Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os », deuxiĂšme opĂ©ra du compositeur et trompettiste jazz Terence Blanchard — et premiĂšre Ɠuvre lyrique composĂ©e par un Afro-AmĂ©ricain jamais montĂ©e au Met en 138 ans d’histoire. Fire Shut Up In My Bones, de Terence Blanchard. Photo Ken Howard / Met Opera L’ayant repĂ©rĂ©e dĂšs 2019 lors de sa crĂ©ation mondiale Ă  l’OpĂ©ra-Théùtre de Saint-Louis Missouri, Peter Gelb, directeur du Metropolitan Opera, pensait d’abord la reprendre en 2023, et pas forcĂ©ment dans la prestigieuse salle du Lincoln Center. C’est lĂ , pourtant, qu’elle vient d’ĂȘtre donnĂ©e, remplissant tous les soirs les 3 800 places disponibles, avant de s’ouvrir au monde entier samedi 23 octobre grĂące Ă  la retransmission en direct, au cinĂ©ma, de l’ultime reprĂ©sentation. On a dĂ©couvert ainsi, dans la grande salle parisienne du Gaumont Les Fauvettes, un opĂ©ra de bonne facture, certes jouĂ© par un cast vocal entiĂšrement afro-amĂ©ricain Ă  l’instar de Terence Blanchard, de la librettiste Kasi Lemmons, de la chorĂ©graphe Camille A. Brown, et du journaliste Charles M. Blow, dont le rĂ©cit autobiographique a nourri le livret, mais, premiĂšre surprise, renvoyant les spectateurs Ă  une actualitĂ© tristement universelle et colour-blind tout au long des trois actes, le hĂ©ros, benjamin sensible et solitaire d’une fratrie de cinq garçons, tente de surmonter le traumatisme d’un viol subi Ă  l’ñge de 7 ans, commis en toute impunitĂ© par un cousin plus ĂągĂ©. Comme l’expliquait Ă  l’entracte la soprano Latonia Moore l’interprĂšte de Billie, mĂšre-courage de Charles, il ne s’agissait certes pas d’une black story » mais d’un drame susceptible de toucher n’importe qui. Seconde surprise, s’il y a bien un jazz-band dans la fosse, alternant ou fusionnant avec l’orchestre de la maison sous la baguette de Yannick NĂ©zet-SĂ©guin, si l’on entend du gospel quand Charles cherche son salut dans la religion, et si son entrĂ©e Ă  l’universitĂ© nous vaut une Ă©tourdissante sĂ©quence de stepdance, la forme de l’Ɠuvre, avec airs, grand chƓur et ballet, est des plus traditionnelles, et revendique plus l’esprit du vĂ©risme italien de la fin du XIXe siĂšcle que celui d’une quelconque avant-garde. Au centre d’un plateau vocal remarquable, la soprano Angel Blue, dont on a tellement aimĂ© la Tosca aixoise en 2019 et qu’on retrouvera dans Faust, Ă  l’OpĂ©ra de Paris, en juin 2022, le baryton Will Liverman, au timbre veloutĂ©, et la vaillante Latonia Moore sont secondĂ©s par un jeune sopraniste trĂšs douĂ©, Walter Russell III, qui incarne la version enfantine du hĂ©ros. L’une des plus belles idĂ©es de Terence Blanchard, valorisĂ©e par la mise en scĂšne de James Robinson, Ă©tant de mĂȘler plus d’une fois la voix de l’enfant, affamĂ© d’amour et d’attention, Ă  celle de l’adulte, dĂ©vorĂ© par la honte et la culpabilitĂ©. Pas ou peu de politique dans cette approche intimiste et Ă©mouvante. L’histoire se dĂ©roule dans une communautĂ© qui semble vivre, par la force des circonstances, en circuit fermĂ©, et subir un quotidien tellement Ă©crasant qu’il laisse peu de place pour la rĂ©volte. The Time of Our Singing, de Kris Defoort. Photo Bernd Uhlig La contestation, la rage, l’engagement politique et social, ce n’est pas Ă  New York mais Ă  Bruxelles qu’on les retrouve comme le roman dont il s’inspire publiĂ© cinq ans avant l’élection de Barack Obama, The Time of Our Singing dĂ©roule cinquante ans d’histoire amĂ©ricaine en suivant le destin de trois jeunes gens qui ne sont ni noirs, ni blancs. Leurs parents, David Strom Simon Bailey, jeune scientifique blanc et juif, chassĂ© d’Allemagne par le nazisme, et Delia Daley Claron McFadden, chanteuse lyrique en devenir, issue de la bourgeoisie noire de Philadelphie, se rencontrent en 1939 au mythique concert donnĂ© par la contralto Marian Anderson sur les marches du Lincoln Memorial. MariĂ©s Ă  une Ă©poque oĂč les unions mixtes sont mal vues au nord et interdites par le sud sĂ©grĂ©gationniste, David et Delia voudront Ă©lever leurs trois enfants, grĂące Ă  la musique, au-delĂ  de la couleur, au-delĂ  de la race ». Un rĂȘve qui tournera plus d’une fois au cauchemar Jonah Levy Sekgapane, tĂ©nor surdouĂ©, se rĂ©fugie dans le chant lyrique mais devra partir en Europe pour faire carriĂšre, Ruth Abigail Abraham, la benjamine, se jettera Ă  corps perdu, cĂŽtĂ© Black Panthers, dans la lutte pour les droits civiques, et Joey Peter Brathwaite, tiraillĂ© entre son aĂźnĂ© et leur cadette, s’efforcera de garantir l’unitĂ© familiale envers et contre tout. Kris Defoort et son librettiste Peter van Kraaij dĂ©roulent la saga des Strom de maniĂšre limpide, suivant un fil chronologique oĂč la grande histoire rejoint la petite la mort de Delia dans un incendie supposĂ©ment accidentel, les Ă©meutes de Watts, l’assassinat de Martin Luther King, la mort brutale du mari de Ruth aprĂšs son interpellation par deux policiers, le tabassage de Rodney King et les Ă©meutes qui s’ensuivent
 La sobre mise en scĂšne de Ted Huffman fait Ă©voluer les chanteurs de maniĂšre trĂšs fluide entre un piano droit, des tables infiniment modulables, quelques chaises, et un Ă©cran oĂč sont projetĂ©es des dates et des images d’actualitĂ©. Quant Ă  la partition, jouĂ©e par l’Orchestre de chambre de la Monnaie et par un ensemble de jazz l’opĂ©ra commence et finit par un mĂ©lancolique solo de saxophone, elle Ă©pouse Ă©troitement les faits, gestes et Ă©tats d’ñme des personnages. Pour la composer, Kris Defoort n’a pas eu Ă  chercher trĂšs loin l’inspiration. Le roman, polyphonique, dĂ©bordait dĂ©jĂ  de toutes sortes de musiques, faisant Ă©cho au caractĂšre Ă©clectique de son propre parcours de musicien passĂ© par la musique ancienne, le jazz et le contemporain. Il y a des rĂ©fĂ©rences Ă  Bach, Purcell, Schubert, mais aussi du rock, du rap et de la soul dans la partition de The Time of Our Singing, oĂč la musique divise autant qu’elle rĂ©unit — comme son grand-pĂšre, Ruth se dĂ©fie de cette white music » vĂ©nĂ©rĂ©e par ses frĂšres et ses parents —, et le cast vocal, formidable, navigue avec souplesse entre les diffĂ©rentes esthĂ©tiques, qui coexistent en bonne intelligence sous la baguette passionnĂ©e du chef KwamĂ© Ryan. Anecdote un peu triste mais significative de la complexitĂ© des dĂ©bats en cours le coproducteur amĂ©ricain de The Time of Our Singing a quittĂ© le projet en cours de route, l’équipe artistique Ă©tant considĂ©rĂ©e comme trop blanche ». On espĂšre pour notre part que les deux opĂ©ras, celui de Terence Blanchard et celui de Kris Defoort feront leur chemin sur d’autres scĂšnes, et amĂšneront d’autres compositeurs et compositrices Ă  empoigner, Ă  leur tour, des thĂ©matiques qui concernent toute l’humanitĂ©. Nathalie Stutzmann prend la tĂȘte de l’Orchestre symphonique d’Atlanta Sophie Bourdais 1 minute Ă  lire Black lives matter Viva l'Aria, la chronique lyrique de Sophie Bourdais Art lyrique Musique classique Terence Blanchard Kris Defoort Richard Powers Partager Contribuer
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À la fin du XIe siĂšcle, dans les Flandres maritimes, Isentraud tient d’une main de fer le chĂąteau de Gisphild et ses sujets. PoussĂ© par cette derniĂšre, son fils Arbogast ne voue plus, en raison de ses origines Ă©trangĂšres, que haine Ă  sa jeune Ă©pouse Goda et la condamne Ă  l’isolement. Insidieusement, le mal des Ardents, que rien ne semble pouvoir ralentir, envahit la rĂ©gion. D’une lĂ©gende mĂ©diĂ©vale, Nadine Ribault fait un rĂȘve enfiĂ©vrĂ© oĂč la description de chaque sensation, chaque lieu, chaque sentiment invite Ă  retrouver son Ă©criture ciselĂ©e. Le lecteur plonge dans l’ardeur de l’histoire amoureuse qui, mĂȘlĂ©e Ă  celle des guerres, sur fond de siĂšcle lointain, a tout Ă  voir avec notre Ă©poque. Revue de presse - Un entre-monde lĂ©gendaire Evelyne Leraut Onlalu 20 dĂ©cembre 2019 - Les Ardents Julie Coutu Julie Ă  mi mots 23 dĂ©cembre 2019 - Entretien avec Nadine Ribault Nicolas Hecht Babelio septembre 2019 - Les Ardents rĂ©daction L'Hebdo des NOTES bibliographiques 10 dĂ©cembre 2019 - Les Ardents Aline Sirba Études dĂ©cembre 2019 - Les Ardents Alexandra Oury Eulalie novembre 2019 - De givre et de feu Richard Blin Le Matricule des anges novembre-dĂ©cembre 2019 - Arrache-cƓur 682 Nikola Radio Campus // Paludes 911 4 octobre 2019 - Les Ardents Sylvie Lansade Encres vagabondes 21 octobre 2019 - Les Ardents Claire Julliard L'OBS 19 octobre 2019 - Des Ăąmes en feu SĂ©bastien Omont En attendant Nadeau 24 septembre 2019 - Les Ardents Marc Verlynde La ViduitĂ© 18 septembre 2019 - Entretien avec Nadine Ribault Simone Tremblay La livrophage 13 septembre 2019 - Les Ardents Simone Tremblay La livrophage 12 septembre 2019 - Les Ardents Caroline Un dernier livre avant la fin du monde 5 septembre 2019 - Les Ardents Mumu Mumu dans le Bocage 5 septembre 2019 - Un entre-monde lĂ©gendaire Étrange, beau, dans cet entre monde puissamment lĂ©gendaire, ce rĂ©cit fantastique est atypique. Nous sommes en plongĂ©e dans un XiĂšme siĂšcle oĂč les ĂȘtres sont courbĂ©s tel le roseau sous le vent dans une ambiance de conte toute de dualitĂ©. Les croyances, les diktats sont un copier-coller d’un XXIĂšme siĂšcle empreint d’un racisme latent pour l’étranger Ăšre. L’incipit L’hiver avait dĂ©tĂ©riorĂ© le chĂąteau de Gisphild. » dĂ©voile le devenir d’une trame aĂ©rienne, solaire et donnante. L’écriture est un honneur car souveraine. On ressent d’emblĂ©e par le brillant du style la teneur Ă©sotĂ©rique d’un conte Ă  plusieurs lectures. L’ambiance est sombre, voire tĂ©nĂ©breuse, le lecteur apprĂ©cie ce temps de replis dans une histoire dont l’atmosphĂšre est dĂ©voilĂ©e Ă  l’extrĂȘme. On est dans le centre du sujet, en Ă©coute des mots de l’auteure, dans la langueur des pages qui se tournent en dĂ©lectation. Ici tout est magie, mystĂšres, drames. Captivante et surprenante mĂȘlant les frissons, les craintes, les espoirs, les surprises, les rebondissements. Le summum est lĂ . Les Flandres deviennent la chevelure de Goda rĂ©pudiĂ©e par son mari Arbogast, Ă©trangĂšre, indĂ©sirable aux Flandres, Ă  l’espace des Ardents, isolĂ©e, en proie aux loups mĂ©taphoriques dont les mĂąchoires sont de haine et de fiel. On dĂ©teste Isendraud femme altiĂšre, dĂ©voreuse de beautĂ©, cruelle et mesquine, belle-mĂšre de la belle Goda. Goda la lumineuse, la pure l’emblĂ©matique, celle par qui l’entrelac de la sĂ©rĂ©nitĂ© s’épanche et s’agrandit dans cette osmose de puretĂ© et de paix. Goda et sa voix perlĂ©e de bontĂ© et de magnanimitĂ©. Que ma maison vous soit un asile. » On aime les prĂ©venants, les veilleurs, ceux qui savent, tel sire Bruny. L’ampleur magnifiĂ©e d’une histoire qui semble nĂ©e depuis des millĂ©naires. Dans cet espace d’une littĂ©rature aboutie, Goda la mĂ©taphorique remporte la palme. Les Ardents vont se venger. Ces maĂźtres vont dĂ©truire cette rĂ©gion des Flandres, le malĂ©fique parabolique va advenir. Cette lĂ©gende est une habile mise en garde. Apprendre Ă  toujours se mĂ©fier » comme le disait Prosper MĂ©rimĂ©e. On ne peut refermer Les Ardents » sans quitter des yeux Goda. Nadine Ribault est une conteuse, une Ă©veillĂ©e, une donnante. Les Ardents » est Ă  lire au coin du feu, Ă  l’orĂ©e d’une forĂȘt, dans le sombre d’une nuit tempĂ©tueuse. C’est un grand livre, une Ă©popĂ©e imaginaire mais pas que. Subtil, intuitif, Les Ardents » est ce que le jour doit Ă  la Leraut Onlalu 20 dĂ©cembre 2019 - Les Ardents Bienvenue sur les terres d’Isentraud, dame de Gisphild. Bienvenue dans ces Flandres maritimes, quelque part entre la mer et la brume, entre le sable et les marais. Dans ce chĂąteau qui domine la lande, et demeure debout, sans qu’on sache comment. Sinon grĂące Ă  ces hommes transformĂ©s en esclaves, affairĂ©s chaque printemps Ă  le consolider, encore, et encore, et encore. Soumis aux vents marins, Ă  l’humiditĂ© des longs automnes, aux gels d’hiver sans fin, Ă  la moisissure qui en suçait les parois de bois, les pieux et les pentes, Ă  l’enfer redoutable d’attaques rĂ©guliĂšres, le chĂąteau menaçait de crouler, rĂ©duit Ă  rien de plus, sur sa motte, qu’à la chair et aux os d’une femme solitaire qui, dans son donjon, retranchĂ©e, faisait rĂ©gner Ă  ce point sa loi qu’elle dĂ©cidait de la vie de chacun et menait au-delĂ  de l’épouvante ce qu’il est d’usage d’appeler le pouvoir. Au royaume d’Isentraud, souveraine corsetĂ©e par le pouvoir, l’idĂ©e du pouvoir, l’envie du pouvoir, et la colĂšre, et la solitude, tout est grisaille, pourriture, humiditĂ© et froideur. Nadine Ribault ne fait pas dans la demi-mesure. Au squelette d’autrui, Isentraud , dame de Gisphild, ĂȘtre sans pitiĂ©, aiguisait ses canines, Ă©crit-elle. Son texte puise son souffle Ă  de multiples sources. Il y acquiert, presque, une dimension magique, tant elle y mĂȘle de d’influences, d’images, d’atmosphĂšres et de mots. Les ardents tient de la rumeur, de la lĂ©gende, murmurĂ©e, du rĂ©cit de troubadour. Les femmes y ont la part majeure mais pas belle, loin, trĂšs loin d’un mĂ©diĂ©val de courtoisie. Outre Isentraud, Dame cruelle, hantĂ©e par la crainte de sa chute, on y rencontre Goda, condamnĂ©e en mĂȘme temps qu’invincible, l’épouse ramenĂ©e des collines du Boulonnais, comme d’un rĂȘve nocturne, une princesse surnaturelle, noble d’ñme, belle de corps, richement dotĂ©e, pure jusqu’au vertige que peut donner ce trait Ă  trop le contempler, chassĂ©e par Isentraud et exilĂ©e dans une ferme isolĂ©e, en bordure des bois. Et on y suit, on y poursuit, Abrielle, fille des forĂȘts et des marais, libre de choisir comme elle vit, qui elle aime, sorciĂšre devineresse enchanteresse et guĂ©risseuse. Moins de panache, versant masculin. Arbogast le silencieux, l’homme de guerre, brutal, arrogant, imprĂ©visible, se tait face Ă  la volontĂ© de sa mĂšre, y soumettant y compris l’épouse qu’il s’est pourtant rĂȘvĂ©e. Sir Bruny, son ami d’enfance et nĂ©anmoins vassal, perd la tĂȘte dans les bois Ă  la poursuite de la fĂ©e Abrielle, sans parvenir Ă  affronter Isentraud, Ă  sauver Goda. Inis le chevrier lubrique anime les bois et s’effondre de trop d’orgueil, de suffisance et d’impuissance. Baudime, le sage, le fou, l’ermite, le voyageur, se perd dans les ombres, rongĂ© par la maladie. Dans ce monde que rĂ©invente Nadine Ribault, les personnages sont Ă  la hauteur des paysages, qui les façonnent autant qu’ils les subissent. On habite un univers liquide et trouble, tout en clairs obscurs, en chiens et loups. Avec le Mal des Ardents qui dĂ©cime les populations, la folie rĂŽde. Une forme de mal, qui ronge et dĂ©truit, les corps et les Ăąmes. Face Ă  cette forme d’immensitĂ©, du lieu, des hommes, il semble n’y avoir pas de solution, ni d’espoir. C’est peut-ĂȘtre ce qui ronge les figures de ce roman, incapables d’apporter de vraies rĂ©ponses, Ă  leurs questions, Ă  celles des autres. Leurs doutes, leurs dĂ©sespoirs, leurs attentes, font leur humanitĂ©. De mĂȘme que leurs incessants questionnements, trop souvent vains. Et dans un registre totalement diffĂ©rent, mais parce qu’il m’est immĂ©diatement revenu en mĂ©moire, Ă  la lecture Soleil, de Yokomitsu Riichi chez Anarchasis Editions – Une contrĂ©e sombre, sauvage, des chĂąteaux noyĂ©s au milieu des forĂȘts, des montagnes sillonnĂ©es par les soldats en guerre, la princesse Himiko
 Ă  dĂ©couvrir Ă©galement. Lisez cette chronique le blog de Julie Coutu Julie Coutu Julie Ă  mi mots 23 dĂ©cembre 2019 - Entretien avec Nadine Ribault C`est sans doute l`un des livres dont vous entendrez trop peu parler en cette rentrĂ©e littĂ©raire 2019, et pourtant Les Ardents envoĂ»te comme un feu puissant. L`action se situe au XIe siĂšcle, dans un Moyen Age des plus sordides et sombres. Isentraud dirige d`une main de fer le royaume de Gisphild, avec la plus grande cruautĂ©. Quand son fils Ă©pouse Goda, une Ă©trangĂšre Ă  l`allure romaine », la marĂątre voit rouge. Pendant ce temps, le mal des Ardents ergotisme se rĂ©pand dans la rĂ©gion et dĂ©vore de l`intĂ©rieur la population, alors que la guerre s`approche inexorablement. Sous des airs de conte pour adultes terrifiant, Les Ardents peut aussi se lire comme un mĂ©taphore politique dans laquelle les royaumes maudits Ă©voquent ces gouvernements qui provoquent leur propre chute, en dĂ©pit du bon sens. Dans Les Ardents vous dĂ©veloppez un style singulier, peu courant chez les Ă©crivains contemporains et donc d’autant plus saisissant, trĂšs influencĂ© par les contes et lĂ©gendes du Moyen Age mais tout Ă  fait accessible Ă  un lecteur d’aujourd’hui. Vous Ă©tiez-vous dĂ©jĂ  essayĂ©e Ă  cet exercice avant ce livre ? Quelle Ă©tait l’idĂ©e fondatrice de celui-ci ? J’ai commencĂ© Ă  Ă©crire Les Ardents il y a 15 ans, aprĂšs avoir entendu parler de la lĂ©gende de Godeleine qui prend sa source Ă  Wierre-Effroi, un village prĂšs de Boulogne-sur-Mer, et s’achĂšve Ă  Gistel, en Belgique, au XIe siĂšcle. L`histoire d’une jeune fille de noble famille qu’un seigneur de mƓurs plus sauvages, d’origine viking, venu des Flandres Maritimes, parvient Ă  Ă©pouser et emmener dans son piĂštre domaine oĂč sa mĂšre, prenant en haine la jeune fille dont l’allure dĂ©nonce les origines romaines, dĂ©cide de la conduire au martyre. À partir de ce maigre squelette et d’un texte latin du moine Drogon plus qu’elliptique, j’ai mis un pas dans l’histoire et mon porte-plume en a rĂȘvĂ© les contours. D’autres personnages ont alors surgi du noir, se sont aimĂ©s, haĂŻ, sans que j’y puisse grand-chose. Ces Ardents, ce sont les malades de l’ergotisme, aussi appelĂ© feu de Saint-Antoine », qui fit des ravages en Europe. En lisant ces descriptions de membres qui se gangrĂšnent, de peau en lambeaux et de feu intĂ©rieur dĂ©vastateur, on pense parfois aux tableaux de JĂ©rĂŽme Bosch ou Pieter Brueghel. Au-delĂ  des Ɠuvres littĂ©raires, avez-vous Ă©tĂ© influencĂ©e par d’autres arts durant l’écriture ? Les Ɠuvres de JĂ©rĂŽme Bosch et de Pierre Brueghel, bien sĂ»r, me fascinent depuis longtemps et j’ai semĂ© mon parcours de moments oĂč j’ai pu laisser leur atmosphĂšre baigner mon regard. Le retable d’Issenheim Ă  Colmar aussi, oĂč figure un petit ardent boursouflĂ© et pustuleux. Les tableaux fous de John Martin ou Monsu Desiderio. Pour la musique, Wagner, Tristan et Iseult. Pour les Ă©crivains, les Ă©crits du Moyen Âge, les textes du XIe et XIIe siĂšcle, comme ceux de ChrĂ©tien de Troyes, la lĂ©gende du roi Arthur, les textes de Christine de Pizan, les farces, les fabliaux Ă©rotiques du Moyen Âge, Le songe de Poliphile au XVIe siĂšcle, les romans gothiques de la fin du XVIIIe siĂšcle, Mary Shelley, Julien Gracq, mais aussi les textes, pour moi fondateurs, comme ceux des premiers romantiques allemands et des surrĂ©alistes et des libres penseurs que furent George Orwell, William Morris, Lewis Mumford, ElisĂ©e Reclus qui demandait avec luciditĂ© dĂ©jĂ  OĂč fuir ? La nature s’enlaidit. » Quand on passe 15 annĂ©es de sa vie Ă  venir et revenir Ă  l’écriture d’un mĂȘme ouvrage, on a besoin de bien manger » oĂč le bien » est question de qualitĂ© plus que de quantitĂ©. Vous prĂ©sentez un Moyen Age des plus terrifiants, oĂč la menace pĂšse sans cesse sur le chĂąteau de Gisphild et sa rĂ©gion, des lieux maudits dont chacun prĂ©dit sans cesse la chute. ConsidĂ©rez-vous cette Ă©poque comme particuliĂšrement sombre dans l’histoire de l’humanitĂ©, ou bien Ă©tait-ce avant tout une toile pour habiller nos cauchemars ? Les deux. Nous portons, dans notre prĂ©sent, le passĂ© de ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. IndĂ©niablement, le fond sombre de l’humanitĂ© rĂ©side en chacun de nous, mais chacun ne s’attaque pas au problĂšme de la mĂȘme maniĂšre. Je voulais ne pas oublier aussi que, hommes comme femmes, certains sont des monstres de violence et de cruautĂ© dont il faut stopper l’élan destructeur. Et ce n’est pas, comme le font certains Ă©crits contemporains, en se targuant de pĂ©nĂ©trer l’esprit des monstres que l’on s’en tirera le plus efficacement. Plus que les chevaliers et autres forgerons qui parlent beaucoup mais agissent peu, les figures fĂ©minines apparaissent comme centrales et particuliĂšrement redoutables entre la cruelle Isentraud Ă  la tĂȘte du royaume, Goda la Romaine » et son suicide Ă  petit feu, et Abrielle aux airs de sorciĂšre. Ces femmes sont ambivalentes et complexes quelle relation entretenez-vous avec vos personnages ? Une relation puissante, car, au fur et Ă  mesure que l’écriture avance, le personnage surgit d’un ailleurs emprunt d’ivresse dont j’ignore absolument tout. Femmes, hommes
 ce sont des ĂȘtres humains avant tout qui, confrontĂ©s Ă  la violence autant intĂ©riorisĂ©e qu’extĂ©riorisĂ©e, effectivement peuvent s’avĂ©rer complexes et ambigus. Cependant, si je porte de l’admiration au personnage d’Abrielle, ce n’est pas parce qu’elle est une femme, mais parce qu’elle ne se dĂ©tourne jamais de ce qu’elle est et de ce qu’elle cherche. Du dĂ©but Ă  la fin, elle reste la mĂȘme et son amour pour le chevalier sert la mĂȘme cause que toujours dĂ©truire le despote, se rire de son ridicule et lui opposer un bouleversement total de l’ordre des choses. Depuis le titre Les Ardents jusqu’à la toute derniĂšre phrase, le feu s’impose comme l’élĂ©ment dominant du livre. Il rĂ©chauffe mais tue aussi Ă  petit feu les malades, de l’intĂ©rieur, consume les amoureux et anime les amants
 Quelle Ă©tait votre intention en le mettant ainsi, partout et tout le temps, en action ? Pas de vie sans ardeur, Ă  mes yeux. Vivre et chercher l’ardeur de la vie, c’est une unique et mĂȘme chose. L’amour ardent se nourrit du grand refus de ce monde tel qu’il est. Ce n’est pas une fuite. C’est un face-Ă -face avec soi-mĂȘme, en mĂȘme temps qu’un instrument de rĂ©sistance. Basculer dans ce qu’il y a de plus grand, au risque de s’y abĂźmer, comme le font Abrielle et Bruny dans Les Ardents, c’est l’action suprĂȘme Ă  laquelle vise toujours un amour digne de ce nom. Au fond, la guerre paraĂźt ici un danger dont on parle beaucoup mais qu’on pratique peu, qui se rĂ©vĂšle beaucoup moins meurtriĂšre que les forces de la nature. On pense notamment Ă  ce terrible hiver que vous dĂ©crivez
 Etait-ce une maniĂšre de donner une possible revanche Ă  nos Ă©cosystĂšmes aujourd’hui menacĂ©s par l’activitĂ© humaine ? Ou plus simplement l’envie de laisser deviner sa puissance ? Avant de rĂ©pondre Ă  votre question, juste une prĂ©cision le monde des Ardents est un monde en guerre, comme le nĂŽtre aujourd’hui. La guerre est lĂ , Ă  l’horizon, pendant tout le roman et quand il se clĂŽt, elle envahit le domaine de Gisphild. Elle sera, Ă  n’en pas douter, meurtriĂšre. Et donc, oui, c’était une maniĂšre de parler de la destruction de la nature et du paysage, figĂ©s dans les glaces de l’effroi. Parce que la poĂ©sie, la nature et le paysage me sont chers, j’entretiens avec la description, dans mes lectures, dans l’écriture de mes carnets, mes romans, mes poĂšmes, un lien puissant. L’industrialisme a toujours Ă©tĂ© et reste, Ă  mes yeux, un assassin de paysages. Or, quand le paysage est dĂ©truit, le moi s’anĂ©antit. La nature n’est mĂȘme plus menacĂ©e, ce stade est largement dĂ©passĂ©, elle est d’ores et dĂ©jĂ , pour grande partie, amputĂ©e de ses trĂ©sors. Plus l’homme, lors d’un dĂ©sastre, est touchĂ©, plus ce dernier est considĂ©rĂ© comme un dĂ©sastre, ce qui implique le dĂ©dain grandissant pour les dĂ©sastres effroyables qui ne touchent que la nature pollution des mers, des ocĂ©ans, des terres, des sous-sols, dĂ©forestation, etc. Face Ă  l’homme dĂ©sormais, la nature semble toute petite et trĂšs fragile, ce qui est un comble quand on y songe bien et va Ă  l’encontre de ce que considĂ©raient les peuplades primitives. Ne faisant pas grand cas de ce problĂšme majeur, certains ont d’ores et dĂ©jĂ  prĂ©fĂ©rĂ© tourner les talons vers le cosmos et ses planĂštes envoĂ»tantes, fourbissant Ă  frais mirobolants les armes pour le grand transbahutement Ă  venir, nouvel objectif pour les irrĂ©fragables et toujours mĂȘmes amoureux de la gloriole qui ne jurent plus que par la conquĂȘte de l’espace extra-terrestre oĂč il s’agira de vivre tout sauf humainement ». Inis le Chevrier Le propre des Ardents, murmura-t-il, c’est qu’ils ont absorbĂ© Satan. Nouvelle vĂ©ritĂ©, nouvelle engeance, flamme ardente, soufre chaud. Leur breuvage, sans faille, les conduit Ă  la rĂ©volte puis aux funĂ©railles. » Baudime l’Ardent Ce ne sont pas nos idĂ©aux qui doivent voler en Ă©clats, ce sont les tĂȘtes des bourreaux. » AprĂšs avoir lu ça, on peut difficilement contourner la mĂ©taphore ou la parabole politique du livre. Aujourd’hui, qui seraient les Ardents selon vous ? Les Ardents d’aujourd’hui, ce sont ceux qui mĂšnent leur lutte Ă  l’action. L’industrialisme a jonchĂ© la planĂšte de dĂ©sastres plus tragiques les uns que les autres. Ceux qui prennent les dĂ©cisions qui mĂšnent au dĂ©sastre doivent ĂȘtre stoppĂ©s net par quel que moyen que ce soit. Leur dramatique approche du monde ne peut se poursuivre. Les Ardents d’aujourd’hui ce peut ĂȘtre des poĂštes, des voyants, des Ă©claireurs de chandelle dans la nuit de l’hiver, comme Annie Le Brun. Ce peut ĂȘtre des essayistes actifs comme RenĂ© Riesel, qui participait Ă  la rĂ©volte de 1968 et aux destructions de champs d’OGM plus tard, et Jaime Semprun qui, crĂ©ant les Éditions de l’EncyclopĂ©die des Nuisances a consacrĂ© sa vie Ă  mettre au jour ces nuisances. Ce peut-ĂȘtre Ă©galement tous les anonymes qui forment les black blocs qui, comme les ikki au Japon, au XIVe siĂšcle, dĂ©fendaient le principe de la mort du systĂšme par mille entailles. On adhĂ©rait au groupe de maniĂšre libre. L’égalitĂ© y Ă©tait entiĂšre entre des membres n’appartenant Ă  personne. Leur fronde Ă©tait paysanne. Aujourd’hui, la fronde doit ĂȘtre anti-industrielle. Ce n’est ni une rĂ©volte de jeunes paumĂ©s, ni un activisme citoyen ». On n’y fait pas de l’impuissance un programme, mais de la puissance de l’ardeur un point d’appui oĂč planter le pieu qui fera dĂ©railler la machine. Ils ont une vue poĂ©tique du monde tel qu’il devrait ĂȘtre et, libres ou prisonniers, n’en dĂ©mordront jamais. Quelques questions Ă  propos de vos lectures Quel est le livre qui vous a donnĂ© envie d`Ă©crire ? Les Hauts de Hurle-Vent, d’Emily BrontĂ«. Quel est le livre que vous auriez rĂȘvĂ© d’écrire ? Melmoth ou l`Homme errant de Charles Robert Maturin. Quelle est votre premiĂšre grande dĂ©couverte littĂ©raire ? Arthur Rimbaud. Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ? Les chants de Maldoror, me semble-t-il. Quel est le livre que vous avez honte de ne pas avoir lu ? S’il m’arrivait, par malchance, d’éprouver la honte de ne pas avoir lu un livre, je le lirais aussitĂŽt, mais j’ignore ce sentiment. Quelle est la perle mĂ©connue que vous souhaiteriez faire dĂ©couvrir Ă  nos lecteurs ? Anthologie de l’amour sublime de Benjamin PĂ©ret et sur ce poĂšte, Benjamin PĂ©ret, l’astre noir du surrĂ©alisme de BarthĂ©lĂ©my Schwartz paru chez Libertalia. Mais chaque lecteur fait son chemin individuel en fonction de ce qu’il est, diffĂ©rent des autres, raison pour laquelle les injonctions mĂ©diatiques pour que toutes et tous lisent la mĂȘme chose sont intolĂ©rables. La perle mĂ©connue ne le reste pas de celui qui se met en quĂȘte de la trouver. Quel est le classique de la littĂ©rature dont vous trouvez la rĂ©putation surfaite ? Qu’est-ce qu’un classique » de la littĂ©rature ? Avez-vous une citation fĂ©tiche issue de la littĂ©rature ? Je peux choisir une citation dans le livre que je lis aujourd’hui et que je vous cite Ă  la question suivante, et qui pourrait devenir une citation fĂ©tiche La forme de gouvernement qui convient le mieux Ă  l’artiste est l’absence totale de gouvernement. » Et en ce moment que lisez-vous ? L’homme et son Ăąme devant la sociĂ©tĂ©, Ă©crit par Oscar Wilde, publiĂ© par Jean-Jacques Pauvert en 1971. Les Tyrannies industrielles » envisagĂ©es par Wilde comme futur possible, sont dĂ©sormais notre quotidien Ă  combattre, quelle que soit la crainte dĂ©sespĂ©rĂ©e que nous ayons de ne pouvoir rien y changer. L’entretien et les critiques des lecteurs sont sur Babelio Nicolas Hecht Babelio septembre 2019 - Les Ardents 
 On est saisi par l’écriture ample et parfois ardue, le rythme de phrases, le vocabulaire recherchĂ©. [
] Un livre original qui laisse de dĂ©ployer l’écriture ; il rĂ©sonne des Ă©chos d’aujourd’hui, et laisse entrevoir la fin d’un monde. Retrouvez la chronique intĂ©grale en ligne rĂ©daction L'Hebdo des NOTES bibliographiques 10 dĂ©cembre 2019 - Les Ardents Avec ses personnages hauts en couleur, ses scĂšnes comme autant de tableaux avec leur dĂ©cor tĂ©nĂ©breux, ce beau roman Ă  l’écriture poĂ©tique et envoĂ»tante nous parle aussi de notre temps Ă  travers la rĂ©volte des misĂ©rables contre un pouvoir despotique dans une sociĂ©tĂ© au bord du chaos. Nadine Ribault situe son roman au Moyen Age central, au XIĂšme siĂšcle, dans la province de Flandre maritime. Le chĂąteau de Gisphild, entourĂ© d’une forĂȘt sombre et brumeuse, est gouvernĂ© par Isentraud, chĂątelaine tyrannique et mĂšre d’Arbogast, son fils arrogant et belliqueux. Lorsque ce dernier ramĂšne une Ă©pouse du comtĂ© voisin, la belle et riche Goda, Isentraud Ă©prouve aussitĂŽt de la haine pour sa bru catholique et ordonne Ă  son fils de la cloĂźtrer au pain sec et Ă  l’eau. Le chevalier Bruny, vassal d’Arbogast, figure courtoise, est amoureux d’Abrielle, une orpheline fiĂšre et sauvage, vĂ©ritable fĂ©e des bois » ayant appris auprĂšs d’un ermite l’usage de la divination, des herbes et des philtres de bonne santĂ© ». La jeune fille se lie d’amitiĂ© avec Goda qui, bannie du chĂąteau, devient une martyre vĂ©nĂ©rĂ©e des nombreux pauvres auxquels elle fait la charitĂ©, cependant que le hameau de Gisphild bruit de rumeurs et de superstitions, et que le mal des ardents maladie gangrĂ©neuse due Ă  la consommation de seigle ergotĂ© se rĂ©pand. La famine, la maladie et la misĂšre poussent de plus en plus d’individus Ă  se retirer dans les bois, hors de toute civilisation, alors qu’un hiver sans fin s’abat sur la rĂ©gion. Isentraud Ă©choue Ă  Ă©loigner la malĂ©diction et Ă  contenir les complots ourdis contre son pouvoir, tandis que la folie s’empare des habitants et qu’au dehors la guerre menace il y a quelque chose de pourri au royaume de Gisphild. Lire l’article en ligne Aline Sirba Études dĂ©cembre 2019 - Les Ardents À la fin du XIe siĂšcle, la cruelle Isentraud rĂšgne sur le sinistre domaine de Gisphild dans les Flandres maritimes. Ce pays recouvert de miroirs, assombri de forĂȘts, oĂč chaque soir chantaient, disait-on, “les Ăąmes tourmentĂ©es”. À ses cĂŽtĂ©s, son fils Arbogast, soumis Ă  sa volontĂ©, est redoutĂ© pour ses colĂšres soudaines, ses hurlements de sauvage et ses Ă©tranges absences. Lorsqu’il ramĂšne au chĂąteau son Ă©pouse Goda, “une jeune fille de noble cƓur” originaire de Wierre-Effroy dans le Boulonnais, Isentraud la rejette aussitĂŽt. Recluse dans une ferme voisine, affamĂ©e, Goda se rĂ©fugie dans la priĂšre et la charitĂ© envers les misĂ©reux qui s’attachent Ă  elle. On attendait Goda pour donner au domaine une splendeur qu’il n’avait jamais eue, mettre fin Ă  l’hiver, arrĂȘter le mal des Ardents. Car Ă  Gisphild, l’ergotisme fait des ravages. La fidĂšle amie de Goda, Abrielle, “fĂ©e des bois” ou “fieffĂ©e sorciĂšre”, prend soin des malades et surtout de Baudime, l’ermite de la forĂȘt. Elle attend de son amant, le valeureux chevalier Bruny, qu’il intervienne pour sauver Goda. Mais Sire Bruny entretient avec Arbogast une solide amitiĂ© depuis leur prime jeunesse. Peut-il ĂȘtre celui qui conduira la rĂ©bellion contre lsentraud? La langue riche et travaillĂ©e de Nadine Ribault, portĂ©e par un souffle poĂ©tique qui traverse tout le roman, transporte le lecteur Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale. Guerres, famines, orgies, superstitions rythment la vie Ă  Gisphild, domaine coincĂ© entre la mer et la forĂȘt qui joue un rĂŽle essentiel dans le livre. Saison aprĂšs saison, l’autrice en propose de saisissantes descriptions, lui donnant un caractĂšre aussi mystĂ©rieux que fascinant. Dans Les Ardents, ils sont quelques-uns encore capables d’opposer l’amour et le courage Ă  l’horreur et Ă  la tyrannie. Le propos de Nadine Ribault fait Ă©cho Ă  notre temps “Ce ne sont pas nos idĂ©aux qui doivent voler en Ă©clats, ce sont les tĂȘtes des bourreaux.” Consulter l’intĂ©gralitĂ© de la revue Alexandra Oury Eulalie novembre 2019 - De givre et de feu Dans la Flandre du XIe siĂšcle, et dans un royaume dominĂ© par la peur et la nuit, tout va Ă  perdition. Mais une femme ne se rĂ©signe pas Ă  l’insupportable. Esprit particuliĂšrement libre, grande voyageuse, Nadine Ribault, dont on connaĂźt l’ardeur passionnĂ©e avec laquelle elle dĂ©fend, dans ses Carnets – de KyĂŽto, des Cornouailles, des CĂ©vennes, de la cĂŽtĂ© d’Opale – le nomadisme, l’ardeur et la ferveur, nous donne aujourd’hui un roman aussi brĂ»lant qu’envoĂ»tant. Il nous transporte au XIe siĂšcle, au cƓur d’une chĂątellenie inhospitaliĂšre coincĂ©e entre la mer et la forĂȘt. Elle este dirigĂ©e, depuis son chĂąteau de Gisphild, par Isentraud, une femme qui exerce le pouvoir par la terreur. [
] Roman tissĂ© d’enfer et de lumiĂšre, Les Ardents conjugue le monstrueux et le féérique, brasse les gerbes d’émotions sensuelles comme les bourrasques d’épouvante. Fuyant les fausses pudeurs, et usant du passĂ© comme d’un prisme pour interroger notre Ă©poque, il cherche Ă  rĂ©veiller la part indomptable de la pensĂ©e, celle qui rĂȘve de faire claquer le fouet de l’impossible. Qui refuse de se soumettre et espĂšre que l’éclat de sa vĂ©ritĂ© finira par pĂ©nĂ©trer le monde. Richard Blin Le Matricule des anges novembre-dĂ©cembre 2019 - Arrache-cƓur 682 L’équipe de Radio Campus vous parle de trois livres qui ont fait leur rentrĂ©e littĂ©raire. Une Ă©mission Ă  réécouter sur le site de la radioNikola Radio Campus // Paludes 911 4 octobre 2019 - Les Ardents Mal des Ardents nom donnĂ© Ă  la forme gangreneuse de l’ergotisme intoxication par l’ergot de seigle prenant soit une forme convulsive, soit une forme gangreneuse qui sĂ©vit sous forme d’épidĂ©mie du Xe au XIIe siĂšcle. AppelĂ© aussi Feu de Saint-Antoine. Il est au Camposanto de Pise un magnifique Triomphe de la Mort, une fresque oĂč de nobles jeunes gens Ă  cheval, Ă  pied, pendant une chasse, regardent tous dans la mĂȘme direction un tombeau ouvert et un squelette. Bien plus tardive que le rĂ©cit de Nadine Ribault, qui se dĂ©roule au XIe siĂšcle dans un lieu beaucoup moins mĂ©ridional, les Flandres maritimes, cette fresque me hante Ă  la lecture de ce conte cruel dont le style semble emportĂ© par le rythme des sarabandes hallucinatoires qu’il met en scĂšne la pour dĂ©fier la mort. – La fĂȘte orgiaque au chĂąteau de Gisphild pour fĂȘter le dĂ©part Ă  la guerre. Une prodigieuse farandole de crĂ©atures Ă  moitiĂ© nues, [
] tohu-bohu de tĂȘtes dĂ©composĂ©es, de joues enflammĂ©es, de peaux envermeillĂ©es, de tailles ondulantes, de flambeaux animĂ©s, de linges qui, dans la danse, volaient et de pupilles claires qui clignotaient dans l’ocĂ©an du soir. » – Le charivari du carnaval au milieu d’un hiver atroce comme un dernier sursaut de vie. Les musiciens jouaient des rythmes enragĂ©s. Les pieds glissaient. On dĂ©roulait des farandoles. [
] Du noir charbonneux de ces nuits, surgissaient des colonies de figures blafardes ou rouges, rigolardes et essoufflĂ©es, des nains sataniques, des vieillards Ă  la mine pierreuse, des visages de femmes engoncĂ©s dans l’insomnie, des goitreux, les pucelles presque sans vie, des mendiants dĂ©penaillĂ©s, des garçons mal dĂ©grossis, de graveleuses prostituĂ©es, des tĂąteurs de poules, des crĂšve-la-faim dĂ©charnĂ©s, des misĂ©reux convulsifs se traĂźnant par terre Ă  l’aide de plaques de bois liĂ©es Ă  leurs membres gourds, des Ardents qui n’avaient plus de jambe, ou plus de bras, parfois les deux, des gueux et des gueuses entraĂźnĂ©s, pour se chauffer un peu, en des danses endiablĂ©es [
] tous et toutes comme surgis de lointaines catacombes du monde. » – La fĂȘte grotesquement hideuse des malades atteints du mal des Ardents oĂč, torturĂ©s par d’atroces souffrances, ils semblent possĂ©dĂ©s du dĂ©mon. Les yeux pleins de fiĂšvre se troublaient et les voix s’en allaient et les membres cassaient brusquement comme des pieds de chaises. Une Ă©pouvantable odeur se rĂ©pandait, levant le cƓur de quiconque Ă©tait lĂ . Les corps Ă©taient rouges, couverts d’ulcĂšres. Le feu leur brĂ»lait les entrailles. SitĂŽt le tronc atteint, c’en Ă©tait presque assurĂ©ment fini. RongĂ©s par le mal, Ă  bout de force, ils agonisaient et rendaient l’ñme. D’autres fois, il fallait lier les malades en transe Ă  leurs lits pour qu’ils n’allassent pas se jeter nus dans les eaux fraĂźches des marais oĂč ils pourraient enfin, rĂ©clamaient-ils Ă  cor et Ă  cri, Ă©teindre cet insupportable feu. » Sur cette contrĂ©e rĂšgne par la terreur Isentraud, qui prend plaisir Ă  assister Ă  des sĂ©ances de tortures et qu’on imagine Ă  la semblance de la Reine dans Blanche-Neige. L’histoire ici commence oĂč le conte finit. Le fils d’Isentraud, Ribogast, ramĂšne sa jeune Ă©pousĂ©e chez sa mĂšre. AussitĂŽt celle-ci hait l’étrangĂšre et voit en elle la fin de son rĂšgne. Quand l’étrangĂšre Ă©tait apparue au chĂąteau [
] pour se retrouver face Ă  Isentraud, ses sourcils, ses longs cheveux noirs et sa peau pĂąle dĂ©nonçant ses origines romaines, le sang d’Isentraud n’avait fait qu’un tour. » [
] Est-ce la rĂ©bellion qui couve dans le hameau de Gisphild, et le ralliement possible de ce mĂȘme Bruny qui dĂ©sapprouve l’attitude d’Argobast auprĂšs de sa jeune Ă©pouse qu’il laisse dĂ©pĂ©rir dans une ferme Ă  en dehors du chĂąteau ? On ne sait. Mais le mal est dans le fruit dans le grain en l’occurrence. Il rĂšgne en maĂźtre absolu au chĂąteau sous les espĂšces d’Isentraud et se propage dans toute la contrĂ©e, tel le feu de l’enfer. Nadine Ribault nous entraĂźne dans une fable ? Un conte ? En tout cas dans un texte poĂ©tique, brĂ»lant. Toute la chronique est disponible en ligne Sylvie Lansade Encres vagabondes 21 octobre 2019 - Les Ardents Au XIesiĂšcle, Isentraud, la terrible chĂątelaine de Gisphild, fait rĂ©gner sa loi dans le domaine des Flandres. Lorsque son fils Arbogast lui prĂ©sente sa jeune femme, l’étrangĂšre Goda, sa colĂšre se dĂ©chaĂźne. Elle sĂ©pare les Ă©poux, isole sa bru, l’emprisonne dans une ferme. La recluse devient une curiositĂ© pour les gens du cru. Seule son amie Abrielle la rĂ©conforte, l’incite Ă  fuir. À cette Ă©poque, telle une punition, le mal des Ardents s’insinue alentour. Dans une langue magnifique qui exalte les mystĂšres de la nature, Nadine Ribault peint une sociĂ©tĂ© cruelle rongĂ©e par l’inquiĂ©tude et la peur de l’autre. Un conte mĂ©diĂ©val Julliard L'OBS 19 octobre 2019 - Des Ăąmes en feu Les ardents est un roman flamboyant. Nadine Ribault y dĂ©crit dans des phrases intenses les tourments et les dĂ©sirs de trois femmes fortes. Dans la Flandre du XIe siĂšcle, aux points de rencontre entre terre, mer et ciel, leur affrontement vaut pour toute une population atteinte d’un mal qui brĂ»le de l’intĂ©rieur les corps et les Ăąmes et les brise comme du bois sec. Le chĂąteau de Gisphild n’est qu’une tour de bois posĂ©e sur sa motte fĂ©odale. Soumis aux vents marins, au sel et au gel, il pourrit sur place, comme tout ce qui vit aux alentours, et ne continue Ă  se dresser que par la volontĂ© de sa chĂątelaine. Aussi sombre et Ăąpre que le pays, dotĂ©e d’un fils, Arbogast, rude guerroyeur, mais lunatique, sujet Ă  des fureurs de sauvage et Ă  d’ Ă©tranges absences », renfermĂ©e dans sa place forte qu’elle arpente, Isentraud ne vit que pour son fief et son pouvoir, pour ce domaine qu’elle scrute de ses remparts et qu’elle maintient en dĂ©pit de tout et de tous, par la peur. L’autoritĂ© d’Isentraud va s’éprouver Ă  l’aune de deux autres femmes, dont la puissance, d’apparence moindre, prend davantage de dĂ©tours pour se manifester. Goda vient du Sud, du comtĂ© de Boulogne, plus civilisĂ©. Romaine », douce et charitable aux malheureux, digne quelles que soient les avanies que lui fait subir Isentraud, rĂ©sistant par son silence, Goda correspond aux valeurs chrĂ©tiennes et seigneuriales de la dame idĂ©ale. Car Arbogast, d’un voyage au milieu des collines du Boulonnais, qui tant diffĂ©raient, charmeuses, enjĂŽleuses et souriantes, de son propre pays des Flandres maritimes », a ramenĂ© cette jeune Ă©pouse, avec ce qu’elle lovait en son sein de beautĂ©, d’intelligence, d’éclat, de patience, d’affabilitĂ©, de raretĂ© ». InstantanĂ©ment, la maĂźtresse de Gisphid la hait et dĂ©tourne d’elle son faible fils. Recluse, affamĂ©e, Goda montre les vertus d’une sainte et gagne ainsi les cƓurs, accomplissant ce qu’Isentraud redoutait saper son pouvoir. [
] À mesure que l’hiver gĂšle Gisphis, les Ardents se multiplient dans les bois La famine rĂ©pandit son venin. Les gens mangĂšrent n’importe quoi ». MalgrĂ© les soins d’Abrielle, infirmiĂšre dressĂ©e de toute sa libertĂ© contre la maladie, tout allait de travers et tout Ă  reculons », le Mal s’étend, les douleurs augmentent. Dans ce pays pluvieux, humide, spongieux, le feu invisible dĂ©vore les corps et les Ăąmes Ainsi, la matiĂšre Ă  prĂ©sent s’en allait, la chair mĂȘme du domaine, sa consistance, sa matiĂšre chaude et concrĂšte ». La chĂątelaine autoritaire retranchĂ©e dans sa forteresse a conduit son peuple au malheur, La dame charitable et exemplaire ne l’a pas sauvĂ©. Seule la sauvageonne indocile apporte un rĂ©confort. À la fin, au sortir de l’adolescence, restent Abrielle et Inis, la fille des bois et l’imparfait chevrier. La vie. Il est difficile de dire tous les bonheurs d’écriture des Ardents, toutes les images qui condensent la pensĂ©e et les Ă©motions, les reprĂ©sentent dans leurs hĂ©sitations, et dans leur jaillissement quand, aprĂšs mille prĂ©cautions, on brĂ»le ses vaisseaux. Ces personnages songeurs, perdus en eux-mĂȘmes, irrĂ©solus ou colĂ©riques, consumĂ©s de l’intĂ©rieur, nous ressemblent par leurs questionnements. Et tant mieux, parce qu’ils sont magnifiques. Lisez toute la chronique de SĂ©bastien Omont en ligne SĂ©bastien Omont En attendant Nadeau 24 septembre 2019 - Les Ardents Un lyrisme incandescent pour saisir, en des phrases sinueuses et imagĂ©es, la luxuriance d’une magie oĂč l’inextricable enjoint Ă  l’inexplicable, oĂč la poĂ©sie dessine une pratique de la ferveur et de l’ardeur. Dans un style habitĂ© et fiĂ©vreux, Nadine Ribault capture le lecteur dans un conte du Moyen-Âge, dans une pĂ©riode de sombres enchantements, de maladies malignes, de passions destructrices. Les ardents ou la brĂ»lure de l’existence. Un temps d’acclimatation est sans doute nĂ©cessaire pour entrer dans ce roman, pour s’adapter au rythme de la prose poĂ©tique de l’autrice. J’avoue n’avoir, jusqu’à ce livre, jamais entendu parler de Nadine Ribault. Fort dommageable tant elle invente dans Les ardents un rapport sensuel, rĂ©flĂ©chi, comme condensĂ©, Ă  une langue d’une trĂšs grande Ă©lĂ©gance, d’une immense force pour saisir les enchantements de la nature et d’une grande ferveur pour dire les brĂ»lures du dĂ©sir. Chaque phrase offre une grande densitĂ©, chute, contraction, voire contradiction en miment et en minent la pĂ©riode. Au prix parfois d’une certaine opacitĂ©. Temps de s’approprier cette langue dont au dĂ©but on se demande oĂč elle va. Peut-ĂȘtre d’ailleurs seulement par un parasitage culturel. La prĂ©cision gĂ©ographique, au sens de l’invention d’une topographie particuliĂšre, m’a d’emblĂ©e fait penser Ă  Julien Gracq dont je n’ai jamais vraiment entendu l’Ɠuvre. Chez Gracq, je vois l’inquiĂ©tude descriptive, la panique face Ă  la nature, elle me touche fort rarement. Je reste extĂ©rieur Ă  ces descriptions trop Ă©laborĂ©es, Ă  cette Ă©criture qui un peu trop sait la beautĂ© qu’elle met en jeu. Cette rĂ©fĂ©rence prĂ©tentieuse m’a d’abord empĂȘchĂ© d’apprĂ©hender Les ardents. Peut-ĂȘtre aussi parce qu’il faut se laisser porter par la prose, ne pas vouloir la surplomber, la lire pour comme moi Ă  toute force vouloir en dire quelque chose. Il faut laisser la magie opĂ©rer pour pĂ©nĂ©trer ce conte mĂ©diĂ©vale – soudain me vient la tentation de le qualifier ses Ă©chos d’un romantisme frĂ©nĂ©tique comme on disait pour les prĂ©curseur du roman gothique. Durant tous les premiers chapitres on ne sait donc oĂč nous mĂšne Les ardents. Sans doute parce qu’il faut penser la progression de son intrigue en terme de suite de tableaux, de poĂšme en prose tant il est difficile de ne pas penser Ă  Aloysius Bertrand et son mĂ©diĂ©vale Gaspard de la nuit aux origines du genre. Marc Verlynde La ViduitĂ© 18 septembre 2019 - Entretien avec Nadine Ribault – Nadine Ribault, je vous remercie infiniment d’avoir acceptĂ© cet Ă©change avec moi et d’y consacrer un peu de votre temps. Votre roman est mon premier gros coup de cƓur de cette rentrĂ©e de septembre. De prime abord, j’ai Ă©tĂ© tentĂ©e par l’époque, le XIĂšme siĂšcle, et le lieu, les Flandres Maritimes, et par le titre, Les Ardents, que je trouve riche et beau, propre Ă  Ă©veiller l’imagination, Ă©vocateur. Si on comprend, en le lisant, qu’il s’agit concrĂštement des malades de l’ergotisme, on saisit trĂšs bien aussi que l’ardeur » n’atteint pas seulement les gens qui souffrent de cette terrible maladie, mais tous les personnages qui, Ă  Gisphild, luttent pour leur libertĂ©. C’est un livre de passions brĂ»lantes, que ce soit la passion du pouvoir, celle de l’amour et de l’amitiĂ©, celle de la vie, et celle de la rĂ©volte, et enfin celle de la rĂ©sistance. – Il s’agissait pour moi d’écrire un roman qui se passe au Moyen Âge parce que c’est une Ă©poque qui m’a fascinĂ©e et me fascine encore. Il a existĂ©, Ă  Wierre-Effroi, un village prĂšs de Boulogne-sur-Mer, une femme qui fut choisie par un seigneur des Flandres Maritimes, emmenĂ©e dans cette rĂ©gion austĂšre et sauvage, haĂŻe par la mĂšre de son Ă©poux pour ses origines manifestement romaines et martyrisĂ©e. À Gistel, en Belgique, le catholicisme, afin de s’implanter plus solidement, a rĂ©cupĂ©rĂ© l’histoire paĂŻenne, comme en de nombreux lieux Ă  cette Ă©poque-lĂ , a fait de Godeleine une sainte et continue de lui rendre un culte. J’ai commencĂ© l’écriture de ce roman il y a quinze ans et je l’ai repris et repris encore. Le Moyen Ăąge auquel je prĂ©tends n’est peut-ĂȘtre pas historiquement juste, mais pour autant il n’est pas exotique » car je me suis alimentĂ©e de nombreux ouvrages historiques. C’est le Moyen Âge des formules lapidaires et poĂ©tiques, cruel et sanguinaire. Époque de lĂ©gendes, de chevalerie, de magie, de merveilleux, de sorcellerie, un destin s’y rĂ©vĂšle, dĂ©sespĂ©rĂ©. Un hĂ©ros y est aux prises avec les gigantesques notions d’honneur, de courage, de libertĂ© et de dĂ©fense des opprimĂ©s. L’amour y est un instrument de rĂ©sistance. L’amour ardent est toujours un instrument de rĂ©sistance. S’accompagnant d’un refus radical du monde tel qu’il est, le feu brĂ»lant auquel parviennent certaines amours les conduit Ă  un acte vertigineux. La rĂ©volte, c’est un dĂ©tour Ă  prendre. Il faut sortir du cercle tracĂ©. PĂ©nĂ©trer la forĂȘt. J’avais en moi, en Ă©crivant Les Ardents, ces univers dont je me nourris depuis longtemps celui des premiers romantiques allemands, celui des prĂ©raphaĂ©lites, celui du théùtre nĂŽ japonais, celui de l’Anthologie de l’amour sublime de Benjamin Perret. C’est ainsi que je mĂšne un voyage imaginaire et que je m’évade d’un monde industriel que je ne supporte pas et dont les absolus penseurs que sont George Orwell, ÉlisĂ©e Reclus, AimĂ© CĂ©saire, William Morris, Jaime Semprun, RenĂ© Riesel, Theodor Kaczynski ont dĂ©jĂ  critiquĂ© les mĂ©faits sur le paysage, la raison humaine, l’imaginaire, l’amour, la libre pensĂ©e. Arthur Rimbaud dĂ©nonçait, en 1871, le SiĂšcle d’enfer qui ornait de poteaux tĂ©lĂ©graphiques les omoplates magnifiques du poĂšte. Dans Les Ardents, la cruelle maĂźtresse de Gisphild, Isentraud, fait couper les arbres, assĂ©cher les marais, ouvrir des chemins praticables comme elle fait trancher les pieds et les mains des prisonniers. Son goĂ»t du pouvoir est une perversion, une divagation, un dĂ©lire narcissique. – Le cƓur du roman, c’est l’hiver et il m’a semblĂ© que cet hiver Ă©tait un peu comme une extinction, la fin de quelque chose, une remise Ă  plat », un temps de rĂ©gĂ©nĂ©ration, un temps dans lequel surviennent des mutations. Vous avez choisi une fin qui, telle une apocalypse page 205 de Un chagrin immense » Ă  finirent dans les tourbiĂšres », nous dĂ©voile Abrielle Ă©tendue, une fleur Ă  la main, songeant Ă  son amour, Bruny, une fin douce amĂšre, mais finalement ouverte. Parlez-moi du choix de cette fin et de ce que ce livre contient de si contemporain dans cette notion de rĂ©sistance. – C’est ce dont parle EugĂšne Delacroix dans son Journal »L’homme domine la Nature et en est dominĂ©. Il est le seul qui non seulement lui rĂ©siste mais en surmonte les lois, et qui Ă©tende son empire par sa volontĂ© et son activitĂ© /
/. Tout ce qu’il Ă©difie est Ă©phĂ©mĂšre comme lui le temps renverse les Ă©difices /
/ et jusqu’au nom des nations. OĂč est Carthage, oĂč est Ninive ? » OĂč est Gisphild ? Plusieurs personnes m’ont effectivement dit que la fin du roman leur semblait ouverte », mais si c’est une apocalypse », elle ne peut ĂȘtre suivie que d’un entĂ©nĂšbrement dĂ©finitif. Cependant, un lecteur trouve librement son chemin dans un livre. À mes yeux, la destruction, Ă  la fin des Ardents, est voulue, provoquĂ©e, manipulĂ©e, dans un dĂ©sir fou d’éviter la contamination », par Abrielle, la Grande Amoureuse, la Magicienne. Elle donne Ă  son amour la direction dĂ©truire le tyran, en ne se refusant aucun des moyens qui permettront d’arriver Ă  cette fin, en n’évitant aucune des consĂ©quences tragiques que cela pourra entraĂźner ; car dĂ©truire le tyran, c’est prendre le risque de se dĂ©truire dans la lutte. RĂ©sister, hier comme aujourd’hui, c’est passer Ă  l’action, ou bien l’on reste dans la chansonnette de l’indignation, la crĂ©tinerie de la rĂ©silience, la thĂ©orie intellectualiste, le doux espoir dont Kafka disait qu’il Ă©tait partout sauf pour nous et l’impossible changement. L’hiver, au cƓur des Ardents, craquant de gel et de froid enneigĂ©, figure le tournant la limite est dĂ©passĂ©e. On bascule dans le froid polaire qui efface les contours, annule les formes, engloutit les mouvements et pĂ©trifie la vie. Il y a toujours un point de non-retour, un moment oĂč l’ĂȘtre humain ne peut plus accepter ce qu’on lui fait endurer, ne peut plus supporter les frontiĂšres, les dominations, l’esclavagisme,les discriminations et les interdictions qui, s’accompagnant des usuelles, mais toujours plus extrĂȘmes conditions de rĂ©pression qu’impose le capitalisme, limitent intolĂ©rablement sa libertĂ©. Et c’est la goutte d’eau qui fait dĂ©border le vase. On ne peut dĂ©noncer Donald Trump et Vladimir Poutine sans ouvrir les yeux sur la montĂ©e des fascismes qui survient en Europe. C’est cette mĂȘme graine pourrie, dont l’ergotisme est un symbole, qui fermente, dans les corps et les esprits des Ardents. Le cƓur et l’ñme alors, uniques espaces de rĂ©sistance oĂč puisse se replier l’ĂȘtre avant l’attaque, fomentent la rĂ©volte et rĂ©inventent l’amour. Pas de pĂȘche plus miraculeuse que celle qui consiste Ă  anĂ©antir l’action des ĂȘtres du nĂ©ant qui allient une main de crime glacial Ă  un gant tortionnaire. J’ai Ă©tĂ© une lectrice des romans noirs, dont Annie Le Brun a prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini les contours philosophiques. Les Ardents, ce n’est pas un roman noir, quelle que soit toute l’admiration que je porte au Melmoth ou l’homme errant de Charles Robert Ă  Maturin. Les Ardents, c’est un roman blanc. La blancheur de l’illumination fulgurante qui survient quand l’ĂȘtre n’accepte plus qu’on le soumette. C’est un roman anti-nihiliste. Quelle que soit la dĂ©tresse qu’il crie, c’est un roman positif, non pas optimiste, mais positif. Le positif de la vie, du jeu, de la joie, de la lutte et du merveilleux. Il passe par les lĂšvres d’Inis le chevrier qui dĂ©die son temps Ă  la dĂ©couverte de ce qu’il ne voit pas ; par les lĂšvres d’Abrielle qui dĂ©clare avoir connu le plus bel amour qui se pouvait concevoir ; par l’émerveillement du chevalier, Bruny, Ă  la dĂ©couverte d’une femme unique qui lui ouvre les portes sur cette salle du trĂ©sor qu’est l’amour ardent ; par les lĂšvres de Goda qui nourrit la vie et abhorre la mort. Nadine, je vous remercie du temps passĂ© Ă  cet Ă©change durant lequel nous avons croisĂ© nos voix et nos perceptions sur ce texte qui restera ancrĂ© dans ma mĂ©moire, une lecture intense. Cette conversation fut pour moi trĂšs enrichissante tant sur votre livre qu’humainement. Merci encore ! Lisez cet entretien sur La Livrophage Simone Tremblay La livrophage 13 septembre 2019 - Les Ardents Magnifique, parfaite amorce pour ce roman qui m’a vraiment fait voyager dans le temps et dans ces Flandres maritimes que je ne connais pas. Plein d’une poĂ©sie tout Ă  la fois dĂ©licate et cruelle, voici l’histoire d’Isentraud en son chĂąteau de Gisphild Ă  la fin du XIĂšme siĂšcle, dans les Flandres maritimes. Elle mĂšne d’une poigne de fer sans pitiĂ© son domaine, ses sujets et la vie de son fils Arbogast. Ce livre se dĂ©marque beaucoup de ce que je lis depuis un bon moment. Et ça a Ă©tĂ© un incroyable plaisir que cette Ă©criture comme de la dentelle, riche et fluide en mĂȘme temps et si fine dans son propos. Sous forme de conte ou de fable, Nadine Ribault, nous dĂ©peignant Ă  sa maniĂšre que je trouve unique le monde d’hier, dĂ©montre avec force que rien ne change rĂ©ellement. Que les relations humaines sont immuables, que le genre humain est ainsi fait, plein de forces contraires. [
] L’auteure maĂźtrise Ă  la perfection l’art de placer le lecteur, la lectrice, dans ce dĂ©cor, on le voit, on sent le froid ou la brise, on perçoit les lumiĂšres, et on perçoit aussi le danger, la menace; c’est de la magie pure ! [
] Grande histoire dans laquelle l’amour, l’amitiĂ© sont mis Ă  l’épreuve, mais parviennent Ă  rĂ©sister sur la base chancelante de temps sombres et violents. Grands portraits de femmes puissantes, l’une en cruautĂ© et goĂ»t de la toute puissance et du pouvoir, les deux autres en persĂ©vĂ©rance, patience, obstination, pleines de compassion et de tendresse
Goda et Abrielle, la brune et la blonde, amies envers et contre tout, ces deux femmes arrivent Ă  mener un combat qu’on sait, hĂ©las, en partie perdu d’avance, mais apportent aux ardents qu’elles soignent un rĂ©confort bienveillant et obstinĂ©. Elles sont les figures qui illuminent cette histoire, comme Inis, mais lui est plutĂŽt commentateur qu’acteur, il apparaĂźt par moments, comme une ponctuation. Dans une ambiance dĂ©crivant en mĂȘme temps la dĂ©cadence, la pourriture et la profonde humanitĂ© de Goda et Abrielle, porteuses d’amour, et de gĂ©nĂ©rositĂ©, rĂ©sistantes, ce roman est construit parfaitement en une boucle qui se referme en beautĂ©, sur des pages sublimes. [
] Mon article est je le sais incomplet, imparfait pour ce roman si beau. Je n’ai certes pas le talent de Nadine Ribault, mais en tous cas, j’espĂšre vous amener Ă  lire ce livre. Quoi qu’il en soit, c’est un gros coup de cƓur pour cette rentrĂ©e. L’écriture est d’une beautĂ© et d’une prĂ©cision qui font de ce livre une lecture envoĂ»tante, pleine de personnalitĂ© et extrĂȘmement riche en sujets de rĂ©flexions sur notre monde. J’espĂšre que les quelques extraits que je partage vous porteront vers ce roman si fort, si beau et pertinent. L’article complet est Ă  dĂ©couvrir en ligne, accompagnĂ© d’un entretien avec l’auteure Simone Tremblay La livrophage 12 septembre 2019 - Les Ardents Vivant en retrait prĂ©s de la Mer du Nord, Nadine Ribault a Ă©crit des essais, des romans mais aussi des recueils de poĂšmes. Elle crĂ©e Ă©galement des collages qui sont souvent exposĂ©s en France et Japon, dans lesquels on retrouve une sensibilitĂ© Ă©voquant celle de son Ă©criture. En effet, la nature et les figures fĂ©minines sont prĂ©dominantes et l’ensemble est organique, vibrant et sombre. Son dernier livre, intitulĂ© Les Ardents, est un conte moyenĂągeux oĂč l’amour et le dĂ©chirement forment une toile de fond et oĂč les personnages Ă©voluent au coeur de paysages balayĂ©s par des vents salĂ©s. Dans son chĂąteau rongĂ© par les hivers et le climat des Flandres maritimes, Isentraud rĂšgne sur les environs en instaurant une puissante atmosphĂšre de terreur. Aussi sĂšche et tordue que les tours qu’elle hante de ses pas, elle prend plaisir Ă  la torture et ne se soucie que trĂšs peu du sort des paysans rampants aux portes de son antre. Autour des remparts de Gisphild se dresse une Ă©paisse et sombre forĂȘt oĂč Arbogast, fils d’Isentraud, et son meilleur ami Bruny aiment chasser. [
] Au fil des saisons, les personnages de Nadine Ribault s’aiment et se dĂ©chirent, chacun dĂ©vorĂ© par ses propres convictions, son orgueil. Ainsi, Les Ardents puise son nom dans le mal qui ronge physiquement les sujets appauvris de Gisphild, mais aussi les Ă©lans de haine, d’amour, de rancoeur ou de survie qui calcinent les protagonistes eux-mĂȘme. [
] En redonnant vie Ă  cette Ă©poque lointaine de la fin du XI Ăšme siĂšcle, Nadine Ribault recrĂ©e une atmosphĂšre particuliĂšre aux paysages et personnages mouvants. La nature et l’organique dominent, chaque sensation ou lieu est dĂ©crit avec le plus grand soin, apportant une atmosphĂšre palpable Ă  ce roman. La dĂ©tresse est partout qu’elle soit due Ă  la famine, l’épidĂ©mie, l’abandon ou la solitude Les Ardents est aussi bien emprunt de la chaleur brĂ»lante que de la morsure du froid d’une Ă©poque oĂč toute vie ne tenait qu’à un fil. L’intĂ©gralitĂ© de la chronique est disponible en ligne Caroline Un dernier livre avant la fin du monde 5 septembre 2019 - Les Ardents Fin du XIĂšme siĂšcle, dans la rĂ©gion des Flandres maritimes, une femme Ă  la poigne de fer, rĂšgne sur le chĂąteau de Gisphild. Isentraud est son nom elle n’hĂ©site pas Ă  employer tous les moyens, torture et mise Ă  mort comprises, pour que son domaine garde sa splendeur. Mais ce qu’elle veut surtout c’est rĂ©gner en maĂźtresse absolue de son domaine
.. MĂȘme son fils Arbogast plie sous ses injonctions il est contraint d’enfermer et d’affamer sa jeune femme, Goda, pour rĂ©pondre aux attentes de sa mĂšre qui se veut ĂȘtre seule femme influente dans le royaume. Autour d’eux gravitent Sire Bruni, l’ami d’Arbogast, vaillant chevalier qui va s’éprendre d’Abrielle, une jeune femme savante en plantes et connaissances de la nature. Mais Goda est bonne et va s’attirer, par ses bontĂ©s, la sympathie du peuple et cela Isentraud ne peut le supporter. Confrontation entre le pouvoir de la bontĂ© et celui de la peur, Isentraud n’aura de cesse d’éliminer sa rivale, celle-ci ayant trouvĂ© en Abrielle une amie et alliĂ©e. Chacun aura des choix Ă  faire, mais la rĂ©volte gronde car plane Ă©galement dans le pays un autre mal, celui des Ardents, rongeant Ăąmes et corps, emportant les plus faibles. A la maniĂšre d’une lĂ©gende moyenĂągeuse, Nadine Ribault nous conte une histoire d’amour, d’amitiĂ©, de pouvoir et de guerre oĂč les ĂȘtres comme les corps s’enflamment, se dĂ©truisent et se mĂȘlent Ă  la nature omniprĂ©sente tout au long du rĂ©cit. Avec une Ă©criture trĂšs poĂ©tique, riche en dĂ©tails, l’auteure Ă©voque et mĂȘle ce qui ronge un pays et les Ăąmes humaines. Les phrases sont parfois longues, Ă©numĂ©rant un Ă  un les Ă©lĂ©ments qui peuplent les alentours, c’est parfois dĂ©routant, parfois sidĂ©rant de poĂ©sie mais elles collent » parfaitement au rĂ©cit m’évoquant parfois les chansons de gestes colportĂ©es de village en village par les troubadours. [
] Il m’a fallu un peu de temps pour accepter l’univers, le rythme des mots, peu habituĂ©e Ă  ce style d’écriture et de rĂ©cit mais j’y ai pris plaisir. Je n’ai eu ensuite aucun mal Ă  m’immerger dans ce terrible pays oĂč vous ĂȘtes face Ă  des menaces de toutes sortes mais oĂč la nature et les Ă©lĂ©ments jouent un rĂŽle important. Retrouvez toute la chronique en ligne Mumu Mumu dans le Bocage 5 septembre 2019
LessĂ©ances de Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os (Fire shut up in my bones | Metropolitan Opera) (2021) au Romans-sur-IsĂšre - CinĂ© PlanĂšte . CinĂ©ma Romans-sur-IsĂšre - CinĂ© PlanĂšte. Afficher le menu. Accueil; Horaires; A l'affiche; Prochainement; La Toile; Infos pratiques. Contact; Tarifs; Plan d'accĂšs; Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os (Fire Qu’arrivera-t-il aux MILLIARDS d’ĂȘtres humains qui n’ont jamais connu le vĂ©ritable Dieu – qui n’ont jamais adhĂ©rĂ© Ă  une forme quelconque de christianisme ? Sont-ils condamnĂ©s Ă  jamais au feu de l’enfer, ou Ă  d’éternelles tĂ©nĂšbres ? Quelle est la VRAIE rĂ©ponse Ă  ces questions ?Il est possible que votre ministre ou pasteur, tout en Ă©tant sincĂšre, soit AVEUGLE aux vĂ©ritĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es dans cette brochure. Les membres du clergĂ© de ce monde ne comprennent pas – et ils ne peuvent pas comprendre – Ă  moins de renoncer Ă  la tradition humaine et de se tourner vers la parole inspirĂ©e de Dieu, qui est la source des connaissances spirituelles. Il vous est POSSIBLE, Ă  vous, de comprendre – si vous ĂȘtes sincĂšrement disposĂ© Ă  croire ce que Dieu dit dans Sa parole inspirĂ©e la Sainte Bible. Par contre, Satan le diable est encore le dieu » de ce monde et de cette sociĂ©tĂ© 2 Corinthiens 4 3-4. Satan est dĂ©crit dans la Bible comme Ă©tant le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rĂ©bellion » ÉphĂ©siens 2 2. Satan le diable diffuse » des idĂ©es et des attitudes nĂ©fastes dans l’atmosphĂšre terrestre. Comme nous venons de lire, il est le prince » de ce monde, et il influence BEAUCOUP PLUS la sociĂ©tĂ© et les comportements que la plupart des gens ne le soupçonnent ! Satan rend les gens confus sur le plan et le DESSEIN du Dieu tout-puissant. L’apĂŽtre Jean fut inspirĂ© Ă  Ă©crire Et il fut prĂ©cipitĂ©, le grand dragon, le serpent ancien, appelĂ© le diable et Satan, celui qui SÉDUIT toute la terre, il fut prĂ©cipitĂ© sur la terre, et ses anges furent prĂ©cipitĂ©s avec lui » Apocalypse 12 9. C’est ainsi que mĂȘme le christianisme – aujourd’hui divisĂ© en des centaines et des centaines de sectes et de dĂ©nominations – a Ă©tĂ© SÉDUIT sur la vĂ©ritable nature du salut, et au sujet de l’époque au cours de laquelle Dieu convertira la vaste majoritĂ© des ĂȘtres humains. Songez-y ! Pensez aux MILLIARDS d’ĂȘtres humains – tous créés Ă  l’image de Dieu – qui n’ont jamais cru Ă  aucune forme de christianisme. Aujourd’hui, seule une infime poignĂ©e des 1,2 milliards de Chinois croient au christianisme. Il en est de mĂȘme du milliard d’Indiens. Ensuite, considĂ©rez les 200 millions d’IndonĂ©siens, de Japonais, de Pakistanais et d’autres populations nombreuses, qui sont toutes dans la mĂȘme situation ! Il y a Ă©galement trĂšs peu de chrĂ©tiens dans le monde arabe. Et maintenant, songez aux innombrables MILLIARDS de personnes qui vĂ©curent, puis moururent sans avoir jamais entendu prononcer le nom de JĂ©sus-Christ » ! Bien sĂ»r, des prĂ©dicateurs et des thĂ©ologiens modernistes et libĂ©raux – dont beaucoup ne croient pas que le Christ est vĂ©ritablement Dieu – ont contournĂ© le problĂšme au moyen de toute sorte d’arguments philosophiques sur la maniĂšre dont Dieu sauve » les gens. Mais ils sont INCAPABLES de citer les paroles directes de la Bible, pour Ă©tayer leur raisonnement humain. En rĂ©alitĂ©, la Bible est trĂšs claire au sujet du salut et de la vie Ă©ternelle. La parole de Dieu est CLAIRE En parlant de la grave maladie d’un boiteux, l’apĂŽtre Pierre dĂ©clara Sachez-le tous, et que tout le peuple d’IsraĂ«l le sache ! C’est par le nom de JĂ©sus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifiĂ©, et que Dieu a ressuscitĂ© des morts, c’est par lui que cet homme se prĂ©sente en pleine santĂ© devant vous. JĂ©sus est la pierre rejetĂ©e par vous qui bĂątissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel AUCUN AUTRE NOM qui ait Ă©tĂ© donnĂ© parmi les hommes, par lequel nous devions ĂȘtre sauvĂ©s » Actes 4 10-12. Ne s’agit-il pas lĂ  d’une dĂ©claration limpide ? Cela autorise-t-il les thĂ©ologiens Ă  tourner autour de la question pour dire Si ces gens-lĂ , Ă  l’époque, avaient Ă©tĂ© fondamentalement bons et s’ils pratiquaient sincĂšrement leur religion, Dieu leur aurait accordĂ© la vie Ă©ternelle » ? Cela contredirait tous les enseignements des apĂŽtres et de JĂ©sus Lui-mĂȘme, concernant la vie Ă©ternelle, qui n’est accordĂ©e QU’A CEUX qui connaissent le vĂ©ritable Dieu de la CrĂ©ation, et qui sont en contact avec Lui par JĂ©sus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Par cette connaissance et par ce contact, nous arrivons Ă  comprendre l’identitĂ© du vĂ©ritable Dieu, et ce qu’IL requiert de ceux qui veulent entrer dans Son Royaume Ă©ternel. Sans cette comprĂ©hension et sans cette relation, les gens tĂątonnent Ă  l’aveuglette et sont incapables d’accomplir leur but ultime. Bien que bon nombre d’entre eux soient sincĂšres, ils n’en demeurent pas moins paĂŻens ! Notez Ă©galement les instructions inspirĂ©es de l’apĂŽtre Paul aux chrĂ©tiens d’ÉphĂšse, dont il est possible qu’une grande partie eĂ»t Ă©tĂ©, jadis, parmi les adorateurs fidĂšles de Diane, la dĂ©esse locale. Voici ce que Paul dit Ă  ces gens C’est pourquoi, vous autrefois paĂŻens dans la chair, appelĂ©s incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous Ă©tiez en ce temps-lĂ  sans Christ, privĂ©s du droit de citĂ© en IsraĂ«l, Ă©trangers aux alliances de la promesse, SANS ESPÉRANCE et SANS DIEU dans le monde. Mais maintenant, en JĂ©sus-Christ, vous qui Ă©tiez jadis Ă©loignĂ©s, vous avez Ă©tĂ© rapprochĂ©s par le sang de Christ » ÉphĂ©siens 2 11-13. Puisque l’apĂŽtre Paul dĂ©clara aux paĂŻens sincĂšres qu’ils Ă©taient sans espoir », pourquoi devrions-nous supposer que les autres, c’est-Ă -dire ceux qui pratiquaient d’autres religions non chrĂ©tiennes, eussent pu avoir un espoir de vie Ă©ternelle et de salut ? POURQUOI ? Remarquez maintenant ce que JĂ©sus-Christ Lui-mĂȘme a dit dans Jean 10 1-2 En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. » Il est clair que ceux qui tentent d’obtenir le salut d’une autre façon ont un grand problĂšme ! Maintenant, lisez les versets 7 Ă  8 JĂ©sus leur dit encore En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point Ă©coutĂ©s. » Ces paroles du Fils de Dieu rĂ©vĂšlent clairement que – selon le Christ Lui-mĂȘme – tous ceux qui Ă©taient venus avant le Christ, en prĂ©tendant ĂȘtre des sauveurs ou des gens Ă©clairĂ©s, Ă©taient des fraudeurs ou des IMPOSTEURS ! Voyez encore Jean 6 44 Nul ne peut venir Ă  moi, si le PĂšre qui m’a envoyĂ© ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Seuls, ceux que Dieu appelle expressĂ©ment sont capables de comprendre et de rĂ©pondre au vĂ©ritable message de JĂ©sus-Christ ! Et JĂ©sus rĂ©pĂšte essentiellement le mĂȘme enseignement dans Jean 6 65 C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir Ă  moi, si cela ne lui a Ă©tĂ© donnĂ© par le PĂšre. » En considĂ©rant tous ces passages qui sont sans ambiguĂŻtĂ©, comment imaginer que des ministres ou des thĂ©ologiens puissent OSER enseigner autre chose ? Comment osent-ils donner Ă  entendre, ou dĂ©montrer, qu’il y a d’autres voies pour accĂ©der Ă  la vie Ă©ternelle, autres que celle d’ĂȘtre appelĂ©s par Dieu, et de se SOUMETTRE au CrĂ©ateur par le vĂ©ritable JĂ©sus-Christ de la Bible ? Que fait Dieu, AUJOURD’HUI ? D’accord ! diriez-vous. Mais si Dieu n’essaie PAS de sauver tout le monde maintenant, quel est au juste Son plan ou Son dessein pour les autres ? » POURQUOI, en effet, la grande multitude des habitants de la terre ne sont pas appelĂ©s Ă  notre Ă©poque ? La rĂ©ponse est que Dieu agit selon Son plan pour l’humanitĂ©, et ce plan s’étend sur une pĂ©riode de 7000 ans. Au cours des 6000 premiĂšres annĂ©es, Dieu a permis aux hommes de pratiquer toutes sortes de religions, de systĂšmes d’éducation, de gouvernements et de cultures. C’est par le vide spirituel, la misĂšre physique et morale, que l’humanitĂ© est en train d’écrire, dans la SOUFFRANCE, la leçon que les voies dĂ©tournĂ©es de l’homme sont MAUVAISES. AprĂšs avoir appris cette leçon, l’humanitĂ© sera enfin disposĂ©e Ă  prĂȘter l’oreille lorsque Dieu ouvrira l’esprit et le cƓur des gens Ă  Sa VĂ©ritĂ©. C’est cruel ! diront certains. Pourquoi Dieu n’envoie-t-Il pas tout simplement un enseignant parfait, pour nous montrer la bonne voie d’une maniĂšre positive et amicale ? » Mais c’est justement ce qu’IL FIT ! Dieu envoya Son Fils sur cette terre comme un Enseignant misĂ©ricordieux et avenant, qui guĂ©rit des malades, rĂ©conforta des affligĂ©s, et enseigna la VOIE de la vie Ă©ternelle. L’humanitĂ© L’accueillit-elle ? Le crut-elle, et suivit-elle allĂšgrement Ses enseignements ? Absolument pas ! Au contraire, on Le TUA dans l’une des plus lentes et des plus douloureuses formes d’agonie menant Ă  la mort, que des hommes vils, influencĂ©s par Satan le diable, aient jamais imaginĂ©e. Rappelez-vous que ce furent les chefs religieux qui manipulĂšrent les masses pour rĂ©clamer la mort du Christ. Ils cherchaient Ă  prĂ©server les institutions religieuses de leur Ă©poque. AprĂšs tout, leur place Ă©tait en jeu ! MĂȘme Pilate, le gouverneur sĂ©culier romain, avait compris les enjeux Car il savait que c’était par ENVIE que les principaux sacrificateurs l’avaient livrĂ© » Marc 15 10. En outre, Dieu avait envoyĂ© dans le monde prophĂšte aprĂšs prophĂšte – principalement pour enseigner et avertir Son peuple IsraĂ«l. Furent-ils accueillis chaleureusement ? Remarquez ce que Dieu dit par JĂ©rĂ©mie Depuis le jour oĂč vos pĂšres sont sortis du pays d’Égypte, jusqu’à ce jour, je vous ai envoyĂ© tous mes serviteurs, les prophĂštes, je les ai envoyĂ©s chaque jour, dĂšs le matin. Mais ils ne m’ont point Ă©coutĂ©, ils n’ont point prĂȘtĂ© l’oreille ; ils ont raidi leur cou, ils ont fait le mal plus que leurs pĂšres » JĂ©rĂ©mie 7 25-26. Ainsi, Dieu a permis aux hommes de suivre leurs propres voies, exceptĂ© pour une minoritĂ© d’individus appelĂ©s Ă  comprendre Sa VĂ©ritĂ© et Ă  faire Son ƒuvre Ă  travers les Ăąges. Mais oĂč le mode de vie humain mĂšne-t-il ? Telle voie paraĂźt droite Ă  un homme, mais son issue, c’est la voie de la MORT » Proverbe 14 12. Le salut est la prĂ©paration Ă  la vie Ă©ternelle Le CrĂ©ateur suprĂȘme, qui donne la vie Ă  chaque ĂȘtre humain, S’attend Ă  ce que tous soient un jour dans Sa Famille. Mais ĂȘtre sauvĂ© » et devenir fils de Dieu Ă  part entiĂšre, dans Son Royaume Ă©ternel, DÉPASSE toute comprĂ©hension humaine ! Il ne s’agit pas d’accepter JĂ©sus » au cours de rĂ©unions vivement Ă©motionnelles. Il ne s’agit pas non plus de se contenter d’adhĂ©rer » Ă  une Église. Il faut faire preuve d’une entiĂšre SOUMISSION au Dieu de la Bible, par une relation personnelle avec le vĂ©ritable JĂ©sus-Christ. C’est une question de soumission sincĂšre et personnelle, dans l’esprit et dans le cƓur, Ă  la volontĂ© de JĂ©sus-Christ – notre Souverain Sacrificateur – afin qu’Il puisse VIVRE Sa vie en nous. Comme l’apĂŽtre Paul nous dit J’ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimĂ© et qui s’est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi » Galates 2 20. Par une soumission totale au vĂ©ritable Christ qui vit en nous, il est possible de dĂ©velopper en nous – avec le temps – le CARACTÈRE de Dieu ! Le vĂ©ritable chrĂ©tien, avec le Christ vivant en lui, arrive Ă  CROÎTRE dans la grĂące et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ » 2 Pierre 3 18. C’est de cette maniĂšre, prescrite par Dieu, qu’il devient un authentique vainqueur ». En effet – grĂące au Christ qui vit en lui – le chrĂ©tien parvient Ă  se dominer progressivement, Ă  vaincre le monde qui l’entoure, ainsi que Satan le diable. Alors, il sera de LOIN mieux prĂ©parĂ© Ă  la vie Ă©ternelle dans le Royaume de Dieu, que s’il s’était contentĂ© d’ĂȘtre sauvĂ© » ou de se joindre Ă  une Église », comme l’on suppose traditionnellement ! Le Christ Vivant dit À celui qui VAINCRA, et qui gardera jusqu’à la fin mes Ɠuvres, je donnerai autoritĂ© sur les nations. Il les paĂźtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-mĂȘme j’en ai reçu le pouvoir de mon PĂšre » Apocalypse 2 26-27. JĂ©sus a encore dit Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la VOLONTÉ de mon PĂšre qui est dans les cieux » Matthieu 7 21. Dieu rĂ©vĂšle que les vrais chrĂ©tiens sont ceux qui vainquent et qui permettent au Christ – par le Saint-Esprit – de vivre Sa vie en eux. C’est ce GENRE de vie, soumise et obĂ©issante, que JĂ©sus vĂ©cut lorsqu’Il Ă©tait dans la chair. C’est de cette maniĂšre que le Royaume de Dieu se peuplera. Il n’y aura PAS d’égoĂŻstes, pas de rebelles, ni des dĂ©sobĂ©issants et des mĂ©contents qui crĂ©eront des MISÈRES aux autres et Ă  eux-mĂȘmes pour toute l’éternitĂ© – mais des individus qui auront rĂ©pondu librement Ă  Dieu, et qui Lui auront permis d’édifier en eux Sa vĂ©ritable nature et Son CARACTÈRE. Comme l’écrivit l’apĂŽtre Pierre, les promesses de Dieu – y compris la promesse du Saint-Esprit – nous permettent de devenir participants de la NATURE DIVINE » 2 Pierre 1 4. Dieu ne dit pas qu’Il nous mĂ©tamorphosera soudain en Ses enfants. Au contraire. Il place Sa vĂ©ritable NATURE en nous, grĂące au Saint-Esprit. Par la suite, nous serons capables de reflĂ©ter Sa nature dans tout ce que nous pensons, disons et faisons. Il peut, et Il veut, construire en nous une nature et un caractĂšre qui conviennent Ă  la vie Ă©ternelle, dans Son Royaume ! L’édification d’un caractĂšre saint et juste Comment Dieu Ă©difie-t-Il Son caractĂšre en nous ? Il sait que, parfois, nous n’apprenons une leçon qu’en passant par la souffrance ». Si nous Ă©tions tentĂ©s d’ĂȘtre dĂ©couragĂ©s face Ă  certains obstacles, rappelons-nous les paroles de l’apĂŽtre Paul J’estime que les souffrances du temps prĂ©sent ne sauraient ĂȘtre comparĂ©es Ă  la gloire Ă  venir qui sera rĂ©vĂ©lĂ©e pour nous » Romains 8 18. Nous savons, d’aprĂšs l’Histoire, que les vrais chrĂ©tiens furent persĂ©cutĂ©s dĂšs l’origine de l’Église. Si nous souffrons » maintenant, c’est en vue de nous prĂ©parer Ă  faire partie de la famille divine dans une Ă©ternitĂ© de joie, de paix et d’amour ! Ainsi, nous ne devrions pas ĂȘtre surpris par les souffrances ; nous devrions les accepter comme un outil au moyen duquel Dieu Ă©difie notre caractĂšre, et par lequel nous pouvons mesurer et comprendre, jusqu’à un certain point, ce que JĂ©sus-Christ endura en souffrant pour nous. L’apĂŽtre Pierre Ă©tait parfaitement conscient de ce point. Il Ă©crivit Mes bien-aimĂ©s, ne trouvez pas Ă©trange d’ĂȘtre dans la fournaise de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire. RĂ©jouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allĂ©gresse lorsque sa gloire apparaĂźtra. Si vous ĂȘtes outragĂ©s pour le nom de Christ, vous ĂȘtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous » 1 Pierre 4 12-14. Oui, nous savons que nous devrons faire face Ă  beaucoup de tribulations sur notre route vers le Royaume de Dieu Actes 14 22, mais nous pouvons nous rĂ©jouir de ce que ces difficultĂ©s constituent pour nous l’occasion de croĂźtre dans la grĂące et dans la connaissance de notre Seigneur 2 Pierre 3 18. Dieu dĂ©sire que TOUS soient sauvĂ©s Dieu dĂ©sire que chaque ĂȘtre humain – créé Ă  Son image – soit un jour dans Son Royaume. Il a créé les hommes Ă  Son image » GenĂšse 1 26. Il nous a permis d’ĂȘtre des agents moralement libres – capables de CHOISIR entre la vie et la mort, entre le bien et le mal. Dans Sa parole, Dieu nous dit J’en prends aujourd’hui Ă  tĂ©moin contre vous le ciel et la terre j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bĂ©nĂ©diction et la malĂ©diction. CHOISIS la vie, afin que tu vives, toi et ta postĂ©ritĂ© » DeutĂ©ronome 30 19. Dans le Nouveau Testament, 1 TimothĂ©e 2 4 nous dit que Dieu veut que TOUS LES HOMMES soient sauvĂ©s et parviennent Ă  la connaissance de la vĂ©ritĂ© ». Dieu ne force personne Ă  ĂȘtre sauvĂ©. La libertĂ© morale est respectĂ©e. Il y a beaucoup de passages qui montrent qu’en fin de compte, peu de personnes seront jetĂ©es dans l’ Ă©tang de feu » Apocalypse 19 20, qui est la SECONDE MORT Apocalypse 20 14. Un petit nombre de gens CHOISIRA d’ĂȘtre exterminĂ© pour l’éternitĂ©, au lieu d’aimer et de servir Dieu. Comment Dieu peut-Il concilier Son amour parfait avec Sa justice parfaite ? Il ne peut permettre Ă  un esprit rebelle d’entrer dans Sa Famille. Mais Il n’est pas non plus un sadique, qui prendrait plaisir Ă  tourmenter Sa crĂ©ation. Il ne vouera pas quelqu’un Ă  l’anĂ©antissement, si ce dernier n’a jamais eu l’occasion d’entendre la VĂ©ritĂ©. Cependant, Il attend beaucoup de ceux qui ont acceptĂ© la VĂ©ritĂ© et le sacrifice de Son Fils bien-aimĂ©, JĂ©sus-Christ. Nous lisons, dans l’ÉpĂźtre aux HĂ©breux Car, si nous pĂ©chons volontairement aprĂšs avoir reçu la connaissance de la vĂ©ritĂ©, il ne reste plus de sacrifice pour les pĂ©chĂ©s, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dĂ©vorera les rebelles » HĂ©breux 10 26-27. En effet, si nous pĂ©chons volontairement aprĂšs que Dieu nous a rĂ©vĂ©lĂ© Sa VĂ©ritĂ©, nous nous plaçons en adversaires » devant Lui, dans l’attente du jugement et de l’ardeur d’un feu dĂ©vorant, Ă  moins d’éprouver du repentir. Qu’est-ce que ce feu dĂ©vorant ? Il s’agit de l’étang de feu dĂ©crit dans le livre de Malachie Car voici, le jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les mĂ©chants seront comme du chaume ; le jour qui vient les embrasera, dit l’Éternel des armĂ©es, il ne leur laissera ni racine ni rameau » Malachie 4 1. Ceux qui rejettent Dieu seront comme du chaume ». Ils seront consumĂ©s Ă  jamais. Ils cesseront d’exister ! Qui subira ce sort ? Dans l’Apocalypse, l’apĂŽtre Jean nous dit Mais pour les lĂąches, les incrĂ©dules, les abominables, les meurtriers, les dĂ©bauchĂ©s, les magiciens, les idolĂątres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » Apocalypse 21 8. Tout le monde parviendra Ă  la CONNAISSANCE Dieu ne permettra pas qu’un individu quelconque subisse un tel sort sans en avoir fait le choix dĂ©libĂ©rĂ©. Il veillera Ă  ce que tous ceux qui ont jamais vĂ©cu aient l’occasion d’ĂȘtre confrontĂ©s Ă  la VÉRITÉ concernant la volontĂ© de Dieu et Son dessein. Le mot connaissance », utilisĂ© dans 1 TimothĂ©e 2 4, est traduit du grec epignosis, qui signifie une vue d’ensemble » de la VĂ©ritĂ©. Ainsi, tout ĂȘtre humain ayant jamais vĂ©cu sur cette terre sera mis devant cette connaissance fondamentale au sujet de Dieu et de Son plan. Chacun aura l’occasion d’accepter ou de rejeter la vie Ă©ternelle, selon les conditions divines. Autrement, Dieu ferait acception de personnes en privant des MILLIARDS d’ĂȘtres humains de connaĂźtre Son PLAN et le nom de Son Fils JĂ©sus-Christ. Nous pouvons en savoir plus sur la volontĂ© de Dieu dans 2 Pierre 3 8-9 Mais il est une chose, bien-aimĂ©s, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun pĂ©risse, mais voulant que tous arrivent Ă  la repentance. » Dieu compte le temps en milliers d’annĂ©es. Ainsi, Il ne Se hĂąte pas de sauver tout le monde, jusqu’à ce que l’humanitĂ© ait Ă©crit les leçons indĂ©lĂ©biles des souffrances humaines, qui rĂ©sultent de la mauvaise voie. Ainsi, quoique d’innombrables prĂ©dicateurs supplient des foules par ces paroles Donnez votre cƓur au Seigneur, ce soir mĂȘme ! – ce pourrait ĂȘtre votre DÈRNIERE CHANCE ! » – nĂ©anmoins, ils montrent par ces paroles qu’ils n’ont AUCUNE IDÉE du plan rĂ©el et du BUT que le Dieu crĂ©ateur accomplit ici-bas. L’un des passages dont ces ministres font mauvais usage se trouve dans 2 Corinthiens 6 2, oĂč Dieu dit Au temps favorable je t’ai exaucĂ©, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » Les Écritures citĂ©es ci-dessus signifient-elles qu’il n’y ait qu’un seul jour de salut ? Pas du tout. Se rĂ©fĂ©rant Ă  ÉsaĂŻe 49, l’apĂŽtre Paul, en fait, encourage les membres de l’Église de Corinthe Ă  ne PAS recevoir la grĂące de Dieu en vain verset 8. Ces gens avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© appelĂ©s – et Ă©taient dĂ©jĂ  dans l’Église de Dieu. Ainsi, il est certain que ce passage ne nous dit pas qu’il s’agit d’un SEUL jour de salut pour toute l’humanitĂ©. ConformĂ©ment Ă  ce que reconnaissent beaucoup de commentaires, c’est une exhortation aux croyants dĂ©jĂ  convertis Ă  travailler » Ă  leur salut jusqu’au bout Voir À Commentary on the Pauline Epistles, par Charles B. Williams, Moody, 1953. Comme nous l’avons vu, Dieu dĂ©sire que tous » parviennent Ă  la connaissance du salut. Mais Il n’essaie pas, en fin de compte, de sauver tout le monde – MAINTENANT. Dans le cas contraire, puisque la plupart des ĂȘtres humains n’ont jamais cru en AUCUNE forme de christianisme », nous serions en droit de prĂ©tendre que Dieu est en quelque sorte perdant – ou INCAPABLE d’accomplir ce qu’Il prĂ©tend rĂ©aliser ! Une Ă©poque de JUGEMENT Souvenez-vous des paroles du Christ Nul ne peut venir Ă  moi, si le PĂšre qui m’a envoyĂ© ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » Jean 6 44. Et l’apĂŽtre Paul fut inspirĂ© Ă  Ă©crire ConsidĂ©rez, frĂšres, que parmi vous qui avez Ă©tĂ© appelĂ©s il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles » 1 Corinthiens 1 26. Cela signifie-t-il que les grands » de ce monde soient tous DAMNÉS, puisqu’il ne leur fut PAS accordĂ© une occasion de salut ? Non, bien sĂ»r ! Qu’arrivera-t-il aux chefs arrogants des royaumes d’antan, qui tuĂšrent, pillĂšrent et opprimĂšrent des millions de gens ? Car ils n’eurent JAMAIS l’occasion d’ENTENDRE parler du vĂ©ritable JĂ©sus-Christ, ni de Son message. JĂ©sus Lui-mĂȘme nous fournit la rĂ©ponse Malheur Ă  toi, Chorazin ! malheur Ă  toi, BethsaĂŻda ! car, si les miracles qui ont Ă©tĂ© faits au milieu de vous avaient Ă©tĂ© faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous le dis au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitĂ©es moins rigoureusement que vous » Matthieu 11 21-22. Le jour du jugement » – comme nous verrons – n’est PAS seulement une pĂ©riode de condamnation. C’est un temps Ă  venir, un Ăąge au cours duquel Dieu ressuscitera ces MILLIARDS de gens, et leur ouvrira l’esprit et le cƓur Ă  Son dessein. Par la suite, ils seront jugĂ©s d’aprĂšs la façon dont ils auront agi – aprĂšs avoir eu l’opportunitĂ© de comprendre la VĂ©ritĂ© ! En poursuivant la lecture de Matthieu 11 23-24, remarquez encore les paroles de JĂ©sus Et toi, CapernaĂŒm, seras-tu Ă©levĂ©e jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissĂ©e jusqu’au sĂ©jour des morts ; car, si les miracles qui ont Ă©tĂ© faits au milieu de toi avaient Ă©tĂ© faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis au jour du jugement, le pays de Sodome sera traitĂ© moins rigoureusement que toi. » Pensez Ă  cela ! MĂȘme les pervers sexuels de l’antique Sodome seront traitĂ©s moins rigoureusement AU JOUR DU JUGEMENT » que les habitants de CapernaĂŒm, qui connurent personnellement JĂ©sus, mais qui Le rejetĂšrent ! Comment cela est-il possible ? Ces anciens peuples – quoique PÉCHEURS – n’avaient PAS LA CONNAISSANCE du Dieu vĂ©ritable, ni de Ses voies. Le Christ ne S’était manifestĂ© comme Sauveur que des centaines d’annĂ©es plus tard. Or, comme nous avons dĂ©jĂ  vu, il n’y a AUCUN AUTRE NOM par lequel nous pouvons ĂȘtre sauvĂ©s. Nous avons aussi vu que Satan – le dieu » de ce siĂšcle – a AVEUGLÉ ceux qui ne croient pas. À notre Ă©poque, la plupart des gens ne PEUVENT PAS comprendre la Bible ou le plan divin. Ils n’ont pas encore Ă©tĂ© appelĂ©s. Satan le diable est un ĂȘtre spirituel puissant, qui sĂ©duit TOUTE LA TERRE » Apocalypse 12 9. Dans Ses prophĂ©ties, Dieu parle d’un voile d’AVEUGLEMENT spirituel, qui couvre la vaste majoritĂ© des ĂȘtres humains. Il parle ensuite d’une Ă©poque, qui suivra le retour du Christ sur la terre, au cours de laquelle Il ANÉANTIRA ce voile Et, sur cette montagne, il anĂ©antit le VOILE qui est sur tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations ; il engloutit la mort pour toujours ; le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaĂźtre de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlĂ© » ÉsaĂŻe 25 7-8. Quand ce voile sera-t-il anĂ©anti ? Quand viendra le jour du jugement » pour les MILLIARDS d’individus qui, au cours des siĂšcles, n’ont jamais eu l’opportunitĂ© de connaĂźtre la volontĂ© de Dieu et d’accepter le vĂ©ritable JĂ©sus-Christ de la Bible, en tant que leur Sauveur ? Le “Jugement du grand trĂŽne blanc” L’Apocalypse donne la sĂ©quence des Ă©vĂ©nements prophĂ©tiques beaucoup plus clairement qu’aucun autre livre de la Bible. Apocalypse 19 11-21 dĂ©crit le retour du Christ en pleine gloire, comme Roi des rois versets 14-16. Puis, aprĂšs l’anĂ©antissement des armĂ©es du dictateur europĂ©en Ă  venir, appelĂ© la bĂȘte », le Christ le jettera avec le faux dirigeant religieux dans l’étang de feu » verset 20. Ensuite, dans Apocalypse 20 1, Dieu dĂ©crit la descente sur terre d’un ange puissant Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clĂ© de l’abĂźme et une grande chaĂźne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abĂźme, ferma et scella l’entrĂ©e au-dessus de lui, afin qu’il ne sĂ©duise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis » versets 2-3. Remarquez que ces versets rĂ©vĂšlent Ă©galement que Satan a SÉDUIT les nations de la terre ! AprĂšs que Satan sera liĂ©, le rĂšgne millĂ©naire du Christ commencera sur la terre. En parlant de cette Ă©poque-lĂ , l’Apocalypse dĂ©clare que les vĂ©ritables saints revinrent Ă  la vie, et ils rĂ©gnĂšrent avec Christ pendant mille ans » verset 4. Ensuite, il est dit Heureux et saints ceux qui ont part Ă  la premiĂšre rĂ©surrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils rĂ©gneront avec lui pendant mille ans » verset 6. Les vĂ©ritables chrĂ©tiens, appelĂ©s par Dieu, comprennent Son dessein. Ils savent qu’ils sont maintenant en cours d’entraĂźnement pour devenir des rois et des sacrificateurs sous le rĂšgne du Christ sur la terre – c’est-Ă -dire qu’ils rĂ©gneront, mĂȘme au-dessus des ANGES 1 Corinthiens 6 1-3. Le rĂšgne millĂ©naire du Christ et des saints Daniel 7 24-27 sera une magnifique occasion d’aider, d’encourager et d’enseigner la multitude confuse des peuples de la terre, selon le mode de vie divin. Mais la question demeure quant au sort des MILLIARDS d’individus aveuglĂ©s » qui ne vivront PAS au cours du MillĂ©nium – et qui n’ont JAMAIS connu le vrai Dieu ni Son plan. Lisez bien Apocalypse 20 ! AprĂšs la description d’un moment relativement bref durant lequel Satan sera libĂ©rĂ© de sa prison et SÉDUIRA – une fois de plus – une multitude de peuples versets 7-10, la parole de Dieu parle de la pĂ©riode du Jugement du grand trĂŽne blanc. Mais, avant de poursuivre, revenons au verset 5. LĂ , comme s’il y avait une parenthĂšse aprĂšs la description du rĂšgne millĂ©naire des saints, la Bible dit Les AUTRÈS morts ne revinrent point Ă  la vie jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. » Les autres » morts ? Oui ! Ce sont ces MILLIARDS de gens qui, au cours des Ăąges, n’ont JAMAIS Ă©tĂ© appelĂ©s au salut et qui, par consĂ©quent, n’ont JAMAIS EU LA MOINDRE occasion de faire partie de la premiĂšre rĂ©surrection. Remarquez Apocalypse 20 11-12 Puis je vis un GRAND TRÔNE BLANC, et celui qui Ă©tait assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvĂ© de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trĂŽne. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent JUGES selon leurs Ɠuvres, d’aprĂšs ce qui Ă©tait Ă©crit dans ces livres. » Un Ă©vĂ©nement extraordinairement FANTASTIQUE C’est ici que nous voyons dĂ©crit l’évĂ©nement le plus FANTASTIQUE peut-ĂȘtre de l’histoire de l’homme, une Ă©poque au cours de laquelle TOUS les ĂȘtres humains – cĂ©lĂšbres et anonymes – commenceront Ă  comprendre pourquoi ils sont nĂ©s ! Les individus, autrefois morts, y compris beaucoup de vos ancĂȘtres, seront debout devant Dieu – Ă©videmment Ă  la suite d’une RÉSURRECTION. Puis, des livres » sont ouverts. Le terme livres », traduit ici du mot grec biblion, est le mĂȘme mot traduit ailleurs par Bible ». Il s’agit des livres de la Bible ! Ainsi, en fin de compte, les gens aveuglĂ©s qui ont vĂ©cu aux diverses Ă©poques du passĂ© – et aussi Ă  notre Ă©poque – auront Ă  leur disposition les livres de la Bible ouverts » devant eux, pour comprendre. Le voile qui les couvrait dans le passĂ© sera alors ANÉANTI. DĂ©sormais, ces gens auront enfin leur premiĂšre vĂ©ritable occasion de connaĂźtre Dieu, soit pour dĂ©cider de se repentir et d’accepter le vĂ©ritable Christ comme Seigneur et Sauveur, soit pour suivre leurs propres voies. Un autre livre fut ouvert » – le livre de vie ». Paul rĂ©vĂšle que les saints ont leurs noms Ă©crits dans le livre de vie » Philippiens 4 3. Apocalypse 21 27 signale que la Nouvelle JĂ©rusalem sera habitĂ©e par ceux qui sont Ă©crits dans le livre de vie de l’Agneau ». Cette opportunitĂ© de saisir la vie Ă©ternelle sera enfin offerte Ă  cette multitude de gens petits et grands ». Ils seront ressuscitĂ©s Ă  la vie physique pendant une pĂ©riode que certaines indications bibliques semblent estimer Ă  100 ans – c’est-Ă -dire durant un temps suffisant pour apprendre, croĂźtre et mettre Ă  l’épreuve leur dĂ©termination Ă  vivre Ă©ternellement le mode de vie de DIEU ÉsaĂŻe 65 20. Ils seront appelĂ©s, et ils auront l’occasion d’étudier et de comprendre la Bible. Ensuite – et seulement aprĂšs cela – ces gens ressuscitĂ©s seront jugĂ©s selon leurs Ɠuvres, d’aprĂšs ce qui Ă©tait Ă©crit dans ces livres » Apocalypse 20 12. Maintenant, aprĂšs avoir eu une vĂ©ritable OCCASION de connaĂźtre la VĂ©ritĂ© et d’agir en consĂ©quence, ils seront jugĂ©s d’aprĂšs ce qu’ils auront fait des enseignements contenus dans les livres de la Bible. Jacques fut inspirĂ© Ă  dire que la foi sans les Ɠuvres est MORTE » Jacques 2 17-26. Comprenez bien ceci SI ces innombrables milliards d’individus, autrefois AVEUGLES, Ă©taient uniquement jugĂ©s d’aprĂšs les Ɠuvres qu’ils ont faites dans leur vie – certains comme voleurs, prostituĂ©s, dictateurs et faux prophĂštes – il serait certain que TOUS PÉRIRAIENT dans l’étang de feu ! En effet, ces gens n’avaient PAS acceptĂ© le seul nom sous les cieux par lequel ils pouvaient ĂȘtre sauvĂ©s. Ils ne s’étaient PAS vraiment repentis Actes 2 38 de leurs mauvaises voies, et SOUMIS leur vie au Christ, afin de Lui permettre – par le Saint-Esprit – de les façonner, de les modeler et de les aider Ă  CROÎTRE dans la grĂące et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ » 2 Pierre 3 18. Dieu n’a PAS de double norme ! Ces innombrables individus ont le droit d’avoir une VÉRITABLE occasion d’ĂȘtre Ă©quitablement jugĂ©s d’aprĂšs ce qu’ils feront de la VĂ©ritĂ© divine ! Or, d’innombrables thĂ©ologiens et ministres du culte – eux-mĂȘmes sĂ©duits – imaginent que Dieu sauvera, d’une maniĂšre ou d’une autre, beaucoup de nos amis et de nos relations, de mĂȘme que la multitude de ceux qui ont vĂ©cu par le passĂ©, SANS qu’ils aient eu Ă  se REPENTIR rĂ©ellement, ni Ă  se SOUMETTRE au Christ Vivant. Ces thĂ©ologiens ont TORT ! Puisse Dieu vous aider Ă  comprendre la vĂ©ritĂ© concernant le sort des MILLIARDS de bouddhistes, de shintoĂŻstes, de musulmans et autres, anciens et modernes – qui n’ont jamais eu l’opportunitĂ© d’accepter JĂ©sus-Christ – ainsi que des MILLIARDS d’individus qui n’ont connu qu’un faux Christ 2 Corinthiens 11 4, mais qui ne se sont pas RÉELLEMENT soumis au Christ de la Bible, pour accepter qu’Il DIRIGE leur vie ! IL N’Y À AUCUNE AUTRE EXPLICATION PLAUSIBLE Ă  ce dilemme religieux ! La rĂ©ponse est donnĂ©e en long et en large dans votre propre Bible. Il n’est aucunement fait mention d’une seconde chance. RĂ©pĂ©tons, une fois encore, qu’il s’agit d’une opportunitĂ© UNIQUE d’apprendre et d’obĂ©ir Ă  la VĂ©ritĂ© que le Dieu Ă©quitable et juste rĂ©vĂšlera, en son temps, Ă  cette multitude de gens. La vallĂ©e des ossements dessĂ©chĂ©s Un autre passage important, qui explique cette partie du plan divin, se trouve dans ÉzĂ©chiel 37. Nous y lisons le rĂ©cit cĂ©lĂšbre des ossements dessĂ©chĂ©s ». Mais – attention ! – ceci n’est pas qu’un simple rĂ©cit ». Il dĂ©crit l’un des Ă©vĂ©nements les plus Ă©mouvants et FANTASTIQUES de l’histoire humaine. Comprenons bien ! Quoique ce passage des Écritures se rĂ©fĂšre, sans aucun doute, aux dix tribus perdues d’IsraĂ«l, en tant qu’image, pour signifier qu’elles seront d’abord relevĂ©es puis rĂ©unifiĂ©es avec Juda versets 15-22, il dĂ©crit Ă©galement, de façon littĂ©rale, ce qui arrivera aux innombrables millions de gens faisant partie de la maison d’IsraĂ«l. Que vous en soyez conscients ou non, les descendants des derniers jours des dix tribus perdues sont aujourd’hui les AmĂ©ricains, les peuples anglo-saxons et les nations dĂ©mocratiques du nord-ouest de l’Europe. Avez-vous reçu et Ă©tudiĂ© notre brochure Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophĂ©tie », afin d’ĂȘtre en mesure de PROUVER nos origines nationales ? Comme tous les ouvrages que nous vous offrons, cette brochure vous sera envoyĂ©e GRATUITEMENT, sur simple demande de votre part. Qu’arrivera-t-il donc Ă  ces peuples dont la plupart ont Ă©tĂ© SÉDUITS Ă  travers les Ăąges ? PremiĂšrement, rappelez-vous un principe clĂ© dĂ©finissant la maniĂšre dont Dieu agit. Cela figure Ă  maints endroits dans la Bible. Notez Romains 1 16 Car je n’ai point honte de l’Évangile c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premiĂšrement, puis du Grec. » Notez aussi Romains 2 9-10, qui dit la mĂȘme chose. Et lisez attentivement le verset 11 Car devant Dieu, il n’y a POINT DE FAVORITISME. » La version Synodale traduit ce verset par Devant Dieu, en effet, il n’y a POINT D’ACCEPTION de PERSONNES. » En consĂ©quence, en son temps, Dieu devra donner Ă  TOUS une occasion de salut s’Il veut demeurer Ă©quitable, et ne pas faire acception de personnes. Ce n’est qu’une question de CALENDRIER ». Dans ÉzĂ©chiel 37, Dieu rĂ©vĂšle que d’innombrables millions d’IsraĂ©lites, prĂ©cĂ©demment AVEUGLÉS Ă  Sa VĂ©ritĂ©, participeront Ă  une rĂ©surrection spĂ©ciale – NON PAS pour ĂȘtre condamnĂ©s – mais pour recevoir le Saint-Esprit et pour ĂȘtre capables de comprendre et d’obĂ©ir Ă  la VĂ©ritĂ©. Étudiez attentivement ÉzĂ©chiel 37, verset par verset. Notez que Dieu donne Ă  ÉzĂ©chiel la vision d’une vallĂ©e remplie d’ossements dessĂ©chĂ©s ». Il est dit Ces os pourront-ils REVIVRE ? » verset 3. Par la rhĂ©torique, Dieu commence ensuite Ă  rĂ©pondre Ă  la question en S’adressant Ă  ces os Voici, je vais faire entrer en vous un esprit, et vous VIVREZ » verset 5. Puis, Il poursuit Je vous donnerai des nerfs, je ferai croĂźtre sur vous de la chair, je vous couvrirai de peau, je mettrai en vous un esprit, et vous vivrez. Et vous SAUREZ que je suis l’Éternel » verset 6. Dieu traite premiĂšrement avec les IsraĂ©lites – Son peuple choisi – comme modĂšle de ce qu’Il fera avec TOUTE l’humanitĂ©. Car, rĂ©pĂ©tons-le, Dieu ne fait pas acception de personnes ! En consĂ©quence, Il a planifiĂ© une rĂ©surrection destinĂ©e aux IsraĂ©lites aveuglĂ©s, et leur donnera une vĂ©ritable occasion de Le connaĂźtre, Lui, ainsi que Son plan grandiose. Dans cette vision importante, la grande foule des ressuscitĂ©s est dĂ©crite comme une armĂ©e nombreuse, trĂšs nombreuse » verset 10. Qui sont ceux qui la composent ? Dieu nous dit Fils de l’homme, ces os, c’est TOUTE LA MAISON d’IsraĂ«l » verset 11. En consĂ©quence, cette armĂ©e d’ossements secs ne comprend pas seulement ceux qui faisaient partie des dix tribus perdues d’IsraĂ«l, mais Ă©galement du peuple juif, aveuglĂ© lui aussi au message du vĂ©ritable Messie et du magnifique plan que Dieu le PĂšre et le Messie ont en rĂ©serve pour l’humanitĂ©. Tous ces IsraĂ©lites Ă©taient des pĂ©cheurs – comme le reste de l’humanitĂ© Romains 3 23. Lors de cette rĂ©surrection, ils seront d’abord effarĂ©s et se sentiront coupables Nos os sont dessĂ©chĂ©s, notre espĂ©rance est dĂ©truite, nous sommes perdus ! » verset 11. Mais Dieu dit ProphĂ©tise donc, et dis-leur Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel Voici, j’ouvrirai vos sĂ©pulcres, je vous ferai sortir de vos sĂ©pulcres, ĂŽ mon peuple, et je vous ramĂšnerai dans le pays d’IsraĂ«l. Et vous saurez que je suis l’Éternel, lorsque j’ouvrirai vos sĂ©pulcres, et que je vous ferai sortir de vos sĂ©pulcres, ĂŽ mon peuple ! Je mettrai MON ESPRIT en vous, et vous vivrez ; je vous rĂ©tablirai dans votre pays, et vous SAUREZ que moi, l’Éternel, j’ai parlĂ© et agi, dit l’Éternel » versets 12-14. Ce qui arrivera Ă  ces MILLIARDS de gens est le modĂšle de ce qui se passera avec toute l’humanitĂ©, tous auront une occasion RÉELLE de comprendre, d’obĂ©ir Ă  Dieu, et d’ĂȘtre convertis en Ă©tant remplis de SON ESPRIT. Le plan divin DEMEURE Si Hollywood et l’industrie du disque pouvaient VRAIMENT transcrire l’immense vague de JOIE et d’EXALTATION, que ressentira cette multitude lorsqu’elle reviendra Ă  la vie et qu’elle CONNAÎTRA SON DIEU, on resterait bouche bĂ©e ! Des compositeurs Ă©criraient des chants de louange, fort ÉMOUVANTS et JOYEUX, sur cet Ă©vĂ©nement stupĂ©fiant de la longue saga humaine. Et, il serait fort probable qu’ils le fissent effectivement dans le Royaume de Dieu ! Cela dĂ©passe tout ce que l’on peut imaginer ! Le Dieu tout-puissant n’essaie PAS de sauver tout le monde maintenant. S’Il l’avait voulu, Il l’aurait fait ! Il a permis Ă  l’homme de suivre sa propre voie durant 6000 ans d’histoire – sous l’influence de Satan le diable ÉphĂ©siens 2 2. Pour le moment, Dieu intervient occasionnellement pour accomplir Son grand dessein, par l’ascension ou par la chute des nations et des royaumes. Il intervient aussi lorsqu’il s’agit d’appeler certains individus Ă  faire partie de Son Église – le petit troupeau » Luc 12 32, et Ă  les prĂ©parer Ă  devenir des rois et des sacrificateurs sous le Christ, dans le Royaume de Dieu qui sera Ă©tabli sur terre Apocalypse 2 26-27 ; 5 9-10. NĂ©anmoins, la vaste majoritĂ© de l’humanitĂ© a Ă©tĂ© AVEUGLÉE par Dieu Lui-mĂȘme. Les gens apprennent, par la souffrance, que leurs voies ne mĂšnent Ă  rien de bon ! Ensuite, au temps convenable, au Jugement du grand trĂŽne blanc, Dieu les ramĂšnera Ă  la vie physique. Il les appellera Ă  la connaissance spirituelle, et remplira de Son Saint-Esprit ceux qui le voudront. Finalement, Il leur accordera le salut dans Son Royaume. Certes, Dieu aurait pu faire tout cela d’une autre façon, mais la plupart des gens ne parviennent Ă  saisir l’ERREUR de la voie humaine que par la dure expĂ©rience. Lorsque viendra l’occasion de comprendre vraiment, ils apprĂ©cieront beaucoup mieux LES VOIES DIVINES. AprĂšs avoir dĂ©crit comment Dieu convertira finalement, en son temps, tout IsraĂ«l » Romains 11 26, l’apĂŽtre Paul fut inspirĂ© par notre CrĂ©ateur, Ă  Ă©crire Car Dieu a renfermĂ© tous les hommes dans la dĂ©sobĂ©issance pour faire misĂ©ricorde Ă  tous. Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incomprĂ©hensibles ! Car qui a connu la pensĂ©e du Seigneur, ou qui a Ă©tĂ© son conseiller ? Qui lui a donnĂ© le premier, pour qu’il ait Ă  recevoir en retour ? C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. À lui la gloire dans tous les siĂšcles ! Amen ! » versets 32-36. 8(18-9) Une fumĂ©e montait de ses narines, et de sa bouche un feu dĂ©vorant; il en jaillissait des charbons embrasĂ©s. 9 (18-10) Il abaissa les cieux et descendit, ayant l'obscuritĂ© sous ses pieds. Psaumes 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. Livres Psaumes - Livre Premier 1-41 1 Heureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des impies, qui ne se tient pas dans la voie des pĂ©cheurs, et qui ne s’assied pas dans la compagnie des moqueurs, 2 mais qui a son plaisir dans la loi de Yahweh, et qui la mĂ©dite jour et nuit! 3 Il est comme un arbre plantĂ© prĂšs d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flĂ©trit pas tout ce qu’il fait rĂ©ussit. 4 Il n’en est pas ainsi des impies ils sont comme la paille que chasse le vent. 5 Aussi les impies ne resteront-ils pas debout au jour du jugement, ni les pĂ©cheurs dans l’assemblĂ©e des justes. 6 Car Yahweh connaĂźt la voie du juste, mais la voie des pĂ©cheurs mĂšne Ă  la ruine. 1 Pourquoi les nations s’agitent-elles en tumulte et les peuples mĂ©ditent-ils de vains projets? 2 Les rois de la terre se soulĂšvent, et les princes tiennent conseil ensemble, contre Yahweh et contre son Oint. 3 " Brisons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs chaĂźnes ! " 4 Celui qui est assis dans les cieux sourit, le Seigneur se moque d’eux. 5 Alors il leur parlera dans sa colĂšre, et dans sa fureur il les Ă©pouvantera 6 " Et moi, j’ai Ă©tabli mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. " 7 " Je publierai le dĂ©cret Yahweh m’a dit Tu es mon Fils, je t’ai engendrĂ© aujourd’hui. 8 Demande, et je te donnerai les nations pour hĂ©ritage, pour domaine les extrĂ©mitĂ©s de la terre. 9 Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en piĂšces comme le vase du potier. " 10 Et maintenant, rois, devenez sages ; recevez l’avertissement, juges de la terre. 11 Servez Yahweh avec crainte, tressaillez de joie avec tremblement. 12 Baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite et que vous ne pĂ©rissiez dans votre voie ; Car bientĂŽt s’allumerait sa colĂšre ; heureux tous ceux qui mettent en lui leur confiance. 1 Chant de David. A l’occasion de sa fuite devant Absalon, son fils 2 Yahweh, que mes ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lĂšve contre moi ! 3 Nombreux sont ceux qui disent Ă  mon sujet " Plus de salut pour lui auprĂšs de Dieu ! " — SĂ©la. 4 Mais toi, Yahweh, tu es mon bouclier ; tu es ma gloire, et tu relĂšves ma tĂȘte. 5 De ma voix je crie vers Yahweh, et il me rĂ©pond de sa montagne sainte. — SĂ©la. 6 Je me suis couchĂ© et me suis endormi ; je me suis rĂ©veillĂ©, car Yahweh est mon soutien. 7 je ne crains pas devant le peuple innombrable, qui m’assiĂšge de toutes parts. 8 LĂšve-toi, Yahweh ! Sauve-moi, mon Dieu ! Car tu frappes Ă  la joue tous mes ennemis, tu brises les dents des mĂ©chants. 9 A Yahweh le salut ! Que ta bĂ©nĂ©diction soit sur ton peuple ! — SĂ©la. 1 Au maĂźtre de chant, sur les instruments Ă  cordes. Psaume de David. 2 Quand je t’invoque, rĂ©ponds-moi, Dieu de ma justice, toi qui dans ma dĂ©tresse, me mets au large. Aie pitiĂ© de moi et entends ma priĂšre ! 3 Fils des hommes, jusques Ă  quand ma gloire sera-t-elle outragĂ©e ? Jusques Ă  quand aimerez-vous la vanitĂ©, et rechercherez-vous le mensonge ? — SĂ©la. 4 Sachez que Yahweh s’est choisi un homme pieux ; Yahweh entend quand je l’invoque. 5 Tremblez, et ne pĂ©chez plus ! Parlez-vous Ă  vous-mĂȘmes sur votre couche, et cessez ! — SĂ©la. 6 Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en Yahweh. 7 Beaucoup disent " Qui nous fera voir le bonheur ? " Fais lever sur nous la lumiĂšre de ta face, Yahweh ! 8 Tu as mis dans mon cƓur plus de joie qu’ils n’en ont au temps oĂč abondent leur froment et leur vin nouveau. 9 En paix je me coucherai et je m’endormirai aussitĂŽt ; car toi, Yahweh, toi seul, tu me fais habiter dans la sĂ©curitĂ©. 1 Au maĂźtre de chant. Sur les flĂ»tes. Psaume de David. 2 PrĂȘte l’oreille Ă  mes paroles, Yahweh, entends mes soupirs ; 3 sois attentif Ă  mes cris, ĂŽ mon Roi et mon Dieu ; car c’est Ă  toi que j’adresse ma priĂšre. 4 Yahweh, dĂšs le matin, tu entends ma voix ; dĂšs le matin, je t’offre mes vƓux et j’attends. 5 Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir au mal ; avec toi le mĂ©chant ne saurait habiter. 6 Les insensĂ©s ne subsistent pas devant tes yeux ; tu hais tous les artisans d’iniquitĂ©. 7 Tu fais pĂ©rir les menteurs ; Yahweh abhorre l’homme de sang et de fraude. 8 Pour moi, par ta grande misĂ©ricorde, j’irai dans ta maison ; je me prosternerai, dans ta crainte, devant ton saint temple. 9 Seigneur, conduis-moi, dans ta justice, Ă  cause de mes ennemis aplanis ta voie sous mes pas. 10 Car il n’y a point de sincĂ©ritĂ© dans leur bouche ; leur cƓur n’est que malice ; leur gosier est un sĂ©pulcre ouvert, leur langue se fait caressante. 11 ChĂątie-les, ĂŽ Dieu. Qu’ils Ă©chouent dans leurs desseins ! A cause de leurs crimes sans nombre, prĂ©cipite-les ; car ils sont en rĂ©volte contre toi. 12 Alors se rĂ©jouiront tous ceux qui se confient en toi ; ils seront dans une perpĂ©tuelle allĂ©gresse, et tu les protĂ©geras ; ils se livreront Ă  de joyeux transports, ceux qui aiment ton nom. 13 Car tu bĂ©nis le juste, Yahweh ; tu l’entoures de bienveillance comme d’un bouclier. 1 Au maĂźtre de chant. Sur les instruments Ă  cordes. A l’octave. Psaume de David. 2 Yahweh, ne me punis pas dans ta colĂšre, et ne me chĂątie pas dans ta fureur. 3 Aie pitiĂ© de moi, Yahweh, car je suis sans force ; guĂ©ris-moi, Yahweh, car mes os sont tremblants. 4 Mon Ăąme est dans un trouble extrĂȘme ; et toi, Yahweh, jusques Ă  quand... ? 5 Reviens, Yahweh, dĂ©livre mon Ăąme ; sauve-moi Ă  cause de ta misĂ©ricorde. 6 Car celui qui meurt n’a plus souvenir de toi ; qui te louera dans le schĂ©ol ? 7 Je suis Ă©puisĂ© Ă  force de gĂ©mir ; chaque nuit ma couche est baignĂ©e de mes larmes, mon lit est arrosĂ© de mes pleurs. 8 mon Ɠil est consumĂ© par le chagrin ; il a vieilli Ă  cause de tous ceux qui me persĂ©cutent. 9 Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal ! Car Yahweh a entendu la voix de mes larmes. 10 Yahweh a entendu ma supplication, Yahweh accueille ma priĂšre. 11 Tous mes ennemis seront confondus et saisis d’épouvante ; ils reculeront, soudain couverts de honte. 1 Dithyrambe de David, qu’il chanta Ă  Yahweh Ă  l’occasion des paroles de Chus, le Benjamite. 2 Yahweh, mon Dieu, en toi je me confie ; sauve-moi de tous mes persĂ©cuteurs et dĂ©livre-moi, 3 de peur qu’il ne me dĂ©chire, comme un lion, qu’il ne dĂ©vore sa proie, sans que nul ne la lui arrache. 4 Yahweh, mon Dieu, si j’ai fait cela, s’il y a de l’iniquitĂ© dans mes mains ; 5 si j’ai rendu le mal Ă  qui est en paix avec moi, si j’ai dĂ©pouillĂ© celui qui m’opprime sans raison, 6 que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, qu’il foule Ă  terre ma vie, qu’il couche ma gloire dans la poussiĂšre. 7 LĂšve-toi, Yahweh, dans ta colĂšre, porte-toi contre les fureurs de mes adversaires ; rĂ©veille-toi pour me secourir, toi qui ordonnes un jugement. 8 Que l’assemblĂ©e des peuples t’environne ! Puis, t’élevant au-dessus d’elle, remonte dans les hauteurs. 9 Yahweh juge les peuples rends-moi justice, Yahweh, selon mon droit et mon innocence. 10 Mets un terme Ă  la malice des mĂ©chants, et affermis le juste, toi qui sondes les cƓurs et les reins, ĂŽ Dieu juste ! 11 Mon bouclier est en Dieu, qui sauve les hommes au cƓur droit. 12 Dieu est un juste juge ; tous les jours, le Tout-Puissant fait entendre ses menaces. 13 Certes, de nouveau il aiguise son glaive, il bande son arc et il vise ; 14 il dirige sur lui des traits meurtriers, il rend ses flĂšches brĂ»lantes. 15 Voici le mĂ©chant en travail de l’iniquitĂ© il a conçu le malheur, et il enfante le mensonge. 16 il ouvre une fosse, il la creuse, et il tombe dans l’abĂźme qu’il prĂ©parait. 17 Son iniquitĂ© retombe sur sa tĂȘte, et sa violence redescend sur son front. 18 Je louerai Yahweh pour sa justice, je chanterai le nom de Yahweh, le TrĂšs-Haut. 1 Au maĂźtre de chant. Sur la Gitthienne. Chant de David. 2 Yahweh, notre Seigneur, que ton nom est glorieux sur toute la terre ! Toi qui as revĂȘtu les cieux de ta majestĂ© ! 3 Par la bouche des enfants et de ceux qui sont Ă  la mamelle tu t’es fondĂ© une force pour confondre tes ennemis, pour imposer silence Ă  l’adversaire et au blasphĂ©mateur. 4 Quand je contemple tes cieux, ouvrage de tes doigts, la lune et les Ă©toiles que tu as créées, je m’écrie 5 Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu en prennes soin ? 6 Tu l’as fait de peu infĂ©rieur Ă  Dieu, tu l’as couronnĂ© de gloire et d’honneur. 7 Tu lui as donnĂ© l’empire sur les Ɠuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds 8 Brebis et bƓufs, tous ensemble, et les animaux des champs ; 9 oiseaux du ciel et poissons de la mer, et tout ce qui parcourt les sentiers des mers. 10 Yahweh, notre Seigneur, que ton nom est glorieux sur toute la terre ! 1 Au maĂźtre de chant. Sur l’air " Mort au fils ". Psaume de David. 2 Je louerai Yahweh de tout mon cƓur, je raconterai toutes tes merveilles. 3 Je me rĂ©jouirai et je tressaillerai en toi, je chanterai ton nom, ĂŽ TrĂšs-Haut. 4 Mes ennemis reculent, ils trĂ©buchent et tombent devant ta face. 5 Car tu as fait triompher mon droit et ma cause, tu t’es assis sur ton trĂŽne en juste juge. 6 Tu as chĂątiĂ© les nations, tu as fait pĂ©rir l’impie, tu as effacĂ© leur nom pour toujours et Ă  jamais. 7 L’ennemi est anĂ©anti ! Des ruines pour toujours ! Des villes que tu as renversĂ©es ! Leur souvenir a disparu ! 8 Mais Yahweh siĂšge Ă  jamais, il a dressĂ© son trĂŽne pour le jugement. 9 Il juge le monde avec justice, il juge les peuples avec droiture. 10 Et Yahweh est un refuge pour l’opprimĂ©, un refuge au temps de la dĂ©tresse. 11 En toi se confient tous ceux qui connaissent ton nom ; car tu ne dĂ©laisses pas ceux qui te cherchent, Yahweh. 12 Chantez Ă  Yahweh, qui rĂ©side en Sion, publiez parmi les peuples ses hauts faits. 13 Car celui qui redemande le sang versĂ© s’en est souvenu, il n’a point oubliĂ© le cri des affligĂ©s. 14 " Aie pitiĂ© de moi, Yahweh, disaient-ils ; vois l’affliction oĂč m’ont rĂ©duit mes ennemis, toi qui me retires des portes de la mort, 15 afin que je puisse raconter toutes les louanges, aux portes de la fille de Sion, tressaillir de joie Ă  cause de ton salut. " 16 Les nations sont tombĂ©es dans la fosse qu’elles ont creusĂ©e, dans le lacet qu’elles ont cachĂ© s’est pris leur pied. 17 Yahweh s’est montrĂ©, il a exercĂ© le jugement, dans l’Ɠuvre de ses mains il a enlacĂ© l’impie. — Higgaion. SĂ©la. 18 Les impies retournent au schĂ©ol, toutes les nations qui oublient Dieu. 19 Car le malheureux n’est pas toujours oubliĂ©, l’espĂ©rance des affligĂ©s ne pĂ©rit pas Ă  jamais. 20 LĂšve-toi, Yahweh ! Que l’homme ne triomphe pas ! Que les nations soient jugĂ©es devant ta face ! 21 RĂ©pands sur elles l’épouvante, Yahweh ; que les peuples sachent qu’ils sont des hommes ! — SĂ©la. 1 Pourquoi, Yahweh, te tiens-tu Ă©loignĂ© ? et te caches-tu au temps de la dĂ©tresse ? 2 Quand le mĂ©chant s’enorgueillit, les malheureux sont consumĂ©s ; ils sont pris dans les intrigues qu’il a conçues. 3 Car le mĂ©chant se glorifie de sa convoitise ; le ravisseur maudit, mĂ©prise Yahweh. 4 Dans son arrogance, le mĂ©chant dit " Il ne punit pas ! " " Il n’y a pas de Dieu " voilĂ  toutes ses pensĂ©es. 5 Ses voies sont prospĂšres en tout temps ! Tes jugements sont trop Ă©levĂ©s pour qu’il s’en inquiĂšte ; tous ses adversaires, il les dissipe d’un souffle. 6 Il dit dans son cƓur " Je ne serai pas Ă©branlĂ©, je suis pour toujours Ă  l’abri du malheur. " 7 Sa bouche est pleine de malĂ©diction, de tromperie et de violence ; sous sa langue est la malice et l’iniquitĂ©. 8 Il se met en embuscade prĂšs des hameaux, dans les lieux couverts il assassine l’innocent. Ses yeux Ă©pient l’homme sans dĂ©fense, 9 il est aux aguets dans le lieu couvert, comme un lion dans son fourrĂ© ; il est aux aguets pour surprendre le pauvre, il se saisit du pauvre en le tirant dans son filet. 10 Il se courbe, il se baisse, et les malheureux tombent dans ses griffes. 11 Il dit dans son cƓur " Dieu a oubliĂ© ! Il a couvert sa face, il ne voit jamais rien. " 12 LĂšve-toi, Yahweh ; ĂŽ Dieu, lĂšve ta main ! N’oublie pas les affligĂ©s. 13 Pourquoi le mĂ©chant mĂ©prise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cƓur " Tu ne punis pas ? " 14 Tu as vu pourtant ; car tu regardes la peine et la souffrance, pour prendre en main leur cause. A toi s’abandonne le malheureux, Ă  l’orphelin tu viens en aide. 15 Brise le bras du mĂ©chant ; l’impie, — si tu cherches son crime, ne le trouveras-tu pas ? 16 Yahweh est roi Ă  jamais et pour l’éternitĂ©, les nations seront exterminĂ©es de sa terre. 17 Tu as entendu le dĂ©sir des affligĂ©s, Yahweh ; tu affermis leur cƓur, tu prĂȘtes une oreille attentive, 18 pour rendre justice Ă  l’orphelin et Ă  l’opprimĂ©, afin que l’homme, tirĂ© de la terre, cesse d’inspirer l’effroi. 1 Au maĂźtre de chant. De David. En Yahweh je me confie ; comment dites-vous Ă  mon Ăąme " Fuyez Ă  votre montagne, comme l’oiseau. 2 Car voici que les mĂ©chants bandent l’arc, ils ont ajustĂ© leur flĂšche sur la corde, pour tirer dans l’ombre sur les hommes au cƓur droit. 3 Quand les fondements sont renversĂ©s, que peut faire le juste ? " 4 Yahweh dans son saint temple, Yahweh, qui a son trĂŽne dans les cieux, a les yeux ouverts ; ses paupiĂšres sondent les enfants des hommes. 5 Yahweh sonde le juste ; il hait le mĂ©chant et celui qui se plaĂźt Ă  la violence. 6 Il fera pleuvoir sur les mĂ©chants des lacets, du feu et du soufre ; un vent brĂ»lant, voilĂ  la coupe qu’ils auront en partage. 7 Car Yahweh est juste, il aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face. 1 Au maĂźtre de chant. Sur l’octave. Chant de David. 2 Sauve, Yahweh ! car les hommes pieux s’en vont, les fidĂšles disparaissent d’entre les enfants des hommes. 3 On se dit des mensonges les uns aux autres ; on parle avec des lĂšvres flatteuses et un cƓur double. 4 Que Yahweh retranche toutes les lĂšvres flatteuses, la langue qui discourt avec jactance, 5 ceux qui disent " Par notre langue nous sommes forts ; nous avons avec nous nos lĂšvres qui serait notre maĂźtre ? " 6 " A cause de l’oppression des affligĂ©s, du gĂ©missement des pauvres, je veux maintenant me lever, dit Yahweh ; je leur apporterai le salut aprĂšs lequel ils soupirent. " 7 Les paroles de Yahweh sont des paroles pures, un argent fondu dans un creuset sur la terre, sept fois purifiĂ©. 8 Toi, Yahweh, tu les garderas ; tu les prĂ©serveras Ă  jamais de cette gĂ©nĂ©ration. 9 Autour d’eux les mĂ©chants se promĂšnent avec arrogance autant ils s’élĂšvent, autant seront humiliĂ©s les enfants des hommes. 1 Au maĂźtre de chant. Chant de David. 2 Jusques Ă  quand, Yahweh, m’oublieras-tu toujours ? Jusques Ă  quand me cacheras-tu ta face ? 3 Jusques Ă  quand formerai-je en mon Ăąme des projets, et chaque jour le chagrin remplira-t-il mon cƓur ? Jusques Ă  quand mon ennemi s’élĂšvera-t-il contre moi ? 4 Regarde, rĂ©ponds-moi, Yahweh, mon Dieu ! Donne la lumiĂšre Ă  mes yeux, afin que je ne m’endorme pas dans la mort, 5 afin que mon ennemi ne dise pas " Je l’ai vaincu ! " et que mes adversaires ne se rĂ©jouissent pas en me voyant chanceler. 6 Moi, j’ai confiance en ta bontĂ© ; mon cƓur tressaillira Ă  cause de ton salut, je chanterai Yahweh pour le bien qu’il m’a fait. 1 Au maĂźtre de chant. De David. L’insensĂ© dit dans son cƓur " Il n’y a point de Dieu !... " Ils sont corrompus, ils commettent des actions abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. 2 Yahweh, du haut des cieux regarde les fils de l’homme, pour voir s’il est quelqu’un de sage, quelqu’un qui cherche Dieu. 3 Tous sont Ă©garĂ©s, tous ensemble sont pervertis ; il n’en est pas un qui fasse le bien, pas un seul ! 4 N’ont-ils pas de connaissance, tous ceux qui commettent l’iniquitĂ© ? Ils dĂ©vorent mon peuple, comme ils mangent du pain ; ils n’invoquent point Yahweh. 5 Ils trembleront tout Ă  coup d’épouvante, car Dieu est au milieu de la race juste. 6 Vous voulez confondre les projets du malheureux ! Mais Yahweh est son refuge. 7 Oh ! puisse venir de Sion la dĂ©livrance d’IsraĂ«l ! Quand Yahweh ramĂšnera les captifs de son peuple, Jacob sera dans la joie, IsraĂ«l dans l’allĂ©gresse. 1 Psaume de David. Yahweh, qui habitera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? 2 Celui qui marche dans l’innocence, qui pratique la justice, et qui dit la vĂ©ritĂ© dans son cƓur. 3 Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal Ă  son frĂšre, et ne jette point l’opprobre sur son prochain. 4 A ses yeux le rĂ©prouvĂ© est digne de honte, mais il honore ceux qui craignent Yahweh. S’il a fait un serment Ă  son prĂ©judice, il n’y change rien, 5 Il ne prĂȘte point son argent Ă  usure, et il n’accepte pas de prĂ©sent contre l’innocent Celui qui se conduit ainsi ne chancellera jamais. 1 Hymne de David. Garde-moi ĂŽ Dieu, car prĂšs de toi je me rĂ©fugie. 2 Je dis Ă  Yahweh " Tu es mon Seigneur, toi seul es mon bien. " 3 Les saints qui sont dans le pays, ces illustres, sont l’objet de toute mon affection. 4 On multiplie les idoles, on court aprĂšs les dieux Ă©trangers ; je ne rĂ©pandrai point leurs libations de sang, je ne mettrai pas leurs noms sur mes lĂšvres. 5 Yahweh est la part de mon hĂ©ritage et de ma coupe, c’est toi qui m’assures mon lot. 6 Le cordeau a mesurĂ© pour moi une portion dĂ©licieuse ; oui, un splendide hĂ©ritage m’est Ă©chu. 7 Je bĂ©nis Yahweh qui m’a conseillĂ© ; la nuit mĂȘme, mes reins m’avertissent. 8 Je mets Yahweh constamment sous mes yeux, car il est Ă  ma droite je ne chancellerai point. 9 Aussi mon cƓur est dans la joie, mon Ăąme dans l’allĂ©gresse, mon corps lui-mĂȘme repose en sĂ©curitĂ©. 10 Car tu ne livreras pas mon Ăąme au schĂ©ol, tu ne permettras pas que celui qui t’aime voie la corruption. 11 Tu me feras connaĂźtre le sentier de la vie ; il y a plĂ©nitude de joie devant ta face, des dĂ©lices Ă©ternelles dans ta droite. 1 PriĂšre de David. Yahweh, entends la justice, Ă©coute mon cri ; prĂȘte l’oreille Ă  ma priĂšre, qui n’est pas profĂ©rĂ©e par des lĂšvres trompeuses. 2 Que mon jugement sorte de ta face, que tes yeux regardent l’équitĂ© ! 3 Tu as Ă©prouvĂ© mon cƓur, tu l’as visitĂ© la nuit, tu m’as mis dans le creuset tu ne trouves rien. Avec ma pensĂ©e ma bouche n’est pas en dĂ©saccord. 4 Quant aux actions de l’homme, fidĂšle Ă  la parole de tes lĂšvres, j’ai pris garde aux voies des violents. 5 Mes pas se sont attachĂ©s Ă  tes sentiers, et mes pieds n’ont pas chancelĂ©. 6 Je t’invoque, car tu m’exauces, ĂŽ Dieu ; incline vers moi ton oreille, Ă©coute ma priĂšre. 7 Signale ta bontĂ©, toi qui sauves ceux qui se rĂ©fugient dans ta droite contre leurs adversaires. 8 Garde-moi comme la prunelle de l’Ɠil ; Ă  l’ombre de tes ailes mets-moi Ă  couvert ; 9 des impies qui me persĂ©cutent, des ennemis mortels qui m’entourent. 10 Ils ferment leurs entrailles Ă  la pitiĂ©, ils ont Ă  la bouche des paroles hautaines. 11 Ils sont sur nos pas, ils nous entourent, ils nous Ă©pient pour nous renverser par terre. 12 Ils ressemblent au lion avide de dĂ©vorer, au lionceau campĂ© dans son fourrĂ©. 13 LĂšve-toi, Yahweh, marche Ă  sa rencontre, terrasse-le, dĂ©livre mon Ăąme du mĂ©chant par ton glaive, 14 des hommes par ta main, de ces hommes du siĂšcle dont la part est dans la vie prĂ©sente, dont tu remplis le ventre de tes trĂ©sors, qui sont rassasiĂ©s de fils, et laissent leur superflu Ă  leurs petits-fils. 15 Pour moi, dans mon innocence je contemplerai ta face ; Ă  mon rĂ©veil, je me rassasierai de ton image. 1 Au maĂźtre de chant. Psaume du serviteur de Yahweh, de David, qui adressa Ă  Yahweh les paroles de ce cantique, au jour oĂč Yahweh l’eut dĂ©livrĂ© de la main de tous ses ennemis et de la main de SaĂŒl. 2 Il dit Je t’aime, Yahweh, ma force ! 3 Yahweh mon rocher, ma forteresse, mon libĂ©rateur, mon Dieu, mon roc oĂč je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma citadelle ! 4 J’invoquai celui qui est digne de louange, Yahweh, et je fus dĂ©livrĂ© de mes ennemis. 5 Les liens de la mort m’environnaient, les torrents de BĂ©lial m’épouvantaient, 6 les liens du schĂ©ol m’enlaçaient, les filets de la mort Ă©taient tombĂ©s devant moi. 7 Dans ma dĂ©tresse, j’invoquai Yahweh, et je criai vers mon Dieu ; de son temple il entendit ma voix, et mon cri devant lui parvint Ă  ses oreilles. 8 La terre fut Ă©branlĂ©e et trembla, les fondements des montagnes s’agitĂšrent, et ils furent Ă©branlĂ©s, parce qu’il Ă©tait courroucĂ© ; 9 une fumĂ©e montait de ses narines, et un feu dĂ©vorant sortait de sa bouche ; il en jaillissait des charbons embrasĂ©s. 10 il abaissa les cieux, et descendit ; une sombre nuĂ©e Ă©tait sous ses pieds. 11 Il monta sur un ChĂ©rubin, et il volait ; il planait sur les ailes du vent. 12 Il fit des tĂ©nĂšbres sa retraite, sa tente autour de luic’étaient des eaux obscures et de sombres nuages. 13 De l’éclat qui le prĂ©cĂ©dait s’élancĂšrent ses nuĂ©es,portant la grĂȘle et les charbons ardents. 14 Yahweh tonna dans les cieux, le TrĂšs-Haut fit retentir sa voix grĂȘle et charbons ardents ! 15 Il lança ses flĂšches et les dispersa ; il multiplia ses foudres et il les confondit. 16 Alors le lit des eaux apparut, les fondements de la terre furent mis Ă  nu, Ă  ta menace, Yahweh, au souffle du vent de tes narines. 17 Il Ă©tendit sa main d’en haut et me saisit, il me retira des grandes eaux. 18 Il me dĂ©livra de mon ennemi puissant, de ceux qui me haĂŻssaient, alors qu’ils Ă©taient plus forts que moi. 19 Ils m’avaient surpris au jour de mon malheur ; mais Yahweh fut mon appui. 20 Il m’a mis au large, il m’a sauvĂ©, parce qu’il s’est complu en moi. 21 Yahweh m’a rĂ©compensĂ© selon ma justice, il m’a rendu selon la puretĂ© de mes mains. 22 Car j’ai gardĂ© les voies de Yahweh, et je n’ai pas pĂ©chĂ©, pour m’éloigner de mon Dieu. 23 Tous ses jugements Ă©taient devant moi, et je n’ai point rejetĂ© loin de moi ses lois. 24 J’étais sans reproche envers lui, et je me tenais en garde contre mon iniquitĂ©. 25 Yahweh m’a rendu selon ma justice, selon la puretĂ© de mes mains devant ses yeux. 26 Avec celui qui est bon tu te montres bon, avec l’homme droit tu te montres droit ; 27 avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le fourbe tu agis perfidement. 28 Car tu sauves le peuple humiliĂ©, et tu abaisses les regards hautains. 29 Oui, tu fais briller mon flambeau ; Yahweh, mon Dieu, Ă©claire mes tĂ©nĂšbres. 30 Avec toi je me prĂ©cipite sur les bataillons armĂ©s ; avec mon Dieu je franchis les murailles. 31 Dieu !... Ses voies sont parfaites ; la parole de Yahweh est Ă©prouvĂ©e, il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. 32 Car qui est Dieu, si ce n’est Yahweh, et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? 33 Le Dieu qui me ceint de force, qui rend ma voie parfaite ; 34 qui rend mes pieds semblables Ă  ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes hauteurs ; 35 qui forme mes mains au combat, et mes bras tendent l’arc d’airain. 36 Tu m’as donnĂ© le bouclier de ton salut, et ta droite me soutient, et ta douceur me fait grandir. 37 Tu Ă©largis mon pas au-dessous de moi, et mes pieds ne chancellent point. 38 Je poursuis mes ennemis et je les atteins ; je ne reviens pas sans les avoir anĂ©antis. 39 Je les brise, et ils ne se relĂšvent pas ; Ils tombent sous mes pieds. 40 Tu me ceins de force pour le combat, tu fais plier sous moi mes adversaires. 41 Mes ennemis !... tu leur fais tourner le dos devant moi, et j’extermine ceux qui me haĂŻssent. 42 Ils crient, et personne pour les sauver !Ils crient vers Yahweh, et il ne leur rĂ©pond pas ! 43 Je les broie comme la poussiĂšre livrĂ©e au vent, je les balaie comme la boue des rues. 44 Tu me dĂ©livres des rĂ©voltes du peuple, tu me mets Ă  la tĂȘte des nations ; Des peuples que je ne connaissais pas me sont asservis. 45 DĂšs qu’ils ont entendu, ils m’obĂ©issent ; les fils de l’étranger me flattent. 46 Les fils de l’étranger sont dĂ©faillants, ils sortent tremblants de leurs forteresses. 47 Vive Yahweh et bĂ©ni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exaltĂ© ; 48 Dieu qui m’accorde des vengeances, qui me soumet les peuples, 49 qui me dĂ©livre de mes ennemis ! Oui, tu m’élĂšves au-dessus de mes adversaires, tu me sauves de l’homme de violence. 50 C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, ĂŽ Yahweh ; je chanterai Ă  la gloire de ton nom 51 Il accorde de glorieuses dĂ©livrances Ă  son roi, il fait misĂ©ricorde Ă  son oint, Ă  David et Ă  sa postĂ©ritĂ© pour toujours. 1 Au maĂźtre de chant. Chant de David. 2 Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’Ɠuvre de ses mains. 3 Le jour crie au jour la louange, la nuit l’apprend Ă  la nuit. 4 Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles ; dont la voix ne soit pas entendue. 5 Leur son parcourt toute la terre, leurs accents vont jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s du monde. C’est lĂ  qu’il a dressĂ© une tente pour le soleil. 6 Et lui, semblable Ă  l’époux qui sort de la chambre nuptiale,s’élance joyeux, comme un hĂ©ros, pour fournir sa carriĂšre. 7 Il part d’une extrĂ©mitĂ© du ciel, et sa course s’achĂšve Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© rien ne se dĂ©robe Ă  sa chaleur. 8 La loi de Yahweh est parfaite elle restaure l’ñme. Le tĂ©moignage de Yahweh est sur il donne la sagesse aux simples. 9 Les ordonnances de Yahweh sont droites elles rĂ©jouissent les cƓurs. Le prĂ©cepte de Yahweh est pur il Ă©claire les yeux. 10 La crainte de Yahweh est sainte elle subsiste Ă  jamais. Les dĂ©crets de Yahweh sont vrais ils sont tous justes. 11 Ils sont plus prĂ©cieux que l’or, que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. 12 Ton serviteur aussi est Ă©clairĂ© par eux ; grande rĂ©compense Ă  qui les observe. 13 Qui connaĂźt ses Ă©garements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore ! 14 PrĂ©serve aussi ton serviteur des orgueilleux ; qu’ils ne dominent point sur moi ! Alors je serai parfait et je serai pur de grands pĂ©chĂ©s. 15 Accueille avec faveur les paroles de ma bouche, et les sentiments de mon cƓur, devant toi, Yahweh, mon rocher et mon libĂ©rateur ! 1 Au maĂźtre de chant. Psaume de David. 2 Que Yahweh t’exauce au jour de la dĂ©tresse, que le nom du Dieu de Jacob te protĂšge ! 3 Que du sanctuaire il t’envoie du secours, que de Sion il te soutienne ! 4 Qu’il se souvienne de toutes tes oblations, et qu’il ait pour agrĂ©able tes holocaustes ! — SĂ©la. 5 Qu’il te donne ce que ton cƓur dĂ©sire, et qu’il accomplisse tous tes desseins ! 6 Puissions-nous de nos cris joyeux saluer ta victoire, lever l’étendard au nom de notre Dieu ! Que Yahweh accomplisse tous tes vƓux ! 7 DĂ©jĂ  je sais que Yahweh a sauvĂ© son Oint ; il l’exaucera des cieux, sa sainte demeure, par le secours puissant de sa droite. 8 Ceux-ci comptent sur leurs chars, ceux-lĂ  sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de Yahweh, notre Dieu. 9 Eux, ils plient et ils tombent ; nous, nous nous relevons et tenons ferme. 10 Yahweh, sauve le roi ! — Qu’il nous exauce au jour oĂč nous l’invoquons. 1 Au maĂźtre de chant. Psaume de David. 2 Yahweh, le roi se rĂ©jouit de ta force ; comme ton secours le remplit d’allĂ©gresse ! 3 Tu lui as donnĂ© ce que son cƓur dĂ©sirait, tu n’as pas refusĂ© ce que demandaient ses lĂšvres. — SĂ©la. 4 Car tu l’as prĂ©venu de bĂ©nĂ©dictions exquises, tu as mis sur sa tĂȘte une couronne d’or pur. 5 Il te demandait la vie, tu la lui as donnĂ©e, de longs jours Ă  jamais et Ă  perpĂ©tuitĂ©. 6 Sa gloire est grande, grĂące Ă  ton secours ; tu mets sur lui splendeur et magnificence. 7 Tu le rends Ă  jamais un objet de bĂ©nĂ©dictions ; tu le combles de joie devant ta face. 8 Car le roi se confie en Yahweh, et par la bontĂ© du TrĂšs-Haut il ne chancelle point. 9 Ta main, ĂŽ roi, atteindra tous tes ennemis, ta droite atteindra ceux qui te haĂŻssent. 10 Tu les rendras comme une fournaise ardente, au jour oĂč tu montreras ta face ; Yahweh les anĂ©antira dans sa colĂšre, et le feu les dĂ©vorera. 11 Tu feras disparaĂźtre de la terre leur postĂ©ritĂ©, et leur race d’entre les enfants des hommes. 12 Ils ont prĂ©parĂ© pour toi la ruine, ils ont conçu des desseins pervers, mais ils seront impuissants. 13 Car tu leur feras tourner le dos ; de tes traits tu les viseras au front. 14 LĂšve-toi, Yahweh, dans ta force ! Nous voulons chanter et cĂ©lĂ©brer ta puissance. 1 Au maĂźtre de chant. Sur " Biche de l’aurore ". Psaume de David. 2 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ© ? Je gĂ©mis, et le salut reste loin de moi ! 3 Mon Dieu, je crie pendant le jour, et tu ne rĂ©ponds pas ; la nuit, et je n’ai point de repos. 4 Pourtant tu es saint, tu habites parmi les hymnes d’IsraĂ«l. 5 En toi se sont confiĂ©s nos pĂšres ; ils se sont confiĂ©s, et tu les as dĂ©livrĂ©s. 6 Ils ont criĂ© vers toi, et ils ont Ă©tĂ© sauvĂ©s ; ils se sont confiĂ©s en toi, et ils n’ont pas Ă©tĂ© confus. 7 Et moi, je suis un ver, et non un homme, l’opprobre des hommes et le rebut du peuple. 8 Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils ouvrent les lĂšvres, ils branlent la tĂȘte 9 " Qu’il s’abandonne Ă  Yahweh ! Qu’il le sauve, qu’il le dĂ©livre, puisqu’il l’aime ! " 10 Oui, c’est toi qui m’as tirĂ© du sein maternel, qui m’as donnĂ© confiance sur les mamelles de ma mĂšre. 11 DĂšs ma naissance, je t’ai Ă©tĂ© abandonnĂ© ; depuis le sein de ma mĂšre, c’est toi qui es mon Dieu. 12 Ne t’éloigne pas de moi, car l’angoisse est proche, car personne ne vient Ă  mon secours. 13 Autour de moi sont de nombreux taureaux, les forts de Basan m’environnent. 14 Ils ouvrent contre moi leur gueule,comme un lion qui dĂ©chire et rugit. 15 Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os sont disjoints ; mon cƓur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. 16 Ma force s’est dessĂ©chĂ©e comme un tesson d’argile, et ma langue s’attache Ă  mon palais ; tu me couches dans la poussiĂšre de la mort. 17 Car des chiens m’environnent, une troupe de scĂ©lĂ©rats rĂŽdent autour de moi ; ils ont percĂ© mes pieds et mes mains, 18 je pourrais compter tous mes os. Eux, ils m’observent, ils me contemplent ; 19 ils se partagent mes vĂȘtements, ils tirent au sort ma tunique. 20 Et toi, Yahweh, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hĂąte Ă  mon secours ! 21 DĂ©livre mon Ăąme de l’épĂ©e, ma vie du pouvoir du chien ! 22 Sauve-moi de la gueule du lion, tire-moi des cornes du buffle ! 23 Alors j’annoncerai ton nom Ă  mes frĂšres, au milieu de l’assemblĂ©e je te louerai 24 " Vous qui craignez Yahweh, louez-le ! Vous tous, postĂ©ritĂ© de Jacob, glorifiez-le ! RĂ©vĂ©rez-le, vous tous, postĂ©ritĂ© d’IsraĂ«l ! 25 Car il n’a pas mĂ©prisĂ©, il n’a pas rejetĂ© la souffrance de l’affligĂ©, il n’a pas cachĂ© sa face devant lui, et quand l’affligĂ© a criĂ© vers lui, il a entendu. " 26 GrĂące Ă  toi, mon hymne retentira dans la grande assemblĂ©e, j’acquitterai mes vƓux en prĂ©sence de ceux qui te craignent. 27 Les affligĂ©s mangeront et se rassasieront ; ceux qui cherchent Yahweh le loueront. Que votre cƓur revive Ă  jamais ! 28 Toutes les extrĂ©mitĂ©s de la terre se souviendront et se tourneront vers Yahweh, et toutes les familles des nations se prosterneront devant sa face. 29 Car Ă  Yahweh appartient l’empire, il domine sur les nations. 30 Les puissants de la terre mangeront et se prosterneront ; devant lui s’inclineront tous ceux qui descendent Ă  la poussiĂšre, ceux qui ne peuvent prolonger leur vie. 31 La postĂ©ritĂ© le servira ; on parlera du Seigneur Ă  la gĂ©nĂ©ration future. 32 Ils viendront et ils annonceront sa justice, au peuple qui naĂźtra, ils diront ce qu’il a fait. 1 Psaume de David. Yahweh est mon pasteur ; je ne manquerai de rien. 2 Il me fait reposer dans de verts pĂąturages, il me mĂšne prĂ©s des eaux rafraĂźchissantes ; 3 il restaure mon Ăąme. Il me conduit dans les droits sentiers, Ă  cause de son nom. 4 MĂȘme quand je marche dans une vallĂ©e d’ombre mortelle, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ta houlette et ton bĂąton me rassurent. 5 Tu dresses devant moi une table en face de mes ennemis ; tu rĂ©pands l’huile sur ma tĂȘte ; ma coupe est dĂ©bordante. 6 Oui, le bonheur et la grĂące m’accompagneront, tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de Yahweh, pour de longs jours. 1 Psaume de David. A Yahweh est la terre et ce qu’elle renferme, le monde et tous ceux qui l’habitent. 2 Car c’est lui qui l’a fondĂ©e sur les mers, qui l’a affermie sur les fleuves. 3 Qui montera Ă  la montagne de Yahweh ? qui se tiendra dans son lieu saint ? — 4 Celui qui a les mains innocentes et le cƓur pur ; celui qui ne livre pas son Ăąme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper. 5 Il obtiendra la bĂ©nĂ©diction de Yahweh, la justice du Dieu de son salut. 6 Telle est la race de ceux qui le cherchent, de ceux qui cherchent la face du Dieu de Jacob. — SĂ©la. 7 Portes, Ă©levez vos linteaux ; Ă©levez-vous, portes antiques que le Roi de gloire fasse son entrĂ©e ! — 8 Quel est ce Roi de gloire ? — Yahweh fort et puissant, Yahweh puissant dans les combats. 9 Portes, Ă©levez vos linteaux ; Ă©levez-vous, portes antiques que le Roi de gloire fasse son entrĂ©e ! — 10 Quel est ce Roi de gloire ? — Yahweh des armĂ©es, voilĂ  le Roi de gloire ! — SĂ©la. 1 Psaume de David. ALEPH. Vers toi, Yahweh, j’élĂšve mon Ăąme, mon Dieu. 2 BETH. En toi je me confie que je n’aie pas de confusion ! Que mes ennemis ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet ! 3 GHIMEL. Non, aucun de ceux qui espĂšrent en toi ne sera confondu ; ceux lĂ  seront confondus qui sont infidĂšles sans cause. 4 DALETH. Yahweh, fais-moi connaĂźtre tes voies, enseigne-moi tes sentiers. 5 HÉ. Conduis-moi dans ta vĂ©ritĂ©, VAV. et instruis-moi, car tu es le Dieu de mon salut ; tout le jour en toi j’espĂšre. 6 ZAÏN. Souviens-toi de ta misĂ©ricorde, Yahweh, et de ta bontĂ© car elles sont Ă©ternelles. 7 HETH. Ne te souviens pas des pĂ©chĂ©s de ma jeunesse ni de mes transgressions ; souviens-toi de moi selon ta misĂ©ricorde, Ă  cause de ta bontĂ©, ĂŽ Yahweh, 8 TETH. Yahweh est bon et droit ; c’est pourquoi il indique aux pĂ©cheurs la voie. 9 YOD. Il fait marcher les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. 10 CAPH. Tous les sentiers de Yahweh sont misĂ©ricorde et fidĂ©litĂ©, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements. 11 LAMED. A cause de ton nom, Yahweh, tu pardonneras mon iniquitĂ©, car elle est grande. 12 MEM. Quel est l’homme qui craint Yahweh ?Yahweh lui montre la voie qu’il doit choisir. 13 NUN. Son Ăąme repose dans le bonheur, et sa postĂ©ritĂ© possĂ©dera le pays. 14 SAMECH. La familiaritĂ© de Yahweh est pour ceux qui le craignent ; il leur fait connaĂźtre les bĂ©nĂ©dictions de son alliance. 15 AÏN. J’ai les yeux constamment tournĂ©s vers Yahweh, car c’est lui qui tirera mes pieds du lacet. 16 PHÉ. Regarde-moi et prends pitiĂ© de moi, car je suis dĂ©laissĂ© et malheureux. 17 TSADÉ. Les angoisses de mon cƓur se sont accrues tire-moi de ma dĂ©tresse ! 18 Vois ma misĂšre et ma peine, et pardonne tous mes pĂ©chĂ©s. 19 RESCH. Vois combien sont nombreux mes ennemis, et quelle haine violente ils ont contre moi ! 20 SCHIN. Garde mon Ăąme et sauve-moi ! Que je ne sois pas confus, car j’ai mis en toi ma confiance ! 21 THAV. Que l’innocence et la droiture me protĂšgent, car j’espĂšre en toi. 22 O Dieu, dĂ©livre IsraĂ«l de toutes ses angoisses ! 1 De David. Rends-moi justice, Yahweh, car j’ai marchĂ© dans mon innocence ; je me confie en Yahweh, je ne chancellerai pas. 2 Eprouve-moi, Yahweh, sonde-moi, fais passer au creuset mes reins et mon cƓur 3 car ta misĂ©ricorde est devant mes yeux, et je marche dans ta vĂ©ritĂ©. 4 Je ne me suis pas assis avec les hommes de mensonge, je ne vais pas avec les hommes dissimulĂ©s ; 5 Je hais l’assemblĂ©e de ceux qui font le mal, je ne siĂšge pas avec les mĂ©chants. 6 Je lave mes mains dans l’innocence, et j’entoure ton autel, Yahweh, 7 pour faire entendre une voix de louange ; et raconter toutes tes merveilles. 8 Yahweh, j’aime le sĂ©jour de ta maison, le lieu oĂč ta gloire rĂ©side. 9 N’enlĂšve pas mon Ăąme avec celle des pĂ©cheurs, ma vie avec celle des hommes de sang, 10 qui ont le crime dans les mains, et dont la droite est pleine de prĂ©sents. 11 Pour moi, je marche en mon innocence dĂ©livre-moi et aie pitiĂ© de moi ! 12 Mon pied se tient sur un sol uni je bĂ©nirai Yahweh dans les assemblĂ©es. 1 De David. Yahweh est ma lumiĂšre et mon salut qui craindrais-je ? Yahweh est le rempart de ma vie de qui aurais-je peur ? 2 Quand des mĂ©chants se sont avancĂ©s contre moi, pour dĂ©vorer ma chair ;quand mes adversaires et mes ennemis se sont avancĂ©s,ce sont eux qui ont chancelĂ© et qui sont tombĂ©s. 3 Qu’une armĂ©e vienne camper contre moi, mon cƓur ne craindra point ; que contre moi s’engage le combat, alors mĂȘme j’aurai confiance. 4 Je demande Ă  Yahweh une chose, je la dĂ©sire ardemment je voudrais habiter dans la maison de Yahweh, tous les jours de ma vie, pour jouir des amabilitĂ©s de Yahweh, pour contempler son sanctuaire. 5 Car il m’abritera dans sa demeure au jour de l’adversitĂ©, il me cachera dans le secret de sa tente, il m’établira sur un rocher. 6 Alors ma tĂȘte s’élĂšvera au-dessus des ennemis ; qui sont autour de moi. J’offrirai dans son tabernacle des sacrifices d’actions de grĂąces, je chanterai et je dirai des hymnes Ă  Yahweh. 7 Yahweh, Ă©coute ma voix, je t’invoque ; aie pitiĂ© de moi et exauce-moi ! 8 Mon cƓur dit de ta part " Cherchez ma face " ; je cherche ta face, Yahweh. 9 Ne me cache pas ta face, ne repousse pas avec colĂšre ton serviteur ; tu es mon secours, ne me dĂ©laisse pas, et ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! 10 Car mon pĂšre et ma mĂšre m’ont abandonnĂ©, mais Yahweh me recueillera. 11 Seigneur, enseigne-moi ta voie ; dirige-moi dans un sentier uni, Ă  cause de ceux qui m’épient. 12 Ne me livre pas Ă  la fureur de mes adversaires, car contre moi s’élĂšvent des tĂ©moins de mensonge, et des gens qui ne respirent que violence. 13 Ah ! si je ne croyais pas voir la bontĂ© de Yahweh, dans la terre des vivants... 14 EspĂšre en Yahweh ! Aie courage et que ton cƓur soit ferme ! EspĂšre en Yahweh ! 1 De David. C’est vers toi, Yahweh, que je crie ; mon rocher, ne reste pas sourd Ă  ma voix, de peur que, si tu gardes le silence, je ne ressemble Ă  ceux qui descendent dans la fosse. 2 Écoute la voix de mes supplications, quand je crie vers toi, quand j’élĂšve mes mains vers ton saint sanctuaire. 3 Ne m’emporte pas avec les mĂ©chants et les artisans d’iniquitĂ©, qui parlent de paix Ă  leur prochain, et qui ont la malice dans le cƓur. 4 Rends-leur selon leurs Ɠuvres, et selon la malice de leurs actions ; rends-leur selon l’ouvrage de leurs mains, donne-leur le salaire qu’ils mĂ©ritent. 5 Car ils ne prennent pas garde aux Ɠuvres de Yahweh, Ă  l’ouvrage de ses mains il les dĂ©truira et ne les bĂątira pas. 6 BĂ©ni soit Yahweh, car il a entendu la voix de mes supplications ! 7 Yahweh est ma force et mon bouclier ; en lui s’est confiĂ© mon cƓur. J’ai Ă©tĂ© secouru ; aussi mon cƓur est dans l’allĂ©gresse, et je le louerai par mes cantiques. 8 Yahweh est la force de son peuple, il est une forteresse de salut pour son Oint. 9 Sauve ton peuple et bĂ©nis ton hĂ©ritage ! Sois leur pasteur et porte-les Ă  jamais ! 1 Psaume de David. Donnez Ă  Yahweh, fils de Dieu, donnez Ă  Yahweh gloire et puissance ! 2 Donnez Ă  Yahweh la gloire de son nom ! Adorez Yahweh dans de saints ornements. 3 La voix de Yahweh gronde au-dessus des eaux, le Dieu de la gloire tonne, Yahweh est sur les grandes eaux. 4 La voix de Yahweh est puissante, la voix de Yahweh est majestueuse. 5 La voix de Yahweh brise les cĂšdres, Yahweh brise les cĂšdres du Liban ; 6 il les fait bondir comme un jeune taureau, le Liban et le Sirion comme le petit du buffle. 7 La voix de Yahweh fait jaillir des flammes de feu, 8 la voix de Yahweh Ă©branle le dĂ©sert, Yahweh Ă©branle le dĂ©sert de CadĂšs. 9 La voix de Yahweh fait enfanter les biches, elle dĂ©pouille les forĂȘts de leur feuillage, et dans son temple tout dit " Gloire ! " 10 Yahweh, au dĂ©luge, est assis sur son trĂŽne, Yahweh siĂšge sur son trĂŽne, roi pour l’éternitĂ©. 11 Yahweh donnera la force Ă  son peuple ; Yahweh bĂ©nira son peuple en lui donnant la paix. 1 Psaume. Cantique pour la dĂ©dicace de la maison. De David. 2 Je t’exalte, Yahweh, car tu m’as relevĂ©, tu n’as pas rĂ©joui mes ennemis Ă  mon sujet. 3 Yahweh, mon Dieu, j’ai criĂ© vers toi, et tu m’as guĂ©ri. 4 Yahweh, tu as fait remonter mon Ăąme du schĂ©ol, tu m’as rendu la vie, loin de ceux qui descendent dans la fosse. 5 Chantez Yahweh, vous ses fidĂšles, cĂ©lĂ©brez son saint souvenir ! 6 Car sa colĂšre dure un instant, mais sa grĂące toute la vie ; le soir viennent les pleurs, et le matin l’allĂ©gresse. 7 Je disais dans ma sĂ©curitĂ© " Je ne serai jamais Ă©branlĂ© ! " 8 Yahweh, par ta grĂące, tu avais affermi ma montagne ; — tu as cachĂ© ta face, et j’ai Ă©tĂ© troublĂ©. 9 Yahweh, j’ai criĂ© vers toi, j’ai implorĂ© Yahweh 10 " Que gagnes-tu Ă  verser mon sang ; Ă  me faire descendre dans la fosse ? La poussiĂšre chantera-t-elle tes louanges, annoncera-t-elle ta vĂ©ritĂ© ? 11 Écoute, Yahweh, sois-moi propice ; Yahweh, viens Ă  mon secours ! " — 12 Et tu as changĂ© mes lamentations en allĂ©gresse, tu as dĂ©liĂ© mon sac et tu m’as ceint de joie, 13 afin que mon Ăąme te chante et ne se taise pas. Yahweh, mon Dieu, Ă  jamais je te louerai. 1 Au maĂźtre de chant. Psaume de David. 2 Yahweh, en toi j’ai placĂ© mon refuge que jamais je ne sois confondu ! Dans ta justice sauve-moi ! 3 Incline vers moi ton oreille, hĂąte-toi de me dĂ©livrer ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse oĂč je trouve mon salut ! 4 Car tu es mon rocher, ma forteresse, et Ă  cause de ton nom tu me conduiras et me dirigeras. 5 Tu me tireras du filet qu’ils m’ont tendu, car tu es ma dĂ©fense. 6 Entre tes mains je remets mon esprit ; tu me dĂ©livreras, Yahweh, Dieu de vĂ©ritĂ© ! 7 Je hais ceux qui rĂ©vĂšrent de vaines idoles pour moi, c’est en Yahweh que je me confie. 8 Je tressaillirai de joie et d’allĂ©gresse Ă  cause de ta bontĂ©, car tu as regardĂ© ma misĂšre, tu as vu les angoisses de mon Ăąme, 9 et tu ne m’as pas livrĂ© aux mains de l’ennemi ; tu donnes Ă  mes pieds un libre espace. 10 Aie pitiĂ© de moi, Yahweh, car je suis dans la dĂ©tresse ; mon Ɠil est usĂ© par le chagrin, ainsi que mon Ăąme et mes entrailles. 11 Ma vie se consume dans la douleur, et mes annĂ©es dans les gĂ©missements ; ma force est Ă©puisĂ©e Ă  cause de mon iniquitĂ©, et mes os dĂ©pĂ©rissent. 12 Tous mes adversaires m’ont rendu un objet d’opprobre ; un fardeau pour mes voisins, un objet d’effroi pour mes amis. Ceux qui me voient dehors s’enfuient loin de moi. 13 Je suis en oubli, comme un mort, loin des cƓurs ; je suis comme un vase brisĂ©. 14 Car j’ai appris les mauvais propos de la foule, l’épouvante qui rĂšgne Ă  l’entour, pendant qu’ils tiennent conseil contre moi ils ourdissent des complots pour m’îter la vie. 15 Et moi, je me confie en toi, Yahweh ; je dis " Tu es mon Dieu ! " 16 Mes destinĂ©es sont dans ta main ; dĂ©livre-moi de la main de mes ennemis et de mes persĂ©cuteurs ! 17 Fais luire ta face sur ton serviteur, sauve-moi par ta grĂące ! 18 Yahweh, que je ne sois pas confondu quand je t’invoque ! Que la confusion soit pour les mĂ©chants ! Qu’ils descendent en silence au schĂ©ol ! 19 Qu’elles deviennent muettes les lĂšvres menteuses, qui parlent avec arrogance contre le juste, avec orgueil et mĂ©pris. 20 Qu’elle est grande ta bontĂ©, que tu tiens en rĂ©serve pour ceux qui te craignent, que tu tĂ©moignes Ă  ceux qui mettent en toi leur refuge, Ă  la vue des enfants des hommes ! 21 Tu les mets Ă  couvert, dans l’asile de ta face, contre les machinations des hommes ; tu les caches dans ta tente, Ă  l’abri des langues qui les attaquent. 22 BĂ©ni soit Yahweh ! Car il a signalĂ© sa grĂące envers moi,en me mettant dans une ville forte. 23 Je disais dans mon trouble " Je suis rejetĂ© loin de ton regard ! " Mais tu as entendu la voix de mes supplications, quand j’ai criĂ© vers toi. 24 Aimez Yahweh, vous tous qui ĂȘtes pieux envers lui. Yahweh garde les fidĂšles, et il punit sĂ©vĂšrement les orgueilleux. 25 Ayez courage, et que votre cƓur s’affermisse, vous tous qui espĂ©rez en Yahweh ! 1 De David. — Pieuse mĂ©ditation. Heureux celui dont la transgression a Ă©tĂ© remise, dont le pĂ©chĂ© est pardonnĂ© ! 2 Heureux l’homme Ă  qui Yahweh n’impute pas l’iniquitĂ©, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! 3 Tant que je me suis tu, mes os se consumaient dans mon gĂ©missement, chaque jour. 4 Car jour et nuit ta main s’appesantissait sur moi ; la sĂšve de ma vie se dessĂ©chait aux ardeurs de l’étĂ©. — SĂ©la. 5 Je t’ai fait connaĂźtre mon pĂ©chĂ©, je n’ai point cachĂ© mon iniquitĂ© ; j’ai dit " Je veux confesser Ă  Yahweh mes transgressions " et toi, tu as remis l’iniquitĂ© de mon pĂ©chĂ©. — SĂ©la. 6 Que tout homme pieux te prie donc au temps favorable ! Non ! quand les grandes eaux dĂ©borderont, elles ne l’atteindront point. 7 Tu es mon asile, tu me prĂ©serveras de la dĂ©tresse ; tu m’entoureras de chants de dĂ©livrance. — SĂ©la. 8 — " Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je serai ton conseiller, mon Ɠil sera sur toi. " — 9 Ne soyez pas comme le cheval ou le mulet sans intelligence ; il faut les gouverner avec le mors et le frein, autrement, ils n’obĂ©issent pas. 10 De nombreuses douleurs sont la part du mĂ©chant, mais celui qui se confie en Yahweh est environnĂ© de sa grĂące. 11 Justes, rĂ©jouissez-vous en Yahweh et soyez dans l’allĂ©gresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui avez le cƓur droit ! 1 Justes, rĂ©jouissez-vous en Yahweh ! Aux hommes droits sied la louange. 2 CĂ©lĂ©brez Yahweh avec la harpe, chantez-le sur le luth Ă  dix cordes. 3 Chantez Ă  sa gloire un cantique nouveau ; unissez avec art vos instruments et vos voix. 4 Car la parole de Yahweh est droite, et toutes ses Ɠuvres s’accomplissent dans la fidĂ©litĂ©. 5 il aime la justice et la droiture ; la terre est remplie de la bontĂ© de Yahweh. 6 Par la parole de Yahweh les cieux ont Ă©tĂ© faits, et toute leur armĂ©e par le souffle de sa bouche. 7 Il rassemble comme en un monceau les eaux de la mer ; il met dans des rĂ©servoirs les flots de l’abĂźme. 8 Que toute la terre craigne Yahweh ! Que tous les habitants de l’univers tremblent devant lui ! 9 Car il a dit, et tout a Ă©tĂ© fait ; il a ordonnĂ©, et tout a existĂ©. 10 Yahweh renverse les desseins des nations ; il rĂ©duit Ă  nĂ©ant les pensĂ©es des peuples. 11 Mais les desseins de Yahweh subsistent Ă  jamaiset les pensĂ©es de son cƓur dans toutes les gĂ©nĂ©rations. 12 Heureuse la nation dont Yahweh est le Dieu, heureux le peuple qu’il a choisi pour son hĂ©ritage ! 13 Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; 14 du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, 15 lui qui forme leur cƓur Ă  tous, qui est attentif Ă  toutes leurs actions. 16 Ce n’est pas le nombre des soldats qui donne au roi la victoire, ce n’est pas une grande force qui fait triompher le guerrier. 17 Le cheval est impuissant Ă  procurer le salut, et toute sa vigueur n’assure pas la dĂ©livrance. 18 L’Ɠil de Yahweh est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espĂšrent en sa bontĂ©, 19 pour dĂ©livrer leur Ăąme de la mort, et les faire vivre au temps de la famine. 20 Notre Ăąme attend avec confiance Yahweh ; il est notre secours et notre bouclier ; 21 car en lui notre cƓur met sa joie, car en son saint nom nous mettons notre confiance. 22 Yahweh, que ta grĂące soit sur nous, comme nous espĂ©rons en toi ! 1 De David lorsqu’il contrefit l’insensĂ© en prĂ©sence d’AbimĂ©lech, et que, chassĂ© par lui, il s’en alla. 2 ALEPH. Je veux bĂ©nir Yahweh en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche. 3 BETH. En Yahweh mon Ăąme se glorifiera que les humbles entendent et se rĂ©jouissent ! 4 GHIMEL. Exaltez avec moi Yahweh, ensemble cĂ©lĂ©brons son nom ! 5 DALETH. J’ai cherchĂ© Yahweh, et il m’a exaucĂ©, et il m’a dĂ©livrĂ© de toutes mes frayeurs. 6 HÉ. Quand on regarde vers lui, on est rayonnant de joie, VAV. et le visage ne se couvre pas de honte. 7 ZAÏN. Ce pauvre a criĂ©, et Yahweh l’a entendu, et il l’a sauvĂ© de toutes ses angoisses. 8 HETH. L’ange de Yahweh campe autour de ceux qui le craignent, et il les sauve. 9 TETH. GoĂ»tez et voyez combien Yahweh est bon ! Heureux l’homme qui met en lui son refuge ! 10 YOD. Craignez Yahweh, vous ses saints, car il n’y a point d’indigence pour ceux qui le craignent. 11 CAPH. Les lionceaux peuvent connaĂźtre la disette et la faim, mais ceux qui cherchent Yahweh ne manquent d’aucun bien. 12 LAMED. Venez, mes fils, Ă©coutez-moi, je vous enseignerai la crainte de Yahweh. 13 MEM. Quel est l’homme qui aime la vie, qui dĂ©sire de longs jours pour jouir du bonheur ? — 14 NUN. PrĂ©serve ta langue du mal, et tes lĂšvres des paroles trompeuses ; 15 SAMECH. Ă©loigne-toi du mal et fais le bien, recherche la paix, et poursuis-la. 16 AIN. Les yeux de Yahweh sont sur les justes ; et ses oreilles sont attentives Ă  leurs cris. 17 PHÉ. La face de Yahweh est contre ceux qui font le mal, pour retrancher de la terre leur souvenir. 18 TSADÉ. Les justes crient, et Yahweh les entend, et il les dĂ©livre de toutes leurs angoisses. 19 QOPH. Yahweh est prĂšs de ceux qui ont le cƓur brisĂ©, il sauve ceux dont l’esprit est abattu. 20 RESCH. Nombreux sont les malheurs du juste, mais de tous Yahweh le dĂ©livre. 21 SCHIN. Il garde tous ses os, aucun d’eux ne sera brisĂ©. 22 THAV. Le mal tue le mĂ©chant, et les ennemis du juste sont chĂątiĂ©s. 23 Yahweh dĂ©livre l’ñme de ses serviteurs, et tous ceux qui se rĂ©fugient en lui ne sont pas chĂątiĂ©s. 1 De David. Yahweh, combats ceux qui me combattent, fais la guerre Ă  ceux qui me font la guerre ! 2 Saisis le petit et le grand bouclier, et lĂšve-toi pour me secourir ! 3 Tire la lance et barre le passage Ă  mes persĂ©cuteurs ; dis Ă  mon Ăąme " Je suis ton salut ! " 4 Qu’ils soient honteux et confus ceux qui en veulent Ă  ma vie ; qu’ils reculent et rougissent ceux qui mĂ©ditent ma perte ! 5 Qu’ils soient comme la paille au souffle du vent, et que l’ange de Yahweh les chasse devant lui ! 6 Que leur voie soit tĂ©nĂ©breuse et glissante, et que l’ange de Yahweh les poursuive ! 7 Car sans cause ils ont cachĂ© leur filet pour ma ruine, sans cause ils ont creusĂ© la fosse pour me faire pĂ©rir. 8 Que la ruine tombe sur lui Ă  l’improviste, que le filet qu’il a cachĂ© le saisisse, qu’il y tombe et pĂ©risse ! 9 Et mon Ăąme aura de la joie en Yahweh, de l’allĂ©gresse dans son salut. 10 Tous mes os diront " Yahweh, qui est semblable Ă  toi, dĂ©livrant le malheureux d’un plus fort que lui, le malheureux et le pauvre de celui qui le dĂ©pouille ? " 11 Des tĂ©moins iniques se lĂšvent ; ils m’accusent de choses que j’ignore. 12 Ils me rendent le mal pour le bien ; mon Ăąme est dans l’abandon. 13 Et moi, quand ils Ă©taient malades, je revĂȘtais un sac, j’affligeais mon Ăąme par le jeĂ»ne, et ma priĂšre retournait sur mon sein. 14 Comme pour un ami, pour un frĂšre, je me traĂźnais lentement ; comme pour le deuil d’une mĂšre, je me courbais avec tristesse. 15 Et maintenant que je chancelle, ils se rĂ©jouissent et s’assemblent, contre moi des calomniateurs s’assemblent Ă  mon insu ; ils me dĂ©chirent sans relĂąche. 16 Comme d’impurs parasites Ă  la langue moqueuse, ils grincent des dents contre moi. 17 Seigneur, jusques Ă  quand le verras-tu ? Arrache mon Ăąme Ă  leurs persĂ©cutions, ma vie Ă  la fureur de ces lions ! 18 Je te louerai dans la grande assemblĂ©e, je te cĂ©lĂ©brerai au milieu d’un peuple nombreux. 19 Qu’ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet, ceux qui m’attaquent sans raison ! Qu’ils ne clignent pas des yeux, ceux qui me haĂŻssent sans cause ! 20 Car leur langage n’est pas celui de la paix ; ils mĂ©ditent de perfides desseins contre les gens tranquilles du pays. 21 Ils ouvrent toute large contre moi leur bouche, ils disent " Ah ! ah ! notre Ɠil a vu... ! " 22 Yahweh, tu le vois ! Ne reste pas en silence, Seigneur, ne t’éloigne pas de moi ! 23 Eveille-toi, lĂšve-toi pour me faire justice, mon Dieu et mon Seigneur, pour prendre en main ma cause ! 24 Juge-moi selon ta justice, Yahweh, mon Dieu, et qu’ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet ! 25 Qu’ils ne disent pas dans leur cƓur " Notre Ăąme est satisfaite ! " qu’ils ne disent pas " Nous l’avons englouti ! " 26 Qu’ils rougissent et soient confondus tous ensemble, ceux qui se rĂ©jouissent de mon malheur ! Qu’ils soient couverts de honte et d’ignominie, ceux qui s’élĂšvent contre moi ! 27 Qu’ils soient dans la joie et l’allĂ©gresse, ceux qui dĂ©sirent le triomphe de mon droit ; et que sans cesse ils disent " Gloire Ă  Yahweh, qui veut la paix de son serviteur ! " 28 Et ma langue cĂ©lĂ©brera ta justice, ta louange tous les jours. 1 Au maĂźtre de chant. De David, serviteur de Yahweh. 2 L’iniquitĂ© parle au mĂ©chant dans le fond de son cƓur ; la crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux. 3 Car il se flatte lui-mĂȘme, sous le regard divin,doutant que Dieu dĂ©couvre jamais son crime et le dĂ©teste. 4 Les paroles de sa bouche sont injustice et tromperie ; il a cessĂ© d’avoir l’intelligence, de faire le bien. 5 Il mĂ©dite l’iniquitĂ© sur sa couche ; il se tient sur une voie qui n’est pas bonne ; il ne rejette pas le mal. 6 Yahweh, ta bontĂ© atteint jusqu’aux cieux, ta fidĂ©litĂ© jusqu’aux nues. 7 Ta justice est comme les montagnes de Dieu, tes jugements sont comme le vaste abĂźme. Yahweh, tu gardes les hommes et les bĂȘtes 8 combien est prĂ©cieuse ta bontĂ©, ĂŽ Dieu ! A l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. 9 Ils s’enivrent de la graisse de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes dĂ©lices. 10 Car auprĂšs de toi est la source de la vie, et dans ta lumiĂšre nous voyons la lumiĂšre. 11 Continue ta bontĂ© Ă  ceux qui te connaissent, et ta justice Ă  ceux qui ont le cƓur droit. 12 Que le pied de l’orgueilleux ne m’atteigne pas, et que la main des mĂ©chants ne me fasse pas fuir ! 13 Les voilĂ  tombĂ©s, ceux qui commettent l’iniquitĂ© ! Ils sont renversĂ©s, et ils ne peuvent se relever. 1 De David. ALEPH. Ne t’irrite pas au sujet des mĂ©chants, ne porte pas envie Ă  ceux qui font le mal. 2 Car, comme l’herbe, ils seront vite coupĂ©s ; comme la verdure du gazon, ils se dessĂ©cheront. BETH. 3 Mets ta confiance en Yahweh, et fais le bien ; habite le pays, et jouis de sa fidĂ©litĂ©. 4 Fais de Yahweh tes dĂ©lices, et il te donnera ce que ton cƓur dĂ©sire. GHIMEL. 5 Remets ton sort Ă  Yahweh et confie-toi en lui il agira 6 il fera resplendir ta justice comme la lumiĂšre, et ton droit comme le soleil Ă  son midi. DALETH. 7 Tiens-toi en silence devant Yahweh, et espĂšre en lui ; ne t’irrite pas au sujet de celui qui prospĂšre dans ses voies ; de l’homme qui rĂ©ussit en ses intrigues. HÉ. 8 Laisse la colĂšre, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, pour n’aboutir qu’au mal. 9 Car les mĂ©chants seront retranchĂ©s, mais ceux qui espĂšrent en Yahweh possĂ©deront le pays. VAV. 10 Encore un peu de temps, et le mĂ©chant n’est plus ; tu regardes sa place, et il a disparu. 11 Mais les doux possĂ©deront la terre, ils goĂ»teront les dĂ©lices d’une paix profonde. ZAÏN. 12 Le mĂ©chant forme des projets contre le juste, il grince les dents contre lui. 13 Le Seigneur se rit du mĂ©chant, car il voit que son jour arrive. HETH. 14 Les mĂ©chants tirent le glaive, ils bandent leur arc ; pour abattre le malheureux et le pauvre, pour Ă©gorger ceux dont la voie est droite. 15 Leur glaive entrera dans leur propre cƓur, et leurs arcs se briseront. TETH. 16 Mieux vaut le peu du juste, que l’abondance de nombreux mĂ©chants ; 17 car les bras des mĂ©chants seront brisĂ©s, et Yahweh soutient les justes. YOD. 18 Yahweh connaĂźt les jours des hommes intĂšgres, et leur hĂ©ritage dure Ă  jamais. 19 Ils ne sont pas confondus au jour du malheur, et ils sont rassasiĂ©s aux jours de la famine. CAPH. 20 Car les mĂ©chants pĂ©rissent ; les ennemis de Yahweh sont comme la gloire des prairies ; ils s’évanouissent en fumĂ©e, ils s’évanouissent. LAMED. 21 Le mĂ©chant emprunte, et il ne rend pas ; Le juste est compatissant, et il donne. 22 Car ceux que bĂ©nit Yahweh possĂšdent le pays, et ceux qu’il maudit sont retranchĂ©s. MEM. 23 Yahweh affermit les pas de l’homme juste, et il prend plaisir Ă  sa voie. 24 S’il tombe, il n’est pas Ă©tendu par terre, car Yahweh soutient sa main. NUN. 25 J’ai Ă©tĂ© jeune, me voilĂ  vieux, et je n’ai point vu le juste abandonnĂ© ; ni sa postĂ©ritĂ© mendiant son pain. 26 Toujours il est compatissant, et il prĂȘte, et sa postĂ©ritĂ© est en bĂ©nĂ©diction. SAMECH. 27 DĂ©tourne-toi du mal et fais le bien ; et habite Ă  jamais ta demeure. 28 Car Yahweh aime la justice, et il n’abandonne pas ses fidĂšles. Ils sont toujours sous sa garde, mais la postĂ©ritĂ© des mĂ©chants sera retranchĂ©e. 29 Les justes possĂ©deront le pays, et ils y habiteront Ă  jamais. PHÉ. 30 La bouche du juste annonce la sagesse, et sa langue proclame la justice. 31 La loi de son Dieu est dans son cƓur ; ses pas ne chancellent point. TSADÉ. 32 Le mĂ©chant Ă©pie le juste, et il cherche Ă  le faire mourir. 33 Yahweh ne l’abandonne pas entre ses mains, et il ne le condamne pas quand vient son jugement. QOPH. 34 Attends Yahweh et garde sa voie, et il t’élĂšvera et tu possĂ©deras le pays ; quand les mĂ©chants seront retranchĂ©s, tu le verras. RESCH. 35 J’ai vu l’impie au comble de la puissance ; il s’étendait comme un arbre verdoyant. 36 J’ai passĂ©, et voici qu’il n’était plus ; je l’ai cherchĂ©, et on ne l’a plus trouvĂ©. SCHIN. 37 Observe celui qui est intĂšgre, et regarde celui qui est droit ; car il y a une postĂ©ritĂ© pour l’homme de paix. 38 Mais les rebelles seront tous anĂ©antis, la postĂ©ritĂ© des mĂ©chants sera retra nchĂ©e. THAV. 39 De Yahweh vient le salut des justes ; il est leur protecteur au temps de la dĂ©tresse. 40 Yahweh leur vient en aide et les dĂ©livre ; il les dĂ©livre des mĂ©chants et les sauve, parce qu’ils ont mis en lui leur confiance. 1 Psaume de David. Pour faire souvenir. 2 Yahweh, ne me punis pas dans ta colĂšre, et ne me chĂątie pas dans ta fureur. 3 Car tes flĂšches m’ont atteint, et ta main s’est appesantie sur moi. 4 Il n’y a rien de sain dans ma chair Ă  cause de ta colĂšre, il n’y a rien de sauf dans mes os Ă  cause de mon pĂ©chĂ©. 5 Car mes iniquitĂ©s s’élĂšvent au-dessus de ma tĂȘte ; comme un lourd fardeau, elles m’accablent de leur poids. 6 Mes meurtrissures sont infectes et purulentes, par l’effet de ma folie. 7 Je suis courbĂ©, abattu Ă  l’excĂšs ; tout le jour je marche dans le deuil. 8 Un mal brĂ»lant dĂ©vore mes reins, et il n’y a rien de sain dans ma chair. 9 Je suis sans force, brisĂ© outre mesure ; le trouble de mon cƓur m’arrache des gĂ©missements. 10 Seigneur, tous mes dĂ©sirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont pas cachĂ©s. 11 Mon cƓur palpite, ma force m’abandonne, et la lumiĂšre mĂȘme de mes yeux n’est plus avec moi. 12 Mes amis et mes compagnons s’éloignent de ma plaie ; et mes proches se tiennent Ă  l’écart. 13 Ceux qui en veulent Ă  ma vie tendent leurs piĂšges ; ceux qui cherchent mon malheur profĂšrent des menaces, et tout le jour ils mĂ©ditent des embĂ»ches. 14 Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. 15 Je suis comme un homme qui n’entend pas, et dans la bouche duquel il n’y a point de rĂ©plique. 16 C’est en toi, Yahweh, que j’espĂšre ; toi, tu rĂ©pondras, Seigneur, mon Dieu ! 17 Car je dis " Qu’ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet, qu’ils ne s’élĂšvent pas contre moi, si mon pied chancelle. " 18 Car je suis prĂšs de tomber, Et ma douleur est toujours devant moi. 19 Car je confesse mon iniquitĂ©, Je suis dans la crainte Ă  cause de mon p Ă©chĂ©. 20 Et mes ennemis sont pleins de vie, ils sont puissants ; Ceux qui me haĂŻssent sans cause se sont multipliĂ©s. 21 Ils me rendent le mal pour le bien ; ils me sont hostiles, parce que je cherche la justice. 22 Ne m’abandonne pas, Yahweh ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! 23 HĂąte-toi de me secourir, Seigneur, toi qui es mon salut ! 1 Au maĂźtre de chant, Ă  Idithun. Chant de David. 2 Je disais " Je veillerai sur mes voies, de peur de pĂ©cher par la langue ; je mettrai un frein Ă  ma bouche, tant que le mĂ©chant sera devant moi. " 3 Et je suis restĂ© muet, dans le silence ; je me suis tu, quoique privĂ© de tout bien. Mais ma douleur s’est irritĂ©e, 4 mon cƓur s’est embrasĂ© au-dedans de moi ; dans mes rĂ©flexions un feu s’est allumĂ©, et la parole est venue sur ma langue. 5 Fais-moi connaĂźtre, Yahweh, quel est le terme de ma vie ; quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis pĂ©rissable. 6 Tu as donnĂ© Ă  mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme vivant n’est qu’un souffle. — SĂ©la. 7 Oui, l’homme passe comme une ombre ; oui, c’est en vain qu’il s’agite ; il amasse, et il ignore qui recueillera. 8 Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ? Mon espĂ©rance est en toi. 9 DĂ©livre-moi de toutes mes transgressions ; ne me rends pas l’opprobre de l’insensĂ©. 10 Je me tais, je n’ouvre plus la bouche, car c’est toi qui agis. 11 DĂ©tourne de moi tes coups ; sous la rigueur de ta main, je succombe ! 12 Quand tu chĂąties l’homme, en le punissant de son iniquitĂ©, tu dĂ©truis, comme fait la teigne, ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme n’est qu’un souffle. — SĂ©la. 13 Écoute ma priĂšre, Yahweh, prĂȘte l’oreille Ă  mes cris, ne sois pas insensible Ă  mes larmes ! Car je suis un Ă©tranger chez toi, un voyageur, comme tous mes pĂšres. 14 DĂ©tourne de moi le regard et laisse-moi respirer, avant que je m’en aille et que je ne sois plus ! 1 Du maĂźtre de chant. De David. Psaume. 2 J’ai mis en Yahweh toute mon espĂ©rance il s’est inclinĂ© vers moi, il a Ă©coutĂ© mes cris. 3 Il m’a retirĂ© de la fosse de perdition, de la fange du bourbier ; il a dressĂ© mes pieds sur le rocher, il a affermi mes pas. 4 Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange Ă  notre Dieu ; beaucoup le voient, et ils rĂ©vĂšrent Yahweh, ils se confient en lui. 5 Heureux l’homme qui a mis en Yahweh sa confiance, et qui ne se tourne pas vers les orgueilleux, et vers ceux que le mensonge Ă©gare ! 6 Tu as multipliĂ©, Yahweh, mon Dieu, tes merveilles et tes desseins en notre faveur nul n’est comparable Ă  toi. Je voudrais les publier et les proclamer ; ils surpassent tout rĂ©cit. 7 Tu ne dĂ©sires ni sacrifice ni oblation, tu m’as percĂ© les oreilles ; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. 8 Alors j’ai dit " Voici que je viens, avec le rouleau du livre Ă©crit pour moi. 9 Je veux faire ta volontĂ©, ĂŽ mon Dieu, et ta loi est au fond de mon cƓur. " 10 J’annoncerai la justice dans une grande assemblĂ©e ; je ne fermerai pas mes lĂšvres, Yahweh, tu le sais. 11 Je ne tiendrai pas ta justice cachĂ©e dans mon cƓur ; je publierai ta fidĂ©litĂ© et ton salut, je ne tairai pas ta bontĂ© et ta vĂ©ritĂ© Ă  la grande assemblĂ©e. 12 Toi, Yahweh, ne me ferme pas tes misĂ©ricordes ; que ta bontĂ© et ta vĂ©ritĂ© me gardent toujours ! 13 Car des maux sans nombre m’environnent ; mes iniquitĂ©s m’ont saisi, et je ne puis voir ; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tĂȘte, et mon cƓur m’abandonne. 14 Qu’il te plaise, Yahweh, de me dĂ©livrer ! Yahweh, hĂąte-toi de me secourir ! 15 Qu’ils soient confus et honteux tous ensemble, ceux qui cherchent mon Ăąme pour la perdre ! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui dĂ©sirent ma ruine ! 16 Qu’ils soient dans la stupeur Ă  cause de leur honte, ceux qui me disent " Ah ! ah ! " 17 Qu’ils soient dans l’allĂ©gresse et se rĂ©jouissent en toi, tous ceux qui te cherchent ! Qu’ils disent sans cesse " Gloire Ă  Yahweh, " ceux qui aiment ton salut ! 18 Moi, je suis pauvre et indigent, mais le Seigneur prendra soin de moi. Tu es mon aide et mon libĂ©rateur mon Dieu, ne tarde pas ! 1 Au maĂźtre de chant. Psaume de David. 2 Heureux celui qui prend souci du pauvre ! Au jour du malheur, Yahweh le dĂ©livrera. 3 Yahweh le gardera et le fera vivre ; il sera heureux sur la terre, et tu ne le livreras pas au dĂ©sir de ses ennemis. 4 Yahweh l’assistera sur son lit de douleur ; tu retourneras toute sa couche dans sa maladie. 5 Moi, je dis " Yahweh, aie pitiĂ© de moi ! guĂ©ris mon Ăąme, car j’ai pĂ©chĂ© contre toi ! " 6 Et mes ennemis profĂšrent contre moi des malĂ©dictions " Quand mourra-t-il ? Quand pĂ©rira son nom ? " 7 Si quelqu’un vient me visiter, il ne profĂšre que mensonges ; son cƓur recueille l’iniquitĂ© ; quand il s’en va, il parle au dehors. 8 Tous mes ennemis chuchotent ensemble contre moi, contre moi ils mĂ©ditent le malheur. 9 " Un mal irrĂ©mĂ©diable, disent-ils, a fondu sur lui ; le voilĂ  couchĂ©, il ne se relĂšvera plus ! " 10 MĂȘme l’homme qui Ă©tait mon ami, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lĂšve le talon contre moi. 11 Toi, Yahweh, aie pitiĂ© de moi et relĂšve-moi, et je leur rendrai ce qu’ils mĂ©ritent. 12 Je connaĂźtrai que tu m’aimes, si mon ennemi ne triomphe pas de moi. 13 A cause de mon innocence, tu m’as soutenu, et tu m’as Ă©tabli pour toujours en ta prĂ©sence. 14 BĂ©ni soit Yahweh, le Dieu d’IsraĂ«l, dans les siĂšcles des siĂšcles ! Amen ! Amen ! Lesfibres des victimes, les vains fantĂŽmes d'un songe, et les mystĂ©rieux prĂ©sages de la nuit, tout m'Ă©pouvante. J'Ă©pie, dans mon malheur, les bruits d'une vague renommĂ©e. La crainte, dans mon cƓur incertain, fait place Ă  l'espoir, et l'espoir Ă  la crainte. Ta mĂšre est absente, et gĂ©mit d'avoir plu Ă  un dieu puissant.
JĂ©rĂ©mie 209 - Bible annotĂ©e par Gaebelein CHAPITRE 20 et plainte de JĂ©rĂ©mie _1. Pashur et JĂ©rĂ©mie JĂ©rĂ©mie 201 _ 2. La grande perplexitĂ© et la plainte de JĂ©rĂ©mie 207 JĂ©rĂ©mie 207 JĂ©rĂ©mie 201 . Une grande scĂšne... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Biblique de Adam Clarke Verset JĂ©rĂ©mie 209. _ Je ne ferai pas mention de lui _] Je renoncerai Ă  la fonction prophĂ©tique et je retournerai chez moi. _ Comme un feu brĂ»lant enfermĂ© dans mes os _] Il a ressenti des piqĂ»res de... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Biblique de Jean Calvin Or ce passage est particuliĂšrement digne d'ĂȘtre observĂ©; car non seulement les enseignants sont influencĂ©s par ce sentiment, mais tous les pieux sans exception. Car quand nous voyons que les hommes so... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Biblique de John Gill Ensuite, j'ai dit que je ne parlais pas de la mention de lui, ni de ne plus parler de son nom, non pas qu'il l'a dit publiquement devant ses ennemis, ni en privĂ© Ă  ses amis, mais il l'a dit dans son c... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire biblique de l'exposant Nicoll CHAPITRE XIII JÉRÉMIE SOUS PERSÉCUTION JĂ©rĂ©mie 201 LE prophĂšte doit maintenant endurer quelque chose de plus qu'un rejet mĂ©prisant de son message. "Et Pashchur ben Immer le sacrificateur" il Ă©tai... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Biblique de la chaire EXPOSITION. JĂ©rĂ©mie 201. La continuation du rĂ©cit prĂ©cĂ©dent. Pashur le fils de l'entraĂźneur. Cet homme appartenait au seiziĂšme des familles sacerdotales ou des classes 1 Chroniques 2414 . Un au... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Biblique de Matthew Henry 7-13 Le prophĂšte se plaint de l'insulte et de la blessure qu'il a subies. Mais ver. JĂ©rĂ©mie 207 peut ĂȘtre lu, tu m'as persuadĂ©, et j'ai Ă©tĂ© persuadĂ©. Tu Ă©tais plus fort que moi; et m'a dominĂ© par l'i... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Biblique par Albert Barnes Dans le reste du chapitre, nous avons une explosion d'Ă©motion profonde, dont la premiĂšre partie se termine par un cri d'espoir JĂ©rĂ©mie 2013, suivi nĂ©anmoins de malĂ©dictions le jour de sa naissance. É... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire complet de John Trapp Alors j'ai dit, je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom. Mais [sa parole] Ă©tait dans mon cƓur comme un feu brĂ»lant enfermĂ© dans mes os, et j'Ă©tais las de patience, et je ne pou... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire critique et explicatif sur toute la Bible Then I said, I will not make mention of him, nor speak any more in his name. But his word was in mine heart as a burning fire shut up in my bones, and I was weary with forbearing, and I could not sta... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire d'Arthur Peake sur la Bible LES TROUBLES, LES ESPOIRS ET LE SOMBRE DÉSESPOIR DU PROPHÈTE. Dans une protestation passionnĂ©e contre son sort peut-ĂȘtre occasionnĂ© par l'incident que je viens de rapporter, JĂ©rĂ©mie se plaint que Ya... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire de Coke sur la Sainte Bible ALORS J'AI DIT, JE NE FERAI PAS MENTION DE LUI— _Mais quand je dis, je n'en ferai pas mention—alors cela devient dans mon cƓur,_ etc. Ainsi il est dit de saint Paul, que _son esprit s'est Ă©mu en lui ;... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire de Dummelow sur la Bible 1-6. Acte de Pashur et rĂ©ponse de JĂ©rĂ©mie.... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire de Joseph Benson sur l'Ancien et le Nouveau Testament _Car depuis que j'ai parlĂ©, j'ai criĂ©, j'ai criĂ© violence et gĂątĂ©_ Ou plutĂŽt, comme le dit Houbigant, _Car depuis que j'ai parlĂ©, et criĂ© contre l'iniquitĂ©, et dĂ©noncĂ© la dĂ©solation, la parole du Seig... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire de Peter Pett sur la Bible JÉRÉMIE EST TELLEMENT BOULEVERSÉ QU'IL RÉPRIMANDE YHWH ET SOULIGNE À QUEL POINT IL EST DIFFICILE DE TROUVER DES CHOSES, ET POURTANT IL ADMET QU'IL DOIT PARLER QU'IL LE VEUILLE OU NON PARCE QUE LA PARO... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire de Sutcliffe sur l'Ancien et le Nouveau Testament JĂ©rĂ©mie 203 . _Le Seigneur n'a pas appelĂ© ton nom Pashur,_ qui signifie sĂ©curitĂ© ou augmentation ; _mais Magormissabib,_ terreur de tous cĂŽtĂ©s, ou terreurs d'une captivitĂ©. Pashur a cru au prophĂšte,... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire HomilĂ©tique Complet du PrĂ©dicateur NOTES CRITIQUES ET EXÉGÉTIQUES.— 1. CHRONOLOGIE DU CHAPITRE . Avec le chap. 20 la premiĂšre section de ce livre se termine. C'Ă©tait probablement la derniĂšre prophĂ©tie publique de JĂ©rĂ©mie sous le rĂšgne... JĂ©rĂ©mie 209 - Commentaire Populaire de la Bible de Kretzmann La joie et la tristesse du prophĂšte... JĂ©rĂ©mie 209 - Exposition de G. Campbell Morgan sur la Bible entiĂšre L'histoire de la persĂ©cution que cette action a suscitĂ©e contre lui suit. Pashur a entendu la prophĂ©tie et, frappant le prophĂšte, l'a arrĂȘtĂ© et emprisonnĂ©. Le lendemain, JĂ©rĂ©mie, Ă©tant sorti des stock... JĂ©rĂ©mie 209 - Hawker's Poor man's commentaire Quel tĂ©moignage bĂ©ni, est-ce de la vĂ©ritĂ© des saintes Ă©critures, que leurs effets sur les Ăąmes du peuple de Dieu, sont les mĂȘmes dans tous les Ăąges. Ce que JĂ©rĂ©mie a dit, tous trouvent plus ou moins q... JĂ©rĂ©mie 209 - Horae Homileticae de Charles Simeon DISCOURS 1059 UNE ÂME SOUS DÉCOURAGEMENT JĂ©rĂ©mie 209 . _Alors j'ai dit, je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom. Mais sa parole Ă©tait dans mon cƓur comme un feu brĂ»lant en... JĂ©rĂ©mie 209 - L'illustrateur biblique _Alors j'ai dit, je ne ferai plus mention de lui ni ne parlerai plus en son JÉRÉMIE DÉCOURAGÉ I. L'imprudence momentanĂ©e de JĂ©rĂ©mie. Oh! c'Ă©tait un discours tĂ©mĂ©raire, comme la tĂ©mĂ©ritĂ© de Job... JĂ©rĂ©mie 209 - Le Commentaire Catholique de la Bible de George Haydock _Et lĂ , ou "pour", &c. J'ai Ă©tĂ© affligĂ© continuellement. Sanctius - Je ne pouvais cependant pas m'empĂȘcher de parler, Actes XVII. 16., et 1 Corinthiens ix. 16., et Job xxxii. JĂ©rĂ©mie 209 - Notes de la Bible Companion de Bullinger ÉTAIT . est devenu.... JĂ©rĂ©mie 209 - Notes explicatives de Wesley J'ai dit — Il n'a pas dit cela ouvertement, mais dans son cƓur. Mais... Il trouva dans son cƓur une contrainte pour continuer.... JĂ©rĂ©mie 209 - TrĂ©sor de la connaissance des Écritures 1 Corinthiens 916; 1 Corinthiens 917; 1 Rois 193; 1 Rois 194; 2 Corinthiens 513; Actes 1537; Actes 1538; Actes 1716; Actes 185;...
Commeun feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os . OpĂ©ra (2h55) For everyone . Trailer Sessions . Rate My list . Share Close . 0 liked it . User ratings . 0 Loved it. 0 Liked it. 0 Was disappointed. 0 Want to see it . 0 Total reviews . OpĂ©ra. 2h55 . directed by . Release date: 23 Oct. 2021 . 0 liked it . Cadet d’une fratrie de cinq garçons, Charles est trĂšs attachĂ© Ă  sa mĂšre Billie
Un film de Compositeur Terence BLANCHARD Livret Kasi LEMMONS Mise en scĂšne James ROBINSON & Camille A. BROWN Direction Musicale Yannick NÉZET-SÉGUIN 2h55 - Synopsis Cadet d’une fratrie de cinq garçons, Charles est trĂšs attachĂ© Ă  sa mĂšre Billie qui, en plus de travailler dur, doit supporter les infidĂ©litĂ©s de son mari. L’enfant s’épanouit comme il peut jusqu’au jour oĂč un Ă©vĂ©nement traumatisant bouleverse Ă  jamais le cours de son existence.
Lesdeux poĂštes sont arrivĂ©s au huitiĂšme bolge; ils y voient briller une infinitĂ© de flammes dont chacune enveloppe, comme un vĂȘtement, un pĂ©cheur qu'elle dĂ©robe Ă  la vue. C'est ainsi que sont punis les fourbes, mauvais conseillers, instigateurs de perfidie et de trahison. Une de ces langues de feu, se partageant comme en deux branches vers son extrĂ©mitĂ©, renferme deux ombres Ă  la
Par SĂ©verine GarnierPubliĂ© le 19/11/2021 Ă  15h41 Des scĂšnes nationales ou privĂ©es comme les cinĂ©mas diffusent rĂ©guliĂšrement des opĂ©ras
 et parfois les meilleurs du monde, Ă  des tarifs abordables. Et le public est au rendez-vous Musique, théùtre et danse le genre opĂ©ra est sans doute le plus complet qui soit et sans doute
 le plus cher Ă  produire. Les maisons dĂ©diĂ©es Ă  l’art lyrique ne sont qu’une trentaine en France quand les théùtres se comptent par centaines. Les amateurs doivent parfois faire des kilomĂštres pour se rendre Ă  l’OpĂ©ra national de Bordeaux, Ă  l’OpĂ©ra de Limoges ou au Capitole de Toulouse
 pensent-ils ! À tord,...Musique, théùtre et danse le genre opĂ©ra est sans doute le plus complet qui soit et sans doute
 le plus cher Ă  produire. Les maisons dĂ©diĂ©es Ă  l’art lyrique ne sont qu’une trentaine en France quand les théùtres se comptent par centaines. Les amateurs doivent parfois faire des kilomĂštres pour se rendre Ă  l’OpĂ©ra national de Bordeaux, Ă  l’OpĂ©ra de Limoges ou au Capitole de Toulouse
 pensent-ils ! À tord, car l’opĂ©ra ne se donne pas que dans les OpĂ©ras. Dans la rĂ©gion, quelques irrĂ©ductibles se mobilisent pour diffuser ce genre essentiel de notre patrimoine culturel les ScĂšnes nationales La Coursive de La Rochelle et des salles privĂ©es Le Pin Galant de MĂ©rignac, zen Gironde, la Gare du Midi de Biarritz, au Pays basque, etc. Auxquelles s’ajoutent une quarantaine de cinĂ©mas, proposant des retransmissions en direct du Metropolitan Opera de New York alias le Met ».20 secondes aprĂšs New YorkHors crise sanitaire, quelque 300 000 mĂ©lomanes se pressent chaque annĂ©e en France Ă  ces sĂ©ances
 c’est bien plus qu’à l’OpĂ©ra national de Bordeaux 190 000 en 2019. La recette est garantie un chef-d’Ɠuvre – Rigoletto », Don Carlos » ou Turandot » sont Ă  l’affiche de cette saison – interprĂ©tĂ© par les stars
 des chanteurs extraordinaires qui passent bien Ă  l’écran. L’idĂ©e est venue en 2006 au moment de la numĂ©risation des cinĂ©mas, explique Thierry Fontaine, prĂ©sident de PathĂ© Live qui relaye pour la France. N’ayant pas de subventions publiques, l’économie du Met repose sur sa billetterie. La diffusion dans 170 pays dans le monde est une manne importante qui vaut l’investissement une sĂ©ance coĂ»te 1 million de dollars Ă  produire car ce qui se passe Ă  New York arrive par satellite 20 secondes aprĂšs sur les Ă©crans français. » La diffusion en direct en haute dĂ©finition par le Metropolitan Opera de La FlĂ»te enchantĂ©e » de Mozart au Walter Reade Theater de New York. Ken Howard/Metropolitan Opera Que ce soit Ă  La Gare du Midi ou au cinĂ©ma Le Familia Ă  Jonzac 16, le ticket de 18 Ă  31 euros est bien moins cher que s’il fallait se rendre Ă  New York ! » sourit Thierry Fontaine. PathĂ© Live a dĂ©veloppĂ© le mĂȘme principe avec le ballet en direct du BolchoĂŻ de Moscou et le théùtre depuis la ComĂ©die compagnies rĂ©sistentFort de son succĂšs, le Met prend des risques retransmettre des crĂ©ations. Moment historique, le 23 octobre dernier a Ă©tĂ© diffusĂ© le premier opĂ©ra amĂ©ricain Ă©crit par un compositeur noir. La musique de Fire Shut up in my Bones » Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os » est signĂ©e Terence Blanchard, compositeur des films de Spike Lee. L’évĂšnement quasi politique pour les États-Unis n’a eu que peu d’écho en Europe, malgrĂ© un spectacle poignant et une rĂ©ussite musicale. Nous allons faire une exception et le reprogrammer quand la crise sera passĂ©e », rassure Thierry Fontaine. Il est encore possible de le voir dans certains salle privĂ©e du Pin Galant de MĂ©rignac, quant Ă  elle, a toujours maintenu l’opĂ©ra Ă  l’affiche, comme Carmen », le 25 novembre prochain. Tout y est chanteurs, costumes, chƓur et orchestre. La compagnie OpĂ©ra 2001 propose une version plus artisanale qu’à New York mais pas moins 33. Carmen », de Bizet, par la Compagnie 2001, jeudi 25 novembre, au Pin Galant, Ă  20 h 30, 15 Ă  45 €. Le Met Opera live ». Prochaine date Eurydice », le 4 dĂ©cembre, Ă  18 h 55, dans les cinĂ©mas du rĂ©seau PathĂ© Live listĂ©s sur
БД ĐŒ Ń‰ĐŁáˆƒĐžĐ»á‹Ș á‰±Ń ĐŸĐŒĐ°áˆŐ«ĐČáˆžÏŐĄÎČዹпсОζο ÎœĐ°ÎŽŃÏ„ÎžáŒŠĐ”á‰ą օζаŐȘĐžĐ“ĐŸáˆżá‹±áŒŠá‰‚Ń† Ő­ŃÏ…ÏƒáŠźáŠ™ĐŸŃ‡Ńƒáˆž րутĐČĐžĐ»ÎžĐœ
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IlscontinuĂšrent et dirent : « Tu va apprendre Ă  souffrir comme un bon soldat de JĂ©sus-Christ. » Il y a dans mon coeur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. Le prophĂšte JĂ©rĂ©mie a vĂ©cu des temps de dĂ©couragement terribles. Les prophĂštes de l'ancien testament se faisaient persĂ©cuter mais mĂȘme dans les temps
Par VĂ©ronique Fourcade - le 13/10/2021 Ă  15h03Mis Ă  jour le 13/10/2021 Ă  18h46 La saison du Metropolitan Opera de New York a repris et, avec elle, les diffusions en direct et en trĂšs haute dĂ©finition Ă  la Gare du Midi samedi 23 octobre avec une crĂ©ation mondiale FermĂ©e depuis mars 2020, le Metropolitan Opera de New York a rouvert ses portes en septembre. Une bonne nouvelle pour tous les mĂ©lomanes et amateurs d’opĂ©ra qui suivent Ă  distance, dans des salles de cinĂ©ma, les projections en direct. Sur la CĂŽte basque, la Gare du Midi occupe ce crĂ©neau depuis de nombreuses annĂ©es. La saison 2021-2022 propose 10 opĂ©ras, dont cinq nouvelles productions. Elle s’ouvre sur la crĂ©ation mondiale de Fire shut up in my bones » Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os, en français, ce samedi 16. Il s’agit d’une adaptation des mĂ©moires de Charles M. Blow par le musicien de jazz Terence Blanchard, laurĂ©at d’un Grammy Awards. Les autres spectacles de cette saison sont Boris Godounov », pilier du rĂ©pertoire russe, avec le tsar incarnĂ© par la basse RenĂ© Pape, le 30 octobre. Le 4 dĂ©cembre fera place Ă  Eurydice », menĂ© par Matthew Aucouin. Le 1er janvier, Cendrillon » d’aprĂšs le cĂ©lĂšbre conte de Perrault, dans une mise en scĂšne dĂ©licieusement fantasque de Laurent Pell, sera parfaite au lendemain du en scĂšne monumentales Rigoletto » de Verdi est une nouvelle production situant l’action dans une Europe des annĂ©es 20, avec le baryton Quinn Kelsey Ă  la tĂȘte de la distribution 12 fĂ©vrier. Ariane Ă  Naxos » de Richard Strauss oĂč la soprano Lise Davidsen fait ses dĂ©buts au MET, dans le rĂŽle d’Ariane, dirigĂ©e par la cheffe Marek Janowski 12 mars. Don Carlos » en version française originale en cinq actes de l’opĂ©ra de Verdi sera donnĂ© le 26 mars. Le 7 mai, Turandot », avec la superstar Anna Netrebko elle interprĂ©tera la fille de l’Empereur d’une Chine immĂ©moriale, dans une luxuriante mise en scĂšne. Lucia di Lammermoor » de Donizetti 21 mai. Enfin, le 4 juin, Hamlet », le chef-d’Ɠuvre contemporain du compositeur Brett Dean, unanimement saluĂ© par la critique, rend hommage au cĂ©lĂ©brissime drame de Shakespeare Ă  travers une partition riche et pleine de force. Abonnements Les sĂ©ances ont lieu Ă  la Gare du Midi de Biarritz, les samedis Ă  19 heures, exceptĂ© le 26 mars, sĂ©ance Ă  17 heures. En raison des consignes sanitaires, le placement est libre. Toutes les reprĂ©sentations ont lieu en direct, sauf le 30 octobre et le 12 fĂ©vrier, en diffĂ©rĂ©. Billetterie Ă  l’office de tourisme de Biarritz ou en ligne Ă  JOB 1:1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Et cet homme Ă©tait intĂšgre et droit; il craignait Dieu, et se dĂ©tournait du mal. 1:2 Il lui naquit sept fils et trois filles. 1:3 Il possĂ©dait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bƓufs, cinq cents Ăąnesses, et un trĂšs grand nombre de serviteurs.
L’appel au ministĂšre est gĂ©nĂ©ralement un processus qui passe par certaines Ă©tapes. D’abord Dieu appelle un homme, Il le consacre, le prĂ©pare en secret, le remplit de Son onction et enfin Dieu l’établit dans le ministĂšre. Il est important de savoir certaines choses concernant l’appel au ministĂšre, avant d’affirmer que l’on est rĂ©ellement appelĂ©. 1. Un appel divin et non humain. HĂ©breux 5. 1- 4 LSG En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est Ă©tabli pour les hommes dans le service de Dieu, afin de prĂ©senter des offrandes et des sacrifices pour les pĂ©chĂ©s. Il peut ĂȘtre indulgent pour les ignorants et les Ă©garĂ©s, puisque la faiblesse est aussi son partage. Et c’est Ă  cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres pĂ©chĂ©s, comme pour ceux du peuple. Nul ne s’attribue cette dignitĂ©, s’il n’est appelĂ© de Dieu, comme le fut Aaron. » Actes LSG Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministĂšre et qu’ils jeĂ»naient, le Saint-Esprit dit Mettez-Moi Ă  part Barnabas et Saul pour l’Ɠuvre Ă  laquelle Je les ai appelĂ©s. » L’appel au ministĂšre vient de Dieu Lui-mĂȘme; on ne s’improvise pas pasteur, prophĂšte, Ă©vangĂ©liste, etc., Ă  cause des talents humains qu’on aurait manifestĂ©s naturellement comme l’art oratoire ou une grande intelligence. Ce n’est pas non plus parce que l’on a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© par son pasteur que l’on peut prĂ©tendre ĂȘtre un appelĂ© au ministĂšre. De la mĂȘme maniĂšre que l’on ne peut pas prĂ©tendre ĂȘtre l’employĂ© d’une entreprise sans la reconnaissance officielle des dirigeants de cette entreprise, on ne peut pas non plus se lancer dans le ministĂšre sans l’approbation de Dieu. L’appel au ministĂšre vient exclusivement de Dieu est c’est selon Sa VolontĂ© souveraine. 2. Un appel avant mĂȘme la naissance. JĂ©rĂ©mie LSG Avant que Je t’eusse formĂ© dans le ventre de ta mĂšre, Je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, Je t’avais consacrĂ©, Je t’avais Ă©tabli prophĂšte des nations. » Galates LSG Mais, lorsqu’il plut Ă  celui qui m’avait mis Ă  part dĂšs le sein de ma mĂšre, et qui m’a appelĂ© par Sa grĂące. » Ces deux passages bibliques nous montrent premiĂšrement que l’appel au ministĂšre vient bien avant la naissance naturelle. Dieu qui est omniscient et qui fait toute chose pour un but a créé chaque ĂȘtre humain avec une mission prĂ©cise pour sa gĂ©nĂ©ration. Et Dieu ne fait pas un travail Ă  moitiĂ©; Il est Celui qui donne une vision mais avec la provision qui va avec. Celui qui est appelĂ© a Ă©galement reçu de Dieu bien avant sa naissance des dons qui sont enfouis mais qui se rĂ©vĂšlent peu Ă  peu aprĂšs la nouvelle naissance. Le pays, l’environnement familial, l’époque, la race, le contexte social ou politique ont Ă©tĂ© prĂ©vus par Dieu afin que Son ministre soit une solution pour les problĂšmes de son temps. DeuxiĂšmement, ces passages nous montrent que le couloir de notre appel est dĂ©fini d’avance par Dieu Lui-mĂȘme. Dieu avait dĂ©jĂ  Ă©tabli JĂ©rĂ©mie comme prophĂšte des nations bien avant qu’il ne fĂ»t sorti du sein de sa mĂšre et c’est Ă©galement le cas de l’apĂŽtre Paul qui avait Ă©tĂ© Ă©tabli apĂŽtre non par une volontĂ© humaine mais par la volontĂ© de Dieu, comme nous pouvons le lire dans Galates LSG Paul, apĂŽtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par JĂ©sus-Christ et Dieu le PĂšre, qui L’a ressuscitĂ© des morts ». Le ministĂšre spĂ©cifique auquel nous sommes appelĂ©s et le message que nous porterons aux nations n’est pas dĂ©fini par nous, ni par quelqu’un d’autre mais par Dieu Lui-mĂȘme. 3. Comment savoir que je suis appelĂ©? Vouloir exercer le ministĂšre est une chose noble, encore faut-il y ĂȘtre appelĂ©. Ci-dessous quelques indices pour s’en convaincre 1 TimothĂ©e LSG Cette parole est certaine Si quelqu’un aspire Ă  la charge d’évĂȘque, il dĂ©sire une Ɠuvre excellente. Il faut donc que l’évĂȘque soit irrĂ©prochable, mari d’une seule femme, sobre, modĂ©rĂ©, rĂ©glĂ© dans sa conduite, hospitalier, propre Ă  l’enseignement. Il faut qu’il ne soit ni adonnĂ© au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, dĂ©sintĂ©ressĂ©. Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite honnĂȘtetĂ©; Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu? Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflĂ© d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. Il faut aussi qu’il reçoive un bon tĂ©moignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les piĂšges du diable. Les diacres aussi doivent ĂȘtre honnĂȘtes, Ă©loignĂ©s de la duplicitĂ©, des excĂšs du vin, d’un gain sordide, conservant le mystĂšre de la foi dans une conscience pure. Qu’on les Ă©prouve d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministĂšre, s’ils sont sans reproche. » Lire Ă©galement Tite 1. 7-10. De ce passage, nous pouvons tirer plusieurs leçons nous permettant de reconnaĂźtre quelques signes Ă©vidents d’appel authentique au ministĂšre. A. L’aspiration. Aspirer signifie tendre vers, ou porter son dĂ©sir vers quelque chose. Nous devons avoir une certaine aspiration Ă  cette charge, Ă©prouver un certain amour pour l’Ɠuvre de Dieu au travers du ministĂšre de la Parole. Ceci se manifeste par un dĂ©sir profond qui brĂ»le comme un feu au dedans de nous, Comme le prophĂšte JĂ©rĂ©mie l’a expĂ©rimentĂ© dans JĂ©rĂ©mie LSG Si je dis Je ne ferai plus mention de Lui, je ne parlerai plus en Son nom, il y a dans mon cƓur comme un feu dĂ©vorant qui est renfermĂ© dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. » B. La discipline. Comme le dit un certain adage il n’y a pas de disciples sans discipline, ni princes sans principes ». Celui qui croit avoir reçu l’appel au ministĂšre doit ĂȘtre un homme de principe et un homme disciplinĂ©. Peu importe son Ăąge, il doit reflĂ©ter le caractĂšre de Christ dans sa conduite et dans ses relations. 1 TimothĂ©e LSG Que personne ne mĂ©prise ta jeunesse; mais sois un modĂšle pour les fidĂšles, en parole, en conduite, en charitĂ©, en foi, en puretĂ©. » Il doit ĂȘtre maĂźtre de soi, un modĂšle dans sa gĂ©nĂ©ration. Il doit mener une vie de sanctification et vivre dans la crainte de Dieu. Si nous ne sommes pas assez disciplinĂ©s aujourd’hui, ce n’est pas forcĂ©ment un signe que nous ne sommes pas appelĂ©s mais certainement un signe que l’on n’est pas encore prĂȘt. C. L’amour de La Parole. Le futur ministre doit Ă©prouver un amour profond pour la Parole, non pas d’abord un amour pour la prĂ©dication mais surtout pour la mĂ©ditation des Ă©critures. Comme le dit ce passage d’EzĂ©chiel LSG Il me dit Fils de l’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que Je te donne! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel. » Il doit aussi aimer l’enseignement pour avoir des fondements solides sur la saine doctrine comme il est dit dans Tite LSG attachĂ© Ă  la vraie parole telle qu’elle a Ă©tĂ© enseignĂ©e, afin d’ĂȘtre capable d’exhorter selon la saine doctrine et de rĂ©futer les contradicteurs. » Il doit Ă©galement aimer la lecture et savoir distinguer la bonne prĂ©dication de la mauvaise prĂ©dication prĂ©dication superficielle. 1 TimothĂ©e LSG jusqu’à ce que je vienne, applique-toi Ă  la lecture, Ă  l’exhortation, Ă  l’enseignement. » de la compagnie. L’on entend souvent un mythe selon lequel l’homme de Dieu doit ĂȘtre un homme solitaire. Ceci n’est pas vrai, car Christ Lui-mĂȘme Ă©tait souvent accompagnĂ© de Ses disciples; Il ne se retirait que pour vaquer Ă  la priĂšre mais Il se plaisait bien de la compagnie de Ses disciples. Et nous en avons la preuve dans Matthieu LSG Et Il vint vers les disciples, qu’Il trouva endormis, et Il dit Ă  Pierre Vous n’avez donc pu veiller une heure avec Moi! ». Un ministre de Dieu dans la nouvelle alliance n’est pas comparable aux prophĂštes de l’ancienne alliance qui vivaient dans des cavernes ou dans les dĂ©serts comme Jean Baptiste. D’ailleurs, l’image que nous avons du serviteur de Dieu Ă  l’exemple de JĂ©sus-Christ, c’est celui du berger qui vit au milieu de ses brebis. Non seulement le ministre de Dieu doit aimer la compagnie des autres mais les autres Ă©galement doivent apprĂ©cier sa compagnie. E. Le dĂ©sintĂ©ressement. Une personne dĂ©sintĂ©ressĂ©e est une personne qui n’a aucun intĂ©rĂȘt moral ou matĂ©riel pour certaines choses et l’argent et les biens matĂ©riels en particulier. Il ne fait rien pour son intĂ©rĂȘt particulier. Celui qui est appelĂ© ne doit pas voir le ministĂšre comme un moyen d’enrichissement personnel mais comme un service dont la rĂ©munĂ©ration est divine. Le Seigneur JĂ©sus donna Lui-mĂȘme ce conseil Ă  Ses disciples dans Luc LSG Vous de mĂȘme, quand vous avez fait tout ce qui vous a Ă©tĂ© ordonnĂ©, dites Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. » La motivation ne doit pas ĂȘtre la gloire humaine, les gains ou les Ă©loges mais la gloire de Dieu. Le ministĂšre n’est pas un moyen pour rĂ©aliser ses propres rĂȘves, mais c’est un privilĂšge que l’on a reçu afin de faire avancer le Royaume de Dieu. Le ministre de Dieu ne devrait donc pas chercher la gloire humaine au dĂ©triment de la gloire de Dieu. F. Le tĂ©moignage des autres. MĂȘme si l’appel est divin, il ne peut pas outrepasser l’autoritĂ© Ă©tablie par Dieu. Nous devons Ă©galement avoir la reconnaissance de notre appel par le pasteur de l’église oĂč nous Ɠuvrons car, ce n’est pas le fruit du hasard si nous sommes aux pieds de quelqu’un; Dieu nous mettra toujours sous la couverture spirituelle d’un homme de Dieu, pour un but prĂ©cis et Dieu reconnait Ă©galement cette autoritĂ© spirituelle Ă©tablie sur nous. Nous pouvons aussi confirmer notre appel par un message prophĂ©tique confirmant nos convictions internes, ou encore le tĂ©moignage des frĂšres et des sƓurs dans la foi.
DĂ©butoctobre, le Met rouvrait en fanfare, aprĂšs dix-huit mois de fermeture, avec Fire Shut Up in My Bones (« Comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os Pour les autres utilisations de ce mot ou de ce titre, voir Psaume. Note de Wikisource Ce texte de la Bible dans la traduction d’Augustin Crampon, Ă©dition rĂ©visĂ©e de 1923, comporte quelques dĂ©viations et inexactitudes. Il est remplacĂ© par un texte dont la conformitĂ© Ă  l’édition papier a Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©e, et le lecteur est invitĂ© Ă  s’y rĂ©fĂ©rer Bible Crampon 1923. Psaume 1Modifier Heureux l’homme qui ne marche pas dans le conseil des impies, qui ne se tient pas dans la voie des pĂ©cheurs et qui ne s’assied pas dans la compagnie des moqueurs, mais qui a son plaisir dans la loi de Yahweh, et qui la mĂ©dite jour et nuit. Il est comme un arbre plantĂ© prĂšs d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flĂ©trit pas tout ce qu’il fait rĂ©ussit. Il n’en est pas ainsi des impies ils sont comme la paille que chasse le vent. Aussi les impies ne resteront-ils pas debout au jour du jugement, ni les pĂ©cheurs dans l’assemblĂ©e des justes. Car Yahweh connaĂźt la voie du juste, mais la voie des pĂ©cheurs mĂšne Ă  la 2Modifier Pourquoi les nations s’agitent-elles en tumulte et les peuples mĂ©ditent-ils de vains projets ? Les rois de la terre se soulĂšvent, et les princes tiennent conseil ensemble, contre Yahweh et contre son Oint. Brisons leurs liens, disent-ils, et jetons loin de nous leurs chaĂźnes » Celui qui est assis dans les cieux sourit, le Seigneur se moque d’eux. Alors il leur parlera dans sa colĂšre, et dans sa fureur il les Ă©pouvantera Et moi, j’ai Ă©tabli mon roi, sur Sion, ma montagne sainte. » Je publierai le dĂ©cret Yahweh m’a dit Tu es mon Fils, je t’ai engendrĂ© aujourd’hui. Demande, et je te donnerai les nations pour hĂ©ritage, pour domaine les extrĂ©mitĂ©s de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en piĂšces comme le vase du potier. » Et maintenant, rois, devenez sages ; recevez l’avertissement, juges de la terre. Servez Yahweh avec crainte, tressaillez de joie avec tremblement. Baisez le Fils, de peur qu’il ne s’irrite et que vous ne pĂ©rissiez dans votre voie ; Car bientĂŽt s’allumerait sa colĂšre ; heureux tous ceux qui mettent en lui leur 3Modifier Chant de David. A l’occasion de sa fuite devant Absalom, son fils Yahweh, que mes ennemis sont nombreux Quelle multitude se lĂšve contre moi Nombreux sont ceux qui disent Ă  mon sujet Plus de salut pour lui auprĂšs de Dieu ! » - SĂ©la. Mais toi, Yahweh, tu es mon bouclier tu es ma gloire, et tu relĂšves ma tĂȘte. De ma voix je crie vers Yahweh, et il me rĂ©pond de sa montagne sainte. - SĂ©la. Je me suis couchĂ© et me suis endormi ; je me suis rĂ©veillĂ©, car Yahweh est mon soutien. je ne crains pas devant le peuple innombrable, qui m’assiĂšge de toutes parts. LĂšve-toi, Yahweh ! Sauve-moi, mon Dieu ! Car tu frappes Ă  la joue tous mes ennemis, tu brises les dents des mĂ©chants. A Yahweh le salut ! Que ta bĂ©nĂ©diction soit sur ton peuple ! - 4Modifier Au maĂźtre de chant, sur les instruments Ă  cordes. Psaume de David. Quand je t’invoque, rĂ©ponds-moi, Dieu de ma justice, toi qui dans ma dĂ©tresse, me mets au large. Aie pitiĂ© de moi et entends ma priĂšre Fils des hommes, jusques Ă  quand ma gloire sera-t-elle outragĂ©e ? Jusques Ă  quand aimerez-vous la vanitĂ©, et rechercherez-vous le mensonge ? - SĂ©la. Sachez que Yahweh s’est choisi un homme pieux ; Yahweh entend quand je l’invoque. Tremblez, et ne pĂ©chez plus. Parlez-vous Ă  vous-mĂȘmes sur votre couche, et cessez ! - SĂ©la. Offrez des sacrifices de justice, et confiez-vous en Yahweh. Beaucoup disent Qui nous fera voir le bonheur ? » Fais lever sur nous la lumiĂšre de ta face, Yahweh ! Tu as mis dans mon cƓur plus de joie qu’ils n’en ont au temps oĂč abondent leur froment et leur vin nouveau. En paix je me coucherai et je m’endormirai aussitĂŽt ; car toi, Yahweh, toi seul, tu me fais habiter dans la 5Modifier Au maĂźtre de chant. Sur les flĂ»tes. Psaume de David. PrĂȘte l’oreille Ă  mes paroles, Yahweh, entends mes soupirs ; sois attentif Ă  mes cris, ĂŽ mon Roi et mon Dieu ; car c’est Ă  toi que j’adresse ma priĂšre. Yahweh, dĂšs le matin, tu entends ma voix ; dĂšs le matin, je t’offre mes vƓux et j’attends. Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir au mal ; avec toi le mĂ©chant ne saurait habiter. Les insensĂ©s ne subsistent pas devant tes yeux ; tu hais tous les artisans d’iniquitĂ©. Tu fais pĂ©rir les menteurs ; Yahweh abhorre l’homme de sang et de fraude. Pour moi, par ta grande misĂ©ricorde, j’irai dans ta maison ; je me prosternerai, dans ta crainte, devant ton saint temple. Seigneur, conduis-moi, dans ta justice, Ă  cause de mes ennemis aplanis ta voie sous mes pas. Car il n’y a point de sincĂ©ritĂ© dans leur bouche ; leur cƓur n’est que malice ; leur gosier est un sĂ©pulcre ouvert, leur langue se fait caressante. ChĂątie-les, ĂŽ Dieu. Qu’ils Ă©chouent dans leurs desseins ! A cause de leurs crimes sans nombre, prĂ©cipite-les ; car ils sont en rĂ©volte contre toi. Alors se rĂ©jouiront tous ceux qui se confient en toi ; ils seront dans une perpĂ©tuelle allĂ©gresse, et tu les protĂ©geras ; ils se livreront Ă  de joyeux transports, ceux qui aiment ton nom. Car tu bĂ©nis le juste, Yahweh ; tu l’entoures de bienveillance comme d’un 6Modifier Au maĂźtre de chant. Sur les instruments Ă  cordes. A l’octave. Psaume de David. Yahweh, ne me punis pas dans ta colĂšre, et ne me chĂątie pas dans ta fureur. Aie pitiĂ© de moi, Yahweh, car je suis sans force ; guĂ©ris-moi, Yahweh, car mes os sont tremblants. Mon Ăąme est dans un trouble extrĂȘme ; et toi, Yahweh, jusques Ă  quand ? Reviens, Yahweh, dĂ©livre mon Ăąme ; sauve-moi Ă  cause de ta misĂ©ricorde. Car celui qui meurt n’a plus souvenir de toi ; qui te louera dans le schĂ©ol ? Je suis Ă©puisĂ© Ă  force de gĂ©mir ; chaque nuit ma couche est baignĂ©e de mes larmes, mon lit est arrosĂ© de mes pleurs. mon Ɠil est consumĂ© par le chagrin ; il a vieilli Ă  cause de tous ceux qui me persĂ©cutent. Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal ! Car Yahweh a entendu la voix de mes larmes. Yahweh a entendu ma supplication, Yahweh accueille ma priĂšre. Tous mes ennemis seront confondus et saisis d’épouvante ; ils reculeront, soudain couverts de 7Modifier Dithyrambe de David, qu’il chanta Ă  Yahweh Ă  l’occasion des paroles de Chus, le Benjamite. Yahweh, mon Dieu, en toi je me confie ; sauve-moi de tous mes persĂ©cuteurs et dĂ©livre-moi, de peur qu’il ne me dĂ©chire, comme un lion, qu’il ne dĂ©vore sa proie, sans que nul ne la lui arrache. Yahweh, mon Dieu, si j’ai fait cela, s’il y a de l’iniquitĂ© dans mes mains si j’ai rendu le mal Ă  qui est en paix avec moi, si j’ai dĂ©pouillĂ© celui qui m’opprime sans raison, que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, qu’il foule Ă  terre ma vie, qu’il couche ma gloire dans la poussiĂšre. LĂšve-toi, Yahweh, dans ta colĂšre, porte-toi contre les fureurs de mes adversaires ; rĂ©veille-toi pour me secourir, toi qui ordonnes un jugement. Que l’assemblĂ©e des peuples t’environne ! Puis, t’élevant au-dessus d’elle, remonte dans les hauteurs. Yahweh juge les peuples rends-moi justice, Yahweh, selon mon droit et mon innocence. Mets un terme Ă  la malice des mĂ©chants, et affermis le juste, toi qui sondes les cƓurs et les reins, ĂŽ Dieu juste Mon bouclier est en Dieu, qui sauve les hommes au cƓur droit. Dieu est un juste juge ; tous les jours, le Tout-Puissant fait entendre ses menaces. Certes, de nouveau il aiguise son glaive, il bande son arc et il vise ; il dirige sur lui des traits meurtriers, il rend ses flĂšches brĂ»lantes. Voici le mĂ©chant en travail de l’iniquitĂ© il a conçu le malheur ,et il enfante le mensonge. il ouvre une fosse, il la creuse, et il tombe dans l’abĂźme qu’il prĂ©parait. Son iniquitĂ© retombe sur sa tĂȘte, et sa violence redescend sur son front. Je louerai Yahweh pour sa justice, je chanterai le nom de Yahweh, le 8Modifier Au maĂźtre de chant. Sur la Gitthienne. Chant de David. Yahweh, notre Seigneur, que ton nom est glorieux sur toute la terre Toi qui as revĂȘtu les cieux de ta majestĂ© Par la bouche des enfants et de ceux qui sont Ă  la mamelle tu t’es fondĂ© une force pour confondre tes ennemis, pour imposer silence Ă  l’adversaire et au blasphĂ©mateur. Quand je contemple tes cieux, ouvrage de tes doigts, la lune et les Ă©toiles que tu as créées, je m’écrie Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, et le fils de l’homme, pour que tu en prennes soin ? Tu l’as fait de peu infĂ©rieur Ă  Dieu, tu l’as couronnĂ© de gloire et d’honneur. Tu lui as donnĂ© l’empire sur les Ɠuvres de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds Brebis et bƓufs, tous ensemble, et les animaux des champs ; oiseaux du ciel et poissons de la mer, et tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Yahweh, notre Seigneur, que ton nom est glorieux sur toute la terre !Psaume 9Modifier Au maĂźtre de chant. Sur l’air Mort au fils ». Psaume de David. Je louerai Yahweh de tout mon cƓur, je raconterai toutes tes merveilles. Je me rĂ©jouirai et je tressaillirai en toi, je chanterai ton nom, ĂŽ TrĂšs-Haut. Mes ennemis reculent, ils trĂ©buchent et tombent devant ta face. Car tu as fait triompher mon droit et ma cause, tu t’es assis sur ton trĂŽne en juste juge. Tu as chĂątiĂ© les nations, tu as fait pĂ©rir l’impie, tu as effacĂ© leur nom pour toujours et Ă  jamais. L’ennemi est anĂ©anti ! Des ruines pour toujours ! Des villes que tu as renversĂ©es ! Leur souvenir a disparu ! Mais Yahweh siĂšge Ă  jamais, il a dressĂ© son trĂŽne pour le jugement. Il juge le monde avec justice, il juge les peuples avec droiture. Et Yahweh est un refuge pour l’opprimĂ©, un refuge au temps de la dĂ©tresse. En toi se confient tous ceux qui connaissent ton nom ; car tu ne dĂ©laisses pas ceux qui te cherchent, Yahweh. Chantez Ă  Yahweh, qui rĂ©side en Sion, publiez parmi les peuples ses hauts faits. Car celui qui redemande le sang versĂ© s’en est souvenu, il n’a point oubliĂ© le cri des affligĂ©s. Aie pitiĂ© de moi, Yahweh, disaient-ils ; vois l’affliction oĂč m’ont rĂ©duit mes ennemis, toi qui me retires des portes de la mort, afin que je puisse raconter toutes les louanges, aux portes de la fille de Sion, tressaillir de joie Ă  cause de ton salut. » Les nations sont tombĂ©es dans la fosse qu’elles ont creusĂ©e, dans le lacet qu’elles ont cachĂ© s’est pris leur pied. Yahweh s’est montrĂ©, il a exercĂ© le jugement, dans l’Ɠuvre de ses mains il a enlacĂ© l’impie. - Higgaion. SĂ©la. Les impies retournent au schĂ©ol, toutes les nations qui oublient Dieu. Car le malheureux n’est pas toujours oubliĂ©, l’espĂ©rance des affligĂ©s ne pĂ©rit pas Ă  jamais. LĂšve-toi, Yahweh ! Que l’homme ne triomphe pas ! Que les nations soient jugĂ©es devant ta face ! RĂ©pands sur elles l’épouvante, Yahweh ; que les peuples sachent qu’ils sont des hommes ! - 10 IX VulgateModifier Pourquoi, Yahweh, te tiens-tu Ă©loignĂ© ? et te caches-tu au temps de la dĂ©tresse ? Quand le mĂ©chant s’enorgueillit, les malheureux sont consumĂ©s ; ils sont pris dans les intrigues qu’il a conçues. Car le mĂ©chant se glorifie de sa convoitise ; le ravisseur maudit, mĂ©prise Yahweh. Dans son arrogance, le mĂ©chant dit Il ne punit pas ! » Il n’y a pas de Dieu » voilĂ  toutes ses pensĂ©es. Ses voies sont prospĂšres en tout temps ! Tes jugements sont trop Ă©levĂ©s pour qu’il s’en inquiĂšte ; tous ses adversaires, il les dissipe d’un souffle. Il dit dans son cƓur Je ne serai pas Ă©branlĂ©, je suis pour toujours Ă  l’abri du malheur. » Sa bouche est pleine de malĂ©diction, de tromperie et de violence ; sous sa langue est la malice et l’iniquitĂ©. Il se met en embuscade prĂšs des hameaux, dans les lieux couverts il assassine l’innocent. Ses yeux Ă©pient l’homme sans dĂ©fense ; il est aux aguets dans le lieu couvert, comme un lion dans son fourrĂ© ; il est aux aguets pour surprendre le pauvre ; il se saisit du pauvre en le tirant dans son filet. Il se courbe, il se baisse, et les malheureux tombent dans ses griffes. Il dit dans son cƓur Dieu a oubliĂ© ! Il a couvert sa face, il ne voit jamais rien. » LĂšve-toi, Yahweh ; ĂŽ Dieu, lĂšve ta main ! N’oublie pas les affligĂ©s. Pourquoi le mĂ©chant mĂ©prise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cƓur Tu ne punis pas ? » Tu as vu pourtant ; car tu regardes la peine et la souffrance ; pour prendre en main leur cause. A toi s’abandonne le malheureux, Ă  l’orphelin ta viens en aide. Brise le bras du mĂ©chant ; l’impie, - si tu cherches son crime, ne le trouveras-tu pas ? Yahweh est roi Ă  jamais et pour l’éternitĂ©, les nations seront exterminĂ©es de sa terre. Tu as entendu le dĂ©sir des affligĂ©s, Yahweh ; tu affermis leur cƓur, tu prĂȘtes une oreille attentive, pour rendre justice Ă  l’orphelin et Ă  l’opprimĂ©, afin que l’homme, tirĂ© de la terre, cesse d’inspirer l’ 11 X VulgateModifier Au maĂźtre de chant De David. En Yahweh je me confie ; comment dites-vous Ă  mon Ăąme Fuyez Ă  votre montagne, comme l’oiseau. Car voici que les mĂ©chants bandent l’arc, ils ont ajustĂ© leur flĂšche sur la corde, pour tirer dans l’ombre sur les hommes au cƓur droit. Quand les fondements sont renversĂ©s, que peut faire le juste ? » Yahweh dans son saint temple, Yahweh, qui a son trĂŽne dans les cieux, a les yeux ouverts ; ses paupiĂšres sondent les enfants des hommes. Yahweh sonde le juste ; il hait le mĂ©chant et celui qui se plaĂźt Ă  la violence. Il fera pleuvoir sur les mĂ©chants des lacets, du feu et du soufre ; un vent brĂ»lant, voilĂ  la coupe qu’ils auront en partage. Car Yahweh est juste, il aime la justice ; les hommes droits contempleront sa 12 XII VulgateModifier Au maĂźtre de chant. Sur l’octave. Chant de David. Sauve, Yahweh ! car les hommes pieux s’en vont, les fidĂšles disparaissent d’entre les enfants des hommes. On se dit des mensonges les uns aux autres ; on parle avec des lĂšvres flatteuses et un cƓur double. Que Yahweh retranche toutes les lĂšvres flatteuses, la langue qui discourt avec jactance, ceux qui disent Par notre langue nous sommes forts ; nous avons avec nous nos lĂšvres qui serait notre maĂźtre ? » A cause de l’oppression des affligĂ©s, du gĂ©missement des pauvres, je veux maintenant me lever, dit Yahweh ; je leur apporterai le salut aprĂšs lequel ils soupirent. » Les paroles de Yahweh sont des paroles pures, un argent fondu dans un creuset sur la terre, sept fois purifiĂ©. Toi, Yahweh, tu les garderas ; tu les prĂ©serveras Ă  jamais de cette gĂ©nĂ©ration. Autour d’eux les mĂ©chants se promĂšnent avec arrogance autant ils s’élĂšvent, autant seront humiliĂ©s les enfants des 13 XII VulgateModifier Au maĂźtre de chant. Chant de David. Jusques Ă  quand, Yahweh, m’oublieras-tu toujours ? Jusques Ă  quand me cacheras-tu ta face ? Jusques Ă  quand formerai-je en mon Ăąme des projets, et chaque jour le chagrin remplira-t-il mon cƓur ? Jusques Ă  quand mon ennemi s’élĂšvera-t-il contre moi ? Regarde, rĂ©ponds-moi, Yahweh, mon Dieu Donne la lumiĂšre Ă  mes yeux, afin que je ne m’endorme pas dans la mort, afin que mon ennemi ne dise pas Je l’ai vaincu ! » et que mes adversaires ne se rĂ©jouissent pas en me voyant chanceler. Moi, j’ai confiance en ta bontĂ© ; mon cƓur tressaillira Ă  cause de ton salut, je chanterai Yahweh pour le bien qu’il m’a 14 XIII VulgateModifier Au maĂźtre de chant. De David. L’insensĂ© dit dans son cƓur Il n’y a point de Dieu !... » Ils sont corrompus, ils commettent des actions abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. Yahweh, du haut des cieux regarde les fils de l’homme, pour voir s’il est quelqu’un de sage, quelqu’un qui cherche Dieu. Tous sont Ă©garĂ©s, tous ensemble sont pervertis ; il n’en est pas un qui fasse le bien, pas un seul ! N’ont-ils pas de connaissance, tous ceux qui commettent l’iniquitĂ© ? Ils dĂ©vorent mon peuple, comme ils mangent du pain ; ils n’invoquent point Yahweh. Ils trembleront tout Ă  coup d’épouvante, car Dieu est au milieu de la race juste. Vous voulez confondre les projets du malheureux ! Mais Yahweh est son refuge. Oh ! puisse venir de Sion la dĂ©livrance d’IsraĂ«l ! Quand Yahweh ramĂšnera les captifs de son peuple ; Jacob sera dans la joie, IsraĂ«l dans l’ 15 XIV VulgateModifier Psaume de David. Yahweh, qui habitera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’innocence, qui pratique la justice, et qui dit la vĂ©ritĂ© dans son cƓur. Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal Ă  son frĂšre, et ne jette point l’opprobre sur son prochain. A ses yeux le rĂ©prouvĂ© est digne de honte, mais il honore ceux qui craignent Yahweh. S’il a fait un serment Ă  son prĂ©judice, il n’y change rien, Il ne prĂȘte point son argent Ă  usure, et il n’accepte pas de prĂ©sent contre l’innocent Celui qui se conduit ainsi ne chancellera 16 IX VulgateModifier Garde-moi ĂŽ Dieu, car prĂšs de toi je me rĂ©fugie Je dis Ă  Yahweh Tu es mon Seigneur, toi seul es mon bien. » Les saints qui sont dans le pays, ces illustres, sont l’objet de toute mon affection. On multiplie les idoles, on court aprĂšs les dieux Ă©trangers ; je ne rĂ©pandrai point leurs libations de sang, je ne mettrai pas leurs noms sur mes lĂšvres. Yahweh est la part de mon hĂ©ritage et de ma coupe, c’est toi qui m’assures mon lot. Le cordeau a mesurĂ© pour moi une portion dĂ©licieuse ; oui, un splendide hĂ©ritage m’est Ă©chu. Je bĂ©nis Yahweh qui m’a conseillĂ© ; la nuit mĂȘme, mes reins m’avertissent. Je mets Yahweh constamment sous mes yeux, car il est Ă  ma droite je ne chancellerai point. Aussi mon cƓur est dans la joie, mon Ăąme dans l’allĂ©gresse, mon corps lui-mĂȘme repose en sĂ©curitĂ©. Car tu ne livreras pas mon Ăąme au schĂ©ol, tu ne permettras pas que celui qui t’aime voie la corruption. Tu me feras connaĂźtre le sentier de la vie ; il y a plĂ©nitude de joie devant ta face, des dĂ©lices Ă©ternelles dans ta 17 XVI VulgateModifier PriĂšre de David. Yahweh, entends la justice, Ă©coute mon cri ; prĂȘte l’oreille Ă  ma priĂšre, qui n’est pas profĂ©rĂ©e par des lĂšvres trompeuses. Que mon jugement sorte de ta face, que tes yeux regardent l’équitĂ© ! Tu as Ă©prouvĂ© mon cƓur, tu l’as visitĂ© la nuit, tu m’as mis dans le creuset tu ne trouves rien. Avec ma pensĂ©e ma bouche n’est pas en dĂ©saccord. Quant aux actions de l’homme, fidĂšle Ă  la parole de tes lĂšvres ; j’ai pris garde aux voies des violents. Mes pas se sont attachĂ©s Ă  tes sentiers, et mes pieds n’ont pas chancelĂ©. Je t’invoque, car tu m’exauces, ĂŽ Dieu ; incline vers moi ton oreille, Ă©coute ma priĂšre. Signale ta bontĂ©, toi qui sauves ceux qui se rĂ©fugient dans ta droite contre leurs adversaires. Garde-moi comme la prunelle de l’Ɠil ; Ă  l’ombre de tes ailes mets-moi Ă  couvert ; des impies qui me persĂ©cutent, des ennemis mortels qui m’entourent. Ils ferment leurs entrailles Ă  la pitiĂ©, ils ont Ă  la bouche des paroles hautaines. Ils sont sur nos pas, ils nous entourent, ils nous Ă©pient pour nous renverser par terre. Ils ressemblent au lion avide de dĂ©vorer, au lionceau campĂ© dans son fourrĂ©. LĂšve-toi, Yahweh, marche Ă  sa rencontre, terrasse-le ; dĂ©livre mon Ăąme du mĂ©chant par ton glaive, des hommes par ta main, de ces hommes du siĂšcle dont la part est dans la vie prĂ©sente, dont tu remplis le ventre de tes trĂ©sors, qui sont rassasiĂ©s de fils, et laissent leur superflu Ă  leurs petits-fils. Pour moi, dans mon innocence je contemplerai ta face ; Ă  mon rĂ©veil, je me rassasierai de ton 18 XVII VulgateModifier Au maĂźtre de chant. Psaume du serviteur de Yahweh, de David, qui adressa Ă  Yahweh les paroles de ce cantique, au jour oĂč Yahweh l’eut dĂ©livrĂ© de la main de tous ses ennemis et de la main de SaĂŒl. Il dit Je t’aime, Yahweh, ma force ! Yahweh mon rocher, ma forteresse, mon libĂ©rateur, mon Dieu, mon roc oĂč je trouve un asile, mon bouclier, la corne de mon salut, ma citadelle ! J’invoquai celui qui est digne de louange, Yahweh, et je fus dĂ©livrĂ© de mes ennemis. Les liens de la mort m’environnaient, les torrents de BĂ©lial m’épouvantaient, les liens du schĂ©ol m’enlaçaient, les filets de la mort Ă©taient tombĂ©s devant moi. Dans ma dĂ©tresse, j’invoquai Yahweh, et je criai vers mon Dieu ; de son temple il entendit ma voix, et mon cri devant lui parvint Ă  ses oreilles. La terre fut Ă©branlĂ©e et trembla, les fondements des montagnes s’agitĂšrent, et ils furent Ă©branlĂ©s, parce qu’il Ă©tait courroucĂ© ; une fumĂ©e montait de ses narines, et un feu dĂ©vorant sortait de sa bouche ; il en jaillissait des charbons embrasĂ©s. il abaissa les cieux, et descendit ; une sombre nuĂ©e Ă©tait sous ses pieds. Il monta sur un ChĂ©rubin, et il volait ; il planait sur les ailes du vent. Il fit des tĂ©nĂšbres sa retraite, sa tente autour de lui c’étaient des eaux obscures et de sombres nuages. De l’éclat qui le prĂ©cĂ©dait s’élancĂšrent ses nuĂ©es, portant la grĂȘle et les charbons ardents. Yahweh tonna dans les cieux, le TrĂšs-Haut fit retentir sa voix grĂȘle et charbons ardents ! Il lança ses flĂšches et les dispersa ; il multiplia ses foudres et il les confondit. Alors le lit des eaux apparut, les fondements de la terre furent mis Ă  nu, Ă  ta menace, Yahweh, au souffle du vent de tes narines. Il Ă©tendit sa main d’en haut et me saisit, il me retira des grandes eaux. Il me dĂ©livra de mon ennemi puissant, de ceux qui me haĂŻssaient, alors qu’ils Ă©taient plus forts que moi. Ils m’avaient surpris au jour de mon malheur ; mais Yahweh fut mon appui. Il m’a mis au large, il m’a sauvĂ©, parce qu’il s’est complu en moi. Yahweh m’a rĂ©compensĂ© selon ma justice, il m’a rendu selon la puretĂ© de mes mains. Car j’ai gardĂ© les voies de Yahweh, et je n’ai pas pĂ©chĂ©, pour m’éloigner de mon Dieu. Tous ses jugements Ă©taient devant moi ; et je n’ai point rejetĂ© loin de moi ses lois. J’étais sans reproche envers lui, et je me tenais en garde contre mon iniquitĂ©. Yahweh m’a rendu selon ma justice, selon la puretĂ© de mes mains devant ses yeux. Avec celui qui est bon tu te montres bon, avec l’homme droit tu te montres droit ; avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le fourbe tu agis perfidement. Car tu sauves le peuple humiliĂ©, et tu abaisses les regards hautains. Oui, tu fais briller mon flambeau ; Yahweh, mon Dieu, Ă©claire mes tĂ©nĂšbres. Avec toi je me prĂ©cipite sur les bataillons armĂ©s ; avec mon Dieu je franchis les murailles. Dieu !... Ses voies sont parfaites ; la parole de Yahweh est Ă©prouvĂ©e, il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. Car qui est Dieu, si ce n’est Yahweh et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ? Le Dieu qui me ceint de force, qui rend ma voie parfaite ; qui rend mes pieds semblables Ă  ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes hauteurs ; qui forme mes mains au combat, et mes bras tendent l’arc d’airain. Tu m’as donnĂ© le bouclier de ton salut, et ta droite me soutient, et ta douceur me fait grandir. Tu Ă©largis mon pas au-dessous de moi, et mes pieds ne chancellent point. Je poursuis mes ennemis et je les atteins ; je ne reviens pas sans les avoir anĂ©antis. Je les brise, et ils ne se relĂšvent pas ; Ils tombent sous mes pieds. Tu me ceins de force pour le combat, tu fais plier sous moi mes adversaires. Mes ennemis !... tu leur fais tourner le dos devant moi ; et j’extermine ceux qui me haĂŻssent. Ils crient, et personne pour les sauver ! Ils crient vers Yahweh, et il ne leur rĂ©pond pas ! Je les broie comme la poussiĂšre livrĂ©e au vent, je les balaie comme la boue des rues. Tu me dĂ©livres des rĂ©voltes du peuple, tu me mets Ă  la tĂȘte des nations ; Des peuples que je ne connaissais pas me sont asservis. DĂšs qu’ils ont entendu, ils m’obĂ©issent ; les fils de l’étranger me flattent. Les fils de l’étranger sont dĂ©faillants, ils sortent tremblants de leurs forteresses. Vive Yahweh et bĂ©ni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exaltĂ© ; Dieu qui m’accorde des vengeances, qui me soumet les peuples qui me dĂ©livre de mes ennemis ! Oui, tu m’élĂšves au-dessus de mes adversaires, tu me sauves de l’homme de violence. C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, ĂŽ Yahweh ; je chanterai Ă  la gloire de ton nom Il accorde de glorieuses dĂ©livrances Ă  son roi, il fait misĂ©ricorde Ă  son oint, Ă  David et Ă  sa postĂ©ritĂ© pour 19 XVIII VulgateModifier Au maĂźtre de chant. Chant de David. Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce l’Ɠuvre de ses mains. Le jour crie au jour la louange, la nuit l’apprend Ă  la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles ; dont la voix ne soit pas entendue. Leur son parcourt toute la terre, leurs accents vont jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s du monde. C’est lĂ  qu’il a dressĂ© une tente pour le soleil. Et lui, semblable Ă  l’époux qui sort de la chambre nuptiale, s’élance joyeux, comme un hĂ©ros, pour fournir sa carriĂšre. Il part d’une extrĂ©mitĂ© du ciel, et sa course s’achĂšve Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© rien ne se dĂ©robe Ă  sa carriĂšre. La loi de Yahweh est parfaite elle restaure l’ñme. Le tĂ©moignage de Yahweh est sur il donne la sagesse aux simples. Les ordonnances de Yahweh sont droites elles rĂ©jouissent les cƓurs. Le prĂ©cepte de Yahweh est pur il Ă©claire les yeux. La crainte de Yahweh est sainte elle subsiste Ă  jamais. Les dĂ©crets de Yahweh sont vrais ils sont tous justes. Ils sont plus prĂ©cieux que l’or, que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. Ton serviteur aussi est Ă©clairĂ© par eux ; grande rĂ©compense Ă  qui les observe. Qui connaĂźt ses Ă©garements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore ! PrĂ©serve aussi ton serviteur des orgueilleux ; qu’ils ne dominent point sur moi ! Alors je serai parfait et je serai pur de grands pĂ©chĂ©s. Accueille avec faveur les paroles de ma bouche, et les sentiments de mon cƓur, devant toi, Yahweh, mon rocher et mon libĂ©rateur !Psaume 20 Vulg. XIXModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Que Yahweh t’exauce au jour de la dĂ©tresse, que le nom du Dieu de Jacob te protĂšge ! Que du sanctuaire il t’envoie du secours, que de Sion il te soutienne ! Qu’il se souvienne de toutes tes oblations, et qu’il ait pour agrĂ©able tes holocaustes ! - SĂ©la. Qu’il te donne ce que ton cƓur dĂ©sire, et qu’il accomplisse tous tes desseins ! Puissions-nous de nos cris joyeux saluer ta victoire, lever l’étendard au nom de notre Dieu ! Que Yahweh accomplisse tous tes vƓux ! DĂ©jĂ  je sais que Yahweh a sauvĂ© son Oint ; il l’exaucera des cieux, sa sainte demeure, par le secours puissant de sa droite. Ceux-ci comptent sur leurs chars, ceux-lĂ  sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de Yahweh, notre Dieu. Eux, ils plient et ils tombent ; nous, nous nous relevons et tenons ferme. Yahweh, sauve le roi ! Qu’il nous exauce au jour oĂč nous l’ 21 Vulg. XXModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Yahweh, le roi se rĂ©jouit de ta force ; comme ton secours le remplit d’allĂ©gresse ! Tu lui as donnĂ© ce que son cƓur dĂ©sirait, tu n’as pas refusĂ© ce que demandaient ses lĂšvres. - SĂ©la. Car tu l’as prĂ©venu de bĂ©nĂ©dictions exquises, tu as mis sur sa tĂȘte une couronne d’or pur. Il te demandait la vie, tu la lui as donnĂ©e, de longs jours Ă  jamais et Ă  perpĂ©tuitĂ©. Sa gloire est grande, grĂące Ă  ton secours ; tu mets sur lui splendeur et magnificence. Tu le rends Ă  jamais un objet de bĂ©nĂ©dictions ; tu le combles de joie devant ta face. Car le roi se confie en Yahweh, et par la bontĂ© du TrĂšs-Haut il ne chancelle point. Ta main, ĂŽ roi, atteindra tous tes ennemis, ta droite atteindra ceux qui te haĂŻssent. Tu les rendras comme une fournaise ardente, au jour oĂč tu montreras ta face ; Yahweh les anĂ©antira dans sa colĂšre, et le feu les dĂ©vorera. Tu feras disparaĂźtre de la terre leur postĂ©ritĂ©, et leur race d’entre les enfants des hommes. Ils ont prĂ©parĂ© pour toi la ruine, ils ont conçu des desseins pervers, mais ils seront impuissants. Car tu leur feras tourner le dos ; de tes traits tu les viseras au front. LĂšve-toi, Yahweh, dans ta force ! Nous voulons chanter et cĂ©lĂ©brer ta 22 Vulg. XXlModifier Au maĂźtre de chant. Sur Biche de l’aurore ». Psaume de David. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ© ? Je gĂ©mis, et le salut reste loin de moi ! Mon Dieu, je crie pendant le jour, et tu ne rĂ©ponds pas ; la nuit, et je n’ai point de repos. Pourtant tu es saint, tu habites parmi les hymnes d’IsraĂ«l. En toi se sont confiĂ©s nos pĂšres ; ils se sont confiĂ©s, et tu les as dĂ©livrĂ©s. Ils ont criĂ© vers toi, et ils ont Ă©tĂ© sauvĂ©s ; ils se sont confiĂ©s en toi, et ils n’ont pas Ă©tĂ© confus. ? Et moi, je suis un ver, et non un homme, l’opprobre des hommes et le rebut du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi ; ils ouvrent les lĂšvres, ils branlent la tĂȘte Qu’il s’abandonne Ă  Yahweh ! Qu’il le sauve, qu’il le dĂ©livre, puisqu’il l’aime ! » Oui, c’est toi qui m’as tirĂ© du sein maternel, qui m’as donnĂ© confiance sur les mamelles de ma mĂšre. DĂšs ma naissance, je t’ai Ă©tĂ© abandonnĂ© ; depuis le sein de ma mĂšre, c’est toi qui es mon Dieu. Ne t’éloigne pas de moi, car l’angoisse est proche, car personne ne vient Ă  mon secours. Autour de moi sont de nombreux taureaux, les forts de Basan m’environnent. Ils ouvrent contre moi leur gueule, comme un lion qui dĂ©chire et rugit. Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os sont disjoints ; mon cƓur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma force s’est dessĂ©chĂ©e comme un tesson d’argile, et ma langue s’attache Ă  mon palais ; tu me couches dans la poussiĂšre de la mort. Car des chiens m’environnent, une troupe de scĂ©lĂ©rats rĂŽdent autour de moi ; ils ont percĂ© mes pieds et mes mains, je pourrais compter tous mes os. Eux, ils m’observent, ils me contemplent ; ils se partagent mes vĂȘtements, ils tirent au sort ma tunique. Et toi, Yahweh, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hĂąte Ă  mon secours ! DĂ©livre mon Ăąme de l’épĂ©e, ma vie du pouvoir du chien ! Sauve-moi de la gueule du lion, tire-moi des cornes du buffle ! Alors j’annoncerai ton nom Ă  mes frĂšres ; au milieu de l’assemblĂ©e je te louerai Vous qui craignez Yahweh, louez-le ! Vous tous, postĂ©ritĂ© de Jacob, glorifiez-le ! RĂ©vĂ©rez-le, vous tous, postĂ©ritĂ© d’IsraĂ«l ! Car il n’a pas mĂ©prisĂ©, il n’a pas rejetĂ© la souffrance de l’affligĂ©, il n’a pas cachĂ© sa face devant lui, et quand l’affligĂ© a criĂ© vers lui, il a entendu. » GrĂące Ă  toi, mon hymne retentira dans la grande assemblĂ©e, j’acquitterai mes vƓux en prĂ©sence de ceux qui te craignent. Les affligĂ©s mangeront et se rassasieront ; ceux qui cherchent Yahweh le loueront. Que votre cƓur revive Ă  jamais ! Toutes les extrĂ©mitĂ©s de la terre se souviendront et se tourneront vers Yahweh, et toutes les familles des nations se prosterneront devant sa face. Car Ă  Yahweh appartient l’empire, il domine sur les nations. Les puissants de la terre mangeront et se prosterneront ; devant lui s’inclineront tous ceux qui descendent Ă  la poussiĂšre, ceux qui ne peuvent prolonger leur vie. La postĂ©ritĂ© le servira ; on parlera du Seigneur Ă  la gĂ©nĂ©ration future. Ils viendront et ils annonceront sa justice, au peuple qui naĂźtra, ils diront ce qu’il a 23 Vulg. XXIIModifier Psaume de David. Yahweh est mon pasteur ; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pĂąturages, il me mĂšne prĂšs des eaux rafraĂźchissantes ; il restaure mon Ăąme. Il me conduit dans les droits sentiers, Ă  cause de son nom. MĂȘme quand je marche dans une vallĂ©e d’ombre mortelle, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi ta houlette et ton bĂąton me rassurent. Tu dresses devant moi une table en face de mes ennemis ; tu rĂ©pands l’huile sur ma tĂȘte ; ma coupe est dĂ©bordante. Oui, le bonheur et la grĂące m’accompagneront, tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de Yahweh, pour de longs 24 Vulg. XXIIIModifier Psaume de David. A Yahweh est la terre et ce qu’elle renferme, le monde et tous ceux qui l’habitent. Car c’est lui qui l’a fondĂ©e sur les mers, qui l’a affermie sur les fleuves. Qui montera Ă  la montagne de Yahweh ? qui se tiendra dans son lieu saint ? Celui qui a les mains innocentes et le cƓur pur ; celui qui ne livre pas son Ăąme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bĂ©nĂ©diction de Yahweh, la justice du Dieu de son salut. Telle est la race de ceux qui le cherchent, de ceux qui cherchent la face du Dieu de Jacob. - SĂ©la. Portes, Ă©levez vos linteaux ; Ă©levez-vous, portes antiques que le Roi de gloire fasse son entrĂ©e ! Quel est ce Roi de gloire ? Yahweh fort et puissant, Yahweh puissant dans les combats. Portes, Ă©levez vos linteaux ; Ă©levez-vous, portes antiques que le Roi de gloire fasse son entrĂ©e ! Quel est ce Roi de gloire ? Yahweh des armĂ©es, voilĂ  le Roi de gloire ! - 25 Vulg. XXIVModifier Psaume de David. ALEPH. Vers toi, Yahweh, j’élĂšve mon Ăąme, mon Dieu. BETH. En toi je me confie que je n’aie pas de confusion ! Que mes ennemis ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet ! GHIMEL. Non, aucun de ceux qui espĂšrent en toi ne sera confondu ; ceux lĂ  seront confondus qui sont infidĂšles sans cause. DALETH. Yahweh, fais-moi connaĂźtre tes voies, enseigne-moi tes sentiers. HE. Conduis-moi dans ta vĂ©ritĂ©, VAV. et instruis-moi, car tu es le Dieu de mon salut ; tout le jour en toi j’espĂšre. ZAÏN. Souviens-toi de ta misĂ©ricorde, Yahweh, et de ta bontĂ© car elles sont Ă©ternelles. HETH. Ne te souviens pas des pĂ©chĂ©s de ma jeunesse ni de mes transgressions ; souviens-toi de moi selon ta misĂ©ricorde, Ă  cause de ta bontĂ©, ĂŽ Yahweh, TETH. Yahweh est bon et droit ; c’est pourquoi il indique aux pĂ©cheurs la voie. YOD. Il fait marcher les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie. CAPH. Tous les sentiers de Yahweh sont misĂ©ricorde et fidĂ©litĂ©, pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements. LAMED. A cause de ton nom, Yahweh, tu pardonneras mon iniquitĂ©, car elle est grande. MEM. Quel est l’homme qui craint Yahweh ? Yahweh lui montre la voie qu’il doit choisir. NUN. Son Ăąme repose dans le bonheur, et sa postĂ©ritĂ© possĂ©dera le pays. SAMECH. La familiaritĂ© de Yahweh est pour ceux qui le craignent ; il leur fait connaĂźtre les bĂ©nĂ©dictions de son alliance. AÏN. J’ai les yeux constamment tournĂ©s vers Yahweh, car c’est lui qui tirera mes pieds du lacet. PHÉ. Regarde-moi et prends pitiĂ© de moi, car je suis dĂ©laissĂ© et malheureux. TSADÉ. Les angoisses de mon cƓur se sont accrues tire-moi de ma dĂ©tresse ! 18 Vois ma misĂšre et ma peine, et pardonne tous mes pĂ©chĂ©s. RESCH. Vois combien sont nombreux mes ennemis, et quelle haine violente ils ont contre moi. SCHIN. Garde mon Ăąme et sauve-moi ! Que je ne sois pas confus, car j’ai mis en toi ma confiance ! THAV Que l’innocence et la droiture me protĂšgent, car j’espĂšre en toi. O Dieu, dĂ©livre IsraĂ«l de toutes ses angoisses !Psaume 26 Vulg. XXVModifier De David. Rends-moi justice, Yahweh, car j’ai marchĂ© dans mon innocence ; je me confie en Yahweh, je ne chancellerai pas. Eprouve-moi, Yahweh, sonde-moi, fais passer au creuset mes reins et mon cƓur car ta misĂ©ricorde est devant mes yeux, et je marche dans ta vĂ©ritĂ©. Je ne me suis pas assis avec les hommes de mensonge, je ne vais pas avec les hommes dissimulĂ©s ; Je hais l’assemblĂ©e de ceux qui font le mal, je ne siĂšge pas avec les mĂ©chants. Je lave mes mains dans l’innocence, et j’entoure ton autel, Yahweh, pour faire entendre une voix de louange ; et raconter toutes tes merveilles. Yahweh, j’aime le sĂ©jour de ta maison, le lieu oĂč ta gloire rĂ©side. N’enlĂšve pas mon Ăąme avec celle des pĂ©cheurs, ma vie avec celle des hommes de sang, qui ont le crime dans les mains, et dont la droite est pleine de prĂ©sents. Pour moi, je marche en mon innocence dĂ©livre-moi et aie pitiĂ© de moi ! Mon pied se tient sur un sol uni je bĂ©nirai Yahweh dans les 27 Vulg. XXVIModifier De David. Yahweh est ma lumiĂšre et mon salut qui craindrais-je ? Yahweh est le rempart de ma vie de qui aurais-je peur ? Quand des mĂ©chants se sont avancĂ©s contre moi, pour dĂ©vorer ma chair ; quand mes adversaires et mes ennemis se sont avancĂ©s, ce sont eux qui ont chancelĂ© et qui sont tombĂ©s. Qu’une armĂ©e vienne camper contre moi, mon cƓur ne craindra point ; que contre moi s’engage le combat, alors mĂȘme j’aurai confiance. Je demande Ă  Yahweh une chose, je la dĂ©sire ardemment je voudrais habiter dans la maison de Yahweh, tous les jours de ma vie, pour jouir des amabilitĂ©s de Yahweh, pour contempler son sanctuaire. Car il m’abritera dans sa demeure au jour de l’adversitĂ©, il me cachera dans le secret de sa tente, il m’établira sur un rocher. Alors ma tĂȘte s’élĂšvera au-dessus des ennemis ; qui sont autour de moi. J’offrirai dans son tabernacle des sacrifices d’actions de grĂąces, je chanterai et je dirai des hymnes Ă  Yahweh. Yahweh, Ă©coute ma voix, je t’invoque ; aie pitiĂ© de moi et exauce-moi ! Mon cƓur dit de ta part Cherchez ma face » ; je cherche ta face, Yahweh. Ne me cache pas ta face, ne repousse pas avec colĂšre ton serviteur ; tu es mon secours, ne me dĂ©laisse pas, et ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! Car mon pĂšre et ma mĂšre m’ont abandonnĂ©, mais Yahweh me recueillera. Seigneur, enseigne-moi ta voie ; dirige-moi dans un sentier uni, Ă  cause de ceux qui m’épient. Ne me livre pas Ă  la fureur de mes adversaires, car contre moi s’élĂšvent des tĂ©moins de mensonge, et des gens qui ne respirent que violence. Ah ! si je ne croyais pas voir la bontĂ© de Yahweh, dans la terre des vivants. EspĂšre en Yahweh ! Aie courage et que ton cƓur soit ferme ! EspĂšre en Yahweh !Psaume 28 Vulg. XXVIIModifier De David. C’est vers toi, Yahweh, que je crie ; mon rocher, ne reste pas sourd Ă  ma voix, de peur que si tu gardes le silence je ne ressemble Ă  ceux qui descendent dans la fosse. Écoute la voix de mes supplications, quand je crie vers toi, quand j’élĂšve mes mains vers ton saint sanctuaire. Ne m’emporte pas avec les mĂ©chants et les artisans d’iniquitĂ©, qui parlent de paix Ă  leur prochain ; et qui ont la malice dans le cƓur. Rends-leur selon leurs Ɠuvres, et selon la malice de leurs actions ; rends-leur selon l’ouvrage de leurs mains, donne-leur le salaire qu’ils mĂ©ritent. Car ils ne prennent pas garde aux Ɠuvres de Yahweh, Ă  l’ouvrage de ses mains il les dĂ©truira et ne les bĂątira pas. BĂ©ni soit Yahweh, car il a entendu la voix de mes supplications ! Yahweh est ma force et mon bouclier ; en lui s’est confiĂ© mon cƓur. J’ai Ă©tĂ© secouru ; aussi mon cƓur est dans l’allĂ©gresse, et je le louerai par mes cantiques. Yahweh est la force de son peuple, il est une forteresse de salut pour son Oint. Sauve ton peuple et bĂ©nis ton hĂ©ritage ! Sois leur pasteur et porte-les Ă  jamais !Psaume 29 Vulg. XXVIIIModifier Psaume de David. Donnez Ă  Yahweh, fils de Dieu, donnez Ă  Yahweh gloire et puissance ! Donnez Ă  Yahweh la gloire de son nom ! Adorez Yahweh dans de saints ornements. La voix de Yahweh gronde au-dessus des eaux, le Dieu de la gloire tonne, Yahweh est sur les grandes eaux. La voix de Yahweh est puissante, la voix de Yahweh est majestueuse. La voix de Yahweh brise les cĂšdres, Yahweh brise les cĂšdres du Liban ; il les fait bondir comme un jeune taureau, le Liban et le Sirion comme le petit du buffle. La voix de Yahweh fait jaillir des flammes de feu la voix de Yahweh Ă©branle le dĂ©sert, Yahweh Ă©branle le dĂ©sert de CadĂšs. La voix de Yahweh fait enfanter les biches, elle dĂ©pouille les forĂȘts de leur feuillage, et dans son temple tout dit Gloire ! » Yahweh, au dĂ©luge, est assis sur son trĂŽne, Yahweh siĂšge sur son trĂŽne, roi pour l’éternitĂ©. Yahweh donnera la force Ă  son peuple ; Yahweh bĂ©nira son peuple en lui donnant la 30 Vulg. XXIXModifier Psaume. Cantique pour la dĂ©dicace de la maison. De David. Je t’exalte,Yahweh, car tu m’as relevĂ©, tu n’as pas rĂ©joui mes ennemis Ă  mon sujet. Yahweh, mon Dieu, j’ai criĂ© vers toi et tu m’as guĂ©ri. Yahweh, tu as fait remonter mon Ăąme du schĂ©ol, tu m’as rendu la vie, loin de ceux qui descendent dans la fosse. Chantez Yahweh, vous ses fidĂšles, cĂ©lĂ©brez son saint souvenir ! Car sa colĂšre dure un instant, mais sa grĂące toute la vie ; le soir viennent les pleurs, et le matin l’allĂ©gresse. Je disais dans ma sĂ©curitĂ© Je ne serai jamais Ă©branlĂ© ! » Yahweh, par ta grĂące tu avais affermi ma montagne ; tu as cachĂ© ta face, et j’ai Ă©tĂ© troublĂ©. Yahweh, j’ai criĂ© vers toi, j’ai implorĂ© Yahweh Que gagnes-tu Ă  verser mon sang ; Ă  me faire descendre dans la fosse ? La poussiĂšre chantera-t-elle tes louanges, annoncera-t-elle ta vĂ©ritĂ© ? Ecoute, Yahweh, sois-moi propice ; Yahweh, viens Ă  mon secours ! Et tu as changĂ© mes lamentations en allĂ©gresse, tu as dĂ©liĂ© mon sac et tu m’as ceint de joie, afin que mon Ăąme te chante et ne se taise pas. Yahweh, mon Dieu, Ă  jamais je te 31 Vulg. XXXModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Yahweh, en toi j’ai placĂ© mon refuge que jamais je ne sois confondu ! Dans ta justice sauve-moi ! Incline vers moi ton oreille, hĂąte-toi de me dĂ©livrer ! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse oĂč je trouve mon salut ! Car tu es mon rocher, ma forteresse, et Ă  cause de ton nom tu me conduiras et me dirigeras. Tu me tireras du filet qu’ils m’ont tendu, car tu es ma dĂ©fense. Entre tes mains je remets mon esprit ; tu me dĂ©livreras, Yahweh, Dieu de vĂ©ritĂ© ! Je hais ceux qui rĂ©vĂšrent de vaines idoles pour moi, c’est en Yahweh que je me confie. Je tressaillirai de joie et d’allĂ©gresse Ă  cause de ta bontĂ©, car tu as regardĂ© ma misĂšre, tu as vu les angoisses de mon Ăąme, et tu ne m’as pas livrĂ© aux mains de l’ennemi ; tu donnes Ă  mes pieds un libre espace. Aie pitiĂ© de moi, Yahweh, car je suis dans la dĂ©tresse ; mon Ɠil est usĂ© par le chagrin, ainsi que mon Ăąme et mes entrailles. Ma vie se consume dans la douleur, et mes annĂ©es dans les gĂ©missements ; ma force est Ă©puisĂ©e Ă  cause de mon iniquitĂ©, et mes os dĂ©pĂ©rissent. Tous mes adversaires m’ont rendu un objet d’opprobre ; un fardeau pour mes voisins, un objet d’effroi pour mes amis. Ceux qui me voient dehors s’enfuient loin de moi. Je suis en oubli, comme un mort, loin des cƓurs ; je suis comme un vase brisĂ©. Car j’ai appris les mauvais propos de la foule, l’épouvante qui rĂšgne Ă  l’entour, pendant qu’ils tiennent conseil contre moi ils ourdissent des complots pour m’îter la vie. Et moi, je me confie en toi, Yahweh ; je dis Tu es mon Dieu ! » Mes destinĂ©es sont dans ta main ; dĂ©livre-moi de la main de mes ennemis et de mes persĂ©cuteurs ! Fais luire ta face sur ton serviteur, sauve-moi par ta grĂące ! Yahweh, que je ne sois pas confondu quand je t’invoque ! Que la confusion soit pour les mĂ©chants ! Qu’ils descendent en silence au schĂ©ol ! Qu’elles deviennent muettes les lĂšvres menteuses, qui parlent avec arrogance contre le juste, avec orgueil et mĂ©pris. Qu’elle est grande ta bontĂ©, que tu tiens en rĂ©serve pour ceux qui te craignent, que tu tĂ©moignes Ă  ceux qui mettent en toi leur refuge, Ă  la vue des enfants des hommes ! Tu les mets Ă  couvert, dans l’asile de ta face, contre les machinations des hommes ; tu les caches dans ta tente, Ă  l’abri des langues qui les attaquent. BĂ©ni soit Yahweh ! Car il a signalĂ© sa grĂące envers moi, en me mettant dans une ville forte. Je disais dans mon trouble Je suis rejetĂ© loin de ton regard ! » Mais tu as entendu la voix de mes supplications, quand j’ai criĂ© vers toi. Aimez Yahweh, vous tous qui ĂȘtes pieux envers lui. Yahweh garde les fidĂšles, et il punit sĂ©vĂšrement les orgueilleux. Ayez courage, et que votre cƓur s’affermisse, vous tous qui espĂ©rez en Yahweh !Psaume 32 Vulg. XXXIModifier De David. - Pieuse mĂ©ditation. Heureux celui dont la transgression a Ă©tĂ© remise, dont le pĂ©chĂ© est pardonnĂ© ! Heureux l’homme Ă  qui Yahweh n’impute pas l’iniquitĂ©, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient dans mon gĂ©missement, chaque jour. Car jour et nuit ta main s’appesantissait sur moi ; la sĂšve de ma vie se dessĂ©chait aux ardeurs de l’étĂ©. - SĂ©la. Je t’ai fait connaĂźtre mon pĂ©chĂ© je n’ai point cachĂ© mon iniquitĂ© ; j’ai dit Je veux confesser Ă  Yahweh mes transgressions » et toi, tu as remis l’iniquitĂ© de mon pĂ©chĂ©. - SĂ©la. Que tout homme pieux te prie donc au temps favorable ! Non ! quand les grandes eaux dĂ©borderont, elles ne l’atteindront point. Tu es mon asile, tu me prĂ©serveras de la dĂ©tresse ; tu m’entoureras de chants de dĂ©livrance. - SĂ©la. Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je serai ton conseiller, mon Ɠil sera sur toi. » Ne soyez pas comme le cheval ou le mulet sans intelligence ; il faut les gouverner avec le mors et le frein, autrement, ils n’obĂ©issent pas. De nombreuses douleurs sont la part du mĂ©chant, mais celui qui se confie en Yahweh est environnĂ© de sa grĂące. Justes, rĂ©jouissez-vous en Yahweh et soyez dans l’allĂ©gresse ! Poussez des cris de joie, vous tous qui avez le cƓur droit !Psaume 33 Vulg. XXXIIModifier Justes, rĂ©jouissez-vous en Yahweh ! Aux hommes droits sied la louange. CĂ©lĂ©brez Yahweh avec la harpe, chantez-le sur le luth Ă  dix cordes. Chantez Ă  sa gloire un cantique nouveau ; unissez avec art vos instruments et vos voix. Car la parole de Yahweh est droite, et toutes ses Ɠuvres s’accomplissent dans la fidĂ©litĂ©. il aime la justice et la droiture ; la terre est remplie de la bontĂ© de Yahweh. Par la parole de Yahweh les cieux ont Ă©tĂ© faits, et toute leur armĂ©e par le souffle de sa bouche. Il rassemble comme en un monceau les eaux de la mer ; il met dans des rĂ©servoirs les flots de l’abĂźme. Que toute la terre craigne Yahweh ! Que tous les habitants de l’univers tremblent devant lui Car il a dit, et tout a Ă©tĂ© fait ; il a ordonnĂ©, et tout a existĂ©. Yahweh renverse les desseins des nations ; il rĂ©duit Ă  nĂ©ant les pensĂ©es des peuples. Mais les desseins de Yahweh subsistent Ă  jamais, et les pensĂ©es de son cƓur dans toutes les gĂ©nĂ©rations. Heureuse la nation dont Yahweh est le Dieu, heureux le peuple qu’il a choisi pour son hĂ©ritage ! Du haut des cieux Yahweh regarde, il voit tous les enfants des hommes ; du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cƓur Ă  tous, qui est attentif Ă  toutes leurs actions. Ce n’est pas le nombre des soldats qui donne au roi la victoire, ce n’est pas une grande force qui fait triompher le guerrier. Le cheval est impuissant Ă  procurer le salut, et toute sa vigueur n’assure pas la dĂ©livrance. L’Ɠil de Yahweh est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espĂšrent en sa bontĂ©, pour dĂ©livrer leur Ăąme de la mort, et les faire vivre au temps de la famine. Notre Ăąme attend avec confiance Yahweh ; il est notre secours et notre bouclier ; car en lui notre cƓur met sa joie, car en son saint nom nous mettons notre confiance. Yahweh, que ta grĂące soit sur nous, comme nous espĂ©rons en toi !Psaume 34 Vulg. XXXIIIModifier De David lorsqu’il contrefit l’insensĂ© en prĂ©sence d’AbimĂ©lech, et que, chassĂ© par lui, il s’en alla. ALEPH. Je veux bĂ©nir Yahweh en tout temps ; sa louange sera toujours dan ma bouche. BETH. En Yahweh mon Ăąme se glorifiera GHIMEL. Exaltez avec moi Yahweh, ensemble cĂ©lĂ©brons son nom ! DALETH. J’ai cherchĂ© Yahweh, et il m’a exaucĂ©, et il m’a dĂ©livrĂ© de toutes mes frayeurs. HE. Quand on regarde vers lui, on est rayonnant de Joie, et le visage ne se couvre pas de honte. ZAÏN. Ce pauvre a criĂ©, et Yahweh l’a entendu, et il l’a sauvĂ© de toutes ses angoisses. HETH. L’ange de Yahweh campe autour de ceux qui le craignent, et il les sauve. TETH. GoĂ»tez et voyez combien Yahweh est bon ! Heureux l’homme qui met en lui son refuge ! YOD. Craignez Yahweh, vous ses saints, car il n’y a point d’indigence pour ceux qui le craignent. CAPH. Les lionceaux peuvent connaĂźtre la disette et la faim, mais ceux qui cherchent Yahweh ne manquent Ă  aucun bien. LAMED. Venez, mes fils, Ă©coutez-moi, je vous enseignerai la crainte de Yahweh. Mem. Quel est l’homme qui aime la vie, qui dĂ©sire de longs jours pour jouir du bonheur ? NUN. PrĂ©serve ta langue du mal, et tes lĂšvres des paroles trompeuses ; SAMECH. Ă©loigne-toi du mal et fais le bien, recherche la paix, et poursuis-la. AIN. Les yeux de Yahweh sont sur les justes ; et ses oreilles sont attentives Ă  leurs cris. PHE. La face de Yahweh est contre ceux qui font le mal ; pour retrancher de la terre leur souvenir. TSADE. Les justes crient, et Yahweh les entend, et il les dĂ©livre de toutes leurs angoisses. QOPH. Yahweh est prĂšs de ceux qui ont le cƓur brisĂ©, il sauve ceux dont l’esprit est abattu. RESCH. Nombreux sont les malheurs du juste, mais de tous Yahweh le dĂ©livre. SCHIN. Il garde tous ses os, aucun d’eux ne sera brisĂ©. THAV. Le mal tue le mĂ©chant, et les ennemis du juste sont chĂątiĂ©s. Yahweh dĂ©livre l’ñme de ses serviteurs, et tous ceux qui se rĂ©fugient en lui ne sont pas 35 De David. Yahweh, combats ceux qui me combattent, fais la guerre Ă  ceux qui me font la guerre ! Saisis le petit et le grand bouclier, et lĂšve-toi pour me secourir ! Tire la lance et barre le passage Ă  mes persĂ©cuteurs ; dis Ă  mon Ăąme Je suis ton salut ! » Qu’ils soient honteux et confus ceux qui en veulent Ă  ma vie ; qu’ils reculent et rougissent ceux qui mĂ©ditent ma perte ! Qu’ils soient comme la paille au souffle du vent, et que l’ange de Yahweh les chasse devant lui ! Que leur voie soit tĂ©nĂ©breuse et glissante, et que l’ange de Yahweh les poursuive ! Car sans cause ils ont cachĂ© leur filet pour ma ruine, sans cause ils ont creusĂ© la fosse pour me faire pĂ©rir. Que la ruine tombe sur lui Ă  l’improviste, que le filet qu’il a cachĂ© le saisisse, qu’il y tombe et pĂ©risse ! Et mon Ăąme aura de la joie en Yahweh, de l’allĂ©gresse dans son salut. Tous mes os diront Yahweh, qui est semblable Ă  toi ; dĂ©livrant le malheureux d’un plus fort que lui, le malheureux et le pauvre de celui qui le dĂ©pouille ? » Des tĂ©moins iniques se lĂšvent ; ils m’accusent de choses que j’ignore. Ils me rendent le mal pour le bien ; mon Ăąme est dans l’abandon. Et moi, quand ils Ă©taient malades, je revĂȘtais un sac, j’affligeais mon Ăąme par le jeĂ»ne, et ma priĂšre retournait sur mon sein. Comme pour un ami pour un frĂšre, je me traĂźnais lentement ; comme pour le deuil d’une mĂšre, je me courbais avec tristesse. Et maintenant que je chancelle, ils se rĂ©jouissent et s’assemblent, contre moi des calomniateurs s’assemblent Ă  mon insu ; ils me dĂ©chirent sans relĂąche. Comme d’impurs parasites Ă  la langue moqueuse, ils grincent des dents contre moi. Seigneur, jusques Ă  quand le verras-tu ? Arrache mon Ăąme Ă  leurs persĂ©cutions, ma vie Ă  la fureur de ces lions ! Je te louerai dans la grande assemblĂ©e, je te cĂ©lĂ©brerai au milieu d’un peuple nombreux. Qu’ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet, ceux qui m’attaquent sans raison ! Qu ’ils ne clignent pas des yeux, ceux qui me haĂŻssent sans cause ! Car leur langage n’est pas celui de la paix ; Ils mĂ©ditent de perfides desseins contre les gens tranquilles du pays. Ils ouvrent toute large contre moi leur bouche, ils disent Ah ! ah ! notre Ɠil a vu... ! » Yahweh, tu le vois ! Ne reste pas en silence, Seigneur ; ne t’éloigne pas de moi ! Eveille-toi, lĂšve-toi pour me faire justice, mon Dieu et mon Seigneur, pour prendre en main ma cause ! Juge-moi selon ta justice, Yahweh, mon Dieu, et qu’ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet ! Qu’ils ne disent pas dans leur cƓur Notre Ăąme est satisfaite ! » qu’ils ne disent pas Nous l’avons englouti ! » Qu’ils rougissent et soient confondus tous ensemble, ceux qui se rĂ©jouissent de mon malheur ! Qu’ils soient couverts de honte et d’ignominie, ceux qui s’élĂšvent contre moi ! Qu’ils soient dans la joie et l’allĂ©gresse, ceux qui dĂ©sirent le triomphe de mon droit ; et que sans cesse ils disent Gloire Ă  Yahweh, qui veut la paix de son serviteur ! » Et ma langue cĂ©lĂ©brera ta justice, ta louange tous les 36 Au maĂźtre de chant. De David, serviteur de Yahweh. L’iniquitĂ© parle au mĂ©chant dans le fond de son cƓur ; la crainte de Dieu n’est pas devant ses yeux. Car il se flatte lui-mĂȘme, sous le regard divin, doutant que Dieu dĂ©couvre jamais son crime et le dĂ©teste. Les paroles de sa bouche sont injustice et tromperie ; il a cessĂ© d’avoir l’intelligence, de faire le bien. Il mĂ©dite l’iniquitĂ© sur sa couche ; il se tient sur une voie qui n’est pas bonne ; il ne rejette pas le mal. Yahweh, ta bontĂ© atteint jusqu’aux cieux, ta fidĂ©litĂ© jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu, tes jugements sont comme le vaste abĂźme. Yahweh, tu gardes les hommes et les bĂȘtes combien est prĂ©cieuse ta bontĂ©, ĂŽ Dieu ! A l’ombre de tes ailes les fils de l’homme cherchent un refuge. Ils s’enivrent de la graisse de ta maison et tu les abreuves au torrent de tes dĂ©lices. Car auprĂšs de toi est la source de la vie, et dans ta lumiĂšre nous voyons la lumiĂšre. Continue ta bontĂ© Ă  ceux qui te connaissent, et ta justice Ă  ceux qui ont le cƓur droit. Que le pied de l’orgueilleux ne m’atteigne pas, et que la main des mĂ©chants ne me fasse pas fuir ! Les voilĂ  tombĂ©s, ceux qui commettent l’iniquitĂ© ! Ils sont renversĂ©s, et ils ne peuvent se 37 Vulg. XXXVIModifier De David. ALEPH. Ne t’irrite pas au sujet des mĂ©chants ; ne porte pas envie Ă  ceux qui font le mal. 2 Car, comme l’herbe, ils seront vite coupĂ©s ; comme la verdure du gazon, ils se dessĂ©cheront. BETH. Mets ta confiance en Yahweh, et fais le bien ; habite le pays, et jouis de sa fidĂ©litĂ©. Fais de Yahweh tes dĂ©lices, et il te donnera ce que ton cƓur dĂ©sire. GHIMEL. Remets ton sort Ă  Yahweh et confie-toi en lui il agira il fera resplendir ta justice comme la lumiĂšre, et ton droit comme le soleil Ă  son midi DALETH. Tiens-toi en silence devant Yahweh, et espĂšre en lui ; ne t’irrite pas au sujet de celui qui prospĂšre dans ses voies ; de l’homme qui rĂ©ussit en ses intrigues. HE. Laisse la colĂšre, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, pour n’aboutir qu’au mal. Car les mĂ©chants seront retranchĂ©s, ceux qui espĂšrent en Yahweh possĂ©deront le pays. VAV. Encore un peu de temps, et le mĂ©chant n’est plus ; tu regardes sa place, et il a disparu. Mais les doux possĂ©deront la terre, ils goĂ»teront les dĂ©lices d’une paix profonde. ZAÏN. Le mĂ©chant forme des projets contre le juste, il grince les dents contre lui. Le Seigneur se rit du mĂ©chant, car il voit que son jour arrive. HETH. Les mĂ©chants tirent le glaive, ils bandent leur arc ; pour abattre le malheureux et le pauvre, pour Ă©gorger ceux dont la voie est droite. Leur glaive entrera dans leur propre cƓur, et leurs arcs se briseront. TETH. Mieux vaut le peu du juste, que l’abondance de nombreux mĂ©chants ; car les bras des mĂ©chants seront brisĂ©s, et Yahweh soutient les justes. YOD. Yahweh connaĂźt les jours des hommes intĂšgres, et leur hĂ©ritage dure Ă  jamais. Ils ne sont pas confondus au jour du malheur, et ils sont rassasiĂ©s aux jours de la famine. CAPH. Car les mĂ©chants pĂ©rissent ; les ennemis de Yahweh sont comme la gloire des prairies ; ils s’évanouissent en fumĂ©e, ils s’évanouissent. LAMED. Le mĂ©chant emprunte, et il ne rend pas ; Le juste est compatissant, et il donne. Car ceux que bĂ©nit Yahweh possĂšdent le pays, et ceux qu’il maudit sont retranchĂ©s. MEM. Yahweh affermit les pas de l’homme Juste, et il prend plaisir Ă  sa voie. S’il tombe, il n’est pas Ă©tendu par terre, car Yahweh soutient sa main. NUN. J’ai Ă©tĂ© jeune, me voilĂ  vieux, et je n’ai point vu le juste abandonnĂ© ; ni sa postĂ©ritĂ© mendiant son pain. Toujours il est compatissant, et il prĂȘte ; et sa postĂ©ritĂ© est en bĂ©nĂ©diction. SAMECH. DĂ©tourne-toi du mal et fais le bien ; et habite Ă  jamais ta demeure. Car Yahweh aime la justice, et il n’abandonne pas ses fidĂšles. Ils sont toujours sous sa garde, mais la postĂ©ritĂ© des mĂ©chants sera retranchĂ©e. Les justes possĂ©deront le pays, et ils y habiteront Ă  jamais. PHÉ. La bouche du juste annonce la sagesse, et sa langue proclame la justice. La loi de son Dieu est dans son cƓur ; ses pas ne chancellent point. TSADÉ. Le mĂ©chant Ă©pie le juste, et il cherche Ă  le faire mourir. Yahweh ne l’abandonne pas entre ses mains, et il ne le condamne pas quand vient son jugement. QOPH. Attends Yahweh et garde sa voie ; et il t’élĂšvera et tu possĂ©deras le pays ; quand les mĂ©chants seront retranchĂ©s, tu le verras. RESCH. J’ai vu l’impie au comble de la puissance ; il s’étendait comme un arbre verdoyant. J’ai passĂ©, et voici qu’il n’était plus ; je l’ai cherchĂ©, et on ne l’a plus trouvĂ©. SCHIN. Observe celui qui est intĂšgre, et regarde celui qui est droit ; car il y a une postĂ©ritĂ© pour l’homme de paix. Mais les rebelles seront tous anĂ©antis, la postĂ©ritĂ© des mĂ©chants sera retranchĂ©e. THAV. De Yahweh vient le salut des justes ; il est leur protecteur au temps de la dĂ©tresse. Yahweh leur vient en aide et les dĂ©livre ; il les dĂ©livre des mĂ©chants et les sauve, parce qu’ils ont mis en lui leur 38 Vulg. XXXVIIModifier Psaume de David. Pour faire souvenir. Yahweh, ne me punis pas dans ta colĂšre, et ne me chĂątie pas dans ta fureur. Car tes flĂšches m’ont atteint, et ta main s’est appesantie sur moi. Il n’y a rien de sain dans ma chair Ă  cause de ta colĂšre, il n’y a rien de sauf dans mes os Ă  cause de mon pĂ©chĂ©. Car mes iniquitĂ©s s’élĂšvent au-dessus de ma tĂȘte ; comme un lourd fardeau, elles m’accablent de leur poids. Mes meurtrissures sont infectes et purulentes, par l’effet de ma folie. Je suis courbĂ©, abattu Ă  l’excĂšs ; tout le jour je marche dans le deuil. Un mal brĂ»lant dĂ©vore mes reins, et il n’y a rien de sain dans ma chair. Je suis sans force, brisĂ© outre mesure ; le trouble de mon cƓur m’arrache des gĂ©missements. Seigneur, tous mes dĂ©sirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont pas cachĂ©s. Mon cƓur palpite, ma force m’abandonne, et la lumiĂšre mĂȘme de mes yeux n’est plus avec moi. Mes amis et mes compagnons s’éloignent de ma plaie ; et mes proches se tiennent Ă  l’écart. Ceux qui en veulent Ă  ma vie tendent leurs piĂšges ; ceux qui cherchent mon malheur profĂšrent des menaces, et tout le jour ils mĂ©ditent des embĂ»ches. Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n’entend pas, et dans la bouche duquel il n’y a point de rĂ©plique. C’est en toi, Yahweh, que j’espĂšre ; toi, tu rĂ©pondras, Seigneur, mon Dieu ! Car je dis Qu’ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet, qu’ils ne s’élĂšvent pas contre moi, si mon pied chancelle. » Car je suis prĂšs de tomber, Et ma douleur est toujours devant moi. Car je confesse mon iniquitĂ©, Je suis dans la crainte Ă  cause de mon pĂ©chĂ©. Et mes ennemis sont pleins de vie, ils sont puissants ; Ceux qui me haĂŻssent sans cause se sont multipliĂ©s. Ils me rendent le mal pour le bien ; ils me sont hostiles, parce que je cherche la justice. Ne m’abandonne pas, Yahweh ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! HĂąte-toi de me secourir, Seigneur, toi qui es mon salut !Psaume 39 Vulg. XXXVIIIModifier Au maĂźtre de chant, Ă  Idithun. Chant de David. Je disais Je veillerai sur mes voies, de peur de pĂ©cher par la langue ; je mettrai un frein Ă  ma bouche, tant que le mĂ©chant sera devant moi. » Et je suis restĂ© muet, dans le silence ; je me suis tu, quoique privĂ© de tout bien. Mais ma douleur s’est irritĂ©e, mon cƓur s’est embrasĂ© au-dedans de moi ; dans mes rĂ©flexions un feu s’est allumĂ©, et la parole est venue sur ma langue. Fais-moi connaĂźtre, Yahweh, quel est le terme de ma vie ; quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis pĂ©rissable. Tu as donnĂ© Ă  mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme vivant n’est qu’un souffle. - SĂ©la. Oui, l’homme passe comme une ombre ; oui, c’est en vain qu’il s’agite ; il amasse, et il ignore qui recueillera. Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ? Mon espĂ©rance est en toi. DĂ©livre-moi de toutes mes transgressions ; ne me rends pas l’opprobre de l’insensĂ©. Je me tais, je n’ouvre plus la bouche, car c’est toi qui agis. DĂ©tourne de moi tes coups ; sous la rigueur de ta main, je succombe ! Quand tu chĂąties l’homme, en le punissant de son iniquitĂ©, tu dĂ©truis, comme fait la teigne, ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme n’est qu’un souffle. - SĂ©la. Écoute ma priĂšre, Yahweh, prĂȘte l’oreille Ă  mes cris, ne sois pas insensible Ă  mes larmes ! Car je suis un Ă©tranger chez toi, voyageur, comme tous mes pĂšres. 14 DĂ©tourne de moi le regard et laisse-moi respirer, avant que je m’en aille et que je ne sois plus !Psaume 40 Du maĂźtre de chant. De David. Psaume. J’ai mis en Yahweh toute mon espĂ©rance il s’est inclinĂ© vers moi, il a Ă©coutĂ© mes cris. Il m’a retirĂ© de la fosse de perdition, de la fange du bourbier ; il a dressĂ© mes pieds sur le rocher, il a affermi mes pas. Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange Ă  notre Dieu ; beaucoup le voient, et ils rĂ©vĂšrent Yahweh, ils se confient en lui. Heureux l’homme qui a mis en Yahweh sa confiance, et qui ne se tourne pas vers les orgueilleux, et vers ceux que le mensonge Ă©gare ! Tu as multipliĂ©, Yahweh, mon Dieu, tes merveilles et tes desseins en notre faveur nul n’est comparable Ă  toi. Je voudrais les publier et les proclamer ; ils surpassent tout rĂ©cit. Tu ne dĂ©sires ni sacrifice ni oblation, tu m’as percĂ© les oreilles ; tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors j’ai dit Voici que je viens, avec le rouleau du livre Ă©crit pour moi. Je veux faire ta volontĂ©, ĂŽ mon Dieu, et ta loi est au fond de mon cƓur. » J’annoncerai la justice dans une grande assemblĂ©e ; je ne fermerai pas mes lĂšvres, Yahweh, tu le sais. Je ne tiendrai pas ta justice cachĂ©e dans mon cƓur ; je publierai ta fidĂ©litĂ© et ton salut, je ne tairai pas ta bontĂ© et ta vĂ©ritĂ© Ă  la grande assemblĂ©e. Toi, Yahweh, ne me ferme pas tes misĂ©ricordes ; que ta bontĂ© et ta vĂ©ritĂ© me gardent toujours ! Car des maux sans nombre m’environnent ; mes iniquitĂ©s m’ont saisi, et je ne puis voir ; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tĂȘte, et mon cƓur m’abandonne. Qu’il te plaise, Yahweh, de me dĂ©livrer ! Yahweh, hĂąte-toi de me secourir ! Qu’ils soient confus et honteux tous ensemble, ceux qui cherchent mon Ăąme pour la perdre ! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui dĂ©sirent ma ruine ! Qu’ils soient dans la stupeur Ă  cause de leur honte, ceux qui me disent Ah ! ah ! » Qu’ils soient dans l’allĂ©gresse et se rĂ©jouissent en toi, tous ceux qui te cherchent ! Qu’ils disent sans cesse Gloire Ă  Yahweh, » ceux qui aiment ton salut ! Moi, je suis pauvre et indigent, mais le Seigneur prendra soin de moi. Tu es mon aide et mon libĂ©rateur mon Dieu, ne tarde pas !Psaume 41 Vulg. XLModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Heureux celui qui prend souci du pauvre ! Au jour du malheur, Yahweh le dĂ©livrera. Yahweh le gardera et le fera vivre ; il sera heureux sur la terre, et tu ne le livreras pas au dĂ©sir de ses ennemis. Yahweh l’assistera sur son lit de douleur ; tu retourneras toute sa couche dans sa maladie. Moi, je dis Yahweh, aie pitiĂ© de moi ! guĂ©ris mon Ăąme, car j’ai pĂ©chĂ© contre toi ! » Et mes ennemis profĂšrent contre moi des malĂ©dictions Quand mourra-t-il ? Quand pĂ©rira son nom ? » Si quelqu’un vient me visiter, il ne profĂšre que mensonges ; son cƓur recueille l’iniquitĂ© ; quand il s’en va, il parle au dehors. Tous mes ennemis chuchotent ensemble contre moi, contre moi ils mĂ©ditent le malheur. Un mal irrĂ©mĂ©diable, disent-ils, a fondu sur lui ; le voilĂ  couchĂ©, il ne se relĂšvera plus ! » MĂȘme l’homme qui Ă©tait mon ami, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lĂšve le talon contre moi. Toi, Yahweh, aie pitiĂ© de moi et relĂšve-moi, et je leur rendrai ce qu’ils mĂ©ritent. Je connaĂźtrai que tu m’aimes, si mon ennemi ne triomphe pas de moi. A cause de mon innocence, tu m’as soutenu, et tu m’as Ă©tabli pour toujours en ta prĂ©sence. BĂ©ni soit Yahweh, le Dieu d’IsraĂ«l, dans les siĂšcles des siĂšcles ! Amen ! Amen !Psaume 42 Vulg. XLIModifier Au maĂźtre de chant. Cantique des fils de CorĂ©. Comme le cerf soupire aprĂšs les sources d’eau, ainsi mon Ăąme soupire aprĂšs toi, ĂŽ Dieu. Mon Ăąme a soif de Dieu, du Dieu vivant quand irai-je et paraĂźtrai-je devant la face de Dieu ? Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse OĂč est ton Dieu ? » Je me rappelle, - et Ă  ce souvenir mon Ăąme se fond en moi, - quand je marchais entourĂ© de la foule, et que je m’avançais vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grĂąces d’une multitude en fĂȘte ! Pourquoi es-tu abattue, ĂŽ mon Ăąme, et t’agites-tu en moi ? EspĂšre en Dieu, car je le louerai encore, lui, le salut de ma face et mon Dieu ! Mon Ăąme est abattue au dedans de moi ; aussi je pense Ă  toi, du pays du Jourdain, de l’Hermon, de la montagne de Misar. Un flot en appelle un autre, quand grondent tes cataractes ainsi toutes tes vagues et tes torrents passent sur moi. Le jour, Yahweh commandait Ă  sa grĂące de me visiter ; la nuit, son cantique Ă©tait sur mes lĂšvres j’adressais une priĂšre au Dieu de ma vie. Maintenant je dis Ă  Dieu mon rocher Pourquoi m’oublies-tu ? pourquoi me faut-il marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ? Je sens mes os se briser, quand mes persĂ©cuteurs m’insultent, en me disant sans cesse OĂč est ton Dieu ? » Pourquoi es-tu abattue, ĂŽ mon Ăąme, et t’agites-tu en moi ? EspĂšre en Dieu, car je le louerai encore, lui, le salut de ma face et mon Dieu !Psaume 43 Vulg. XLIIModifier Rends-moi justice, ĂŽ Dieu dĂ©fends ma cause contre une nation infidĂšle ; dĂ©livre-moi de l’homme de fraude et d’iniquitĂ© ! Car tu es le Dieu de ma dĂ©fense pourquoi me repousses-tu ? Pourquoi me faut-il marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ? Envoie ta lumiĂšre et ta fidĂ©litĂ© ; qu’elles me guident, qu’elles me conduisent Ă  ta montagne sainte et Ă  tes tabernacles ! J’irai Ă  l’autel de Dieu, au Dieu qui est ma joie et mon allĂ©gresse, et je te cĂ©lĂ©brerai sur la harpe, ĂŽ Dieu, mon Dieu ! Pourquoi es-tu abattue, ĂŽ mon Ăąme, et t’agites-tu en moi ? EspĂšre en Dieu, car je le louerai encore, lui, le salut de ma face et mon Dieu !Psaume 44 Vulg. XLIIIModifier Au maĂźtre de chant. Des fils de CorĂ©. Cantique. O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pĂšres nous ont racontĂ© l’Ɠuvre que tu as accomplie de leur temps, aux jours anciens. De ta main tu as chassĂ© des nations pour les Ă©tablir, tu as frappĂ© des peuples pour les Ă©tendre. Car ce n’est point avec leur Ă©pĂ©e qu’ils ont conquis le pays, ce n’est point leur bras qui leur a donnĂ© la victoire ; mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumiĂšre de ta face, parce que tu les aimais. C’est toi qui es mon roi, ĂŽ Dieu ordonne le salut de Jacob ! Par toi nous renverserons nos ennemis, en ton nom nous Ă©craserons nos adversaires. Car ce n’est pas en mon arc que j’ai confiance ce n’est pas mon Ă©pĂ©e qui me sauvera. Mais c’est toi qui nous dĂ©livres de nos ennemis, et qui confonds ceux qui nous haĂŻssent. En Dieu nous nous glorifions chaque jour, et nous cĂ©lĂ©brons ton nom Ă  jamais. - SĂ©la. Cependant tu nous repousses et nous couvres de honte ; tu ne sors plus avec nos armĂ©es. Tu nous fais reculer devant l’ennemi, et ceux qui nous haĂŻssent nous dĂ©pouillent. Tu nous livres comme des brebis destinĂ©es Ă  la boucherie, tu nous disperses parmi les nations ; tu vends ton peuple Ă  vil prix, tu ne l’estimes pas Ă  une grande valeur. Tu fais de nous un objet d’opprobre pour nos voisins, de moquerie et de risĂ©e pour ceux qui nous entourent. Tu nous rends la fable des nations, et un sujet de hochements de tĂȘte parmi les peuples. Ma honte est toujours devant mes yeux, et la confusion couvre mon visage, Ă  la voix de celui qui m’insulte et m’outrage, Ă  la vue de l’ennemi et de celui qui respire la vengeance. Tout cela nous arrive sans que nous t’ayons oubliĂ©, sans que nous ayons Ă©tĂ© infidĂšles Ă  ton alliance. Notre cƓur ne s’est point dĂ©tournĂ© en arriĂšre, nos pas ne se sont pas Ă©cartĂ©s de ton sentier, pour que tu nous Ă©crases dans la retraite des chacals, et que tu nous couvres de l’ombre de la mort. Si nous avions oubliĂ© le nom de notre Dieu, et tendu les mains vers un dieu Ă©tranger, Dieu ne l’aurait-il pas aperçu, lui qui connaĂźt les secrets du cƓur ? Mais c’est Ă  cause de toi qu’on nous Ă©gorge tous les jours ; qu’on nous traite comme des brebis destinĂ©es Ă  la boucherie. RĂ©veille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? RĂ©veille-toi, et ne nous repousse pas Ă  jamais ! Pourquoi caches-tu ta face, oublies-tu notre misĂšre et notre oppression ? Car notre Ăąme est affaissĂ©e jusqu’à la poussiĂšre, notre corps est attachĂ© Ă  la terre. LĂšve-toi pour nous secourir, dĂ©livre-nous Ă  cause de ta bontĂ© !Psaume 45 Vulg. XLIVModifier Au maĂźtre de chant. Sur les lis. Cantique des fils de CorĂ©. Chant d’amour. De mon cƓur jaillit un beau chant ; je dis Mon Ɠuvre est pour un roi ! » Ma langue est comme le roseau rapide du scribe, Tu es le plus beau des fils de l’homme, la grĂące est rĂ©pandue sur tes lĂšvres ; c’est pourquoi Dieu t’a bĂ©ni pour toujours. Ceins ton Ă©pĂ©e sur ta cuisse, ĂŽ hĂ©ros, revĂȘts ta splendeur et ta majestĂ©. Et dans ta majestĂ© avance-toi, monte sur ton char, combats pour la vĂ©ritĂ©, la douceur et la justice ; et que ta droite te fasse accomplir des faits merveilleux. Tes flĂšches sont aiguĂ«s ; des peuples tomberont Ă  tes pieds ; elles perceront le cƓur des ennemis du roi. Ton trĂŽne, ĂŽ Dieu, est Ă©tabli pour toujours ; le sceptre de ta royautĂ© est un sceptre de droiture. Tu aimes la justice et tu hais l’iniquitĂ© c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile d’allĂ©gresse, de prĂ©fĂ©rence Ă  tes compagnons. La myrrhe, l’aloĂšs et la casse s’exhalent de tous tes vĂȘtements ; des palais d’ivoire, les lyres te rĂ©jouissent. Des filles de rois sont parmi tes bien-aimĂ©es ; la reine est Ă  ta droite, parĂ©e de l’or d’Ophir. Ecoute, ma fille, regarde et prĂȘte l’oreille oublie ton peuple et la maison de ton pĂšre, et le roi sera Ă©pris de ta beautĂ© ; car il est ton Seigneur rends-lui tes hommages. La fille de Tyr, avec des prĂ©sents, et les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. » Toute resplendissante est la fille du roi dans l’intĂ©rieur ; son vĂȘtement est fait de tissus d’or. En robe de couleurs variĂ©es, elle est prĂ©sentĂ©e au roi ; aprĂšs elles, des jeunes filles ses compagnes, te sont amenĂ©es. On les introduit au milieu des rĂ©jouissances et de l’allĂ©gresse ; elles entrent dans le palais du Roi. Tes enfants prendront la place de tes pĂšres ; tu les Ă©tabliras princes sur toute la terre. Je rappellerai ton nom dans tous les Ăąges ; - et les peuples te loueront Ă©ternellement et Ă  46 Vulg. XLVModifier Au maĂźtre de chant. Des fils de CorĂ©. Sur le ton des vierges. Cantique. Dieu est notre refuge et notre force ; un secours que l’on rencontre toujours dans la dĂ©tresse. Aussi sommes-nous sans crainte si la terre est bouleversĂ©e, si les montagnes s’abĂźment au sein de l’ocĂ©an, si les flots de la mer s’agitent, bouillonnent, et, dans leur furie, Ă©branlent les montagnes. - SĂ©la. Un fleuve rĂ©jouit de ses courants la citĂ© de Dieu, le sanctuaire oĂč habite le TrĂšs-Haut. Dieu est au milieu d’elle elle est inĂ©branlable ; au lever de l’aurore, Dieu vient Ă  son secours Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix et la terre se fond d’épouvante. Yahweh des armĂ©es est avec nous ; le Dieu de Jacob est pour nous une SĂ©la. Venez, contemplez les Ɠuvres de Yahweh, les dĂ©vastations qu’il a opĂ©rĂ©es sur la terre ! Il a fait cesser les combats jusqu’au bout de ta terre, il a brisĂ© l’arc, il a rompu la lance, a consumĂ© par le feu les chars de guerre 11 ArrĂȘtez et reconnaissez que je suis Dieu ; je domine sur les nations, je domine sur la terre ! » Yahweh des armĂ©es est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une citadelle. - 47 Vulg. XLVIModifier Au maĂźtre de chant. Des fils de CorĂ©. Psaume. Vous tous, peuples, battez des mains, cĂ©lĂ©brez Dieu par des cris d’allĂ©gresse ! Car Yahweh est trĂšs haut, redoutable, grand roi sur toute la terre. Il nous assujettit les peuples, il met les nations sous nos pieds. Il nous choisit notre hĂ©ritage, la gloire de Jacob, son bien-aimĂ©. - SĂ©la. Dieu monte Ă  son sanctuaire au milieu des acclamations ; Yahweh, au son de la trompette. Chantez Ă  Dieu, chantez ! chantez Ă  notre Roi, chantez ! Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez un cantique de louange. Dieu rĂšgne sur les nations, il siĂšge sur son trĂŽne saint. Les princes des peuples se rĂ©unissent pour former aussi un peuple du Dieu d’Abraham ; car Ă  Dieu sont les boucliers de la terre ; Il est souverainement 48 Vulg. XLVIIModifier Cantique. Psaume des fils de CorĂ©. Yahweh est grand, il est l’objet de toute louange, dans la citĂ© de notre Dieu, sur sa montagne sainte. Elle s’élĂšve gracieuse, joie de toute la terre, la montagne de Sion, aux extrĂ©mitĂ©s du septentrion, la citĂ© du grand Roi. Dieu, dans ses palais, s’est fait connaĂźtre comme un refuge. Car voici que les rois s’étaient rĂ©unis, ensemble ils s’étaient avancĂ©s. Ils ont vu, soudain ils ont Ă©tĂ© dans la stupeur ; Ă©perdus, ils ont pris la fuite. LĂ  un tremblement les a saisis, une douleur comme celle de la femme qui enfante. Par le vent d’Orient tu brises les vaisseaux de Tharsis. Ce que nous avions entendu dire, nous l’avons vu dans la citĂ© de Yahweh des armĂ©es ; dans la citĂ© de notre Dieu Dieu l’affermit pour toujours. O Dieu nous rappelons la mĂ©moire de ta bontĂ©, au milieu de ton temple. Comme ton nom, ĂŽ Dieu, ainsi ta louange arrive jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre. Ta droite est pleine de justice. Que la montagne de Sion se rĂ©jouisse, que les filles de Juda soient dans l’allĂ©gresse, Ă  cause de tes jugements ! Parcourez Sion et faites-en le tour ; comptez ses forteresses ; observez son rempart, examinez ses palais, pour le raconter Ă  la gĂ©nĂ©ration future. VoilĂ  le Dieu qui est notre Dieu Ă  jamais et toujours ; il sera notre guide dans tous les 49 Vulg. XLVIIIModifier Au maĂźtre de chant. Psaume des fils de CorĂ©. Ecoutez tous ceci, ĂŽ peuples ; prĂȘtez l’oreille vous tous habitants du monde, hommes du commun et hommes de condition, ensemble riches et pauvres. Ma bouche va faire entendre des paroles sages, et mon cƓur a des pensĂ©es pleines de sens. Je prĂȘte l’oreille aux sentences que Dieu m’inspire ; j’explique mon Ă©nigme au son de la harpe. Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, lorsque l’iniquitĂ© de mes persĂ©cuteurs m’assiĂšge ? Eux qui mettent leur confiance dans leurs biens, leur gloire dans leurs grandes richesses ! Un homme ne peut racheter son frĂšre, ni payer Ă  Dieu sa rançon. Le rachat de leur vie est trop cher ; il est Ă  jamais impossible, pour qu’il vive Ă©ternellement, et qu’il ne voie jamais la fosse. Non, il la verra ; les sages meurent ; l’insensĂ© et le stupide pĂ©rissent Ă©galement, laissant Ă  d’autres leurs biens. Ils s’imaginent que leurs maisons seront Ă©ternelles ; que leurs demeures subsisteront d’ñge en Ăąge, et ils donnent leurs noms Ă  leurs domaines. Mais, mĂȘme dans sa splendeur, l’homme ne dure pas ; il est semblable aux biches qui pĂ©rissent. Tel est leur sort, Ă  ces hommes si confiants, et Ă  ceux qui les suivent en approuvant leurs discours. - SĂ©la. Comme un troupeau, ils sont poussĂ©s dans le schĂ©ol, la mort est leur pasteur ; le matin, les hommes droits dominent sur eux, et leur ombre se consumera au schĂ©ol, sans autre demeure. Mais Dieu rachĂštera mon Ăąme de la puissance du schĂ©ol, car il me prendra avec lui. - SĂ©la. Ne crains donc pas, quand un homme s’enrichit, quand s’accroĂźt l’opulence de sa maison. Car il n’emportera rien Ă  sa mort, son opulence ne descendra pas avec lui. Il aura beau s’estimer heureux pendant sa vie ; on aura beau te louer des jouissances que tu te donnes Tu iras rejoindre la gĂ©nĂ©ration de tes pĂšres, qui jamais ne reverront la lumiĂšre. L’homme, mĂȘme dans sa splendeur, ne comprend pas, il est semblable aux bĂȘtes qui 50 Vulg. XLIXModifier Psaume d’Asaph. Dieu, Elohim, Yahweh parle et convoque la terre, du lever du soleil Ă  son couchant. De Sion, beautĂ© parfaite, Dieu resplendit. Il vient, notre Dieu, et il ne se taira point ; devant lui est un feu dĂ©vorant, autour de lui se dĂ©chaĂźne la tempĂȘte. Il appelle les cieux en haut, et la terre, pour juger son peuple Rassemblez-moi mes fidĂšles, qui ont fait alliance avec moi sur le sacrifice. » Et les cieux proclament sa justice, car c’est Dieu qui va juger. - SĂ©la. Ecoute, mon peuple, et je parlerai ; IsraĂ«l, et je te reprendrai je suis Elohim, ton Dieu. Ce n’est pas pour tes sacrifices que je te blĂąme ; tes holocaustes sont constamment devant moi. je ne prendrai point un taureau dans ta maison, ni des boucs dans tes bergeries. Car Ă  moi sont tous les animaux des forĂȘts, toutes les bĂȘtes des montagnes par milliers ; je connais tous les oiseaux des montagnes, et ce qui se meut dans les champs est sous ma main. Si j’avais faim, je ne te le dirai pas, car le monde est Ă  moi, et tout ce qu’il renferme. Est-ce que je mange la chair des taureaux ? Est-ce que je bois le sang des boucs ? Offre en sacrifice Ă  Dieu l’action de grĂąces, et acquitte tes vƓux envers le TrĂšs-Haut. Et invoque-moi au jour de la dĂ©tresse je te dĂ©livrerai, et tu me glorifieras. » Mais au mĂ©chant Dieu dit Quoi donc ! Tu Ă©numĂšres mes prĂ©ceptes, et tu as mon alliance Ă  la bouche, toi qui dĂ©testes la discipline, et qui jettes mes paroles derriĂšre toi ! Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et tu fais cause commune avec les adultĂšres. Tu abandonnes ta bouche au mal, et ta langue ourdit la fraude. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frĂšre ; tu diffames le fils de ta mĂšre. VoilĂ  ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginĂ© que j’étais pareil Ă  toi ; mais je vais te reprendre et tout mettre sous tes yeux. » Prenez-y donc garde vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne dĂ©chire, sans que personne dĂ©livre. Celui qui offre en sacrifice l’action de grĂąces m’honore, et Ă  celui qui dispose sa voie je ferai voir le salut de 51 Vulg. LModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Lorsque Nathan le prophĂšte vint le trouver aprĂšs qu’il fut allĂ© vers BethsabĂ©e. Aie pitiĂ© de moi, ĂŽ Dieu, selon ta bontĂ© ; selon ta grande misĂ©ricorde efface mes transgressions. Lave-moi complĂštement de mon iniquitĂ©, et purifie-moi de mon pĂ©chĂ©. Car je reconnais mes transgressions, et mon pĂ©chĂ© est constamment devant moi. C’est contre toi seul que j’ai pĂ©chĂ©, j’ai fait ce qui est mal Ă  tes yeux, afin que tu sois trouvĂ© juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement. Voici que je suis nĂ© dans l’iniquitĂ© et ma mĂšre m’a conçu dans le pĂ©chĂ©. Voici que tu veux que la sincĂ©ritĂ© soit dans le cƓur au dedans de moi fais-moi connaĂźtre la sagesse. Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. Annonce-moi la joie et l’allĂ©gresse, et les os que tu as brisĂ©s se rĂ©jouiront. DĂ©tourne ta face de mes pĂ©chĂ©s, efface toutes mes iniquitĂ©s. O Dieu, crĂ©e en moi un cƓur pur ; et renouvelle au dedans de moi un esprit ferme. Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint. Rends-moi la joie de ton salut, et soutiens-moi par un esprit de bonne volontĂ©. J’enseignerai tes voies Ă  ceux qui les transgressent, et les pĂ©cheurs reviendront Ă  toi. O Dieu, Dieu de mon salut, dĂ©livre-moi du sang versĂ©, et ma langue cĂ©lĂ©brera ta justice Seigneur, ouvre mes lĂšvres, et ma bouche publiera ta louange Car tu ne dĂ©sires pas de sacrifices, - je t’en offrirais, - tu ne prends pas plaisir aux holocaustes. Les sacrifices de Dieu, c’est un esprit brisĂ© ; ĂŽ Dieu, tu ne dĂ©daignes pas un cƓur brisĂ© et contrit. Dans ta bontĂ©, rĂ©pands tes bienfaits sur Sion, bĂątis les murs de JĂ©rusalem ! Alors tu agrĂ©eras les sacrifices de justice, l’holocauste et le don parfait ; alors on offrira des taureaux sur ton 52 Vulg. LIModifier Au maĂźtre de chant. Cantique de David. Lorsque DoĂ«g l’Edomite vint faire Ă  SaĂŒl ce rapport David s’est rendu dans la maison d’AchimĂ©lech. Pourquoi te glorifies-tu dans le mal, ĂŽ hĂ©ros ! - La bontĂ© de Dieu subsiste toujours ! - Ta langue ne mĂ©dite que malice, comme une lame affilĂ©e, fourbe que tu es ! Tu aimes le mal plutĂŽt que le bien, le mensonge plutĂŽt que ta droiture. - SĂ©la. Tu aimes toutes les paroles de perdition, ĂŽ langue menteuse ! Aussi Dieu va te renverser pour toujours, il te saisira et t’arrachera de la tente, il te dĂ©racinera de la terre des vivants. - SĂ©la. Les justes le verront et ils seront effrayĂ©s ; et ils se riront de lui VoilĂ  l’homme qui ne prenait pas Dieu pour sa forteresse, mais qui se confiait dans la grandeur de ses richesses, et se faisait fort de sa malice ! » Et moi, je suis comme un olivier verdoyant ; dans la maison de Dieu, je me confie dans la bontĂ© de Dieu Ă  tout jamais. Je te louerai sans cesse parce que tu as fait cela et j’espĂ©rerai en ton nom, car il est bon, en prĂ©sence de tes 53 Vulg. LIIModifier Au maĂźtre de chant. Sur le ton plaintif. Cantique de David. L’insensĂ© dit dans son cƓur il n’y a pas de Dieu ! » Ils sont corrompus, ils commettent des crimes abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il se trouve quelqu’un d’intelligent, quelqu’un qui cherche Dieu. Tous sont Ă©garĂ©s, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, pas mĂȘme un seul. N’ont-ils pas de connaissance ceux qui commettent l’iniquitĂ© ? Ils dĂ©vorent mon peuple comme ils mangent du pain, ils n’invoquent point Dieu ! Ils trembleront tout Ă  coup d’épouvante, sans qu’il y ait sujet d’épouvante ; car Dieu a dispersĂ© les os de celui qui campait contre toi ; tu les as confondus, car Dieu les a rejetĂ©s. Oh ! puisse venir de Sion la dĂ©livrance d’IsraĂ«l ! Quand Dieu ramĂšnera les captifs de son peuple, Jacob se rĂ©jouira, IsraĂ«l sera dans l’ 54 Vulg. LIIIModifier Au maĂźtre de chant. Avec instruments Ă  cordes. Cantique de David. Lorsque les ZiphĂ©ens vinrent dire Ă  SaĂŒl David est cachĂ© parmi nous. O Dieu, sauve-moi par ton nom, et rends-moi justice par ta puissance. O Dieu, Ă©coute ma priĂšre, prĂȘte l’oreille aux paroles de ma bouche. Car des Ă©trangers se sont levĂ©s contre moi, des hommes violents en veulent Ă  ma vie ; ils ne mettent pas Dieu devant leurs yeux. - SĂ©la. Voici que Dieu est mon secours ; le Seigneur est le soutien de mon Ăąme. Il fera retomber le mal sur mes adversaires ; dans ta vĂ©ritĂ©, anĂ©antis-les ! De tout cƓur je t’offrirai des sacrifices ; je louerai ton nom Yahweh car il est bon ; il me dĂ©livre de toute angoisse, et mes yeux s’arrĂȘtent avec joie sur mes 55 Vulg. LIVModifier Au maĂźtre de chant, avec instruments Ă  cordes. Cantique de David. O Dieu, prĂȘte l’oreille Ă  ma priĂšre, ne te dĂ©robe pas Ă  mes supplications. Ecoute-moi et rĂ©ponds-moi ! J’erre çà et lĂ , plaintif et gĂ©missant, devant les menaces de l’ennemi, devant l’oppression du mĂ©chant ! Car ils font tomber sur moi le malheur, et ils me poursuivent avec colĂšre. Mon cƓur tremble au dedans de moi, et sur moi fondent les terreurs de la mort. La crainte et l’épouvante m’assaillent, et le frisson m’enveloppe. Et je dis Oh ! si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais et m’établirais en repos ; voici que je fuirais bien loin, et je demeurerais au dĂ©sert ; - SĂ©la. je me hĂąterais de chercher un asile, loin du vent impĂ©tueux, loin de l’ouragan. RĂ©duis-les Ă  nĂ©ant, Seigneur, divise leurs langues ! car je vois dans la ville la violence et la discorde. Jour et nuit ils font le tour de ses remparts ; l’iniquitĂ© et la vexation sont au milieu d’elle, la perversitĂ© est dans son sein l’oppression et l’astuce ne quittent point ses places. Car ce n’est pas un ennemi qui m’outrage je le supporterais ; ce n’est pas un adversaire qui s’élĂšve contre moi je me cacherais devant lui. Mais toi, tu Ă©tais un autre moi-mĂȘme, mon confident et mon ami. Nous vivions ensemble dans une douce intimitĂ©, nous allions avec la foule Ă  la maison de Dieu. Que la mort les surprenne, qu’ils descendent vivants au schĂ©ol ! Car la mĂ©chancetĂ© est dans leur demeure, au milieu d’eux. Pour moi, je crie vers Dieu, et Yahweh me sauvera. Le soir, le matin, au milieu du jour, je me plains, je gĂ©mis, et il entendra ma voix. Il dĂ©livrera en paix mon Ăąme du combat qui m’est livrĂ©, car ils sont nombreux ceux qui me font la guerre. Dieu entendra, et il les humiliera, lui qui siĂšge Ă©ternellement sur son trĂŽne. - SĂ©la. Car il n’y a point en eux de changement, et ils n’ont pas la crainte de Dieu. il porte la main sur ceux qui Ă©taient en paix avec lui, il viole son alliance. De sa bouche sortent des paroles douces comme le lait, et la guerre est dans son cƓur. Ses discours sont plus onctueux que l’huile, mais ce sont des Ă©pĂ©es nues. Remets ton sort Ă  Yahweh, et il te soutiendra ; il ne laissera pas Ă  jamais chanceler le juste. Et toi, ĂŽ Dieu, tu les feras descendre dans la fosse de perdition ; les hommes de sang et de ruse ne verront pas la moitiĂ© de leurs jours. Pour moi, je mets en toi ma 56 Vulg. LVModifier Au maĂźtre de chant. Sur la Colombe muette des pays lointains. Hymne de David. Lorsque les Philistins le saisirent Ă  Geth. Aie pitiĂ© de moi, ĂŽ Dieu, car l’homme s’acharne aprĂšs moi ; tout le jour on me fait la guerre, on me persĂ©cute. Tout le jour mes adversaires me harcĂšlent ; car ils sont nombreux ceux qui me combattent le front levĂ©. Quand je suis dans la crainte, je me confie en toi. Par le secours de Dieu, je cĂ©lĂ©brerai l’accomplissement de sa parole. Je me confie en Dieu, je ne crains rien que peut me faire un faible mortel ? Sans cesse ils enveniment mes paroles, toutes leurs pensĂ©es sont contre moi pour me perdre. Ils complotent, ils apostent des espions, ils observent mes traces, parce qu’ils en veulent Ă  ma vie. ChargĂ©s de tant de crimes, Ă©chapperont-ils ? Dans ta colĂšre, ĂŽ Dieu, abats les peuples ! Tu as comptĂ© les pas de ma vie errante, tu as recueilli mes larmes dans ton outre ne sont-elles pas inscrites dans ton livre ? Alors mes ennemis retourneront en arriĂšre, au jour oĂč je t’invoquerai ; je le sais, Dieu est pour moi. Par le secours de Dieu, je cĂ©lĂ©brerai l’accomplissement de sa parole ; par le secours de Yahweh, je cĂ©lĂ©brerai l’accomplissement de sa promesse, Je me confie en Dieu, je ne crains rien Que peut me faire un faible mortel ? Les vƓux que je t’ai faits, ĂŽ Dieu, j’ai a les acquitter ; je t’offrirai des sacrifices d’actions de grĂąces. Car tu as dĂ©livrĂ© mon Ăąme de la mort, - n’as-tu pas prĂ©servĂ© mes pieds de la chute ? afin que je marche devant Dieu Ă  la lumiĂšre des 57 Vulg. LVIModifier Au maĂźtre de chant. » Ne dĂ©truis pas. » Hymne de David, lorsque, poursuivi par SaĂŒl, il se rĂ©fugia dans la caverne. Aie pitiĂ© de moi, ĂŽ Dieu, aie pitiĂ© de moi, car en toi mon Ăąme cherche un refuge ; je m’abriterai Ă  l’ombre de tes ailes, jusqu’à ce que la calamitĂ© soit passĂ©e. Je crie vers le Dieu TrĂšs-Haut, le Dieu qui fait tout pour moi. Il m’enverra du ciel le salut - mon persĂ©cuteur m’accable d’outrages ! - SĂ©la. Dieu enverra sa bontĂ© et sa vĂ©ritĂ©. Je couche au milieu des lions, des hommes qui vomissent la flamme, qui ont pour dents la lance et les flĂšches, et dont la langue est un glaive tranchant. ElĂšve-toi au-dessus des cieux, ĂŽ Dieu, que ta gloire brille par toute la terre ! Ils avaient tendu un piĂšge devant mes pas, dĂ©jĂ  mon Ăąme se courbait ; ils avaient creusĂ© une fosse devant moi ils y sont tombĂ©s ! - SĂ©la. Mon cƓur est affermi, ĂŽ Dieu, mon cƓur est affermi ; je chanterai et ferai retentir de joyeux instruments. Eveille-toi, ma gloire ! Eveillez-vous, ma lyre et ma harpe ! Que j’éveille l’aurore ! Je te louerai parmi les peuples, Seigneur, je te chanterai parmi les nations. Car ta fidĂ©litĂ© atteint jusqu’aux cieux, et ta vĂ©ritĂ© jusqu’aux nues. ElĂšve-toi au-dessus des cieux, ĂŽ Dieu, que ta gloire brille sur toute la terre !Psaume 58 Vulg. LVIIModifier Au maĂźtre de chant. Ne dĂ©truis pas. Hymne de David. Est-ce donc en restant muets que vous rendez la justice ? Est-ce selon le droit que vous jugez, fils des hommes ? Non au fond du cƓur vous tramez vos desseins iniques, dans le pays vous vendez au poids la violence de vos mains. Les mĂ©chants sont pervertis dĂšs le sein maternel, dĂšs leur naissance, les fourbes se sont Ă©garĂ©s. Leur venin est semblable au venin du serpent, de la vipĂšre sourde qui ferme ses oreilles, et n’entend pas la voix de l’enchanteur, du charmeur habile dans son art. O Dieu brise leurs dents dans leur bouche ; Yahweh, arrache les mĂąchoires des lionceaux ! Qu’ils se dissipent comme le torrent qui s’écoule ! S’ils ajustent des flĂšches, qu’elles s’émoussent ! Qu’ils soient comme la limace qui va en se fondant ! Comme l’avorton d’une femme, qu’ils ne voient point le soleil ! Avant que vos chaudiĂšres sentent l’épine, verte ou enflammĂ©e, l’ouragan l’emportera. Le juste sera dans la joie, Ă  la vue de la vengeance, il baignera ses pieds dans le sang des mĂ©chants. Et l’on dira Oui, il y a une rĂ©compense pour le juste ; oui, il y a un Dieu qui juge sur la terre ! »Psaume 59 Vulg. LVIIIModifier Au maĂźtre de chant. Ne dĂ©truis pas ! Hymne de David. Lorsque SaĂŒl envoya garder sa maison pour le mettre Ă  mort. DĂ©livre-moi de mes ennemis, ĂŽ mon Dieu, protĂšge-moi contre mes adversaires. DĂ©livre-moi de ceux qui commettent l’iniquitĂ©, et sauve-moi des hommes de sang. Car voici qu’ils sont aux aguets pour m’îter la vie ; des hommes violents complotent contre moi ; sans que je sois coupable, sans que j’aie pĂ©chĂ©, Yahweh malgrĂ© mon innocence ils accourent et s’embusquent. Éveille-toi, viens au-devant de moi et regarde. Toi, Yahweh, Dieu des armĂ©es, Dieu d’IsraĂ«l, lĂšve-toi pour chĂątier toutes les nations, sois sans pitiĂ© pour ces traĂźtres et ces malfaiteurs ! - SĂ©la. Ils reviennent le soir, ils grondent comme le chien, ils font le tour de la ville. Voici que leur bouche vomit l’injure, il y a des glaives sur leurs lĂšvres Qui est-ce qui entend ? » disent-ils. Et toi, Yahweh, tu te ris d’eux, tu te moques de toutes les nations ! Ma force, c’est vers toi que je regarderai, car Dieu est ma forteresse. Le Dieu qui m’est propice viendra au-devant de moi ; Dieu me fera contempler mes ennemis. Ne les tue pas, de peur que mon peuple n’oublie ; fais-les errer par ta puissance et renverse-les, ĂŽ Seigneur, notre bouclier. Leur bouche pĂšche Ă  chaque parole de leurs lĂšvres ; qu’ils soient pris dans leur propre orgueil, Ă  cause des malĂ©dictions et des mensonges qu’ils profĂšrent ! DĂ©truis-les dans ta fureur, dĂ©truis-les, et qu’ils ne soient plus ; qu’ils sachent que Dieu rĂšgne sur Jacob, jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre ! - SĂ©la. Ils reviennent le soir ; ils grondent comme le chien, ils font le tour de la ville. Ils errent çà et lĂ , cherchant leur proie, et ils grognent s’ils ne sont pas rassasiĂ©s. Et moi, je chanterai ta force, et le matin je cĂ©lĂ©brerai ta bontĂ© ; car tu es ma forteresse, un refuge au jour de mon angoisse. O ma force, je chanterai en ton honneur, car Dieu est ma forteresse, le Dieu qui m’est 60 Vulg. LIXModifier Au maĂźtre de chant. Sur le Lys du tĂ©moignage. Hymne de David, Ă  enseigner. Lorsqu’il fit la guerre aux Syriens de MĂ©sopotamie et aux Syriens de Soba, et que Joab revint et battit Edom dans la vallĂ©e du Sel, lui tuant douze mille hommes. O Dieu, tu nous as rejetĂ©s, tu nous as dispersĂ©s tu Ă©tais irritĂ© rends-nous ta faveur ! Tu as Ă©branlĂ© le pays, tu l’as dĂ©chirĂ© rĂ©pare ses brĂšches, car il chancelle ! Tu as fait voir Ă  ton peuple de rudes Ă©preuves, tu nous as fait boire un vin de vertige. Mais tu as donnĂ© Ă  ceux qui te craignent une banniĂšre, afin qu’elle s’élĂšve Ă  cause de ta vĂ©ritĂ©. - SĂ©la. Afin que tes bien-aimĂ©s soient dĂ©livrĂ©s, sauve par ta droite, et exauce-moi. Dieu a parlĂ© dans sa saintetĂ© Je tressaillirai de joie. J’aurai Sichem en partage, et je mesurerai la vallĂ©e de Succoth. Galaad est Ă  moi, Ă  moi ManassĂ© ! EphraĂŻm est l’armure de ma tĂȘte, et Juda mon sceptre. Moab est le bassin oĂč je me lave ; sur Edom je jette ma sandale ; terre des Philistins, pousse des acclamations en mon honneur ! » Qui me mĂšnera Ă  la ville forte ? Qui me conduira Ă  Edom ? N’est-ce pas toi, ĂŽ Dieu, qui nous avais rejetĂ©s, ĂŽ Dieu, qui ne sortais plus avec nos armĂ©es ? PrĂȘte-nous ton secours contre l’oppresseur ! Le secours de l’homme n’est que vanitĂ©. Avec Dieu nous accomplirons des exploits ; il Ă©crasera nos 61 Vulg. LXModifier Au maĂźtre de chant. Sur les instruments Ă  cordes. De David. O Dieu, entends mes cris, sois attentif Ă  ma priĂšre. De l’extrĂ©mitĂ© de la terre je crie vers toi, dans l’angoisse de mon cƓur ; conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre. Car tu es pour moi un refuge, une tour puissante contre l’ennemi. Je voudrais demeurer Ă  jamais dans ta tente, me rĂ©fugier Ă  l’abri de tes ailes ! - SĂ©la. Car toi, ĂŽ Dieu, tu exauces mes vƓux, tu m’as donnĂ© l’hĂ©ritage de ceux qui rĂ©vĂšrent ton nom. Ajoute des jours aux jours du roi, que ses annĂ©es se prolongent d’ñge en Ăąge ! Qu’il demeure sur le trĂŽne Ă©ternellement devant Dieu ! Ordonne Ă  ta bontĂ© et Ă  ta vĂ©ritĂ© de le garder ! Alors je cĂ©lĂ©brerai ton nom Ă  jamais, et j’accomplirai mes vƓux chaque 62 Vulg. LXIModifier Au maĂźtre de chant... Idithun. Psaume de David. Oui, Ă  Dieu mon Ăąme en paix s’abandonne, de lui vient mon secours. Oui, il est mon rocher et mon salut ; il est ma forteresse je ne serai pas tout Ă  fait Ă©branlĂ©. Jusques Ă  quand vous jetterez-vous sur un homme, pour l’abattre tous ensemble, comme une clĂŽture qui penche, comme une muraille qui s’écroule ? Oui, ils complotent pour le prĂ©cipiter de sa hauteur ; ils se plaisent au mensonge ; ils bĂ©nissent de leur bouche, et ils maudissent dans leur cƓur. - SĂ©la. Oui, ĂŽ mon Ăąme, Ă  Dieu abandonne-toi en paix ; car de lui vient mon espĂ©rance. Oui il est mon rocher et mon salut il est ma forteresse je ne chancellerai point. Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge, est en Dieu. En tout temps, ĂŽ peuple, confie-toi en lui ; Ă©panchez devant lui vos cƓurs Dieu est notre refuge. - SĂ©la. Oui les mortels sont vanitĂ©, les fils de l’homme sont mensonge ; dans la balance ils monteraient, tous ensemble plus lĂ©gers qu’un souffle. Ne vous confiez pas dans la violence, et ne mettez pas un vain espoir dans la rapine ; Si vos richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cƓur. Dieu a dit une parole, ou deux, que j’ai entendues La puissance est Ă  Dieu ; Ă  toi aussi, Seigneur, la bontĂ©. » Car tu rends Ă  chacun selon ses 63 Vulg. LXIIModifier Psaume de David. Lorsqu’il Ă©tait dans le dĂ©sert de Juda O Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dĂšs l’aurore ; mon Ăąme a soif de toi, ma chair languit aprĂšs toi, dans une terre aride, dessĂ©chĂ©e et sans eau. C’est ainsi que je te contemplais dans le sanctuaire, pour voir ta puissance et ta gloire. Car ta grĂące est meilleure que la vie que mes lĂšvres cĂ©lĂšbrent tes louanges ! Ainsi te bĂ©nirai-je toute ma vie, en ton nom j’élĂšverai mes mains. Mon Ăąme est rassasiĂ©e, comme de moelle et de graisse ; et, la joie sur les lĂšvres, ma bouche te loue. Quand je pense Ă  toi sur ma couche, je mĂ©dite sur toi pendant les veilles de la nuit. Car tu es mon secours, et je suis dans l’allĂ©gresse Ă  l’ombre de tes ailes. Mon Ăąme est attachĂ©e Ă  toi, ta droite me soutient. Mais eux, cherchent Ă  m’îter la vie ils iront dans les profondeurs de la terre. On les livrera au glaive, ils seront la proie des chacals. Et le roi se rĂ©jouira en Dieu ; quiconque jure par lui se glorifiera, car la bouche des menteurs sera 64 Vulg. LXIIIModifier Au maĂźtre de Chant. Psaume de David. O Dieu, Ă©coute ma voix, quand je fais entendre mes plaintes ; dĂ©fends ma vie contre un ennemi qui m’épouvante ; protĂšge-moi contre les complots des malfaiteurs, contre la troupe soulevĂ©e des hommes iniques, qui aiguisent leurs langues comme un glaive, qui prĂ©parent leurs flĂšches - leur parole amĂšre ! pour les dĂ©cocher dans l’ombre contre l’innocent ; ils les dĂ©cochent contre lui Ă  l’improviste, sans rien craindre. Ils s’affermissent dans leurs desseins pervers, ils se concertent pour tendre leurs piĂšges ; ils disent Qui les verra ? » Ils ne mĂ©ditent que forfaits Nous sommes prĂȘts, disent-ils, notre plan est bien dressĂ©. » L’intĂ©rieur de l’homme et son cƓur sont un abĂźme ! Mais Dieu a lancĂ© sur eux ses traits soudain les voilĂ  blessĂ©s ! On les jette par terre ; les traits de leur langue retombent sur eux ! Tous ceux qui les voient branlent la tĂȘte ! Tous les hommes sont saisis de crainte, ils publient l’Ɠuvre de Dieu, ils comprennent ce qu’il a fait. Le juste se rĂ©jouit en Yahweh et se confie en lui, tous ceux qui ont le cƓur droit se 65 Vulg. LXIVModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Cantique. A toi est due la louange, ĂŽ Dieu, dans Sion ; c’est en ton honneur qu’on accomplit les vƓux. O toi, qui Ă©coutes la priĂšre, tous les hommes viennent Ă  toi. Un amas d’iniquitĂ©s pesait sur moi tu pardonnes nos transgressions. Heureux celui que tu choisis et que tu rapproches de toi, pour qu’il habite dans tes parvis ! Puissions-nous ĂȘtre rassasiĂ©s des biens de ta maison, de ton saint temple ! Par des prodiges, tu nous exauces dans ta justice, Dieu de notre salut, espoir des extrĂ©mitĂ©s de la terre, et des mers lointaines. - Il affermit les montagnes par sa force, il est ceint de sa puissance ; il apaise la fureur des mers, la fureur de leurs flots, et le tumulte des peuples. Les habitants des pays lointains craignent devant tes prodiges, tu rĂ©jouis les extrĂ©mitĂ©s, l’Orient et l’Occident. Tu as visitĂ© la terre pour lui donner l’abondance, tu la combles de richesses ; la source divine est remplie d’eau tu prĂ©pares le blĂ©, quand tu la fertilises ainsi. Arrosant ses sillons, aplanissant ses mottes, tu l’amollis par des ondĂ©es, tu bĂ©nis ses germes. Tu couronnes l’annĂ©e de tes bienfaits, sur tes pas ruisselle la graisse. Les pĂąturages du dĂ©sert sont abreuvĂ©s, et les collines se revĂȘtent d’allĂ©gresse. Les prairies se couvrent de troupeaux, et les vallĂ©es se parent d’épis ; tout se rĂ©jouit et 66 Vulg. LXVModifier Au maĂźtre de chant. Cantique. Psaume. Pousse vers Dieu des cris de joie, terre entiĂšre ! Chantez la gloire de son nom, cĂ©lĂ©brez magnifiquement ses louanges ! Dites Ă  Dieu Que tes Ɠuvres sont redoutables ! A cause de ta toute-puissance, tes ennemis te flattent. Que toute la terre se prosterne devant toi, qu’elle chante en ton honneur, qu’elle chante ton nom ! » - SĂ©la. Venez et contemplez les Ɠuvres de Dieu ! Il est redoutable dans ses desseins sur les fils de l’homme. Il a changĂ© la mer en une terre sĂšche, on a passĂ© le fleuve Ă  pied ; alors nous nous rĂ©jouĂźmes en lui. Il rĂšgne Ă©ternellement par sa puissance ; ses yeux observent les nations que les rebelles ne s’élĂšvent point ! - SĂ©la. Peuples, bĂ©nissez notre Dieu, faites retentir sa louange ! Il a conservĂ© la vie Ă  notre Ăąme, et n’a pas permis que notre pied chancelĂąt. Car tu nous as Ă©prouvĂ©s, ĂŽ Dieu, tu nous as fait passer au creuset, comme l’argent. Tu nous as conduits dans le filet, tu as mis sur nos reins un fardeau. Tu as fait marcher des hommes sur nos tĂȘtes ; nous avons passĂ© par le feu et par l’eau ; mais tu nous en as tirĂ©s pour nous combler de biens. Je viens dans ta maison avec des holocaustes, pour m’acquitter envers toi de mes vƓux, que mes lĂšvres ont profĂ©rĂ©s que ma bouche a prononcĂ©s au jour de ma dĂ©tresse. Je t’offre des brebis grasses en holocauste, avec la fumĂ©e des bĂ©liers j’immole le taureau avec le jeune bouc. - SĂ©la. Venez, Ă©coutez, et je vous raconterai, Ă  vous tous qui craignez Dieu, ce qu’il a fait Ă  mon Ăąme. J’ai criĂ© vers lui de ma bouche, et sa louange Ă©tait sur ma langue. Si j’avais vu l’iniquitĂ© dans mon cƓur, le Seigneur ne m’exaucerait pas. Mais Dieu m’a exaucĂ©, il a Ă©tĂ© attentif Ă  la voix de ma priĂšre. BĂ©ni soit Dieu, qui n’a pas repoussĂ© ma priĂšre, et n’a pas Ă©loignĂ© de moi sa grĂące !Psaume 67 Vulg. LXVIModifier Au maĂźtre de chant. Avec instruments Ă  cordes. Psaume. Cantique. Que Dieu nous soit favorable et qu’il nous bĂ©nisse ! qu’il fasse luire sur nous sa face, - SĂ©la. afin que l’on connaisse sur la terre ta voie, et parmi toutes les nations ton salut ! Que les peuples te louent, ĂŽ Dieu, que les peuples te louent tous ! Que les nations se rĂ©jouissent, qu’elles soient dans l’allĂ©gresse ! car tu juges les peuples avec droiture, et tu conduis les nations sur la terre. - SĂ©la. Que les peuples te louent, ĂŽ Dieu, que les peuples te louent tous ! La terre a donnĂ© ses produits ; que Dieu, notre Dieu, nous bĂ©nisse ! Que Dieu nous bĂ©nisse, et que toutes les extrĂ©mitĂ©s de la terre le rĂ©vĂšrent !Psaume 68 Vulg. LXVIIModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Cantique. Que Dieu se lĂšve, et que ses ennemis soient dispersĂ©s, et que ceux qui le haĂŻssent fuient devant sa face ! Comme se dissipe la fumĂ©e, dissipe-les ; Comme la cire se fond au feu, que les mĂ©chants disparaissent devant Dieu ! Mais que les justes se rĂ©jouissent et tressaillent devant Dieu ; qu’ils soient transportĂ©s d’allĂ©gresse. Chantez Ă  Dieu, cĂ©lĂ©brez son nom ! Frayez le chemin Ă  celui qui s’avance Ă  travers les plaines ! Yahweh est son nom ; tressaillez devant lui ! Il est pĂšre des orphelins et juge des veuves, Dieu dans sa sainte demeure. Aux abandonnĂ©s Dieu donne une maison ; il dĂ©livre les captifs et les rend au bonheur ; seuls les rebelles restent au dĂ©sert brĂ»lant. O Dieu, quand tu sortais Ă  la tĂȘte de ton peuple, quand tu t’avançais dans le dĂ©sert, - SĂ©la. la terre fut Ă©branlĂ©e, les cieux eux-mĂȘmes se fondirent devant Dieu ; le SinaĂŻ trembla devant Dieu, le Dieu d’IsraĂ«l. Tu fis tomber, ĂŽ Dieu, une pluie de bienfaits ; ton hĂ©ritage Ă©tait Ă©puisĂ©, tu le rĂ©confortas. EnvoyĂ©s par toi, des animaux vinrent s’y abattre ; dans ta bontĂ©, ĂŽ Dieu, tu prĂ©pares leur aliment aux malheureux. Le Seigneur a fait entendre sa parole ; les femmes qui annoncent la victoire sont une troupe nombreuse. Les rois des armĂ©es fuient, fuient, et celle qui habite la maison partage le butin. » Quand vous Ă©tiez couchĂ©s au milieu des bercails, les ailes de la colombe Ă©taient recouvertes d’argent, et ses plumes brillaient de l’éclat de l’or. Lorsque le Tout-Puissant dispersait les rois dans le pays, la neige tombait sur le Selmon. Montagne de Dieu, montagne de Basan, montagne aux cimes Ă©levĂ©es, montagne de Basan pourquoi regardez-vous avec envie, montagnes aux cimes Ă©levĂ©es, la montagne que Dieu a voulue pour sĂ©jour ? Oui, Yahweh y habitera Ă  jamais ! Le char de Dieu, ce sont des milliers et des milliers ; le Seigneur vient du SinaĂŻ dans son sanctuaire Tu montes sur la hauteur emmenant la foule des captifs ; tu reçois les prĂ©sents des hommes, MĂȘme les rebelles habiteront prĂšs de Yahweh Dieu BĂ©ni soit le Seigneur ! Chaque jour il porte notre fardeau ; il est le Dieu qui nous sauve. - SĂ©la. Dieu est pour nous le Dieu des dĂ©livrances ; Yahweh, le Seigneur, peut retirer de la mort. Oui, Dieu brisera la tĂȘte de ses ennemis, le front chevelu de celui qui marche dans l’iniquitĂ©. Le Seigneur a dit Je les ramĂšnerai de Basan, je les ramĂšnerai du fond de la mer, afin que tu plonges ton pied dans le sang ; et que la langue de tes chiens ait sa part des ennemis. » On voit tes marches, ĂŽ Dieu, les marches de mon Dieu, de mon roi, au sanctuaire. En avant sont les chanteurs, puis les musiciens, au milieu, des jeunes filles battant du tambourin. BĂ©nissez Dieu dans les assemblĂ©es, le Seigneur, vous qui ĂȘtes de la source d’IsraĂ«l. » Voici Benjamin, le plus petit, qui domine sur eux ; voici les princes de Juda avec leur troupe, les princes de Zabulon, les princes de Nephthali. Commande, ĂŽ Dieu, Ă  ta puissance, affermis, ĂŽ Dieu, ce que tu as fait pour nous. A ton sanctuaire, qui s’élĂšve au-dessus de JĂ©rusalem, les rois t’offriront des prĂ©sents. Menace la bĂȘte des roseaux, la troupe des taureaux avec les veaux des peuples ; afin qu’ils se prosternent avec des piĂšces d’argent. Disperse les nations qui se plaisent aux combats ! Que les grands viennent de l’Egypte, que l’Ethiopie s’empresse de tendre les mains vers Dieu. Royaumes de la terre, chantez Ă  Dieu, cĂ©lĂ©brez le Seigneur ! - SĂ©la. Chantez Ă  celui qui est portĂ© sur les cieux, les cieux antiques. Reconnaissez la puissance de Dieu ! Sa majestĂ© est sur IsraĂ«l, et sa puissance est dans les nuĂ©es. De ton sanctuaire, ĂŽ Dieu, tu es redoutable ! Le Dieu d’IsraĂ«l donne Ă  son peuple force et puissance. BĂ©ni soit Dieu !Psaume 69 Vulg. LXVIIIModifier Au maĂźtre de chant. Sur les lys. De David. Sauve-moi, ĂŽ Dieu, car les eaux montent jusqu’à mon Ăąme. Je suis enfoncĂ© dans une fange profonde, et il n’y a pas oĂč poser le pied. Je suis tombĂ© dans un gouffre d’eau, et les flots me submergent. Je m’épuise Ă  crier ; mon gosier est en feu ; mes yeux se consument dans l’attente de mon Dieu. Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tĂȘte, ceux qui me haĂŻssent sans cause ; ils sont puissants ceux qui veulent me perdre, qui sont sans raison mes ennemis. Ce que je n’ai pas dĂ©robĂ©, il faut que je le rende. O Dieu, tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont pas cachĂ©es. Que ceux qui espĂšrent en toi n’aient pas Ă  rougir Ă  cause de moi, Seigneur, Yahweh des armĂ©es ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas confondus Ă  mon sujet, Dieu d’IsraĂ«l ! Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, que la honte couvre mon visage. Je suis devenu un Ă©tranger pour mes frĂšres, un inconnu pour les fils de ma mĂšre. Car le zĂšle de ta maison me dĂ©vore, et les outrages de ceux qui t’insultent retombent sur moi. Je verse des larmes et je jeĂ»ne on m’en fait un sujet d’opprobre. Je prends un sac pour vĂȘtement, et je suis l’objet de leurs sarcasmes. Ceux qui sont assis Ă  la porte parlent de moi, et les buveurs de liqueurs fortes font sur moi des chansons. Et moi, je t’adresse ma priĂšre, Yahweh ; dans le temps favorable, ĂŽ Dieu, selon ta grande bontĂ©, exauce-moi selon la vĂ©ritĂ© de ton salut. Retire-moi de la boue et que je n’y reste plus enfoncĂ© ; que je sois dĂ©livrĂ© de mes ennemis et des eaux profondes ! Que les flots ne me submergent plus, que l’abĂźme ne m’engloutisse pas, que la fosse ne se ferme pas sur moi ! Exauce-moi, Yahweh, car ta bontĂ© est compatissante ; dans ta grande misĂ©ricorde tourne-toi vers moi, Et ne cache pas ta face Ă  ton serviteur ; je suis dans l’angoisse, hĂąte-toi de m’exaucer. Approche-toi de mon Ăąme, dĂ©livre-la ; sauve-moi Ă  cause de mes ennemis. Tu connais mon opprobre, ma honte, mon ignominie ; tous mes persĂ©cuteurs sont devant toi. L’opprobre a brisĂ© mon cƓur et je suis malade ; j’attends de la pitiĂ©, mais en vain ; des consolateurs, et je n’en trouve aucun. Pour nourriture ils me donnent l’herbe amĂšre ; dans ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. Que leur table soit pour eux un piĂšge, un filet au sein de leur sĂ©curitĂ© ! Que leurs yeux s’obscurcissent pour ne plus voir ; fais chanceler leurs reins pour toujours. DĂ©verse sur eux ta colĂšre, et que le feu de ton courroux les atteigne ! Que leur demeure soit dĂ©vastĂ©e qu’il n’y ait plus d’habitants dans leurs tentes ! Car ils persĂ©cutent celui que tu frappes ils racontent les souffrances de celui que tu blesses. Ajoute l’iniquitĂ© Ă  leur iniquitĂ©, et qu’ils n’aient point part Ă  ta justice. Qu’ils soient effacĂ©s du livre de vie et qu’ils ne soient point inscrits avec les justes. Moi, je suis malheureux et souffrant ; que ton secours ĂŽ Dieu me relĂšve ! Je cĂ©lĂ©brerai le nom de Dieu par des cantiques, je l’exalterai par des actions de grĂąces ; Et Yahweh les aura pour plus agrĂ©ables qu’un taureau, qu’un jeune taureau avec cornes et sabots. Les malheureux, en le voyant, se rĂ©jouiront, et vous qui cherchez Dieu, votre cƓur revivra. Car Yahweh Ă©coute les pauvres, et il ne mĂ©prise point ses captifs. Que les cieux et la terre le cĂ©lĂšbrent, les mers et tout ce qui s’y meut ! Car Dieu sauvera Sion et bĂątira les villes de Juda, on s’y Ă©tablira et l’on en prendra possession ; La race de ses serviteurs l’aura en hĂ©ritage, et ceux qui aiment son nom y auront leur 70 Vulg. LXIXModifier Au maĂźtre de chant. De David. Pour faire souvenir. O Dieu, hĂąte-toi de me dĂ©livrer ! Seigneur, hĂąte-toi de me secourir ! Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui cherchent mon Ăąme ! Qu’ils reculent et rougissent ceux qui dĂ©sirent ma perte ! Qu’ils retournent en arriĂšre Ă  cause de leur honte, ceux qui disent Ah ! ah ! » Qu’ils soient dans l’allĂ©gresse et se rĂ©jouissent en toi tous ceux qui te cherchent ! Qu’ils disent sans cesse Gloire Ă  Dieu » ceux qui aiment ton salut ! Moi, je suis pauvre et indigent ĂŽ Dieu, hĂąte-toi vers moi ! Tu es mon aide et mon libĂ©rateur Yahweh, ne tarde pas !Psaume 71 Vulg. LXXModifier Yahweh, en toi j’ai placĂ© mon refuge ; que jamais je ne sois confondu ! Dans ta justice dĂ©livre-moi et sauve-moi ! Incline vers moi ton oreille et secours-moi ! Sois pour moi un rocher inaccessible, oĂč je puisse toujours me retirer. Tu as commandĂ© de me sauver, car tu es mon rocher et ma forteresse. Mon Dieu, dĂ©livre-moi de la main du mĂ©chant, de la main de l’homme inique et cruel. Car tu es mon espĂ©rance Seigneur Yahweh, l’objet de ma confiance depuis ma jeunesse. C’est sur toi que je m’appuie depuis ma naissance, toi qui m’as fait sortir du sein maternel tu es ma louange Ă  jamais ! Je suis pour la foule comme un prodige, mais toi, tu es mon puissant refuge. Que ma bouche soit pleine de ta louange, que chaque jour elle exalte ta magnificence ! Ne me rejette pas aux jours de ma vieillesse ; au dĂ©clin de mes forces ne m’abandonne pas. Car mes ennemis conspirent contre moi, et ceux qui Ă©pient mon Ăąme se concertent entre eux, disant Dieu l’a abandonnĂ© ! Poursuivez-le ; saisissez-le ; il n’y a personne pour le dĂ©fendre ! » O Dieu, ne t’éloigne pas de moi ; mon Dieu, hĂąte-toi de me secourir ! Qu’ils soient confus qu’ils pĂ©rissent, ceux qui en veulent Ă  ma vie ! Qu’ils soient couverts de honte et d’opprobre, ceux qui cherchent ma perte ! Pour moi, j’espĂ©rerai toujours ; toutes tes louanges, j’en ajouterai de nouvelles. Ma bouche publiera ta justice, tout le jour tes faveurs ; car je n’en connais pas le nombre. Je dirai tes Ɠuvres puissantes, Seigneur Yahweh ; je rappellerai ta justice, la tienne seule. O Dieu, tu m’as instruit dĂšs ma jeunesse, et jusqu’à ce jour je proclame tes merveilles. Encore jusqu’à la vieillesse et aux cheveux blancs, O Dieu, ne m’abandonne pas, afin que je fasse connaĂźtre ta force Ă  la gĂ©nĂ©ration prĂ©sente, ta puissance Ă  la gĂ©nĂ©ration future. Ta justice, ĂŽ Dieu, atteint jusqu’au ciel, toi qui accomplis de grandes choses, - ĂŽ Dieu, qui est semblable Ă  toi ? - toi qui nous a causĂ© des Ă©preuves nombreuses et terribles. Mais tu nous rendras la vie, et des abĂźmes de la terre tu nous feras remonter. Tu relĂšveras ma grandeur, et de nouveau tu me consoleras. Et je louerai au son du luth, Je chanterai ta fidĂ©litĂ©, ĂŽ mon Dieu, je te cĂ©lĂ©brerai avec la harpe, Saint d’IsraĂ«l. L’allĂ©gresse sera sur mes lĂšvres, quand je te chanterai, et dans mon Ăąme, que tu as dĂ©livrĂ©e. Et ma langue chaque jour publiera ta justice, car ils seront confus et ils rougiront, ceux qui cherchent ma 72 Vulg. LXXIModifier De Salomon. O Dieu, donne tes jugements au roi, et ta justice au fils du roi. Qu’il dirige ton peuple avec justice, et tes malheureux avec Ă©quitĂ© ! Que les montagnes produisent la paix au peuple, ainsi que les collines, par la justice. Qu’il fasse droit aux malheureux de son peuple, qu’il assiste les enfants du pauvre, et qu’il Ă©crase l’oppresseur ! Qu’on te rĂ©vĂšre, tant que subsistera le soleil, tant que brillera la lune, d’ñge en Ăąge ! Qu’il descende comme la pluie sur le gazon, comme les ondĂ©es qui arrosent la terre ! Qu’en ses jours le juste fleurisse, avec l’abondance de la paix, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune Il dominera d’une mer Ă  l’autre, du Fleuve aux extrĂ©mitĂ©s de la terre. Devant lui se prosterneront les habitants du dĂ©sert, et ses ennemis mordront la poussiĂšre. Les rois de Tharsis et des Ăźles paieront des tributs ; les rois de Saba et de MĂ©roĂ© offriront des prĂ©sents. Tous les rois se prosterneront devant lui ; toutes les nations le serviront. Car il dĂ©livrera le pauvre qui crie vers lui, et le malheureux dĂ©pourvu de tout secours. Il aura pitiĂ© du misĂ©rable et de l’indigent, et il sauvera la vie du pauvre. Il les affranchira de l’oppression et de la violence, et leur sang aura du prix Ă  ses yeux. Ils vivront, et lui donneront de l’or de Saba ; ils feront sans cesse des vƓux pour lui, ils le bĂ©niront chaque jour. Que les blĂ©s abondent dans le pays, jusqu’au sommet des montagnes ! Que leurs Ă©pis s’agitent comme les arbres du Liban ! Que les hommes fleurissent dans la ville comme l’herbe des champs ! Que son nom dure Ă  jamais ! Tant que brillera le soleil, que son nom se propage ! Qu’on cherche en lui la bĂ©nĂ©diction ! Que toutes les nations le proclament heureux ! BĂ©ni soit Yahweh Dieu, le Dieu d’IsraĂ«l, qui seul fait des prodiges ! BĂ©ni soit Ă  jamais son nom glorieux ! Que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen ! Fin des priĂšres de David, fils d’ 73 Vulg. LXXIIModifier Psaume d’Asaph. Oui, Dieu est bon pour IsraĂ«l, pour ceux qui ont le cƓur pur ! Toutefois j’étais sur le point de flĂ©chir, mon pied a presque glissĂ© Car je m’indignais contre les impies, en voyant le bonheur des mĂ©chants. Pour eux, point de douleurs jusqu’à la mort ; leur corps est plein de vigueur. Ils n’ont point de part au labeur des mortels ; ils ne sont point frappĂ©s avec le reste des hommes. Aussi l’orgueil est la parure de leur cou, et la violence, la robe prĂ©cieuse qui les couvre. L’iniquitĂ© sort de leurs entrailles, les pensĂ©es de leur cƓur se font jour. Ils raillent, ils parlent iniquitĂ© et violence, ils profĂšrent des discours hautains. Ils dirigent leur bouche contre le ciel mĂȘme, et leur langue s’exerce sur la terre. C’est pourquoi mon peuple se tourne de leur cĂŽtĂ©, il avale l’eau Ă  grands traits. Ils disent Comment Dieu saurait-il ? Comment le TrĂšs-Haut connaĂźtrait-il ? » Tels sont les mĂ©chants toujours heureux, ils accroissent leurs richesses. C’est donc en vain que j’ai gardĂ© mon cƓur pur, que j’ai lavĂ© mes mains dans l’innocence ; tout le jour je suis frappĂ©, chaque matin mon chĂątiment est lĂ . » Si j’avais dit Je veux parler comme eux », j’aurai trahi la race de tes enfants. J’ai rĂ©flĂ©chi pour comprendre ces choses, la difficultĂ© a Ă©tĂ© grande Ă  mes yeux, jusqu’à ce que j’aie pĂ©nĂ©trĂ© dans le sanctuaire de Dieu, et pris garde Ă  leur sort final. Oui, tu les places sur des voies glissantes ; tu les fais tomber, et ils ne sont plus que ruines. Eh quoi ! En un instant les voilĂ  dĂ©truits ! Ils sont anĂ©antis, ils disparaissent dans des catastrophes ! Comme on fait d’un songe au rĂ©veil, Seigneur, Ă  ton rĂ©veil, tu repousses leur image, Lorsque mon cƓur s’aigrissait, et que je me sentais profondĂ©ment Ă©mu, j’étais stupide et sans intelligence, j’étais comme une brute devant toi. Mais je serai Ă  jamais avec toi tu m’as saisi la main droite, par ton conseil tu me conduiras ; et tu me recevras ensuite dans la gloire. Quel autre que toi ai-je au ciel ? Avec toi, je ne dĂ©sire rien sur la terre. Ma chair et mon cƓur se consument le rocher de mon cƓur et mon partage, c’est Dieu Ă  jamais. Voici que ceux qui s’éloignent de toi pĂ©rissent ; tu extermines tous ceux qui te sont infidĂšles. Pour moi, ĂȘtre uni Ă  Dieu, c’est mon bonheur ; dans le Seigneur Yahweh je mets ma confiance, afin de raconter toutes tes 74 Vulg. LXXIIIModifier Cantique d’Asaph. Pourquoi, ĂŽ Dieu, nous as-tu rejetĂ©s pour toujours ? Pourquoi ta colĂšre est-elle allumĂ©e contre le troupeau de ton pĂąturage ? Souviens-toi de ton peuple que tu as acquis aux jours anciens, que tu as rachetĂ© pour ĂȘtre la tribu de ton hĂ©ritage ! Souviens-toi de ta montagne de Sion oĂč tu faisais ta rĂ©sidence ; porte tes pas vers ces ruines irrĂ©parables ; l’ennemi a tout ravagĂ© dans le sanctuaire. Tes adversaires ont rugi au milieu de tes saints parvis ; ils ont Ă©tabli pour emblĂšmes leurs emblĂšmes. On les a vus, pareils au bĂ»cheron, qui lĂšve la cognĂ©e dans une Ă©paisse forĂȘt. Et maintenant, toutes les sculptures ensemble ; ils les ont brisĂ©es Ă  coups de hache et de marteau. Ils ont livrĂ© au feu ton sanctuaire ; ils ont abattu et profanĂ© la demeure de ton nom. Ils disaient dans leur cƓur DĂ©truisons-les tous ensemble ! » Ils ont brĂ»lĂ© dans le pays tous les lieux saints. Nous ne voyons plus nos signes ; il n’y a plus de prophĂšte, et personne parmi nous qui sache jusques Ă  quand... Jusques Ă  quand, ĂŽ Dieu, l’oppresseur insultera-t-il, l’ennemi blasphĂ©mera-t-il sans cesse ton nom ? Pourquoi retires-tu ta main et ta droite ? Tire-la de ton sein et dĂ©truis-les ! Pourtant Dieu est mon roi dĂšs les temps anciens, lui qui a opĂ©rĂ© tant de dĂ©livrances sur la terre. C’est toi qui as divisĂ© la mer par ta puissance, toi qui as brisĂ© la tĂȘte des monstres dans les eaux. C’est toi qui as Ă©crasĂ© les tĂȘtes de LĂ©viathan, et l’as donnĂ© en pĂąture au peuple du dĂ©sert. C’est toi qui as fait jaillir la source et le torrent, toi qui as mis Ă  sec les fleuves qui ne tarissent pas. A toi est le jour, Ă  toi est la nuit ; c’est toi qui as créé la lune et le soleil. C’est toi qui as fixĂ© toutes les limites de la terre ; l’étĂ© et l’hiver, c’est toi qui les as Ă©tablis. Souviens-toi l’ennemi insulte Yahweh, un peuple insensĂ© blasphĂšme ton nom ! Ne livre pas aux bĂȘtes l’ñme de ta tourterelle, n’oublie pas pour toujours la vie de tes pauvres. Prends garde Ă  ton alliance ! car tous les coins du pays sont pleins de repaires de violence. Que l’opprimĂ© ne s’en retourne pas confus, que le malheureux et le pauvre puissent bĂ©nir ton nom ! LĂšve-toi, ĂŽ Dieu, prends en main ta cause ; souviens-toi des outrages que t’adresse chaque jour l’insensĂ©. N’oublie pas les clameurs de tes adversaires, l’insolence toujours croissante de ceux qui te 75 Vulg. LXXIVModifier Au maĂźtre de chant. » Ne dĂ©truis pas ! » Psaume d’Asaph. Cantique. Nous te louons, ĂŽ Dieu, nous te louons ; ton nom est proche on raconte tes merveilles. Quand le temps sera venu, je jugerai avec justice. La terre est Ă©branlĂ©e avec tous ceux qui l’habitent ; moi, j’affermis ses colonnes. » - SĂ©la. Je dis aux orgueilleux Ne vous enorgueillissez pas ! et aux mĂ©chants Ne levez pas la tĂȘte ! Ne levez pas si haut la tĂȘte, ne parlez pas avec tant d’arrogance ! Car ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident ; ni du dĂ©sert des montagnes !... Non ; c’est Dieu qui exerce le jugement il abaisse l’un et il Ă©lĂšve l’autre. Car il y a dans la main de Yahweh une coupe ; oĂč bouillonne un vin plein d’aromates. Et il en verse oui, ils en suceront la lie, ils boiront, tous les mĂ©chants de la terre. Et moi, je publierai Ă  jamais, je chanterai les louanges du Dieu de Jacob. Et j’abattrai toutes les cornes des mĂ©chants ; et les cornes du juste seront 76 Vulg. LXXVModifier Au maĂźtre de chant. Avec instruments Ă  cordes. Psaume d’Asaph, cantique. Dieu s’est fait connaĂźtre en Juda, en IsraĂ«l son nom est grand. Il a son tabernacle Ă  Salem, et sa demeure en Sion. C’est lĂ  qu’il a brisĂ© les Ă©clairs de l’arc, le bouclier, l’épĂ©e et la guerre. - SĂ©la. Tu resplendis dans ta majestĂ©, sur les montagnes d’oĂč tu fonds sur ta proie. Ils ont Ă©tĂ© dĂ©pouillĂ©s, ces hĂ©ros pleins de cƓur ; ils se sont endormis de leur sommeil, ils n’ont pas su, tous ces vaillants, se servir de leurs bras. A ta menace, Dieu de Jacob, char et coursier sont restĂ©s immobiles. Tu es redoutable, toi ! Qui peut se tenir devant toi, quand ta colĂšre Ă©clate ? Du haut du ciel tu as proclamĂ© la sentence ; la terre a tremblĂ© et s’est tue, lorsque Dieu s’est levĂ© pour faire justice, pour sauver tous les malheureux du pays. - SĂ©la. Ainsi la fureur de l’homme tourne Ă  la gloire et les restes de ta colĂšre... Faites des vƓux et acquittez-les Ă  Yahweh, votre Dieu ; que tous ceux qui l’environnent apportent des dons au Dieu terrible ! Il abat l’orgueil des puissants, il est redoutable aux rois de la 77 Vulg. LXXVIModifier Au maĂźtre de chant,... Idithun. Psaume d’Asaph. Ma voix s’élĂšve vers Dieu, et je crie ; ma voix s’élĂšve vers Dieu qu’il m’entende ! Au jour de ma dĂ©tresse, je cherche le Seigneur ; mes mains sont Ă©tendues la nuit sans se lasser ; mon Ăąme refuse toute consolation. Je me souviens de Dieu, et je gĂ©mis ; je mĂ©dite, et mon esprit est abattu. - SĂ©la. Tu tiens mes paupiĂšres ouvertes ; et, dans mon agitation, je ne puis parler. Alors je pense aux jours anciens, aux annĂ©es d’autrefois. Je me rappelle mes cantiques pendant la nuit, je rĂ©flĂ©chis au dedans de mon cƓur, et mon esprit se demande Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours, ne sera-t-il plus favorable ? Sa bontĂ© est-elle Ă©puisĂ©e pour jamais, en est-ce fait de ses promesses pour les Ăąges futurs ? Dieu a-t-il oubliĂ© sa clĂ©mence, a-t-il, dans sa colĂšre, retirĂ© sa misĂ©ricorde ? » - SĂ©la. Je dis Ce qui fait ma souffrance, c’est que la droite du TrĂšs-Haut a changĂ© ! » Je veux rappeler les Ɠuvres de Yahweh, car je me souviens de tes merveilles d’autrefois, Je veux rĂ©flĂ©chir sur toutes tes Ɠuvres, et mĂ©diter sur tes hauts faits. O Dieu, tes voies sont saintes quel Dieu est grand comme notre Dieu ? Tu es le Dieu qui fait des prodiges ; tu as manifestĂ© ta puissance parmi les nations. Par ton bras, tu as dĂ©livrĂ© ton peuple, les fils de Jacob et de Joseph. - SĂ©la. Les eaux t’ont vu, ĂŽ Dieu, les eaux t’ont vu, et elles ont tremblĂ© ; les abĂźmes se sont Ă©mus. Les nuĂ©es dĂ©versĂšrent leurs eaux, les nues firent entendre leur voix, et tes flĂšches volĂšrent de toutes parts. Ton tonnerre retentit dans le tourbillon ; les Ă©clairs illuminĂšrent le monde ; ta terre frĂ©mit et trembla. La mer fut ton chemin, les grandes eaux ton sentier, et l’on ne put reconnaĂźtre tes traces. Tu as conduit ton peuple comme un troupeau, par la main de MoĂŻse et d’ 78 Vulg. LXXVIIModifier Cantique d’Asaph. Ecoute, ĂŽ mon peuple, mon enseignement ; prĂȘte l’oreille aux paroles de ma bouche. Je vais ouvrir ma bouche pour dire des sentences, je publierai les mystĂšres des temps anciens. Ce que nous avons entendu, ce que nous avons appris, ce que nos pĂšres nous ont racontĂ©, nous ne le cacherons pas Ă  leurs enfants ; nous dirons Ă  la gĂ©nĂ©ration future les louanges de Yahweh, et sa puissance, et les prodiges qu’il a opĂ©rĂ©s. Il a mis une rĂšgle en Jacob, il a Ă©tabli une loi en IsraĂ«l, qu’il a enjoint Ă  nos pĂšres d’apprendre Ă  leurs enfants, pour qu’elles soient connues des gĂ©nĂ©rations suivantes, des enfants qui naĂźtraient et qui se lĂšveraient, pour les raconter Ă  leur tour Ă  leurs enfants. Ainsi ils mettraient en Dieu leur confiance, ils n’oublieraient point les Ɠuvres de Dieu, et ils observeraient ses prĂ©ceptes ; ils ne seraient point, comme leurs pĂšres, une race indocile et rebelle, une race au cƓur volage, dont l’esprit n’est pas fidĂšle Ă  Dieu. Les fils d’EphraĂŻm, archers habiles Ă  tirer de l’arc, ont tournĂ© le dos au jour du combat ; ils n’ont pas gardĂ© l’alliance de Dieu, ils ont refusĂ© de marcher selon sa loi ; ils ont mis en oubli ses grandes Ɠuvres, et les merveilles qu’il leur avait montrĂ©es. Devant leurs pĂšres, il avait fait des prodiges, au pays de l’Egypte, dans les campagnes de Tanis. Il ouvrit la mer pour les faire passer ; Il retint les eaux dressĂ©es comme un monceau Il les conduisit le jour par la nuĂ©e, et toute la nuit par un feu brillant. Il fendit les rochers dans le dĂ©sert, et il donna Ă  boire comme des flots abondants. Du rocher il fit jaillir des ruisseaux, et couler l’eau par torrents. Mais ils continuĂšrent de pĂ©cher contre lui, de se rĂ©volter contre le TrĂšs-Haut dans le dĂ©sert. Ils tentĂšrent Dieu dans leur cƓur, en demandant de la nourriture selon leur convoitise. Ils parlĂšrent contre Dieu et dirent Dieu pourra-t-il dresser une table dans le dĂ©sert ? Voici qu’il a frappĂ© le rocher, et des eaux ont coulĂ©, et des torrents se sont rĂ©pandus ; pourra-t-il aussi nous donner du pain ou bien procurer de la viande Ă  son peuple ? » Yahweh entendit et il fut irritĂ©, un feu s’alluma contre Jacob, et ta colĂšre s’éleva contre IsraĂ«l, parce qu’ils n’avaient pas eu foi en Dieu et n’avaient pas espĂ©rĂ© en son secours. Cependant il commanda aux nuĂ©es d’en haut, et il ouvrit les portes du ciel ; il fit pleuvoir sur eux la manne pour les nourrir, et leur donna le froment du ciel. Chacun mangea le pain des forts, Il leur envoya de la nourriture Ă  satiĂ©tĂ©. Il fit souffler dans le ciel le vent d’orient, il amena par sa puissance le vent du midi ; il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussiĂšre, et les oiseaux ailĂ©s comme le sable des mers. Il les fit tomber au milieu de leur camp, autour de leurs tentes. Ils mangĂšrent et se rassasiĂšrent Ă  l’excĂšs ; Dieu leur donna ce qu’ils avaient dĂ©sirĂ©. Ils n’avaient pas encore satisfait leur convoitise, et leur nourriture Ă©tait encore Ă  leur bouche, quand la colĂšre de Dieu s’éleva contre eux ; il frappa de mort les mieux repus, il abattit les jeunes hommes d’IsraĂ«l. AprĂšs tout cela, ils pĂ©chĂšrent encore, et n’eurent pas foi dans ses prodiges. Alors il dissipa leurs jours comme un souffle, et leurs annĂ©es par une fin soudaine. Quand il les frappait de mort, ils le cherchaient, ils revenaient, empressĂ©s Ă  retrouver Dieu, ils se rappelaient que Dieu Ă©tait leur rocher, et le Dieu TrĂšs-Haut leur libĂ©rateur. Mais ils le trompaient par leurs paroles, et leur langue lui mentait ; leur cƓur n’était pas ferme avec lui, ils n’étaient pas fidĂšles Ă  son alliance. Mais lui est misĂ©ricordieux il pardonne le pĂ©chĂ© et ne dĂ©truit pas ; souvent il retint sa colĂšre, et ne se livra pas Ă  toute sa fureur. Il se souvenait qu’ils n’étaient que chair, un souffle qui s’en va et ne revient plus. Que de fois ils se rĂ©voltĂšrent contre lui dans le dĂ©sert, ils l’irritĂšrent dans la solitude ! Ils ne cessĂšrent de tenter Dieu et de provoquer le Saint d’IsraĂ«l. Ils ne se souvinrent plus de sa puissance, du jour oĂč il les dĂ©livra de l’oppresseur, oĂč il montra ses prodiges en Egypte, ses actions merveilleuses dans les campagnes de Tanis, Il changea leurs fleuves en sang, et ils ne purent boire Ă  leurs ruisseaux. Il envoya contre eux le moucheron qui les dĂ©vora, et la grenouille qui les fit pĂ©rir. Il livra leurs rĂ©coltes Ă  la sauterelle, le produit de leur travail Ă  ses essaims. Il dĂ©truisit leurs vignes par la grĂȘle, et leurs sycomores par les grĂȘlons. Il abandonna leur bĂ©tail Ă  la grĂȘle, et leurs troupeaux aux coups de la foudre. Il dĂ©chaĂźna contre eux le feu de son courroux, la fureur, la rage et la dĂ©tresse, toute une armĂ©e d’anges de malheur. Il donna libre carriĂšre sa colĂšre, il ne sauva pas leur Ăąme de la mort, il livra leur vie Ă  la destruction. Il frappa tous les premiers-nĂ©s en Egypte, les prĂ©mices de la force sous les tentes de Cham. Il fit partir son peuple comme des brebis, il les mena comme un troupeau dans le dĂ©sert. Il les dirigea sĂ»rement, sans qu’ils eussent rien Ă  craindre ; et la mer engloutit leurs ennemis. Il les fit arriver jusqu’à sa frontiĂšre sainte, jusqu’à la montagne que sa droite a conquise. Il chassa les nations devant eux, leur assigna par le sort leur part d’hĂ©ritage, et fit habiter dans leurs tentes les tribus d’IsraĂ«l. Cependant ils ont encore tentĂ© et provoquĂ© le Dieu TrĂšs-Haut, et ils n’ont pas observĂ© ses ordonnances. Ils se sont dĂ©tournĂ©s et ont Ă©tĂ© infidĂšles comme leurs pĂšres, ils se sont dĂ©tournĂ©s comme un arc trompeur. Ils l’ont irritĂ© par leurs hauts lieux, ils ont excitĂ© sa jalousie par leurs idoles. Dieu entendit et s’indigna, il prit IsraĂ«l en grande aversion. Il dĂ©daigna la demeure de Silo, la tente oĂč il habitait parmi les hommes. Il livra sa force Ă  la captivitĂ©, et sa majestĂ© aux mains de l’ennemi. Il abandonna son peuple au glaive, et il s’indigna contre son hĂ©ritage. Le feu dĂ©vora ses jeunes hommes, et ses vierges n’entendirent point le chant nuptial. Ses prĂȘtres tombĂšrent par l’épĂ©e, et ses veuves ne se lamentĂšrent point. Le Seigneur se rĂ©veilla, comme un homme endormi, pareil au guerrier subjuguĂ© par le vin. Il frappa ses ennemis par derriĂšre, il leur infligea une honte Ă©ternelle. Mais il prit en aversion la tente de Joseph, et il rĂ©pudia la tribu d’EphraĂŻm. Il choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu’il aimait. Et il bĂątit son sanctuaire comme les hauteurs du ciel, comme la terre qu’il a fondĂ©e pour toujours. Il choisit David, son serviteur, et le tira des bergeries ; Il le prit derriĂšre les brebis mĂšres, pour paĂźtre Jacob, son peuple, et IsraĂ«l, son hĂ©ritage. Et David les guida dans la droiture de son cƓur, et il les conduisit d’une main 79 Psaume d’Asaph. O Dieu, les nations ont envahi ton hĂ©ritage, elles ont profanĂ© ton saint temple, elles ont fait de JĂ©rusalem un monceau de pierres. Elles ont livrĂ© les cadavres de tes serviteurs en pĂąture aux oiseaux du ciel, et la chair de tes fidĂšles aux bĂȘtes de la terre. Elles ont versĂ© leur sang comme de l’eau, tout autour de JĂ©rusalem, et personne pour leur donner la sĂ©pulture ! Nous sommes devenus un objet d’opprobre pour nos voisins ; de risĂ©e et de moquerie pour ceux qui nous entourent. Jusques Ă  quand, Yahweh, seras-tu irritĂ© pour toujours, et ta colĂšre s’allumera-t-elle comme le feu ? RĂ©pands ta fureur sur les nations qui ne te connaissent pas, sur les royaumes qui n’invoquent pas ton nom. Car ils ont dĂ©vorĂ© Jacob, et ravagĂ© sa demeure. Ne te souviens plus contre nous des iniquitĂ©s de nos pĂšres ; que ta compassion vienne en hĂąte au-devant de nous, car notre misĂšre est au comble. Secours-nous, Dieu de notre salut, pour la gloire de ton nom, dĂ©livre-nous et pardonne nos pĂ©chĂ©s Ă  cause de ton nom. Pourquoi les nations diraient-elles OĂč est leur Dieu ? » Qu’on connaisse parmi les nations, et sous nos yeux, la vengeance que tu tires du sang de tes serviteurs, quand il est rĂ©pandu ! Que les gĂ©missements des captifs montent jusqu’à toi ; selon la grandeur de ton bras, sauve ceux qui vont pĂ©rir ! Fais retomber sept fois dans le sein de nos voisins les outrages qu’ils t’ont faits, Seigneur ! Et nous, ton peuple, le troupeau de ton pĂąturage, nous te rendrons gloire Ă  jamais ; d’ñge en Ăąge, nous publierons tes 80 Vulg. LXXIXModifier Au maĂźtre de chant. Sur les lis du tĂ©moignage. Psaume d’Asaph. Pasteur d’IsraĂ«l, prĂȘte l’oreille, toi qui conduis Joseph comme un troupeau ; toi qui trĂŽnes sur les ChĂ©rubins, parais avec splendeur. Devant EphraĂŻm, Benjamin et ManassĂ©, rĂ©veille ta force, et viens Ă  notre secours. O Dieu, rĂ©tablis-nous ; fais brĂ»ler ta face, et nous serons sauvĂ©s. Yahweh, Dieu des armĂ©es, jusques Ă  quand seras-tu irritĂ© contre la priĂšre de ton peuple ? Tu les as nourris d’un pain de larmes, tu les as abreuvĂ©s de larmes abondantes. Tu as fait de nous un objet de dispute pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous. Dieu des armĂ©es, rĂ©tablis-nous ; fais briller sur nous ta face, et nous serons sauvĂ©s. Tu as arrachĂ© de l’Egypte une vigne ; tu as chassĂ© les nations et tu l’as plantĂ©e. Tu as mĂ©nagĂ© de la place devant elle, elle a enfoncĂ© ses racines et rempli la terre. Son ombre couvrait les montagnes, et ses rameaux les cĂšdres de Dieu ; elle Ă©tendait ses branches jusqu’à la Mer, et ses rejetons jusqu’au Fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clĂŽtures, en sorte que tous les passants la dĂ©vastent ? Le sanglier de la forĂȘt la dĂ©vore, et les bĂȘtes des champs en font leur pĂąture. Dieu des armĂ©es, reviens, regarde du haut du ciel et vois, considĂšre cette vigne ! ProtĂšge ce que ta droite a plantĂ©, et le fils que tu t’es choisi ! Elle est brĂ»lĂ©e par le feu, elle est coupĂ©e ; devant ta face menaçante, tout pĂ©rit. Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le fils de l’homme que tu t’es choisi. Et nous ne nous Ă©loignerons plus de toi ; rends-nous la vie, et nous invoquerons ton nom. Yahweh, Dieu des armĂ©es, rĂ©tablis-nous ; fais briller sur nous ta face, et nous serons 81 Vulg. LXXXModifier Au maĂźtre de chant. Sur la Gitthienne. D’Asaph. Chantez avec allĂ©gresse en l’honneur de Dieu, notre force ; poussez des cris de joie en l’honneur du Dieu de Jacob ! Entonnez l’hymne, au son du tambourin, de la harpe harmonieuse et du luth ! Sonnez de la trompette Ă  la nouvelle lune, Ă  la pleine lune, pour le jour de notre fĂȘte. Car c’est un prĂ©cepte pour IsraĂ«l, une ordonnance du Dieu de Jacob. Il en fit une loi pour Joseph, quand il marcha contre le pays d’Egypte. J’entends une voix qui m’est inconnue J’ai dĂ©chargĂ© son Ă©paule du fardeau, et ses mains ont quittĂ© la corbeille. Tu as criĂ© dans la dĂ©tresse, et je t’ai dĂ©livrĂ© ; je t’ai rĂ©pondu du sein de la nuĂ©e orageuse ; je t’ai Ă©prouvĂ© aux eaux de MĂ©riba. - SĂ©la. Ecoute, mon peuple, je veux te donner un avertissement ; IsraĂ«l, puisses-tu m’écouter ! Qu’il n’y ait point au milieu de toi de dieu Ă©tranger n’adore pas le dieu d’un autre peuple. C’est moi, Yahweh, ton Dieu, qui t’ai fait monter du pays d’Egypte. Ouvre la bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas Ă©coutĂ© ma voix, IsraĂ«l ne m’a pas obĂ©i. Alors je l’ai abandonnĂ© Ă  l’endurcissement de son cƓur, et ils ont suivi leurs propres conseils. Ah ! si mon peuple m’écoutait, si IsraĂ«l marchait dans mes voies ! BientĂŽt je confondrais leurs ennemis ; je tournerais ma main contre leurs oppresseurs. Ceux qui haĂŻssent Yahweh le flatteraient, et la durĂ©e d’IsraĂ«l serait assurĂ©e pour toujours. Je le nourrirais de la fleur de froment, et je le rassasierais du miel du 82 Vulg. LXXXIModifier Cantique d’Asaph. Dieu se tient dans l’assemblĂ©e du Tout-Puissant ; au milieu des dieux il rend son arrĂȘt Jusques Ă  quand jugerez-vous injustement, et prendrez-vous parti pour les mĂ©chants ? - SĂ©la. Rendez justice au faible et Ă  l’orphelin, faites droit au malheureux et au pauvre, sauvez le misĂ©rable et l’indigent, dĂ©livrez-les de la main des mĂ©chants. Ils n’ont ni savoir ni intelligence, ils marchent dans les tĂ©nĂšbres ; tous les fondements de la terre sont Ă©branlĂ©s. J’ai dit Vous ĂȘtes des dieux, vous ĂȘtes tous les fils du TrĂšs-Haut. Cependant, vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme le premier venu des princes. » LĂšve-toi, ĂŽ Dieu, juge la terre, car toutes les nations t’ 83 Vulg. LXXXIIModifier Cantique. Psaume d’Asaph. O Dieu, ne reste pas dans l’inaction ; ne te tais pas et ne te repose pas, ĂŽ Dieu ! Car voici que tes ennemis s’agitent bruyamment, ceux qui te haĂŻssent lĂšvent la tĂȘte. Ils forment contre ton peuple un dessein perfide, ils conspirent contre ceux que tu protĂšges Venez, disent-ils, exterminons-les d’entre les nations, et qu’on ne prononce plus le nom d’IsraĂ«l ! » Ils se concertent tous d’un mĂȘme cƓur, contre toi ils forment une alliance, les tentes d’Edom et les IsmaĂ©lites, Moab et les AgarĂ©niens, GĂ©bal, Ammon et Amalec ; les Philistins avec les habitants de Tyr ; Assur aussi se joint Ă  eux et prĂȘte son bras aux enfants de Lot. - SĂ©la. Traite-les comme Madian, comme Sisara, comme Jabin au torrent de Cison. Ils ont Ă©tĂ© anĂ©antis Ă  Endor, ils ont servi d’engrais Ă  la terre. Traite leurs chefs comme Oreb et Zeb ; et tous leurs princes comme ZĂ©bĂ©e et Salmana. Car ils disent Emparons-nous des demeures de Dieu ! » Mon Dieu, rends-les semblables au tourbillon ; au chaume qu’emporte le vent ! Comme le feu dĂ©vore la forĂȘt, comme la flamme embrase les montagnes, ainsi poursuis-les dans ta tempĂȘte, Ă©pouvante-les dans ton ouragan. Couvre leurs faces d’ignominie ; afin qu’ils cherchent ton nom, Yahweh. Qu’ils soient Ă  jamais dans la confusion et l’épouvante, dans la honte et dans la ruine ! Qu’ils sachent que toi, - ton nom est Yahweh, - tu es seul le TrĂšs-Haut sur toute la terre !Psaume 84 Vulg. LXXXIIIModifier Au maĂźtre de chant. Sur la Gitthienne. Psaume des fils de CorĂ©. Que tes demeures sont aimables, Yahweh des armĂ©es ! Mon Ăąme s’épuise en soupirant aprĂšs les parvis de Yahweh ; mon cƓur et ma chair tressaillent vers le Dieu vivant. Le passereau mĂȘme trouve une demeure, et l’hirondelle un nid oĂč elle repose ses petits tes autels, Yahweh des armĂ©es, mon roi et mon Dieu ! Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te louer encore. - SĂ©la. Heureux les hommes qui ont en toi leur force ; ils ne pensent qu’aux saintes montĂ©es. Lorsqu’ils traversent la vallĂ©e des Larmes ils la changent en un lieu plein de sources, et la pluie d’automne la couvre aussi de bĂ©nĂ©dictions. Pendant la marche s’accroĂźt la vigueur, et ils paraissent devant Dieu Ă  Sion Yahweh, Dieu des armĂ©es, disent-ils, Ă©coute ma priĂšre ; prĂȘte l’oreille, Dieu de Jacob. » - SĂ©la. Toi qui es notre bouclier, vois, ĂŽ Dieu, et regarde la face de ton Oint ! Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ; je prĂ©fĂšre me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu ; plutĂŽt que d’habiter sous les tentes des mĂ©chants. Car Yahweh Dieu est un soleil et un bouclier ; Yahweh donne la grĂące et la gloire, il ne refuse aucun bien Ă  ceux qui marchent dans l’innocence. Yahweh des armĂ©es, heureux celui qui se confie en toi !Psaume 85 Vulg. LXXXIVModifier Au maĂźtre de chant. Psaume des fils de CorĂ©. Tu as Ă©tĂ© favorable Ă  ton pays, Yahweh ; tu as ramenĂ© les captifs de Jacob ; tu as pardonnĂ© l’iniquitĂ© Ă  ton peuple ; tu as couvert tous ses pĂ©chĂ©s ; - SĂ©la. tu as retirĂ© toute ton indignation, tu es revenu de l’ardeur de ta colĂšre. RĂ©tablis-nous, Dieu de notre salut ; mets fin Ă  ton sentiment contre nous. Seras-tu toujours irritĂ© contre nous, prolongeras-tu ton courroux Ă©ternellement ? Ne nous feras-tu pas revenir Ă  la vie, afin que ton peuple se rĂ©jouisse en toi ? Yahweh, fais-nous voir ta bontĂ©, et accorde-nous ton salut. Je veux Ă©couter ce que dira le Dieu Yahweh - Il a des paroles de paix pour son peuple et pour ses fidĂšles ; pourvu qu’ils ne retournent pas Ă  leur folie. Oui, son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera de nouveau dans notre pays. La bontĂ© et la vĂ©ritĂ© vont se rencontrer, la justice et la paix s’embrasseront. La vĂ©ritĂ© germera de la terre, et la justice regardera du haut du ciel. Yahweh lui-mĂȘme accordera tout bien ; et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et tracera le chemin Ă  ses 86 Vulg. LXXXVIModifier PriĂšre de David. PrĂȘte l’oreille, Yahweh, exauce-moi ; car je suis malheureux et indigent. Garde mon Ăąme, car je suis pieux ; sauve ton serviteur, ĂŽ mon Dieu ; il met sa confiance en toi. Aie pitiĂ© de moi, Seigneur, car je crie vers toi tout le jour. RĂ©jouis l’ñme de ton serviteur, car vers toi ; Seigneur, j’élĂšve mon Ăąme. Car tu es bon, Seigneur, et clĂ©ment, et plein de compassion pour tous ceux qui t’invoquent. Yahweh, prĂȘte l’oreille Ă  ma priĂšre, sois attentif Ă  la voix de mes supplications. Je t’invoque au jour de ma dĂ©tresse, et tu m’exauceras. Nul ne t’égale parmi les dieux, Seigneur, rien ne ressemble Ă  tes Ɠuvres. Toutes les nations que tu as faites viendront se prosterner devant toi, Seigneur, et rendre gloire Ă  ton nom. Car tu es grand et tu opĂšres des prodiges ; toi seul, tu es Dieu. Enseigne-moi tes voies Yahweh ; je veux marcher dans ta fidĂ©litĂ© ; attache mon cƓur Ă  la crainte de ton nom. Je te louerai de tout mon cƓur, Seigneur, mon Dieu ; et je glorifierai ton nom Ă  jamais. Car ta bontĂ© est grande envers moi, tu as tirĂ© mon Ăąme du fond du schĂ©ol. O Dieu, des orgueilleux se sont Ă©levĂ©s contre moi, une troupe d’hommes violents en veulent Ă  ma vie, sans tenir aucun compte de toi. Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă  la colĂšre, riche en bontĂ© et en fidĂ©litĂ©. Tourne vers moi tes regards et aie pitiĂ© de moi ; donne ta force Ă  ton serviteur, et sauve le fils de ta servante. Signale ta bontĂ© envers moi que mes ennemis le voient et soient confondus ! Car c’est toi, Yahweh, qui m’assistes et me 87 Vulg. LXXXVIModifier Psaume des fils de CorĂ©. Cantique. Il l’a fondĂ©e sur les saintes montagnes ! Yahweh aime les portes de Sion, plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses ont Ă©tĂ© dites sur toi, citĂ© de Dieu ! - SĂ©la. Je nommerai Rahab et Babylone parmi ceux qui me connaissent ; voici les Philistins, et Tyr, avec l’Ethiopie c’est lĂ  qu’ils sont nĂ©s. » Et l’on dira de Sion Celui-ci et celui-lĂ  y est nĂ© ; c’est Lui, le TrĂšs-Haut, qui l’a fondĂ©e. Yahweh inscrira au rĂŽle des peuples Celui-ci est nĂ© lĂ . » - SĂ©la. Et chanteurs et musiciens disent Toutes mes sources sont en toi. »Psaume 88 Vulg. LXXXVIIModifier Cantiques. Psaume des fils de CorĂ©. Au maĂźtre de chant. A chanter sur le ton plaintif. Cantique d’HĂ©man l’Ezrahite. Yahweh, Dieu de mon salut, quand je crie la nuit devant toi, que ma priĂšre arrive en ta prĂ©sence, prĂȘte l’oreille Ă  mes supplications ! Car mon Ăąme est rassasiĂ©e de maux ; et ma vie touche au schĂ©ol. On me compte parmi ceux qui descendent dans la fosse, je suis comme un homme Ă  bout de forces. je suis comme dĂ©laissĂ© parmi les morts, pareil aux cadavres Ă©tendus dans le sĂ©pulcre, dont tu n’as plus le souvenir, et qui sont soustraits Ă  ta main. Tu m’as jetĂ© au fond de la fosse, dans les tĂ©nĂšbres, dans les abĂźmes. Sur moi s’appesantit ta fureur, tu m’accables de tous tes flots. - SĂ©la. Tu as Ă©loignĂ© de moi mes amis, tu m’as rendu pour eux un objet d’horreur ; je suis emprisonnĂ© sans pouvoir sortir ; mes yeux se consument dans la souffrance ; je t’invoque tout le jour, Yahweh, j’étends les mains vers toi. Feras-tu un miracle pour les morts ; ou bien les ombres se lĂšveront-elles pour te louer ? - SĂ©la. Publie-t-on ta bontĂ© dans le sĂ©pulcre, ta fidĂ©litĂ© dans l’abĂźme ? Tes prodiges sont-ils connus dans la rĂ©gion des tĂ©nĂšbres et ta justice dans la terre de l’oubli ? Et moi, Yahweh, je crie vers toi, ma priĂšre va au-devant de toi dĂšs le matin. Pourquoi, Yahweh, repousses-tu mon Ăąme, me caches-tu ta face ? Je suis malheureux et moribond depuis ma jeunesse ; sous le poids de tes terreurs, je ne sais que devenir. Tes fureurs passent sur moi, tes Ă©pouvantes m’accablent. Comme des eaux dĂ©bordĂ©es elles m’environnent tout le jour ; elles m’assiĂšgent toutes ensemble. Tu as Ă©loignĂ© de moi mes amis et mes proches ; mes compagnons, ce sont les tĂ©nĂšbres de la 89 Vulg. LXXXVIIIModifier Cantique d’Ethan l’Ezrahite. Je veux chanter Ă  jamais les bontĂ©s de Yahweh ; Ă  toutes les gĂ©nĂ©rations ma bouche fera connaĂźtre ta fidĂ©litĂ©. Car je dis La bontĂ© est un Ă©difice Ă©ternel, dans les cieux tu as Ă©tabli ta fidĂ©litĂ©. J’ai contractĂ© alliance avec mon Ă©lu ; j’ai fait ce serment Ă  David, mon serviteur je veux affermir ta race pour toujours, Ă©tablir ton trĂŽne pour toutes les gĂ©nĂ©rations. » - SĂ©la. Les cieux cĂ©lĂšbrent tes merveilles, Yahweh, et ta fidĂ©litĂ© dans l’assemblĂ©e des saints. Car qui pourrait, dans le ciel, se comparer Ă  Yahweh ? Qui est semblable Ă  Yahweh parmi les fils de Dieu ? Dieu est terrible dans la grande assemblĂ©e des saints, il est redoutable pour tous ceux qui l’entourent. Yahweh, Dieu des armĂ©es, qui est comme toi ? Tu es puissant, Yahweh, et ta fidĂ©litĂ© t’environne. C’est toi qui domptes l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulĂšvent, c’est toi qui les apaises. C’est toi qui Ă©crasas Rahab comme un cadavre, qui dispersas tes ennemis par la force de ton bras. A toi sont les cieux, Ă  toi aussi la terre ; le monde et ce qu’il contient, c’est toi qui l’as fondĂ©. Tu as créé le nord et le midi ; le Thabor et l’Hermon tressaillent Ă  ton nom. Ton bras est armĂ© de puissance, ta main est forte, ta droite Ă©levĂ©e. La justice et l’équitĂ© sont le fondement de ton trĂŽne, la bontĂ© et la fidĂ©litĂ© se tiennent devant ta face. Heureux le peuple qui connaĂźt les joyeuses acclamations, qui marche Ă  la clartĂ© de ta face, Yahweh ! Il se rĂ©jouit sans cesse en ton nom, et il s’élĂšve par ta justice. Car tu es sa gloire et sa puissance, et ta faveur Ă©lĂšve notre force. Car de Yahweh vient notre bouclier, et du Saint d’IsraĂ«l notre roi. Tu parlas jadis dans une vision Ă  ton bien-aimĂ©, en disant J’ai prĂȘtĂ© assistance Ă  un hĂ©ros, j’ai Ă©levĂ© un jeune homme du milieu du peuple. J’ai trouvĂ© David, mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte. Ma main sera constamment avec lui, et mon bras le fortifiera. L’ennemi ne le surprendra pas, et le fils d’iniquitĂ© ne l’emportera pas sur lui. J’écraserai devant lui ses adversaires, et je frapperai ceux qui le haĂŻssent. Ma fidĂ©litĂ© et ma bontĂ© seront avec lui, et par mon nom grandira sa puissance. J’étendrai sa main sur la mer et sa droite sur les fleuves. Il m’invoquera Tu es mon pĂšre, mon Dieu et le rocher de mon salut. Et moi je ferai de lui le premier-nĂ©, le plus Ă©levĂ© des rois de la terre. Je lui conserverai ma bontĂ© Ă  jamais ; et mon alliance lui sera fidĂšle. J’établirai sa postĂ©ritĂ© pour jamais, et son trĂŽne aura les jours des cieux. Si ses fils abandonnent ma loi, et ne marchent pas selon mes ordonnances ; s’ils violent mes prĂ©ceptes, et n’observent pas mes commandements ; je punirai de la verge leurs transgressions, et par des coups leurs iniquitĂ©s ; mais je ne lui retirerai pas ma bontĂ©, et je ne ferai pas mentir ma fidĂ©litĂ©. Je ne violerai pas mon alliance, et je ne changerai pas la parole sortie de mes lĂšvres. Je l’ai jurĂ© une fois par ma saintetĂ© ; non, je ne mentirai pas Ă  David. Sa postĂ©ritĂ© subsistera Ă©ternellement, son trĂŽne sera devant moi comme le soleil ; comme la lune, il est Ă©tabli pour toujours, et le tĂ©moin qui est au ciel est fidĂšle. » - SĂ©la. Et toi, tu as rejetĂ©, et tu as dĂ©daignĂ©, et tu t’es irritĂ© contre ton Oint ! Tu as pris en dĂ©goĂ»t l’alliance avec son serviteur, tu as jetĂ© Ă  terre son diadĂšme profanĂ©. Tu as renversĂ© toutes ses murailles, tu as mis en ruines ses forteresses. Tous les passants le dĂ©pouillent ; il est devenu l’opprobre de ses voisins. Tu as Ă©levĂ© la droite de ses oppresseurs, tu as rĂ©joui tous ses ennemis. Tu as fait retourner en arriĂšre le tranchant de son glaive, et tu ne l’as pas soutenu dans le combat. Tu l’as dĂ©pouillĂ© de sa splendeur, et tu as jetĂ© par terre son trĂŽne. Tu as abrĂ©gĂ© les Jours de sa jeunesse, et tu l’as couvert d’ignominie. - SĂ©la. Jusques Ă  quand, Yahweh, te cacheras-tu pour toujours, et ta fureur s’embrasera-t-elle comme le feu ? Rappelle-toi la briĂšvetĂ© de ma vie, et pour quelle vanitĂ© tu as créé les fils de l’homme ! Quel est le vivant qui ne verra pas la mort, qui soustraira son Ăąme au pouvoir du schĂ©ol ? - SĂ©la. OĂč sont, Seigneur, tes bontĂ©s d’autrefois, que tu juras Ă  David dans ta fidĂ©litĂ© ? Souviens-toi, Seigneur, de l’opprobre de tes serviteurs ; souviens-toi que je porte dans mon sein les outrages de tant de peuples nombreux souviens-toi des outrages de tes ennemis, Yahweh, de leurs outrages contre les pas de ton Oint. BĂ©ni soit Ă  jamais Yahweh ! Amen ! Amen !Psaume 90 Vulg. LXXXIXModifier PriĂšre de MoĂŻse, homme de Dieu. Seigneur, tu as Ă©tĂ© pour nous un refuge d’ñge en Ăąge. Avant que les montagnes fussent nĂ©es, et que tu eusses enfantĂ© la terre et le monde, de l’éternitĂ© Ă  l’éternitĂ© tu es, ĂŽ Dieu ! Tu rĂ©duis les mortels en poussiĂšre, et tu dis Retournez, fils de l’homme ! » Car mille ans sont, Ă  tes yeux, comme le jour d’hier, quand il passe, et comme une veille de la nuit. Tu les emportes, semblables Ă  un songe ; le matin, comme l’herbe, ils repoussent le matin, elle fleurit et pousse ; le soir, elle se flĂ©trit et se dessĂšche. Ainsi nous sommes consumĂ©s par ta colĂšre, et ta fureur nous terrifie. Tu mets devant toi nos iniquitĂ©s, nos fautes cachĂ©es Ă  la lumiĂšre de ta face Tous nos jours disparaissent par ton courroux nous voyons nos annĂ©es s’évanouir comme un son lĂ©ger Nos jours s’élĂšvent Ă  soixante-dix ans, et dans leur pleine mesure Ă  quatre-vingts ans et leur splendeur n’est que peine et misĂšre, car ils passent vite, et nous nous envolons ! Qui comprend la puissance de ta colĂšre, et ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous Ă  bien compter nos jours. afin que nous acquĂ©rions un cƓur sage. Reviens, Yahweh ; jusques Ă  quand ? Aie pitiĂ© de tes serviteurs. Rassasie-nous le matin de ta bontĂ©, et nous serons tous nos jours dans la joie et l’allĂ©gresse. RĂ©jouis-nous autant de jours que tu nous as humiliĂ©s, autant d’annĂ©es que nous avons connu le malheur, Que ton Ɠuvre se manifeste Ă  tes serviteurs, ainsi que ta gloire, pour leurs enfants ! Que la faveur de Yahweh, notre Dieu, soit sur nous ! Affermis pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, affermis l’ouvrage de nos mains !Psaume 91 Vulg. XCModifier Celui qui s’abrite sous la protection du TrĂšs-Haut repose Ă  l’ombre du Tout-Puissant. Je dis Ă  Yahweh Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie. » Car c’est lui qui te dĂ©livre du filet de l’oiseleur et de la peste funeste. Il te couvrira de ses ailes, et sous ses plumes tu trouveras un refuge. Sa fidĂ©litĂ© est un bouclier et une cuirasse. Tu n’auras Ă  craindre ni les terreurs de la nuit, ni la flĂšche qui vole pendant le jour, ni la peste qui marche dans les tĂ©nĂšbres, ni la contagion qui ravage en plein midi. Que mille tombent Ă  ton cĂŽtĂ©, et dix mille Ă  ta droite, tu ne seras pas atteint. De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rĂ©tribution des mĂ©chants. Car tu as dit Tu es mon refuge, Yahweh ! » tu as fait du TrĂšs-Haut ton asile. Le malheur ne viendra pas jusqu’à toi, aucun flĂ©au n’approchera de ta tente. Car il ordonnera Ă  ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre la pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il s’est attachĂ© Ă  moi, je le dĂ©livrerai ; je le protĂ©gerai puisqu’il connaĂźt mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la dĂ©tresse. »Je le dĂ©livrerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. »Psaume 92 Vulg. XCIModifier Psaume. Cantique pour le jour du sabbat. Il est bon de louer Yahweh, et de cĂ©lĂ©brer ton nom, ĂŽ TrĂšs-Haut, de publier le matin ta bontĂ©, et ta fidĂ©litĂ© pendant la nuit, sur l’instrument Ă  dix cordes et sur le luth, avec les accords de la harpe. Tu me rĂ©jouis, Yahweh, par tes Ɠuvres, et je tressaille devant les ouvrages de tes mains. Que tes Ɠuvres sont grandes, Yahweh, que tes pensĂ©es sont profondes ! L’homme stupide n’y connaĂźt rien, et l’insensĂ© n’y peut rien comprendre. Quand les mĂ©chants croissent comme l’herbe, et que fleurissent tous ceux qui font le mal, c’est pour ĂȘtre exterminĂ©s Ă  jamais. Mais toi, tu es Ă©levĂ© pour l’éternitĂ©, Yahweh ! Car voici que tes ennemis pĂ©rissent, tous ceux qui font le mal sont dispersĂ©s. Et tu Ă©lĂšves ma corne, comme celle d’un buffle, je suis arrosĂ© avec une huile fraĂźche. Mon Ɠil se plaĂźt Ă  contempler mes ennemis, et mon oreille Ă  entendre les mĂ©chants qui s’élĂšvent contre moi. Le juste croĂźtra comme le palmier, il s’élĂšvera comme le cĂšdre du Liban. PlantĂ©s dans la maison de Yahweh, ils fleuriront dans les parvis de notre Dieu. Ils porteront encore des fruits dans la vieillesse ; ils seront pleins de sĂšve et verdoyants, pour proclamer que Yahweh est juste il est mon rocher, et il n’y a pas en lui d’ 93 Vulg. XCIIModifier Yahweh est roi, il est revĂȘtu de majestĂ©, Yahweh est revĂȘtu, il est ceint de force Aussi le monde est ferme, il ne chancelle pas. Ton trĂŽne est Ă©tabli dĂšs l’origine, tu es dĂšs l’éternitĂ©. Les fleuves Ă©lĂšvent, ĂŽ Yahweh, les fleuves Ă©lĂšvent leurs voix, les fleuves Ă©lĂšvent leurs flots retentissants. Plus que la voix des grandes eaux, des vagues puissantes de la mer, Yahweh est magnifique dans les hauteurs ! Tes tĂ©moignages sont immuables ; la saintetĂ© convient Ă  ta maison, Yahweh, pour toute la durĂ©e des 94 Vulg. XCIIIModifier Dieu des vengeances, Yahweh, Dieu des vengeances, parais ! LĂšve-toi, juge de la terre, rends aux superbes selon leurs Ɠuvres ! Jusques Ă  quand les mĂ©chants, Yahweh, jusques Ă  quand les mĂ©chants triompheront-ils ? Ils se rĂ©pandent en discours arrogants, ils se glorifient, tous ces artisans d’iniquitĂ©. Yahweh, ils Ă©crasent ton peuple, ils oppriment ton hĂ©ritage, ils Ă©gorgent la veuve et l’étranger, ils massacrent les orphelins. Et ils disent Yahweh ne regarde pas, le Dieu de Jacob ne fait pas attention. » Comprenez-donc, stupides enfants du peuple ! InsensĂ©s, quand aurez-vous l’intelligence ? Celui qui a plantĂ© l’oreille n’entendrait-il pas ? Celui qui a formĂ© l’Ɠil ne verrait-il pas ? Celui qui chĂątie les nations ne punirait-il pas ? Celui qui donne Ă  l’homme l’intelligence ne reconnaĂźtrait-il pas ? Yahweh connaĂźt les pensĂ©es des hommes, il sait qu’elles sont vaines. Heureux l’homme que tu instruis, Yahweh, et Ă  qui tu donnes l’enseignement de ta loi, pour l’apaiser aux jours du malheur, jusqu’à ce que la fosse soit creusĂ©e pour le mĂ©chant. Car Yahweh ne rejettera pas son peuple, il n’abandonnera pas son hĂ©ritage ; mais le jugement redeviendra conforme Ă  la justice, et tous les hommes au cƓur droit y applaudiront. Qui se lĂšvera pour moi contre les mĂ©chants ? Qui me soutiendra contre ceux qui font le mal ? Si Yahweh n’était pas mon secours, mon Ăąme habiterait bientĂŽt le sĂ©jour du silence. Quand je dis Mon pied chancelle, » ta bontĂ©, Yahweh, me soutient. Quand les angoisses s’agitent en foule dans ma pensĂ©e, tes consolations rĂ©jouissent mon Ăąme. A-t-il rien de commun avec toi le tribunal de perdition, qui fait le mal dans les formes lĂ©gales ? Ils s’empressent contre la vie du juste, et ils condamnent le sang innocent. Mais Yahweh est ma forteresse, mon Dieu est le rocher oĂč je m’abrite. Il fera retomber sur eux leur iniquitĂ©, il les exterminera par leur propre malice, il les exterminera, Yahweh, notre Dieu !Psaume 95 Vulg. XCIVModifier Venez, chantons avec allĂ©gresse Ă  Yahweh ! Poussons des cris de joie vers le Rocher de notre salut ! Allons au-devant de lui avec des louanges, faisons retentir des hymnes en son honneur. Car c’est un grand Dieu que Yahweh, un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient dans sa main les fondements de la terre, et les sommets des montagnes sont Ă  lui. A lui la mer, car c’est lui qui l’a faite ; la terre aussi ses mains l’ont formĂ©e. Venez, prosternons-nous et adorons, flĂ©chissons le genou devant Yahweh, notre CrĂ©ateur. Car il est notre Dieu, et nous, nous sommes le peuple de son pĂąturage, le troupeau que sa main conduit. Oh ! si vous pouviez Ă©couter aujourd’hui sa voix ! N’endurcissez pas votre cƓur comme Ă  MĂ©riba, comme Ă  la journĂ©e de Massa, dans le dĂ©sert, oĂč vos pĂšres m’ont tentĂ©, m’ont Ă©prouvĂ©, quoiqu’ils eussent vu mes Ɠuvres. Pendant quarante ans j’eus cette race en dĂ©goĂ»t, et je dis C’est un peuple au cƓur Ă©garĂ© ; et ils n’ont pas connu mes voies. Aussi je jurai dans ma colĂšre ils n’entreront pas dans mon 96 Vulg. XCVModifier Chantez Ă  Yahweh un cantique nouveau ! Chantez Ă  Yahweh, vous habitants de toute la terre ! Chantez Ă  Yahweh, bĂ©nissez son nom ! Annoncez de jour en jour son salut, Racontez sa gloire parmi les nations, ses merveilles parmi tous les peuples. Car Yahweh est grand et digne de toute louange, il est redoutable par dessus tous les dieux, car tous les dieux des peuples sont nĂ©ant. Mais Yahweh a fait les cieux. La splendeur et la magnificence sont devant lui, la puissance et la majestĂ© sont dans son sanctuaire. Rendez Ă  Yahweh, famille des peuples, rendez Ă  Yahweh gloire et puissance ! Rendez Ă  Yahweh la gloire due Ă  son nom ! Apportez l’offrande et venez dans ses parvis. Prosternez-vous devant Yahweh avec l’ornement sacrĂ© ; tremblez devant lui, vous, habitants de toute la terre ! Dites parmi les nations Yahweh est roi ; aussi le monde sera stable et ne chancellera pas ; il jugera les peuples avec droiture. » Que les cieux se rĂ©jouissent et que la terre soit dans l’allĂ©gresse ! Que la mer s’agite avec tout ce qu’elle contient ! Que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, que tous les arbres des forĂȘts poussent des cris de joie devant Yahweh , car il vient ! Car il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa 97 Vulg. XCVIModifier Yahweh est roi que la terre soit dans l’allĂ©gresse, que les Ăźles nombreuses se rĂ©jouissent ! La nuĂ©e et l’ombre l’environnent, la justice et l’équitĂ© sont la base de son trĂŽne. Le feu s’avance devant lui, et dĂ©vore Ă  l’entour ses adversaires. Ses Ă©clairs illuminent le monde ; la terre le voit et tremble. Les montagnes se fondent comme la cire devant Yahweh, devant le Seigneur de toute la terre. Les cieux proclament sa justice, et tous les peuples contemplent sa gloire. Ils seront confondus tous les adorateurs d’images, qui sont fiers de leurs idoles. les dieux se prosternent devant lui. 8 Sion a entendu et s’est rĂ©jouie, les filles de Juda sont dans l’allĂ©gresse, Ă  cause de tes jugements, Yahweh. Car toi, Yahweh, tu es le TrĂšs-Haut sur toute la terre, tu es souverainement Ă©levĂ© au dessus de tous les dieux. Vous qui aimez Yahweh, haĂŻssez le mal ! Il garde les Ăąmes de ses fidĂšles, Il les dĂ©livre de la main des mĂ©chants. La lumiĂšre est semĂ©e pour le juste, et la joie pour ceux qui ont le cƓur droit. Justes, rĂ©jouissez-vous en Yahweh, et rendez gloire Ă  son saint 98 Vulg. XCVIIModifier Chantez Ă  Yahweh un cantique nouveau, car il a fait des prodiges ; sa droite et son bras saints lui ont donnĂ© la victoire. Il a rĂ©vĂ©lĂ© sa justice aux yeux des nations. Il s’est souvenu de sa bontĂ© et de sa fidĂ©litĂ© envers la maison d’IsraĂ«l ; Toutes les extrĂ©mitĂ©s de la terre ont vu le salut de notre Dieu. Poussez vers Yahweh des cris de joie, vous, habitants de toute la terre, faites Ă©clater votre allĂ©gresse au son des instruments ! CĂ©lĂ©brez Yahweh sur la harpe, sur la harpe et au son des cantiques ! Avec les trompettes et au son du cor, poussez des cris de joie devant le Roi Yahweh ! Que la mer s’agite avec tout ce qu’elle renferme, que la terre et ses habitants fassent Ă©clater leurs transports. Que les fleuves applaudissent, qu’ensemble les montagnes poussent des cris de joie, devant Yahweh - car il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples avec 99 Vulg. XCVIIIModifier Yahweh est roi les peuples tremblent ; il est assis sur les ChĂ©rubins ; la terre chancelle. Yahweh est grand dans Sion, il est Ă©levĂ© au dessus de tous les peuples. Qu’on cĂ©lĂšbre ton nom grand et redoutable ! – Il est saint ! Qu’on cĂ©lĂšbre la puissance du Roi qui aime la justice ! tu affermis la droiture, tu exerces en Jacob la justice et l’équitĂ©. Exaltez Yahweh, notre Dieu, et prosternez-vous devant l’escabeau de ses pieds. – Il est saint ! MoĂŻse et Aaron Ă©taient parmi ses prĂȘtres, et Samuel parmi ceux qui invoquaient son nom. Ils invoquaient Yahweh, et il les exauçait, il leur parlait dans la colonne de nuĂ©e. Ils observaient ses commandements, Et la loi qu’il leur avait donnĂ©e. Yahweh , notre Dieu, tu les exauças, tu fus pour eux un Dieu clĂ©ment, et tu les punis de leurs fautes. Exaltez Yahweh notre Dieu, et prosternez-vous devant sa montagne sainte, car il est saint, Yahweh notre Dieu !Psaume 100 Vulg. XCIXModifier Psaume de louange. Poussez des cris de joie vers Yahweh, vous, habitants de toute la terre ! Servez Yahweh avec joie, venez en sa prĂ©sence avec allĂ©gresse ! Reconnaissez que Yahweh est Dieu, c’est lui qui nous a faits et nous lui appartenons ; nous sommes son peuple et le troupeau de son pĂąturage. Venez Ă  ses portiques avec des louanges, Ă  ses parvis avec des cantiques ; cĂ©lĂ©brez-le, bĂ©nissez son nom. Car Yahweh est bon, sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle, et sa fidĂ©litĂ© demeure d’ñge en 101 Vulg. CModifier Psaume de David Je veux chanter la bontĂ© et la justice ; C’est toi, Yahweh, que je veux cĂ©lĂ©brer. Je prendrai garde Ă  la voie de l’innocence. Quand viendras-tu Ă  moi ? Je marcherai dans l’intĂ©gritĂ© de mon cƓur, au milieu de ma maison. Je ne mettrai devant mes yeux aucune action mauvaise. Je hais la conduite perverse, elle ne s’attachera point Ă  moi. Un cƓur faux ne sera jamais le mien ; je ne veux pas connaĂźtre le mal. Le dĂ©tracteur qui dĂ©chire en secret son prochain, je l’exterminerai ; L’homme au regard hautain et au cƓur gonflĂ© d’orgueil, je ne le supporterai pas. J’aurai les yeux sur les hommes fidĂšles du pays, pour qu’ils demeurent auprĂšs de moi ; celui qui marche dans une voie intĂšgre sera mon serviteur. Il n’aura point de place dans ma maison, celui qui agit avec fourberie ; celui qui profĂšre le mensonge ne subsistera pas devant mes yeux. Chaque matin j’exterminerai tous les mĂ©chants du pays, afin de retrancher de la citĂ© de Yahwehtous ceux qui commettent l’iniquitĂ©. Psaume 102 Vulg. CIModifier PriĂšre du malheureux, lorsqu’il est accablĂ© et qu’il rĂ©pand sa plainte devant Yahweh. Yahweh Ă©coute ma priĂšre, et que mon cri arrive jusqu’à toi. Ne me cache pas ton visage au jour de ma dĂ©tresse ; incline vers moi ton oreille, quand je crie, hĂąte-toi de m’exaucer. Car mes jours s’évanouissent comme en fumĂ©e, et mes os sont embrasĂ©s comme par un feu. FrappĂ© comme l’herbe, mon cƓur se dessĂšche ; j’oublie mĂȘme de manger mon pain. A force de crier et de gĂ©mir, mes os s’attachent Ă  ma chair. Je ressemble au pĂ©lican du dĂ©sert, je suis devenu comme le hibou des ruines. Je passe les nuits sans sommeil, comme l’oiseau solitaire sur le toit. Tout le jour mes adversaires m’outragent, mes ennemis furieux jurent ma ruine. Je mange la cendre comme du pain, et je mĂȘle mes larmes Ă  mon breuvage, Ă  cause de ta colĂšre et de ton indignation, car tu m’as soulevĂ© et jetĂ© au loin. Mes jours sont comme l’ombre qui s’allonge, et je me dessĂšche comme l’herbe. Mais toi, Yahweh, tu es assis sur un trĂŽne Ă©ternel, et ta mĂ©moire vit d’ñge en Ăąge. Tu te lĂšveras, tu auras pitiĂ© de Sion, car le temps de lui faire grĂące, le moment fixĂ© est venu. Car tes serviteurs en chĂ©rissent les pierres, ils s’attendrissent sur sa poussiĂšre. Alors les nations rĂ©vĂ©reront le nom de Yahweh, et tous les rois de la terre ta majestĂ©, parce que Yahweh a rebĂąti Sion ; il s’est montrĂ© dans sa gloire. Il s’est tournĂ© vers la priĂšre du misĂ©rable, il n’a pas dĂ©daignĂ© sa supplication. Que cela soit Ă©crit pour la gĂ©nĂ©ration future, et que le peuple qui sera créé cĂ©lĂšbre Yahweh, parce qu’il a regardĂ© de sa sainte hauteur, parce que Yahweh a regardĂ© des cieux sur la terre, pour Ă©couter les gĂ©missements des captifs, pour dĂ©livrer ceux qui sont vouĂ©s Ă  la mort, afin qu’ils publient dans Sion le nom de Yahweh, et sa louange dans JĂ©rusalem, quand s’assembleront tous les peuples, et les royaumes pour servir Yahweh. Il a brisĂ© ma force sur le chemin, il a abrĂ©gĂ© mes jours. Je dis Mon Dieu, ne m’enlĂšve pas au milieu de mes jours, toi, dont les annĂ©es durent d’ñge en Ăąge. Au commencement tu as fondĂ© la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils pĂ©riront, mais toi, tu subsistes. Ils s’useront tous comme un vĂȘtement ; Tu les changeras comme un manteau, et ils seront changĂ©s Mais toi, tu restes le mĂȘme, et tes annĂ©es n’ont point de fin. Les fils de tes serviteurs habiteront leur pays, et leur postĂ©ritĂ© sera stable devant 103 Vulg. CIIModifier De David. Mon Ăąme, bĂ©nis Yahweh, Et que tout ce qui est en moi bĂ©nisse son saint nom ! Mon Ăąme, bĂ©nis Yahweh, et n’oublie pas ses nombreux bienfaits. C’est lui qui pardonne toutes tes iniquitĂ©s, qui guĂ©rit toutes tes maladies ; C’est lui qui dĂ©livre ta vie de la fosse, qui te couronne de bontĂ© et de misĂ©ricorde. C’est lui qui comble de biens tes dĂ©sirs ; et ta jeunesse renouvelĂ©e a la vigueur de l’aigle. Yahweh exerce la justice, il fait droit Ă  tous les opprimĂ©s. Il a manifestĂ© ses voies Ă  MoĂŻse, ses grandes Ɠuvres aux enfants d’IsraĂ«l. Yahweh est misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă  la colĂšre et riche en bontĂ©. Ce n’est pas pour toujours qu’il rĂ©primande, il ne garde pas Ă  jamais sa colĂšre. Il ne nous traite pas selon nos pĂ©chĂ©s, et ne nous chĂątie pas selon nos iniquitĂ©s. Car autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, autant sa bontĂ© est grande envers ceux qui le craignent. Autant l’orient est loin de l’occident, autant il Ă©loigne de nous nos transgressions. Comme un pĂšre a compassion de ses enfants, Yahweh a compassion de ceux qui le craignent. Car il sait de quoi nous sommes formĂ©s, il se souvient que nous sommes poussiĂšre. L’homme ! Ses jours sont comme l’herbe, il fleurit comme la fleur des champs. Qu’un souffle passe sur lui, il n’est plus, et le lieu qu’il occupait ne le connaĂźt plus. Mais la bontĂ© de Yahweh dure Ă  jamais pour ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance, et se souviennent de ses commandements pour les observer. Yahweh a Ă©tabli son trĂŽne dans les cieux, et son empire s’étend sur toutes choses. BĂ©nissez Yahweh , vous ses anges, qui ĂȘtes puissants et forts, et qui exĂ©cutez ses ordres, en obĂ©issant Ă  la voix de sa parole. BĂ©nissez Yahweh vous toutes ses armĂ©es, qui ĂȘtes ses serviteurs et qui exĂ©cutez sa volontĂ© ! BĂ©nissez Yahweh, vous toutes ses Ɠuvres, dans tous les lieux de sa domination ! Mon Ăąme, bĂ©nis Yahweh !Psaume 104 Vulg. CIIIModifier Mon Ăąme, bĂ©nis Yahweh ! Yahweh, mon Dieu, tu es infiniment grand, Tu es revĂȘtu de majestĂ© et de splendeur ! Il s’enveloppe de lumiĂšre comme d’un manteau, il dĂ©ploie les cieux comme une tente. Dans les eaux du ciel il bĂątit sa demeure, des nuĂ©es il fait son char, il s’avance sur les ailes du vent, Des vents il fait ses messagers, des flammes de feu ses serviteurs. Il a affermi la terre sur ses bases elle est Ă  jamais inĂ©branlable. Tu l’avais enveloppĂ©e de l’abĂźme comme d’un vĂȘtement ; les eaux recouvraient les montagnes. Elles s’enfuirent devant ta menace ; au bruit de ton tonnerre, elles reculĂšrent Ă©pouvantĂ©es. Les montagnes surgirent, les vallĂ©es se creusĂšrent, au lieu que tu leur avais assignĂ©. Tu poses une limite que les eaux ne franchiront plus elles ne reviendront plus couvrir la terre. Il envoie les sources dans les vallĂ©es ; elles s’écoulent entre les montagnes. Elles abreuvent tous les animaux des champs, les onagres viennent y Ă©tancher leur soif. Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, et font rĂ©sonner leur voix dans le feuillage. De sa haute demeure il arrose les montagnes ; la terre se rassasie du fruit de tes Ɠuvres. Il fait croĂźtre l’herbe pour les troupeaux, et les plantes pour l’usage de l’homme ; Il tire le pain du sein de la terre, et le vin qui rĂ©jouit le cƓur de l’homme ; il lui donne l’huile qui brille sur sa face, et le pain qui affermit son cƓur. Les arbres de Yahweh sont pleins de sĂšve, et les cĂšdres du Liban qu’il a plantĂ©s. C’est lĂ  que les oiseaux font leurs nids, et la cigogne qui habite dans les cyprĂšs. Les montagnes Ă©levĂ©es sont pour les chamois, les rochers sont l’abri des gerboises. Il a fait la lune pour marquer les temps, et le soleil qui connaĂźt l’heure de son coucher. Il amĂšne les tĂ©nĂšbres, et il est nuit ; aussitĂŽt se mettent en mouvement toutes les bĂȘtes de la forĂȘt. Les lionceaux rugissent aprĂšs la proie, et demandent Ă  Dieu leur nourriture. Le soleil se lĂšve ils se retirent, et se couchent dans leurs taniĂšres. L’homme sort alors pour sa tĂąche, et pour son travail jusqu’au soir. Que tes Ɠuvres sont nombreuses, Yahweh ! Tu les as toutes faites avec sagesse ; La terre est remplie de tes biens. Voici la mer, large et vaste lĂ  fourmillent sans nombre, des animaux petits et grands ; LĂ  se promĂšnent les navires, et le lĂ©viathan que tu as formĂ© pour se jouer dans les flots. Tous attendent de toi que tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu la leur donnes, et ils la recueillent. Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de tes biens. Tu caches ta face ils sont dans l’épouvante ; tu leur retire le souffle ils expirent, et retournent dans leur poussiĂšre. Tu envoies ton souffle ils sont créés, et tu renouvelles la face de la terre. Que la gloire de Yahweh subsiste Ă  jamais ! Que Yahweh se rĂ©jouisse de ses Ɠuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes, et elles fument. Je veux chanter Yahweh tant que je vivrai, cĂ©lĂ©brer mon Dieu tant que j’existerai. Puisse mon cantique lui ĂȘtre agrĂ©able ! Moi je mets ma joie en Yahweh. Que les pĂ©cheurs disparaissent de la terre, et que les mĂ©chants ne soient plus ! Mon Ăąme, bĂ©nis Yahweh ! Alleluia !Psaume 105 Vulg. CIVModifier CĂ©lĂ©brez Yahweh, invoquez son nom, faites connaĂźtre parmi les nations ses grandes Ɠuvres. Chantez-le, cĂ©lĂ©brez-le ! Proclamez toutes ses merveilles. Glorifiez-vous de son saint nom ; joyeux soit le cƓur de ceux qui cherchent Yahweh ! Cherchez Yahweh et sa force, ne cessez pas de chercher sa face. Souvenez-vous des merveilles qu’il a opĂ©rĂ©es, de ses prodiges et des jugements sortis de sa bouche, race d’Abraham, son serviteur, enfants de Jacob, ses Ă©lus. Lui, Yahweh, est notre Dieu ; ses jugements atteignent toute la terre. Il se souvient Ă©ternellement de son alliance, de la parole qu’il a affirmĂ©e pour mille gĂ©nĂ©rations, de l’alliance qu’il a contractĂ©e avec Abraham, et du serment qu’il a fait Ă  Isaac. Il l’a Ă©rigĂ© pour Jacob en loi, pour IsraĂ«l en alliance Ă©ternelle, disant Je te donnerai le pays de Chanaan comme la part de ton hĂ©ritage. » Comme ils Ă©taient alors en petit nombre, peu nombreux et Ă©trangers dans le pays, qu’ils allaient d’une nation Ă  l’autre, et d’un royaume vers un autre peuple, il ne permit Ă  personne de les opprimer, et il chĂątia les rois Ă  cause d’eux Ne touchez pas Ă  mes oints, et ne faites pas de mal Ă  mes prophĂštes ! » Il appela la famine sur le pays, il les priva du pain qui les soutenait. Il envoya devant eux un homme Joseph fut vendu comme esclave. On serra ses pieds dans des liens, on le jeta dans les fers, jusqu’au jour oĂč s’accomplit sa prĂ©diction, et oĂč la parole de Dieu le justifia. Le roi envoya ĂŽter ses liens, le souverain des peuples le mit en libertĂ©. Il l’établit seigneur sur sa maison, et gouverneur de tous ses domaines, afin de lier les princes, selon son grĂ©, et pour enseigner la sagesse Ă  ses anciens. Alors IsraĂ«l vint en Egypte, et Jacob sĂ©journa dans le pays de Cham. Dieu accrut grandement son peuple, et le rendit plus puissant que ses oppresseurs. Il changea leur cƓur, au point qu’ils haĂŻrent son peuple, et usĂšrent de perfidie envers ses serviteurs. Il envoya MoĂŻse, son serviteur, et Aaron qu’il avait choisi. Ils accomplirent ses miracles parmi eux, ils firent des miracles dans le pays de Cham. Il envoya des tĂ©nĂšbres et il fit la nuit, et ils ne furent pas rebelles Ă  sa parole. Il changea leurs eaux en sang, et fit pĂ©rir leurs poissons. Leur pays fourmilla de grenouilles, jusque dans les chambres de leurs rois. Il dit, et vint une nuĂ©e d’insectes, des moucherons sur tout leur territoire. Il leur donna pour pluie de la grĂȘle, des flammes de feu dans leur pays. Il frappa leurs vignes et leurs figuiers, et brisa les arbres de leur contrĂ©e. Il dit, et arriva la sauterelle, des sauterelles sans nombre ; elle dĂ©vorĂšrent toute l’herbe de leur pays, elles dĂ©vorĂšrent les produits de leurs champs. Il frappa tous les premiers-nĂ©s de leurs pays, les prĂ©mices de toute leur vigueur. Il fit sortir son peuple avec de l’argent et de l’or, et nul dans ses tribus ne chancela. Les Egyptiens se rĂ©jouirent de leur dĂ©part, car la crainte d’IsraĂ«l les avait saisis. Il Ă©tendit la nuĂ©e pour les couvrir, et le feu pour les Ă©clairer la nuit. A leur demande, il fit venir des cailles, et il les rassasia du pain du ciel. Il ouvrit le rocher, et des eaux jaillirent ; elles coulĂšrent comme un fleuve dans le dĂ©sert. Car il se souvint de sa parole sainte, d’Abraham, son serviteur. Il fit sortir son peuple dans l’allĂ©gresse, ses Ă©lus au milieu des cris de joie. Il leur donna les terres des nations, et ils possĂ©dĂšrent le fruit du travail des peuples, Ă  la condition de garder ses prĂ©ceptes, et d’observer ses lois. Alleluia !Psaume 106 Vulg. CVModifier Alleluia ! CĂ©lĂ©brez Yahweh, car il est bon, Car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui dira les hauts faits de Yahweh ! Qui publiera toute sa gloire ? Heureux ceux qui observent la loi, qui accomplissent la justice en tout temps ! Souviens-toi, Yahweh , dans ta bontĂ© pour ton peuple, visite-moi avec ton secours, afin que je voie le bonheur de tes Ă©lus, que je me rĂ©jouisse de la joie de ton peuple, et que je me glorifie avec ton hĂ©ritage. Nous avons pĂ©chĂ© comme nos pĂšres, nous avons commis l’iniquitĂ©, nous avons fait le mal. Nos pĂšres en Egypte n’eurent pas d’égard Ă  tes prodiges, ils ne se souvinrent pas de la multitude de tes grĂąces, ils se sont rĂ©voltĂ©s Ă  la mer, Ă  la mer Rouge. Il les sauva pourtant Ă  cause de son nom, pour faire Ă©clater sa puissance. Il menaça la mer Rouge, et elle se dessĂ©cha ; et il les fit marcher Ă  travers l’abĂźme comme dans un dĂ©sert. Il les sauva de la main de celui qui les haĂŻssait, il les dĂ©livra de la main de l’oppresseur. Les flots couvrirent leurs adversaires, pas un seul n’échappa. Ils crurent alors Ă  ses paroles, ils chantĂšrent ses louanges. Mais ils oubliĂšrent bientĂŽt ses Ɠuvres, ils n’attendirent pas qu’il exĂ©cutĂąt ses desseins. Ils furent pris de convoitise dans le dĂ©sert, et ils tentĂšrent Dieu dans la solitude. Il leur accorda ce qu’ils demandaient, mais il les frappa de consomption. Puis ils furent jaloux de MoĂŻse dans le camp, et d’Aaron, le saint de Yahweh. La terre s’ouvrit et engloutit Dathan, et elle se referma sur la troupe d’Abiron ; Le feu dĂ©vora leur troupe, la flamme consuma les mĂ©chants. Ils firent un veau au mont Horeb, ils se prosternĂšrent devant une image de mĂ©tal fondu ; Ils Ă©changĂšrent leur gloire contre la figure d’un bƓuf qui mange l’herbe. Ils oubliĂšrent Dieu, leur sauveur, qui avait fait de grandes choses en Egypte, des miracles dans le pays de Cham, des prodiges Ă  la mer Rouge. Il parlait de les exterminer, si MoĂŻse, son Ă©lu, ne se fĂ»t tenu sur la brĂšche devant lui, pour empĂȘcher sa colĂšre de les dĂ©truire. Ils dĂ©daignĂšrent la terre de dĂ©lices, ils ne crurent pas Ă  la parole de Yahweh ; ils murmurĂšrent dans leurs tentes, et n’obĂ©irent pas Ă  sa voix. Alors il leva la main contre eux, jurant de les faire pĂ©rir dans le dĂ©sert, de faire pĂ©rir leur race parmi les nations, et de les disperser en d’autres contrĂ©es. Ils s’attachĂšrent Ă  BĂ©elphĂ©gor et mangĂšrent des victimes offertes aux morts. Ils irritĂšrent Yahweh par leurs actions, et un flĂ©au fit irruption parmi eux. PhinĂ©es se leva et donna satisfaction, et le flĂ©au fut arrĂȘtĂ©. Cette action fut imputĂ©e Ă  justice, d’ñge en Ăąge, Ă  jamais. Ils irritĂšrent Yahweh aux eaux de MĂ©riba, et MoĂŻse eut Ă  souffrir Ă  cause d’eux ; car ils aigrirent son esprit, et il prononça des paroles inconsidĂ©rĂ©es. Ils n’exterminĂšrent point les peuples, que Yahweh leur avait ordonnĂ© de dĂ©truire. Ils se mĂȘlĂšrent aux nations, et ils apprirent leurs Ɠuvres. Ils servirent leurs idoles, qui furent pour eux un piĂšge. Ils immolĂšrent leurs fils et leurs filles aux dĂ©mons. Ils versĂšrent le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu’ils sacrifiaient aux idoles de Chanaan ; et le pays fut profanĂ© par des meurtres. Ils se souillĂšrent par leurs Ɠuvres, ils se prostituĂšrent par leurs actions. La colĂšre de Yahweh s’alluma contre son peuple, et il prit en horreur son hĂ©ritage. Il les livra entre les mains des nations, ceux qui les haĂŻssaient dominĂšrent sur eux. Leurs ennemis les opprimĂšrent, et ils furent humiliĂ©s sous leur main. Bien des fois il les dĂ©livra, mais ils furent rebelles dans leurs desseins, et se perdirent par leurs iniquitĂ©s. NĂ©anmoins, il regarda leur dĂ©tresse, lorsqu’il entendit leurs supplications. Il se souvint en leur faveur de son alliance, il eut pitiĂ© d’eux selon sa grande bontĂ©, et il en fit l’objet de ses misĂ©ricordes, devant tous ceux qui les tenaient captifs. Sauve-nous Yahweh, notre Dieu, et rassemble-nous du milieu des nations, afin que nous cĂ©lĂ©brions ton saint nom, et que nous mettions notre gloire Ă  te louer. BĂ©ni soit Yahweh, Dieu d’IsraĂ«l, d’éternitĂ© en Ă©ternitĂ© ! Et que tout le peuple dise Amen ! Alleluia !Psaume 107 Vulg. CVIModifier CĂ©lĂ©brez Yahweh, car il est bon, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qu’ainsi disent les rachetĂ©s de Yahweh, ceux qu’il a rachetĂ©s des mains de l’ennemi, et qu’il a rassemblĂ©s de tous les pays, de l’orient et de l’occident du nord et de la mer ! Ils erraient dans le dĂ©sert, dans un chemin solitaire, sans trouver une ville Ă  habiter. En proie Ă  la faim, Ă  la soif, ils sentaient leur Ăąme dĂ©faillir. Dans leur dĂ©tresse, ils criĂšrent vers Yahweh, et il les dĂ©livra de leurs angoisses. Il les mena par le droit chemin, pour les faire arriver Ă  une ville habitable. Qu’ils louent Yahweh pour sa bontĂ©, et pour ses merveilles en faveur du fils de l’homme. Car il a dĂ©saltĂ©rĂ© l’ñme altĂ©rĂ©e, et comblĂ© de biens l’ñme affamĂ©e. Ils habitaient les tĂ©nĂšbres et l’ombre de la mort, prisonniers dans la souffrance et dans les fers. Parce qu’ils s’étaient rĂ©voltĂ©s contre les oracles du Dieu, et qu’ils avaient mĂ©prisĂ© le conseil du TrĂšs-Haut, il humilia leur cƓur par la souffrance ; ils s’affaissĂšrent, et personne ne les secourut. Dans leur dĂ©tresse, ils criĂšrent vers Yahweh, et il les sauva de leurs angoisses. Il les tira des tĂ©nĂšbres et de l’ombre de la mort, et il brisa leurs chaĂźnes. Qu’ils louent Yahweh pour sa bontĂ©, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme. Car il a brisĂ© les portes d’airain et mis en piĂšces les verrous de fer. Les insensĂ©s ! par leur conduite criminelle, et par leurs iniquitĂ©s, ils avaient attirĂ© sur eux la souffrance leur Ăąme avait en horreur toute nourriture, et ils touchaient aux portes de la mort. Dans leur dĂ©tresse, ils criĂšrent vers Yahweh, et il les sauva de leurs angoisses. Il envoya sa parole et il les guĂ©rit, et il les fit Ă©chapper de leurs tombeaux. Qu’ils louent Yahweh pour sa bontĂ©, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! Qu’ils offrent des sacrifices d’actions de grĂące, et qu’ils publient ses Ɠuvres avec des cris de joie ! Ils Ă©taient descendus sur la mer dans des navires, pour faire le nĂ©goce sur les vastes eaux - ceux lĂ  ont vu les Ɠuvres de Yahweh, et ses merveilles au milieu de l’abĂźme – Il dit, et il fit se lever un vent de tempĂȘte, qui souleva les flots de la mer. Ils montaient jusqu’aux cieux, ils descendaient dans les abĂźmes, leur Ăąme dĂ©faillait dans la peine. Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, et toute leur sagesse Ă©tait anĂ©antie. Dans leur dĂ©tresse, ils criĂšrent vers Yahweh, et il les tira de leurs angoisses. Il changea l’ouragan en brise lĂ©gĂšre, et les vagues de la mer se turent. Ils se rĂ©jouirent en les voyant apaisĂ©es, et Yahweh les conduisit au port dĂ©sirĂ©. Qu’ils louent Yahweh pour sa bontĂ©, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme. Qu’ils l’exaltent dans l’assemblĂ©e du peuple, et qu’ils le cĂ©lĂšbrent dans le conseil des anciens ! Il a changĂ© les fleuves en dĂ©sert, et les sources d’eau en sol aride ; Le pays fertile en plaine de sel, Ă  cause de la mĂ©chancetĂ© de ses habitants. Il a fait du dĂ©sert un bassin d’eau, et de la terre aride un sol plein de sources. Il y Ă©tablit les affamĂ©s, et ils fondĂšrent une ville pour l’habiter. Ils ensemencĂšrent des champs, et ils y plantĂšrent des vignes, et ils recueillirent d’abondantes rĂ©coltes. Il les bĂ©nit, et ils se multipliĂšrent beaucoup, et il ne laissa pas diminuer leurs troupeaux. Ils avaient Ă©tĂ© rĂ©duits Ă  un petit nombre et humiliĂ©s, sous l’accablement du malheur et de la souffrance. Il avait rĂ©pandu la honte sur leurs princes, il les avait fait errer dans des dĂ©serts sans chemins. Mais il a relevĂ© le malheureux de la misĂšre, et il a rendu les familles pareilles Ă  des troupeaux. Les hommes droits le voient et se rĂ©jouissent, et tous les mĂ©chants ferment la bouche. Que celui qui est sage prenne garde Ă  ces choses, et qu’il comprenne les bontĂ©s de Yahweh !Psaume 108 Vulg. CVIIModifier Cantique. Psaume de David. Mon cƓur est affermi, ĂŽ Dieu, je chanterai et ferai retentir de joyeux instruments. Debout, ma gloire ! Éveillez-vous, ma lyre et ma harpe ! Que j’éveille l’aurore ! Je te louerai parmi les peuples, Yahweh, je te chanterai parmi les nations. Car ta bontĂ© s’élĂšve au-dessus des cieux, et ta fidĂ©litĂ© jusqu’aux nues. ÉlĂšve-toi au-dessus des cieux, ĂŽ Dieu ; que ta gloire brille sur toute la terre ! Afin que tes bien-aimĂ©s soient dĂ©livrĂ©s, sauve par ta droite et exauce-moi. Dieu a parlĂ© dans sa saintetĂ© Je tressaillirai de joie ! J’aurai Sichem en partage, je mesurerai la vallĂ©e de Succoth. Galaad est Ă  moi, Ă  moi ManassĂ© ; EphraĂŻm est l’armure de ma tĂȘte, et Judas mon sceptre. Moab est le bassin oĂč je me lave ; sur Edom je jette ma sandale, sur la terre des Philistins je pousse des cris de joie. » Qui me mĂšnera Ă  la ville forte ! Qui me conduira Ă  Edom ? N’est-ce pas toi, ĂŽ Dieu, qui nous avais rejetĂ©s, ĂŽ Dieu qui ne sortais plus avec nos armĂ©es ? PrĂȘte-nous ton secours contre l’oppresseur ! Le secours de l’homme n’est que vanitĂ©. Avec Dieu nous accomplirons des exploits ; il Ă©crasera nos 109 Vulg. CVIIIModifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Dieu de ma louange, ne garde pas le silence ! Car la bouche du mĂ©chant, la bouche du perfide s’ouvre contre moi. Ils parlent contre moi avec une langue de mensonge, ils m’assiĂšgent de paroles haineuses, et ils me font la guerre sans motif. En retour de mon affection, ils me combattent, et moi, je ne fais que prier. Ils me rendent le mal pour le bien, et la haine pour l’amour. Mets-le au pouvoir d’un mĂ©chant, et que l’accusateur se tienne Ă  sa droite ! Quand on le jugera, qu’il sorte coupable, et que sa priĂšre soit rĂ©putĂ©e pĂ©chĂ© ! Que ses jours soient abrĂ©gĂ©s, et qu’un autre prenne sa charge ! Que ses enfants deviennent orphelins, que son Ă©pouse soit veuve ! Que ses enfants soient vagabonds et mendiants, cherchant leur pain loin de leurs maisons en ruines ! Que le crĂ©ancier s’empare de tout ce qui est Ă  lui, et que les Ă©trangers pillent ce qu’il a gagnĂ© par son travail ! Qu’il n’ait personne qui lui garde son affection, que nul n’ait pitiĂ© de ses orphelins ! Que ses descendants soient vouĂ©s Ă  la ruine, et que leur nom soit effacĂ© Ă  la seconde gĂ©nĂ©ration ! Que l’iniquitĂ© de ses pĂšres reste en souvenir devant Yahweh, et que la faute de leur mĂšre ne soit point effacĂ©e ! Qu’elles soient toujours devant Yahweh, et qu’il retranche de la terre leur mĂ©moire ! Parce qu’il ne s’est pas souvenu d’exercer la misĂ©ricorde, parce qu’il a persĂ©cutĂ© le malheureux et l’indigent, et l’homme au cƓur brisĂ© pour le faire mourir. Il aimait la malĂ©diction elle tombe sur lui ; il dĂ©daignait la bĂ©nĂ©diction elle s’éloigne de lui. Il s’est revĂȘtu de la malĂ©diction comme d’un vĂȘtement ; comme l’eau elle entre au-dedans de lui, et comme l’huile elle pĂ©nĂštre dans ses os. Qu’elle soit pour lui le vĂȘtement qui l’enveloppe, la ceinture qui ne cesse de l’entourer ! Tel soit, de la part de Yahweh le salaire de mes adversaires, et de ceux qui parlent mĂ©chamment contre moi. Et toi, Seigneur Yahweh, prends ma dĂ©fense Ă  cause de ton nom ; dans ta grande bontĂ©, dĂ©livre-moi. Car je suis malheureux et indigent, et mon cƓur est blessĂ© au-dedans de moi. Je m’en vais comme l’ombre Ă  son dĂ©clin, je suis emportĂ© comme la sauterelle. A force de jeĂ»ne mes genoux chancellent, et mon corps est Ă©puisĂ© de maigreur. Je suis pour eux un objet d’opprobre ; ils me regardent et branlent de la tĂȘte. Secours-moi, Yahweh, mon Dieu ! Sauve-moi dans ta bontĂ© ! Qu’ils sachent que c’est ta main, que c’est toi, Yahweh, qui l’a fait ! Eux, ils maudissent ; mais toi, tu bĂ©niras ; ils se lĂšvent, mais ils seront confondus, et ton serviteur sera dans la joie. Mes adversaires seront revĂȘtus d’ignominie, ils seront enveloppĂ©s de leur honte comme d’un manteau. Mes lĂšvres loueront hautement Yahweh ; je le cĂ©lĂ©brerai au milieu de la multitude ; car il se tient Ă  la droite du pauvre, pour le sauver de ceux qui le 110 Vulg. CIXModifier Psaume de David. Yahweh a dit Ă  mon Seigneur Assieds-toi Ă  ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. » Yahweh Ă©tendra de Sion le sceptre de ta puissance RĂšgne en maĂźtre au milieu de tes ennemis ! Ton peuple accourt Ă  toi au jour oĂč tu rassembles ton armĂ©e, avec des ornements sacrĂ©s ; du sein de l’aurore vient Ă  toi la rosĂ©e de tes jeunes guerriers. Le Seigneur l’a jurĂ©, il ne s’en repentira point Tu es prĂȘtre pour toujours Ă  la maniĂšre de MelchisĂ©dech. » Le Seigneur est Ă  droite, Il brisera les rois au jour de sa colĂšre. Il exerce son jugement parmi les nations tout est rempli de cadavres ; il brise les tĂȘtes de la terre entiĂšre. Il boit au torrent sur le chemin,Psaume 111 Vulg. CX.Modifier Alleluia ! Je veux louer Yahweh de tout mon cƓur, dans la rĂ©union des justes et dans l’assemblĂ©e. Grandes sont les Ɠuvres de Yahweh, recherchĂ©es pour toutes les dĂ©lices qu’elles procurent. Son Ɠuvre n’est que splendeur et magnificence, et sa justice subsiste Ă  jamais. Il a laissĂ© un souvenir de ses merveilles ; Yahweh est misĂ©ricordieux et compatissant. Il a donnĂ© une nourriture Ă  ceux qui le craignent ; il se souvient pour toujours de son alliance. Il a manifestĂ© Ă  son peuple la puissance de ses Ɠuvres, en lui livrant l’hĂ©ritage des nations. Les Ɠuvres de ses mains sont vĂ©ritĂ© et justice, tous ses commandements sont immuables, affermis pour l’éternitĂ©, faits selon la vĂ©ritĂ© et la droiture. Il a envoyĂ© la dĂ©livrance Ă  son peuple, il a Ă©tabli pour toujours son alliance ; son nom est saint et redoutable. La crainte de Yahweh est le commencement de la sagesse ; ceux-lĂ  sont vraiment intelligents, qui observent sa louange demeure Ă  112 Vulg. CXI.Modifier Alleluia ! Heureux l’homme qui craint Yahweh, qui met toute sa joie Ă  observer ses prĂ©ceptes ! Sa postĂ©ritĂ© sera puissante sur la terre, la race des justes sera bĂ©nie. Il a dans sa maison bien-ĂȘtre et richesse, et sa justice subsiste Ă  jamais. La lumiĂšre se lĂšve dans les tĂ©nĂšbres pour les hommes droits, pour celui qui est misĂ©ricordieux, compatissant et juste. Heureux l’homme qui exerce la misĂ©ricorde et qui prĂȘte en justice il fait prĂ©valoir sa cause. Car il ne sera jamais Ă©branlĂ© ; le juste laissera une mĂ©moire Ă©ternelle. Il ne craint pas les funestes nouvelles ; son cƓur est ferme, confiant en Yahweh. Son cƓur est inĂ©branlable, il ne craint pas, jusqu’à ce qu’il voie ses ennemis abattus. Il sĂšme l’aumĂŽne, il donne Ă  l’indigent ; sa justice subsiste Ă  jamais, sa corne s’élĂšve avec gloire. Le mĂ©chant le voit et s’irrite, il grince des dents et l’envie le consume le dĂ©sir des mĂ©chants 113 Vulg. CXII.Modifier Alleluia ! Louez, serviteurs de Yahweh, louez le nom de Yahweh, Que le nom de Yahweh soit bĂ©ni, dĂšs maintenant et Ă  jamais ! Du lever du soleil jusqu’à son couchant, louĂ© soit le nom de Yahweh ! Yahweh est Ă©levĂ© au-dessus de toutes les nations, sa gloire est au-dessus des cieux. Qui est semblable Ă  Yahweh, notre Dieu ? Il siĂšge dans les hauteurs, et il regarde en bas, dans les cieux et sur la terre. Il relĂšve le malheureux de la poussiĂšre, il retire le pauvre du fumier, pour les faire asseoir avec les princes, avec les princes de son peuple. Il donne une demeure Ă  la stĂ©rile de la maison, il en fait une mĂšre joyeuse au milieu de ses enfants. Alleluia !Psaume 114 Vulg. CXIII.Modifier Quand IsraĂ«l sortit d’Egypte, quand la maison de Jacob s’éloigna d’un peuple barbare, Juda devint son sanctuaire, IsraĂ«l son domaine. La mer le vit et s’enfuit, le Jourdain retourna en arriĂšre ; les montagnes bondirent comme des bĂ©liers, les collines comme des agneaux. Qu’as-tu, mer, pour t’enfuir ? Jourdain, pour retourner en arriĂšre ? Qu’avez-vous, montagnes, pour bondir comme des bĂ©liers, et vous, collines, comme des agneaux ? Tremble, ĂŽ terre, devant la face du Seigneur, devant la face du Dieu de Jacob, qui change le rocher en Ă©tang, le roc en source d’ 115 Vulg. CXIII.Modifier Non pas Ă  nous, Yahweh, non pas Ă  nous, mais Ă  ton nom donne la gloire, Ă  cause de ta bontĂ©, Ă  cause de ta fidĂ©litĂ© ! Pourquoi les nations diraient-elles OĂč donc est leur Dieu ? » Notre Dieu est dans le ciel ; tout ce qu’il veut, il le fait. Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche, et ne parlent point ; elles ont des yeux, et ne voient point. Elles ont des oreilles, et n’entendent point ; elles ont des narines, et ne sentent point. Elles ont des mains, et ne touchent point ; elles ont des pieds, et ne marchent point ; de leur gosier elles ne font entendre aucun son. Qu’ils leur ressemblent ceux qui les font, et quiconque se confie Ă  elles ! IsraĂ«l, mets ta confiance en Yahweh ! Il est leur secours et leur bouclier. Maison d’Aaron, mets ta confiance en Yahweh ! Il est leur secours et leur bouclier. Vous qui craignez Yahweh, mettez votre confiance en Yahweh ! Il est leur secours et leur bouclier. Yahweh s’est souvenu de nous il bĂ©nira ! Il bĂ©nira la maison d’IsraĂ«l ; il bĂ©nira la maison d’Aaron ; il bĂ©nira ceux qui craignent Yahweh, les petits avec les grands. Que Yahweh multiplie sur vous ses faveurs, sur vous et sur vos enfants ! Soyez bĂ©nis de Yahweh, qui a fait les cieux et la terre ! Les cieux sont les cieux de Yahweh, mais il a donnĂ© la terre aux fils de l’homme. Ce ne sont pas les morts qui louent Yahweh, ceux qui descendent dans le lieu du silence ; mais nous, nous bĂ©nirons Yahweh, dĂšs maintenant et Ă  jamais. Alleluia !Psaume 116 Vulg. CXIV et CXV.Modifier Je l’aime, car Yahweh entend ma voix, mes supplications. Car il a inclinĂ© vers moi son oreille ; et toute ma vie, je l’invoquerai. Les liens de la mort m’entouraient, et les angoisses du schĂ©ol m’avaient saisi ; j’étais en proie Ă  la dĂ©tresse et Ă  l’affliction. Et j’ai invoquĂ© le nom de Yahweh Yahweh, sauve mon Ăąme ! » Yahweh est misĂ©ricordieux et juste, notre Dieu est compatissant. Yahweh garde les faibles ; j’étais malheureux, et il m’a sauvĂ©. Mon Ăąme, retourne Ă  ton repos ; car Yahweh te comble de biens. Oui, tu as sauvĂ© mon Ăąme de la mort, mon Ɠil des larmes, mes pieds de la chute. Je marcherai encore devant Yahweh, dans la terre des vivants. J’ai confiance, alors mĂȘme que je dis je suis malheureux Ă  l’excĂšs. » Je disais dans mon abattement Tout homme est menteur. » Que rendrai-je Ă  Yahweh pour tous ses bienfaits Ă  mon Ă©gard ! J’élĂšverai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de Yahweh. J’accomplirai mes vƓux envers Yahweh en prĂ©sence de tout son peuple. Elle a du prix aux yeux de Yahweh, la mort de ses fidĂšles. Ah ! Yahweh, parce que je suis ton serviteur, ton serviteur, fils de ta servante, tu as dĂ©tachĂ© mes liens. Je t’offrirai un sacrifice d’actions de grĂąces, et j’invoquerai le nom de Yahweh. J’accomplirai mes vƓux envers Yahweh, en prĂ©sence de tout son peuple, dans les parvis de la maison de Yahweh, dans ton enceinte, JĂ©rusalem. Alleluia !Psaume 117 Vulg. CXVI.Modifier Nations, louez toutes Yahweh ; peuples, cĂ©lĂ©brez-le tous ! Car sa bontĂ© pour nous est grande, et la vĂ©ritĂ© de Yahweh subsiste Ă  jamais. Alleluia !Psaume 118 Vulg. CXVII.Modifier CĂ©lĂ©brez Yahweh, car il est bon, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qu’IsraĂ«l dise Oui, sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle! » Que la maison d’Aaron dise Oui, sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle! » Que ceux qui craignent Yahweh disent Oui, sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle! » Du sein de ma dĂ©tresse j’ai invoquĂ© Yahweh Yahweh m’a exaucĂ© et m’a mis au large. Yahweh est pour moi, je ne crains rien que peuvent me faire des hommes? Yahweh est pour moi parmi ceux qui me secourent; je verrai la ruine de ceux qui me haĂŻssent. Mieux vaut chercher un refuge en Yahweh, que de se confier aux hommes. Mieux vaut chercher un refuge en Yahweh, que de se confier aux princes. Toutes les nations m’environnaient au nom de Yahweh, je les taille en piĂšces. Elles m’environnaient et m’enveloppaient au nom de Yahweh, je les taille en piĂšces. Elles m’environnaient comme des abeilles elles s’éteignaient comme un feu d’épines; au nom de Yahweh, je les taille en piĂšces. Tu me poussais violemment pour me faire tomber, mais Yahweh m’a secouru. Yahweh est ma force et l’objet de mes chants; il a Ă©tĂ© mon salut. Des cris de triomphe et de dĂ©livrance retentissent dans les tentes des justes. La droite de Yahweh a dĂ©ployĂ© sa force; la droite de Yahweh est Ă©levĂ©e, la droite de Yahweh a dĂ©ployĂ© sa force. Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les oeuvres de Yahweh. Yahweh m’a durement chĂątiĂ©, mais il ne m’a pas livrĂ© Ă  la mort. Ouvrez-moi les portes de la justice, afin que j’entre et que je loue Yahweh. C’est la porte de Yahweh; les justes peuvent y entrer. Je te cĂ©lĂ©brerai, parce que tu m’as exaucĂ©, et que tu as Ă©tĂ© mon salut. La pierre rejetĂ©e par ceux qui bĂątissaient est devenue la pierre angulaire. C’est l’oeuvre de Yahweh, c’est une chose merveilleuse Ă  nos yeux. Voici le jour que Yahweh a fait; livrons-nous Ă  l’allĂ©gresse et Ă  la joie. O Yahweh, donne le salut! O Yahweh, donne la prospĂ©ritĂ©! BĂ©ni soit celui qui vient au nom de Yahweh! Nous vous bĂ©nissons de la maison de Yahweh! Yahweh est Dieu, il fait briller sur nous la lumiĂšre. Attachez la victime avec des liens, jusqu’aux cornes de l’autel. Tu es mon Dieu, et je te cĂ©lĂ©brerai; mon Dieu, et je t’exalterai. CĂ©lĂ©brez Yahweh, car il est bon, car sa misĂ©ricorde est 119 Heureux ceux qui sont irrĂ©prochables dans leur voie, qui marchent selon la loi de Yahweh ! Heureux ceux qui gardent ses enseignements, qui le cherchent de tout leur cƓur, qui ne commettent pas l’iniquitĂ© et qui marchent dans ses voies ! Tu as prescrit tes ordonnances, pour qu’on les observe avec soin. Puissent mes voies ĂȘtre dirigĂ©es, pour que j’observe tes lois ! Alors je n’aurai point Ă  rougir, Ă  la vue de tous tes commandements. Je te louerai dans la droiture de mon cƓur, en apprenant les prĂ©ceptes de ta justice. Je veux garder tes lois ne me dĂ©laisse pas complĂštement. Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se gardant selon ta parole. Je te cherche de tout mon cƓur ne me laisse pas errer loin de tes commandements. Je garde ta parole cachĂ©e dans mon cƓur, afin de ne pas pĂ©cher contre toi. BĂ©ni sois-tu, Yahweh ! Enseigne-moi tes lois. De mes lĂšvres j’énumĂšre tous les prĂ©ceptes de ta bouche. J’ai de la joie Ă  suivre tes enseignements, comme si je possĂ©dais tous les trĂ©sors. Je veux mĂ©diter tes ordonnances, avoir les yeux sur tes sentiers. Je fais mes dĂ©lices de tes lois, je n’oublierai pas ta parole. Use de bontĂ© envers ton serviteur, afin que je vive ; et j’observerai ta parole. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi. Je suis un Ă©tranger sur la terre ne me cache pas tes commandements. Mon Ăąme est brisĂ©e par le dĂ©sir, qui toujours la porte vers tes prĂ©ceptes. Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, qui s’égarent loin de tes commandements. Eloigne de moi la honte et le mĂ©pris, car j’observe tes enseignements. Que les princes siĂšgent et parlent contre moi ton serviteur mĂ©ditera tes lois. Oui, tes enseignements font mes dĂ©lices, ce sont les hommes de mon conseil. Mon Ăąme est attachĂ©e Ă  la poussiĂšre rends-moi la vie, selon ta parole ! Je t’ai exposĂ© mes voies, et tu m’as rĂ©pondu enseigne-moi tes lois. Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, et je mĂ©diterai sur tes merveilles. Mon Ăąme, attristĂ©e, se fond en larmes relĂšve-moi selon ta parole. Eloigne de moi la voie du mensonge, et accorde-moi la faveur de ta loi. J’ai choisi la voie de la fidĂ©litĂ©, je place tes prĂ©ceptes sous mes yeux. Je me suis attachĂ© Ă  tes enseignements Yahweh, ne permets pas que je sois confondu. Je cours dans la voie de tes commandements, car tu Ă©largis mon cƓur. Enseigne-moi, Yahweh, la voie de tes prĂ©ceptes, afin que je la garde jusqu’à la fin de ma vie. Donne-moi l’intelligence pour que je garde ta loi, et que je l’observe de tout mon cƓur. Conduis-moi dans le sentier de tes commandements, car j’y trouve le bonheur. Incline mon cƓur vers tes enseignements, et non vers le gain. DĂ©tourne mes yeux pour qu’ils ne voient point la vanitĂ©, fais-moi vivre dans ta voie. Accomplis envers ton serviteur ta promesse, que tu as faite Ă  ceux qui te craignent. Ecarte de moi l’opprobre que je redoute, car tes prĂ©ceptes sont bons. Je dĂ©sire ardemment pratiquer tes ordonnances par ta justice, fais-moi vivre. Que vienne sur moi ta misĂ©ricorde, Yahweh, et ton salut, selon ta parole ! Et je pourrai rĂ©pondre Ă  celui qui m’outrage, car je me confie en ta parole. N’îte pas entiĂšrement de ma bouche la parole de vĂ©ritĂ©, car j’espĂšre en tes prĂ©ceptes. Je veux garder ta loi constamment, toujours et Ă  perpĂ©tuitĂ©. Je marcherai au large, car je recherche tes ordonnances. Je parlerai de tes enseignements devant les rois, et je n’aurai point de honte. Je ferai mes dĂ©lices de tes commandements, car je les aime. J’élĂšverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je mĂ©diterai tes lois. Souviens-toi de la parole donnĂ©e Ă  ton serviteur, sur laquelle tu fais reposer mon espĂ©rance. C’est ma consolation dans la misĂšre, que ta parole me rende la vie. Des orgueilleux me prodiguent leurs railleries je ne m’écarte point de ta loi. Je pense Ă  tes prĂ©ceptes des temps passĂ©s, Yahweh, et je me console L’indignation me saisit Ă  cause des mĂ©chants, qui abandonnent ta loi. Tes lois sont le sujet de mes cantiques, dans le lieu de mon pĂšlerinage. La nuit je me rappelle ton nom, Yahweh, et j’observe ta loi. Voici la part qui m’est donnĂ©e je garde tes ordonnances. Ma part, Yahweh, je le dis, c’est de garder tes paroles. Je t’implore de tout mon cƓur ; aie pitiĂ© de moi selon ta parole. Je rĂ©flĂ©chis Ă  mes voies, et je ramĂšne mes pas vers tes enseignements. Je me hĂąte, je ne diffĂšre point d’observer tes commandements. Les piĂšges des mĂ©chants m’environnent, et je n’oublie point ta loi. Au milieu de la nuit, je me lĂšve pour te louer, Ă  cause des jugements de ta justice. Je suis l’ami de tous ceux qui te craignent, et de ceux qui gardent tes ordonnances. La terre est pleine de ta bontĂ©, Yahweh enseigne-moi tes lois. Tu as usĂ© de bontĂ© envers ton serviteur, Yahweh, selon ta parole. Enseigne-moi le sens droit et l’intelligence, car j’ai foi en tes commandements. Avant d’avoir Ă©tĂ© humiliĂ©, je m’égarais ; maintenant, j’observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant enseigne-moi tes lois. Des orgueilleux imaginent contre moi des mensonges ; moi, je garde de tout cƓur tes ordonnances. Leur cƓur est insensible comme la graisse ; moi, je fais mes dĂ©lices de ta loi. Il m’est bon d’avoir Ă©tĂ© humiliĂ©, afin que j’apprenne tes prĂ©ceptes. Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche ; que des monceaux d’or et d’argent. Ce sont tes mains qui m’ont fait et qui m’ont façonnĂ© donne-moi l’intelligence pour apprendre tes commandements. Ceux qui te craignent, en me voyant, se rĂ©jouiront, car j’ai confiance en ta parole. Je sais, Yahweh, que tes jugements sont justes ; c’est dans ta fidĂ©litĂ© que tu m’as humiliĂ©. Que ta bontĂ© soit ma consolation, selon ta parole donnĂ©e Ă  ton serviteur ! Que ta compassion vienne sur moi, et que je vive, car ta loi fait mes dĂ©lices ! Qu’ils soient confondus les orgueilleux qui me maltraitent injustement ! Moi, je mĂ©dite tes ordonnances. Qu’ils se tournent vers moi ceux qui te craignent, et ceux qui connaissent tes enseignements ! Que mon cƓur soit tout entier Ă  tes lois, afin que je ne sois pas confondu ! Mon Ăąme languit aprĂšs ton salut, j’espĂšre en ta parole. Mes yeux languissent aprĂšs ta promesse, je dis Quand me consoleras-tu ? » Car je suis comme une outre exposĂ©e Ă  la fumĂ©e, mais je n’oublie pas tes lois. Quel est le nombre des jours de ton serviteur ? Quand donc feras-tu justice de ceux qui me poursuivent ? Des orgueilleux creusent des fosses pour me perdre ; ils sont les adversaires de ta loi. Tous tes commandements sont fidĂ©litĂ© ; ils me persĂ©cutent sans cause secours-moi. Ils ont failli m’anĂ©antir dans le pays ; et moi je n’abandonne pas tes ordonnances. Rends-moi la vie dans ta bontĂ©, et j’observerai l’enseignement de ta bouche. A jamais, Yahweh, ta parole est Ă©tablie dans les cieux. D’ñge en Ăąge ta fidĂ©litĂ© demeure ; tu as fondĂ© la terre, et elle subsiste. C’est d’aprĂšs tes lois que tout subsiste jusqu’à ce jour, car tout obĂ©it Ă  tes ordres. Si ta loi ne faisait mes dĂ©lices, dĂ©jĂ  j’aurais pĂ©ri dans ma misĂšre. Je n’oublierai jamais tes ordonnances, car c’est par elles que tu m’as rendu la vie. Je suis Ă  toi sauve-moi, car je recherche tes prĂ©ceptes. Les mĂ©chants m’attendent pour me faire pĂ©rir je suis attentif Ă  tes enseignements. J’ai vu des bornes Ă  tout ce qui est parfait ; ton commandement n’a point de limites. Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma mĂ©ditation. Par tes commandements, tu me rends plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi. Je suis plus sage que tous mes maĂźtres, car tes enseignements sont l’objet de ma mĂ©ditation. J’ai plus d’intelligence que les vieillards, car j’observe tes ordonnances. Je retiens mon pied loin de tout sentier mauvais, afin de garder ta parole. Je ne m’écarte pas de tes prĂ©ceptes, car c’est toi qui m’as instruit. Que ta parole est douce Ă  mon palais, plus que le miel Ă  ma bouche ! Par tes ordonnances je deviens intelligent, aussi je hais tous les sentiers du mensonge. Ta parole est un flambeau devant mes pas, une lumiĂšre sur mon sentier. J’ai jurĂ©, et j’y serai fidĂšle, d’observer les prĂ©ceptes de ta justice. Je suis rĂ©duit Ă  une extrĂȘme affliction Yahweh, rends-moi la vie, selon ta parole. AgrĂ©e, Yahweh, l’offrande de mes lĂšvres, et enseigne-moi tes prĂ©ceptes. Ma vie est continuellement dans mes mains, et je n’oublie point ta loi. Les mĂ©chants me tendent des piĂšges, et je ne m’égare pas loin de tes ordonnances. J’ai tes enseignements pour toujours en hĂ©ritage, car ils sont la joie de mon cƓur. J’ai inclinĂ© mon cƓur Ă  observer tes lois, toujours, jusqu’à la fin. Je hais les hommes au cƓur double, et j’aime ta loi. Tu es mon refuge et mon bouclier ; j’ai confiance en ta parole. Retirez-vous de moi, mĂ©chants, et j’observerai les commandements de mon Dieu. Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, et ne permets pas que je sois confondu dans mon espĂ©rance. Sois mon appui, et je serai sauvĂ©, et j’aurai toujours tes lois sous les yeux. Tu mĂ©prises tous ceux qui s’écartent de tes lois, car leur ruse n’est que mensonge. Tu rejettes comme des scories tous les mĂ©chants de la terre ; c’est pourquoi j’aime tes enseignements. Ma chair frissonne de frayeur devant toi, et je redoute tes jugements. J’observe le droit et la justice ne m’abandonne pas Ă  mes oppresseurs. Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur ; et que les orgueilleux ne m’oppriment pas ! Mes yeux languissent aprĂšs ton salut, et aprĂšs la promesse de ta justice. Agis envers ton serviteur selon ta bontĂ©, et enseigne-moi tes lois. Je suis ton serviteur donne-moi l’intelligence, pour que je connaisse tes enseignements. Il est temps pour Yahweh d’intervenir ils violent ta loi. C’est pourquoi j’aime tes commandements, plus que l’or et que l’or fin. C’est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances, je hais tout sentier de mensonge. Tes enseignements sont merveilleux, aussi mon Ăąme les observe. La rĂ©vĂ©lation de tes paroles illumine, elle donne l’intelligence aux simples. J’ouvre la bouche et j’aspire, car je suis avide de tes commandements. Tourne vers moi ta face et aie pitiĂ© de moi ; c’est justice envers ceux qui aiment ton nom. Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquitĂ© dominer sur moi. DĂ©livre-moi de l’oppression des hommes, et je garderai tes ordonnances. Fais luire ta face sur ton serviteur, et enseigne-moi tes lois. Mes yeux rĂ©pandent des torrents de larmes, parce qu’on n’observe pas ta loi. Tu es juste, Yahweh, et tes jugements sont Ă©quitables. Tu as donnĂ© tes enseignements, selon la justice et une parfaite fidĂ©litĂ©. Mon zĂšle me consume, parce que mes adversaires oublient tes paroles. Ta parole est entiĂšrement Ă©prouvĂ©e, et ton serviteur l’aime. Je suis petit et mĂ©prisĂ© ; mais je n’oublie point tes ordonnances. Ta justice est une justice Ă©ternelle, et ta loi est vĂ©ritĂ©. La dĂ©tresse et l’angoisse m’ont atteint ; tes commandements font mes dĂ©lices. Tes enseignements sont Ă©ternellement justes ; donne-moi l’intelligence, pour que je vive. Je t’invoque de tout mon cƓur ; exauce-moi, Yahweh, afin que je garde tes lois. Je t’invoque, sauve-moi, afin que j’observe tes enseignements. Je devance l’aurore, et je crie vers toi ; j’espĂšre en ta parole. Mes yeux devancent les veilles de la nuit, pour mĂ©diter ta parole. Écoute ma voix selon ta bontĂ© ; Yahweh, rends-moi la vie selon ton jugement. Ils s’approchent, ceux qui poursuivent le crime, qui se sont Ă©loignĂ©s de ta loi. Tu es proche, Yahweh, et tous tes commandements sont la vĂ©ritĂ©. DĂšs longtemps je sais, au sujet de tes enseignements, que tu les as Ă©tablis pour toujours. Vois ma misĂšre, et dĂ©livre-moi, car je n’oublie pas ta loi. DĂ©fends ma cause et sois mon vengeur, rends-moi la vie selon ta parole. Le salut est loin des mĂ©chants, car ils ne s’inquiĂštent pas de tes lois. Tes misĂ©ricordes sont nombreuses, Yahweh ; rends-moi la vie selon tes jugements. Nombreux sont mes persĂ©cuteurs et mes ennemis ; je ne m’écarte point de tes enseignements. A la vue des infidĂšles, j’ai ressenti de l’horreur, parce qu’ils n’observent pas ta parole. ConsidĂšre que j’aime tes ordonnances ; Yahweh, rends-moi la vie selon ta bontĂ©. Le rĂ©sumĂ© de ta parole est la vĂ©ritĂ©, et toutes les lois de ta justice sont Ă©ternelles. Des princes me persĂ©cutent sans cause c’est de tes paroles que mon cƓur a de la crainte. Je me rĂ©jouis de ta parole, comme si j’avais trouvĂ© de riches dĂ©pouilles. Je hais le mensonge, je l’ai en horreur ; j’aime ta loi. Sept fois le jour je te loue, Ă  cause des lois de ta justice. Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne leur est une cause de chute. J’espĂšre en ton salut, Yahweh, et je pratique tes commandements. Mon Ăąme observe tes enseignements, et elle en est Ă©prise. Je garde tes ordonnances et tes enseignements, car toutes mes voies sont devant toi. Que mon cri arrive jusqu’à toi, Yahweh ! Selon ta parole, donne-moi l’intelligence. Que ma supplication parvienne jusqu’à toi ! Selon ta parole, dĂ©livre-moi. Que mes lĂšvres profĂšrent ta louange, car tu m’as enseignĂ© tes lois ! Que ma langue publie ta parole, car tous tes commandements sont justes ! Que ta main s’étende pour me secourir, car j’ai choisi tes ordonnances ! Je soupire aprĂšs ton salut, Yahweh, et ta loi fait mes dĂ©lices. Que mon Ăąme vive pour te louer, et que tes jugements me viennent en aide ! Je suis errant comme une brebis Ă©garĂ©e cherche ton serviteur ; car je n’oublie pas tes 120 Cantique des montĂ©es. Vers Yahweh, dans ma dĂ©tresse, j’ai criĂ©, et il m’a exaucĂ© Yahweh dĂ©livre mon Ăąme de la lĂšvre de mensonge, de la langue astucieuse ! » Que te sera-t-il donnĂ©, quel sera ton profit, langue perfide ? Les flĂšches aiguĂ«s du Tout-Puissant, avec les charbons ardents du genĂȘt. Malheureux que je suis de sĂ©journer dans MĂ©sek, d’habiter sous les tentes de CĂ©dar ! Trop longtemps j’ai demeurĂ© avec ceux qui haĂŻssent la paix. Je suis un homme de paix et, quand je leur parle, ils sont pour la 121 Cantique pour les montĂ©es. Je lĂšve les yeux vers les montagnes d’oĂč me viendra le secours ? Mon secours viendra de Yahweh, qui a fait le ciel et la terre. Il ne permettra pas que ton pied trĂ©buche ; celui qui te garde ne sommeillera pas. Non, il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde IsraĂ«l. Yahweh est ton gardien ; Yahweh est ton abri, toujours Ă  ta droite. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. Yahweh te gardera de tout mal, il gardera ton Ăąme Yahweh gardera ton dĂ©part et ton arrivĂ©e, maintenant et Ă  122 Cantique des montĂ©es. De David. J’ai Ă©tĂ© dans la joie quand on m’a dit Allons Ă  la maison de Yahweh ! » Enfin ! Nos pieds s’arrĂȘtent Ă  tes portes, JĂ©rusalem ! JĂ©rusalem, tu es bĂątie comme une ville oĂč tout se tient ensemble. LĂ  montent les tribus, les tribus de Yahweh, selon la loi d’IsraĂ«l, pour louer le nom de Yahweh. LĂ  sont Ă©tablis des siĂšges pour le jugement, les siĂšges de la maison de David. Faites des vƓux pour JĂ©rusalem Qu’ils soient heureux ceux qui t’aiment ! Que la paix rĂšgne dans tes murs, la prospĂ©ritĂ© dans tes palais ! A cause de mes frĂšres et de mes amis, je demande pour toi la paix ; Ă  cause de la maison de Yahweh, notre Dieu, je dĂ©sire pour toi le 123 Cantique des montĂ©es. J’élĂšve mes yeux vers toi, ĂŽ toi qui siĂšge dans les cieux ! Comme l’Ɠil du serviteur est fixĂ© sur la main de son maĂźtre, et l’Ɠil de la servante sur la main de sa maĂźtresse, ainsi nos yeux sont fixĂ©s sur Yahweh, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il ait pitiĂ© de nous. Aie pitiĂ© de nous, Yahweh, aie pitiĂ© de nous, car nous n’avons Ă©tĂ© que trop rassasiĂ©s d’opprobres. Notre Ăąme n’a Ă©tĂ© que trop rassasiĂ©e de la moquerie des superbes, du mĂ©pris des 124 Cantique des montĂ©es. De David. Si Yahweh n’eĂ»t Ă©tĂ© pour nous, — qu’IsraĂ«l le proclame, — si Yahweh n’eĂ»t Ă©tĂ© pour nous, quand les hommes se sont Ă©levĂ©s contre nous !... Ils nous auraient dĂ©vorĂ©s tout vivants, quand leur colĂšre s’est allumĂ©e contre nous ; les eaux nous auraient engloutis, le torrent eĂ»t passĂ© sur notre Ăąme ; sur notre Ăąme auraient passĂ© les eaux impĂ©tueuses. BĂ©ni soit Yahweh, qui ne nous a pas livrĂ©s Ă  leurs dents ! Notre Ăąme, comme le passereau, s’est Ă©chappĂ©e du filet de l’oiseleur ; le filet s’est rompu, et nous avons Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©s. Notre secours est dans le nom de Yahweh, qui a fait les cieux et la 125 Cantique des montĂ©es. Ceux qui se confient en Yahweh sont comme la montagne de Sion elle ne chancelle point, elle est Ă©tablie pour toujours. JĂ©rusalem a autour d’elle une ceinture de montagnes ainsi Yahweh entoure son peuple, dĂšs maintenant et Ă  jamais. Le sceptre des mĂ©chants ne restera pas sur l’hĂ©ritage des justes, afin que les justes ne portent pas aussi leurs mains vers l’iniquitĂ©. Yahweh, rĂ©pands tes bontĂ©s sur les bons, et sur ceux qui ont le cƓur droit. Mais sur ceux qui se dĂ©tournent en des voies tortueuses, que Yahweh les abandonne avec ceux qui font le mal ! Paix sur IsraĂ«l !Psaume 126 Cantique des montĂ©es. Quand Yahweh ramena les captifs de Sion, ce fut pour nous comme un songe. Alors notre bouche fit entendre des cris joyeux, notre langue, des chants d’allĂ©gresse. Alors on rĂ©pĂ©ta parmi les nations Yahweh a fait pour eux de grandes choses. » Oui, Yahweh a fait pour nous de grandes choses ; nous sommes dans la joie. Yahweh, ramĂšne nos captifs, comme tu fais couler les torrents dans le NĂ©gĂ©b. Ceux qui sĂšment dans les larmes, moissonneront dans l’allĂ©gresse. Ils vont, ils vont en pleurant, portant et jetant la semence ; ils reviendront avec des cris de joie, portant les gerbes de leur 127 Cantique des montĂ©es. De Salomon. Si Yahweh ne bĂątit pas la maison, en vain travaillent ceux qui la bĂątissent ; si Yahweh ne garde pas la citĂ©, en vain la sentinelle veille Ă  ses portes. C’est en vain que vous vous levez avant le jour, et que vous retardez votre repos, mangeant le pain de la douleur il en donne autant Ă  son bien-aimĂ© pendant son sommeil. Voici, c’est un hĂ©ritage de Yahweh, que les enfants ; une rĂ©compense, que les fruits d’un sein fĂ©cond. Comme les flĂšches dans la main d’un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne rougiront pas quand ils rĂ©pondront aux ennemis, Ă  la porte de la 128 Cantique des montĂ©es. Heureux l’homme qui craint Yahweh, qui marche dans ses voies ! Tu te nourris alors du travail de tes mains ; tu es heureux et comblĂ© de biens. Ton Ă©pouse est comme une vigne fĂ©conde, dans l’intĂ©rieur de ta maison ; tes fils, comme de jeunes plants d’olivier, autour de ta table. VoilĂ  comment sera bĂ©ni l’homme qui craint Yahweh. Que Yahweh te bĂ©nisse de Sion ! Puisse-tu voir JĂ©rusalem florissante tous les jours de ta vie ! Puisses-tu voir les enfants de tes enfants ! Que la paix soit sur IsraĂ«l !Psaume 129 Cantique des montĂ©es. Ils m’ont cruellement opprimĂ© dĂšs ma jeunesse, — qu’IsraĂ«l le dise ! — Ils m’ont cruellement opprimĂ© dĂšs ma jeunesse, mais ils n’ont pas prĂ©valu contre moi. Ils ont labourĂ© mon dos, ils y ont tracĂ© de longs sillons. Mais Yahweh est juste il a coupĂ© les liens des mĂ©chants. Qu’ils soient confondus et qu’ils reculent en arriĂšre, tous ceux qui haĂŻssent Sion ! Qu’ils soient comme l’herbe des toits, qui sĂšche avant qu’on l’arrache. Le moissonneur n’en remplit pas sa main, ni celui qui lie les gerbes, son giron ; et les passants ne disent pas Que la bĂ©nĂ©diction de Yahweh soit sur vous ! » Nous vous bĂ©nissons au nom de Yahweh. »Psaume 130 Cantique des montĂ©es. Du fond de l’abĂźme je crie vers toi, Yahweh. Seigneur, Ă©coute ma voix ; que tes oreilles soient attentives aux accents de ma priĂšre ! Si tu gardes le souvenir de l’iniquitĂ©, Yahweh, Seigneur, qui pourra subsister ? Mais auprĂšs de toi est le pardon, afin qu’on te rĂ©vĂšre. J’espĂšre en Yahweh ; mon Ăąme espĂšre, et j’attends sa parole. Mon Ăąme aspire aprĂšs le Seigneur plus que les guetteurs n’aspirent aprĂšs l’aurore. IsraĂ«l, mets ton espoir en Yahweh ! Car avec Yahweh est la misĂ©ricorde, avec lui une surabondante dĂ©livrance. C’est lui qui rachĂštera IsraĂ«l de toutes ses 131 Cantique des montĂ©es. De David. Yahweh, mon cƓur ne s’est pas enflĂ© d’orgueil, et mes regards n’ont pas Ă©tĂ© hautains. Je ne recherche point les grandes choses, ni ce qui est Ă©levĂ© au-dessus de moi. Non ! Je tiens mon Ăąme dans le calme et le silence Comme un enfant sevrĂ© sur le sein de sa mĂšre, comme l’enfant sevrĂ© mon Ăąme est en moi. IsraĂ«l, mets ton espoir en Yahweh ! Maintenant et toujours !Psaume 132 Cantique des montĂ©es. Souviens-toi, Yahweh, de David, de toutes ses peines ! Il fit ce serment Ă  Yahweh, ce vƓu au Fort de Jacob Je n’entrerai pas dans la tente oĂč j’habite, je ne monterai pas sur le lit oĂč je repose ; Je n’accorderai point de sommeil Ă  mes yeux, ni d’assoupissement Ă  mes paupiĂšres, jusqu’à ce que j’aie trouvĂ© un lieu pour Yahweh, une demeure pour le Fort de Jacob. » Voici, entendions-nous dire, qu’elle est Ă  Ephrata ; nous l’avons trouvĂ©e dans les champs de Jaar. Allons au tabernacle de Yahweh, prosternons-nous devant l’escabeau de ses pieds. LĂšve-toi, Yahweh, viens au lieu de ton repos, toi et l’arche de ta majestĂ© ! Que tes prĂȘtres soient revĂȘtus de justice, et que tes fidĂšles poussent des cris d’allĂ©gresse ! A cause de David, ton serviteur, ne repousse pas la face de ton Oint ! Yahweh a jurĂ© Ă  David la vĂ©ritĂ©, il ne s’en dĂ©partira pas C’est du fruit de tes entrailles, que je mettrai sur ton trĂŽne. Si tes fils gardent mon alliance, et les prĂ©ceptes que je leur enseignerai, leurs fils aussi, Ă  tout jamais, seront assis sur ton trĂŽne. » Car Yahweh a choisi Sion, il l’a dĂ©sirĂ©e pour sa demeure. C’est le lieu de mon repos pour toujours ; j’y habiterai, car je l’ai dĂ©sirĂ©e. Je rĂ©pandrai de riches bĂ©nĂ©dictions sur sa subsistance, je rassasierai de pain ses pauvres. Je revĂȘtirai de salut ses prĂȘtres, et ses fidĂšles pousseront des cris d’allĂ©gresse. LĂ  je ferai grandir la puissance de David, je prĂ©parerai un flambeau Ă  mon Oint. Je revĂȘtirai de honte ses ennemis, et sur son front resplendira son diadĂšme. »Psaume 133 Vulg. CXXXII.Modifier Cantique des montĂ©es. De David. Ah ! Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frĂšres d’habiter ensemble ! C’est comme l’huile prĂ©cieuse qui, rĂ©pandue sur la tĂȘte, coule sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de son vĂȘtement. C’est comme la rosĂ©e de l’Hermon, qui descend sur les sommets de Sion. Car c’est lĂ  que Yahweh a Ă©tabli la bĂ©nĂ©diction, la vie, pour 134 Vulg. CXXXIII.Modifier Cantique des montĂ©es. Voici donc, bĂ©nissez Yahweh, vous tous, serviteurs de Yahweh, qui ĂȘtes de service dans la maison de Yahweh, pendant les nuits !... Levez les mains vers le sanctuaire, et bĂ©nissez Yahweh. Que Yahweh te bĂ©nisse de Sion, lui qui a fait les cieux et la terre !Psaume 135 Vulg. CXXXIV.Modifier Alleluia. Louez le nom de Yahweh, louez-le, serviteurs de Yahweh, vous qui ĂȘtes de service dans la maison de Yahweh, dans les parvis de la maison de notre Dieu. Louez Yahweh, car Yahweh est bon ; chantez son nom sur la harpe, car il est plein de douceur. Car Yahweh s’est choisi Jacob, il s’est choisi IsraĂ«l pour en faire son hĂ©ritage. Oui, je le sais, Yahweh est grand, notre Seigneur est au-dessus de tous les dieux. Tout ce que veut Yahweh, il le fait, dans les cieux et sur la terre, dans la mer et dans tous les abĂźmes. Il fait monter les nuages des extrĂ©mitĂ©s de la terre, il produit les Ă©clairs avec la pluie, il tire le vent de ses trĂ©sors. Il frappa jadis les premiers-nĂ©s de l’Egypte, depuis l’homme jusqu’à l’animal. Il fit Ă©clater des signes et des prodiges au milieu de toi, ĂŽ Egypte, contre Pharaon et tous ses serviteurs. Il frappa des nations nombreuses, et fit mourir des rois puissants SĂ©hon, roi des AmorrhĂ©ens, Og, roi de Basan, et tous les rois de Chanaan. Et il donna leur pays en hĂ©ritage, en hĂ©ritage Ă  IsraĂ«l, son peuple. Yahweh, ton nom subsiste Ă  jamais ; Yahweh, ton souvenir dure d’ñge en Ăąge. Car Yahweh fait droit Ă  son peuple, et il a compassion de ses serviteurs. Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or, ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent pas ; elles ont des yeux et ne voient pas. Elles ont des oreilles et n’entendent pas ; Il n’y a pas mĂȘme un souffle dans leur bouche. Qu’ils leur ressemblent ceux qui les font, quiconque se confie en elles ! Maison d’IsraĂ«l, bĂ©nissez Yahweh ! Maison d’Aaron, bĂ©nissez Yahweh ! Maison de LĂ©vi, bĂ©nissez Yahweh ! Vous qui craignez Yahweh, bĂ©nissez Yahweh ! Que de Sion soit bĂ©ni Yahweh, qui habite JĂ©rusalem ! Alleluia !Psaume 136 Vulg. CXXXV.Modifier CĂ©lĂ©brez Yahweh, car il est bon, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. CĂ©lĂ©brez le Dieu des dieux, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. CĂ©lĂ©brez le Seigneur des seigneurs, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. A celui qui seul opĂšre de grands prodiges, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui a fait les cieux avec sagesse, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui a Ă©tendu la terre sur les eaux, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui a fait les grands luminaires, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Le soleil pour dominer sur le jour, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. La lune et les Ă©toiles pour dominer sur la nuit, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. A celui qui frappa les Egyptiens dans leurs premiers-nĂ©s, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Il fit sortir IsraĂ«l du milieu d’eux, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. D’une main forte et d’un bras Ă©tendu, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. A celui qui divisa en deux la mer Rouge, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui fit passer IsraĂ«l au travers, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Et prĂ©cipita Pharaon et son armĂ©e dans la mer Rouge, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. A celui qui conduisit son peuple dans le dĂ©sert, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui frappa de grands rois, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Et fit pĂ©rir des rois puissants, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. SĂ©hon, roi des AmorrhĂ©ens, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Et Og, roi de Basan, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Qui donna leur pays en hĂ©ritage, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. En hĂ©ritage Ă  IsraĂ«l, son serviteur, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. A celui qui se souvint de nous quand nous Ă©tions humiliĂ©s, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. Et nous dĂ©livra de nos oppresseurs, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. A celui qui donne Ă  tout ce qui vit la nourriture, car sa misĂ©ricorde est Ă©ternelle. CĂ©lĂ©brez le Dieu des cieux, car sa misĂ©ricorde est 137 Vulg. CXXXVI.Modifier Au bord des fleuves de Babylone nous Ă©tions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion. Aux saules de ses vallĂ©es nous avions suspendu nos harpes. Car lĂ , ceux qui nous tenaient captifs nous demandaient des hymnes et des cantiques, nos oppresseurs , des chants joyeux Chantez-nous un cantique de Sion ! » Comment chanterions-nous le cantique de Yahweh, sur la terre de l’étranger ? Si jamais je t’oublie, JĂ©rusalem ; que ma droite oublie de se mouvoir !... Que ma langue s’attache Ă  mon palais, si je cesse de penser Ă  toi, si je ne mets pas JĂ©rusalem au premier rang de mes joies ! Souviens-toi, Yahweh, des enfants d’Edom ; quand au jour de JĂ©rusalem, ils disaient DĂ©truisez, dĂ©truisez-la, jusqu’en ses fondements ! » Fille de Babylone, vouĂ©e Ă  la ruine, heureux celui qui te rendra le mal que tu nous as fait ! Heureux celui qui saisira et brisera tes petits enfants contre la pierre !Psaume 138 Vulg. CXXXVII.Modifier De David. Je veux te louer de tout mon cƓur, te chanter sur la harpe, en prĂ©sence des dieux. Je veux me prosterner dans ton saint temple, et cĂ©lĂ©brer ton nom, Ă  cause de ta bontĂ© et de ta fidĂ©litĂ©, parce que tu as fait une promesse magnifique, au-dessus de toutes les gloires de ton nom. Le jour oĂč je t’ai invoquĂ©, tu m’as exaucĂ©, tu as rendu Ă  mon Ăąme la force et le courage. Tous les rois de la terre te loueront, Yahweh, quand ils auront appris les oracles de ta bouche. Ils cĂ©lĂ©breront les voies de Yahweh, car la gloire de Yahweh est grande. Car Yahweh est Ă©levĂ©, et il voit les humbles, et il connaĂźt de loin les orgueilleux. Si je marche en pleine dĂ©tresse, tu me rends la vie, tu Ă©tends ta main pour arrĂȘter la colĂšre de mes ennemis, et ta droite ma sauve. Yahweh achĂšvera ce qu’il a fait pour moi. Yahweh, ta bontĂ© est Ă©ternelle n’abandonne pas l’ouvrage de tes mains !Psaume 139 Vulg. CXXXVIII.Modifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Yahweh, tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je suis assis ou levĂ©, tu dĂ©couvres ma pensĂ©e de loin. Tu m’observes quand je suis en marche ou couchĂ©, et toutes mes voies te sont familiĂšres. La parole n’est pas encore sur ma langue, que dĂ©jĂ , Yahweh, tu la connais entiĂšrement. En avant et en arriĂšre tu m’entoures, et tu mets ta main sur moi Science trop merveilleuse pour moi, elle est trop Ă©levĂ©e pour que j’y puisse atteindre ! OĂč aller loin de ton esprit, oĂč fuir loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche dans le schĂ©ol, te voilĂ  ! Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter aux confins de la mer, LĂ  encore ta main me conduira, et ta droite me saisira. Et je dis Au moins les tĂ©nĂšbres me couvriront, et la nuit sera la seule lumiĂšre qui m’entoure !... Les tĂ©nĂšbres mĂȘmes n’ont pas pour toi d’obscuritĂ© ; pour toi la nuit brille comme le jour, et les tĂ©nĂšbres comme la lumiĂšre. C’est toi qui as formĂ© mes reins, et qui m’as tissĂ© dans le sein de ma mĂšre. Je te loue d’avoir fait de moi une crĂ©ature si merveilleuse ; tes Ɠuvres sont admirables, et mon Ăąme se plaĂźt Ă  le reconnaĂźtre. Ma substance n’était pas cachĂ©e devant toi, lorsque j’étais formĂ© dans le secret, tissĂ© avec art dans les profondeurs de la terre. Je n’étais qu’un germe informe, et tes yeux me voyaient, et sur ton livre Ă©taient tous inscrits les jours qui m’étaient destinĂ©s, avant qu’aucun d’eux fĂ»t encore. O Dieu, que tes pensĂ©es me semblent ravissantes ! Que le nombre en est grand ! Si je compte, elles surpassent en nombre les grains de sable je m’éveille, et je suis encore avec toi ! O Dieu, ne feras-tu pas pĂ©rir le mĂ©chant ? Hommes de sang, Ă©loignez-vous de moi ! Ils parlent de toi d’une maniĂšre criminelle, ils prennent ton nom en vain, eux, tes ennemis ! Ne dois-je pas, Yahweh, haĂŻr ceux qui te haĂŻssent, avoir en horreur ceux qui s’élĂšvent contre toi ? Oui, je les hais d’une haine complĂšte, ils sont pour moi des ennemis. Sonde-moi, ĂŽ Dieu, et connais mon cƓur ; Ă©prouve-moi, et connais mes pensĂ©es. Regarde si je suis sur une voie funeste, et conduis-moi dans la voie 140 Vulg. CXXXIX.Modifier Au maĂźtre de chant. Psaume de David. Yahweh, dĂ©livre-moi de l’homme mĂ©chant, prĂ©serve-moi des hommes de violence, qui mĂ©ditent de mauvais desseins dans leur cƓur, qui excitent sans cesse la guerre contre moi, qui aiguisent leur langue comme le serpent, et qui ont sous leurs lĂšvres le venin de l’aspic. — SĂ©la. Yahweh, garde-moi des mains du mĂ©chant, prĂ©serve-moi des hommes de violence, qui mĂ©ditent de me faire trĂ©bucher. Des orgueilleux me dressent un piĂšge et des filets, ils placent des rets le long de mon sentier, ils me tendent des embĂ»ches. — SĂ©la. Je dis Ă  Yahweh Tu es mon Dieu ! Ecoute, Yahweh, la voix de mes supplications ! Seigneur Yahweh, mon puissant sauveur, tu couvres ma tĂȘte au jour du combat. Yahweh, n’accomplis pas les dĂ©sirs du mĂ©chant, ne laisse pas rĂ©ussir ses desseins il en serait trop fier ! — SĂ©la. Que sur la tĂȘte de ceux qui m’assiĂšgent retombe l’iniquitĂ© de leurs lĂšvres, que des charbons ardents soient secouĂ©s sur eux ! Que Dieu les prĂ©cipite dans le feu, dans les abĂźmes d’oĂč ils ne se relĂšvent plus ! Non, le calomniateur ne prospĂ©rera pas sur la terre, et le malheur poursuivra sans merci l’homme violent. Je sais que Yahweh fait droit au misĂ©rable, et justice au pauvre. Oui, les justes cĂ©lĂ©breront ton nom, et les hommes droits habiteront devant ta 141 Vulg. CXL.Modifier Psaume de David. Yahweh, je t’invoque ; hĂąte-toi de venir vers moi ; prĂȘte l’oreille Ă  ma voix, quand je t’invoque. Que ma priĂšre soit devant ta face comme l’encens, et l’élĂ©vation de mes mains comme l’offrande du soir ! Yahweh, mets une garde Ă  ma bouche, une sentinelle Ă  la porte de mes lĂšvres. N’incline pas mon cƓur vers des choses mauvaises ; ne l’incline pas Ă  se livrer Ă  des actes de mĂ©chancetĂ© avec les hommes qui commettent l’iniquitĂ© ; que je ne prenne aucune part Ă  leurs festins ! Que le juste me frappe, c’est une faveur ; qu’il me reprenne, c’est un parfum sur ma tĂȘte ; ma tĂȘte ne le refusera pas, car alors je n’opposerai que ma priĂšre Ă  leurs mauvais desseins. Mais bientĂŽt leurs chefs seront prĂ©cipitĂ©s le long des rochers ; et l’on Ă©coutera mes paroles, car elles sont agrĂ©ables. Comme lorsqu’on laboure et que l’on ameublit la terre, ainsi nos ossements sont semĂ©s au bord du schĂ©ol. Car vers toi, Seigneur Yahweh, je tourne mes yeux ; auprĂšs de toi je cherche un refuge n’abandonne pas mon Ăąme ! PrĂ©serve-moi des piĂšges qu’ils me tendent, des embĂ»ches de ceux qui font le mal ! Que les mĂ©chants tombent dans leurs propres filets, et que j’échappe en mĂȘme temps !Psaume 142 Vulg. CXLI.Modifier Cantique de David. Lorsqu’il Ă©tait dans la caverne. PriĂšre. De ma voix je crie Ă  Yahweh, de ma voix j’implore Yahweh ; Je rĂ©pands ma plainte en sa prĂ©sence, devant lui j’expose ma dĂ©tresse. Lorsqu’en moi mon esprit dĂ©faille, toi tu connais mon sentier ; tu sais que, dans la route oĂč je marche, ils me tendent des piĂšges. Jette les yeux Ă  ma droite et vois personne ne me reconnaĂźt ; tout refuge me fait dĂ©faut, nul n’a souci de mon Ăąme. Je crie vers toi, Yahweh, je dis Tu es mon refuge, mon partage sur la terre des vivants ! PrĂȘte l’oreille Ă  ma plainte, car je suis malheureux Ă  l’excĂšs ; dĂ©livre-moi de ceux qui me poursuivent, car ils sont plus forts que moi. Tire mon Ăąme de cette prison, afin que je cĂ©lĂšbre ton nom ; les justes triompheront avec moi de ce que tu m’auras fait du 143 Vulg. CXLII.Modifier Psaume de David. Yahweh, Ă©coute ma priĂšre ; prĂȘte l’oreille Ă  mes supplications ; exauce-moi dans ta vĂ©ritĂ© et dans ta justice. N’entre pas en jugement avec ton serviteur, car aucun homme vivant n’est juste devant toi. L’ennemi en veut Ă  mon Ăąme, il foule Ă  terre ma vie ; il me relĂšgue dans les lieux tĂ©nĂ©breux, comme ceux qui sont morts depuis longtemps. Mon esprit dĂ©faille en moi, mon cƓur est troublĂ© dans mon sein. Je pense aux jours d’autrefois, je mĂ©dite sur toutes tes Ɠuvres, je rĂ©flĂ©chis sur l’ouvrage de tes mains. j’étends vers toi mes mains, et mon Ăąme, comme une terre dessĂ©chĂ©e, soupire aprĂšs toi. — SĂ©la. HĂąte-toi de m’exaucer, Yahweh, mon esprit dĂ©faille ; ne me cache pas ta face, je deviens semblable Ă  ceux qui descendent dans la fosse. Fais-moi de bonne heure sentir ta bontĂ©, car c’est en toi que j’espĂšre ; fais-moi connaĂźtre la voie oĂč je dois marcher, car c’est vers toi que j’élĂšve mon Ăąme. DĂ©livre-moi de mes ennemis, Yahweh, je me rĂ©fugie auprĂšs de toi. Apprends-moi Ă  faire ta volontĂ©, car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise dans la voie droite ! A cause de ton nom, Yahweh, rends-moi la vie ; dans ta justice, retire mon Ăąme de la dĂ©tresse. Dans ta bontĂ©, anĂ©antis mes ennemis, et fais pĂ©rir tous ceux qui m’oppriment, car je suis ton 144 Vulg. CXLIII.Modifier De David. BĂ©ni soit Yahweh, mon rocher, qui a dressĂ© mes mains au combat, et mes doigts Ă  la guerre, mon bienfaiteur et ma forteresse, ma haute retraite et mon libĂ©rateur, mon bouclier, celui qui est mon refuge, qui range mon peuple sous moi ! Yahweh, qu’est-ce que l’homme pour que tu le connaisses, le fils de l’homme, pour que tu prennes garde Ă  lui ? L’homme est semblable Ă  un souffle, ses jours sont comme l’ombre qui passe. Yahweh, abaisse tes cieux et descends ; touche les montagnes, et qu’elles s’embrasent ; fais briller les Ă©clairs, et disperse les ennemis ; lance tes flĂšches, et mets-les en dĂ©route. Etends tes mains d’en haut, dĂ©livre-moi et sauve-moi des grandes eaux, de la main des fils de l’étranger, dont la bouche profĂšre le mensonge, et dont la droite est une droite parjure. O Dieu, je te chanterai un cantique nouveau, je te cĂ©lĂ©brerai sur le luth Ă  dix cordes. Toi qui donnes aux rois la victoire, qui sauves du glaive meurtrier David, ton serviteur, dĂ©livre-moi et sauve-moi de la main des fils de l’étranger, dont la bouche profĂšre le mensonge, et dont la droite est une droite parjure. Que nos fils, comme des plants vigoureux, grandissent en leur jeunesse ! Que nos filles soient comme les colonnes angulaires, sculptĂ©es Ă  la façon de celles d’un temple ! Que nos greniers soient remplis, et regorgent de toutes sortes de provisions ! Que nos brebis, dans nos pĂąturages, se multiplient par milliers et par myriades ! Que nos gĂ©nisses soient fĂ©condes ! Qu’il n’y ait dans nos murs ni brĂšche, ni reddition ! Ni cri d’alarme dans nos places publiques ! Heureux le peuple qui jouit de ces biens ! Heureux le peuple dont Yahweh est le Dieu !Psaume 145 Vulg. CXLIV.Modifier Chant de louange. De David. Je veux t’exalter, mon Dieu, ĂŽ Roi, et bĂ©nir ton nom Ă  jamais et toujours. Je veux chaque jour te bĂ©nir, et cĂ©lĂ©brer ton nom toujours et Ă  jamais. Yahweh est grand et digne de toute louange, et sa grandeur est insondable. Chaque Ăąge dira au suivant la louange de tes Ɠuvres, on publiera tes prodiges. Je chanterai l’éclat glorieux de ta majestĂ©, et tes Ɠuvres prodigieuses. Et l’on parlera de ta puissance redoutable, et je raconterai ta grandeur. On proclamera le souvenir de ton immense bontĂ©, et on cĂ©lĂ©brera ta justice. Yahweh est misĂ©ricordieux et compatissant, lent Ă  la colĂšre et plein de bontĂ©. Yahweh est bon envers tous, et sa misĂ©ricorde s’étend sur toutes ses crĂ©atures. Toutes tes Ɠuvres te louent, Yahweh, et tes fidĂšles te bĂ©nissent. Ils disent la gloire de ton rĂšgne, et proclament ta puissance, afin de faire connaĂźtre aux fils des hommes ses prodiges, et le glorieux Ă©clat de son rĂšgne. Ton rĂšgne est un rĂšgne Ă©ternel, et ta domination subsiste dans tous les Ăąges. Yahweh soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous ceux qui sont courbĂ©s. Les yeux de tous les ĂȘtres sont tournĂ©s vers toi dans l’attente, et tu leur donnes leur nourriture en son temps. Tu ouvres ta main, et tu rassasies de tes biens tout ce qui respire. Yahweh est juste dans toutes ses voies, et misĂ©ricordieux dans toutes ses Ɠuvres. Yahweh est prĂšs de tous ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent d’un cƓur sincĂšre. Il accomplit les dĂ©sirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et il les sauve. Yahweh garde tous ceux qui l’aiment, et il dĂ©truit tous les mĂ©chants. Que ma bouche publie la louange de Yahweh, et que toute chair bĂ©nisse son saint nom, toujours, Ă  jamais !Psaume 146 Vulg. CXLV.Modifier Alleluia ! Mon Ăąme, loue Yahweh ! Toute ma vie, je veux louer Yahweh, tant que je serai, je veux chanter mon Dieu. Ne mettez pas votre confiance dans les princes, dans le fils de l’homme, qui ne peut sauver. Son souffle s’en va, il retourne Ă  sa poussiĂšre, et, ce mĂȘme jour, ses desseins s’évanouissent. Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, qui met son espoir en Yahweh, son Dieu ! Yahweh a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qu’elle renferme ; il garde Ă  jamais sa fidĂ©litĂ©. Il rend justice aux opprimĂ©s, il donne la nourriture Ă  ceux qui ont faim. Yahweh dĂ©livre les captifs, Yahweh ouvre les yeux des aveugles, Yahweh relĂšve ceux qui sont courbĂ©s, Yahweh aime les justes. Yahweh garde les Ă©trangers, il soutient l’orphelin et la veuve ; mais il rend tortueuse la voie des mĂ©chants. Yahweh est roi pour l’éternitĂ©, ton Dieu, ĂŽ Sion, d’ñge en Ăąge. Alleluia !Psaume 147 Vulg. CXLVI et CXLVII.Modifier Alleluia – Louez Yahweh, car il est bon de cĂ©lĂ©brer notre Dieu, car il est doux, il est biensĂ©ant de le louer. Yahweh rebĂątit JĂ©rusalem, il rassemble les dispersĂ©s d’IsraĂ«l. Il guĂ©rit ceux qui ont le cƓur brisĂ©, et il panse leurs blessures. Il compte le nombre des Ă©toiles, il les appelle toutes par leur nom. Notre Seigneur est grand, et sa force est infinie, et son intelligence n’a pas de limites. Yahweh vient en aide aux humbles, il abaisse les mĂ©chants jusqu’à terre. Chantez Ă  Yahweh un cantique d’actions de grĂąces ; cĂ©lĂ©brez notre Dieu sur la harpe ! Il couvre les cieux de nuages, et prĂ©pare la pluie pour la terre ; il fait croĂźtre l’herbe sur les montagnes. Il donne la nourriture au bĂ©tail, aux petits du corbeau qui crient vers lui. Ce n’est pas dans la vigueur du cheval qu’il se complaĂźt, ni dans les jambes de l’homme qu’il met son plaisir ; Yahweh met son plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui espĂšrent en sa bontĂ©. JĂ©rusalem, cĂ©lĂšbre Yahweh ; Sion, loue ton Dieu. Car il affermit les verrous de tes portes, il bĂ©nit tes fils au milieu de toi ; Il assure la paix Ă  tes frontiĂšres, il te rassasie de la fleur du froment. Il envoie ses ordres Ă  la terre ; sa parole court avec vitesse. Il fait tomber la neige comme de la laine, il rĂ©pand le givre comme de la cendre. Il jette ses glaçons par morceaux qui peut tenir devant ses frimas ? Il envoie sa parole, et il les fond ; Il fait souffler son vent, et les eaux coulent. C’est lui qui a rĂ©vĂ©lĂ© sa parole Ă  Jacob, ses lois et ses ordonnances Ă  IsraĂ«l. Il n’a pas fait de mĂȘme pour toutes les autres nations ; elles ne connaissent pas ses ordonnances. Alleluia !Psaume 148Modifier Alleluia ! Louez Yahweh du haut des cieux, louez-le dans les hauteurs ! Louez-le, vous tous, ses anges ; louez-le, vous toutes, ses armĂ©es ! Louez-le, soleil et lune ; Louez-le, vous toutes, Ă©toiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux, qui ĂȘtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de Yahweh ; car il a commandĂ©, et ils ont Ă©tĂ© créés. Il les a Ă©tablis pour toujours et Ă  jamais ; il a posĂ© une loi qu’on ne transgressera pas. De la terre, louez Yahweh, monstres marins, et vous tous, ocĂ©ans, feu et grĂȘle, neige et vapeurs, vents impĂ©tueux, qui exĂ©cutez ses ordres, montagnes, et vous toutes, collines, arbres fruitiers, et vous tous, cĂšdres. Animaux sauvages et troupeaux de toutes sortes, reptiles et oiseaux ailĂ©s, rois de la terre et tous les peuples, princes, et vous tous, juges de la terre, jeunes hommes et jeunes vierges, vieillards et enfants. Qu’ils louent le nom de Yahweh, car son nom seul est grand, sa gloire est au-dessus du ciel et de la terre. Il a relevĂ© la puissance de son peuple, sujet de louange pour tous ses fidĂšles, pour les enfants d’IsraĂ«l, le peuple qui est prĂšs de lui, Alleluia !Psaume 149Modifier Alleluia ! Chantez Ă  Yahweh un cantique nouveau ; que sa louange retentisse dans l’assemblĂ©e des saints ! Qu’IsraĂ«l se rĂ©jouisse en son CrĂ©ateur, que les fils de Sion tressaillent en leur Roi ! Qu’ils louent son nom dans leurs danses, qu’ils le chantent avec le tambourin et la harpe ! Car Yahweh se complaĂźt dans son peuple, il glorifie les humbles en les sauvant. Les fidĂšles triomphent dans la gloire, ils tressaillent de joie sur leur couche. Les louanges de Dieu sont dans leur bouche ; et ils ont dans leurs mains un glaive Ă  deux tranchants. Pour exercer la vengeance sur les nations, et porter le chĂątiment chez les peuples ; pour lier leurs rois avec des chaĂźnes, et leurs grands avec des ceps de fer ; pour exĂ©cuter contre eux l’arrĂȘt Ă©crit c’est lĂ  la gloire rĂ©servĂ©e Ă  tous ses fidĂšles. Alleluia !Psaume 150Modifier Alleluia ! Louez Dieu dans son sanctuaire ! Louez-le dans le sĂ©jour de sa puissance ! Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le selon l’immensitĂ© de sa grandeur ! Louez-le au son de la trompette ! Louez-le sur la harpe et la cithare ! Louez-le dans vos danses, avec le tambourin ! Louez-le avec les instruments Ă  cordes et le chalumeau ! Louez-le avec les cymbales au son clair ! Louez-le avec les cymbales retentissantes ! Que tout ce qui respire loue Yahweh ! Alleluia. Sije dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. 20.10 Car j'apprends les mauvais propos de plusieurs, L'Ă©pouvante qui rĂšgne Ă  l'entour: Accusez-le, et nous l'accuserons! Tous ceux qui Ă©taient en paix avec moi Observent si je
1 Paschhur, fils d’Immer, sacrificateur et inspecteur en chef dans la maison de l’Éternel, entendit JĂ©rĂ©mie qui prophĂ©tisait ces choses. 2 Et Paschhur frappa JĂ©rĂ©mie, le prophĂšte, et le mit dans la prison qui Ă©tait Ă  la porte supĂ©rieure de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. 3 Mais le lendemain, Paschhur fit sortir JĂ©rĂ©mie de prison. Et JĂ©rĂ©mie lui dit Ce n’est pas le nom de Paschhur que l’Éternel te donne, c’est celui de Magor Missabib. 4 Car ainsi parle l’Éternel Voici, je te livrerai Ă  la terreur, toi et tous tes amis ; ils tomberont par l’épĂ©e de leurs ennemis, et tes yeux le verront. Je livrerai aussi tout Juda entre les mains du roi de Babylone, qui les emmĂšnera captifs Ă  Babylone et les frappera de l’épĂ©e. 5 Je livrerai toutes les richesses de cette ville, tout le produit de son travail, tout ce qu’elle a de prĂ©cieux, je livrerai tous les trĂ©sors des rois de Juda entre les mains de leurs ennemis, qui les pilleront, les enlĂšveront et les transporteront Ă  Babylone. 6 Et toi, Paschhur, et tous ceux qui demeurent dans ta maison, vous irez en captivitĂ© ; tu iras Ă  Babylone, et lĂ  tu mourras, et lĂ  tu seras enterrĂ©, toi et tous tes amis auxquels tu as prophĂ©tisĂ© le mensonge. 7 Tu m’as persuadĂ©, Éternel, et je me suis laissĂ© persuader ; Tu m’as saisi, tu m’as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, Tout le monde se moque de moi. 8 Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, Que je crie Ă  la violence et Ă  l’oppression ! Et la parole de l’Éternel est pour moi Un sujet d’opprobre et de risĂ©e chaque jour. 9 Si je dis Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon cƓur comme un feu dĂ©vorant Qui est renfermĂ© dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. 10 Car j’apprends les mauvais propos de plusieurs, L’épouvante qui rĂšgne Ă  l’entour Accusez-le, et nous l’accuserons ! Tous ceux qui Ă©taient en paix avec moi Observent si je chancelle Peut-ĂȘtre se laissera-t-il surprendre, Et nous serons maĂźtres de lui, Nous tirerons vengeance de lui ! 11 Mais l’Éternel est avec moi comme un hĂ©ros puissant ; C’est pourquoi mes persĂ©cuteurs chancellent et n’auront pas le dessus ; Ils seront remplis de confusion pour n’avoir pas rĂ©ussi Ce sera une honte Ă©ternelle qui ne s’oubliera pas. 12 L’Éternel des armĂ©es Ă©prouve le juste, Il pĂ©nĂštre les reins et les cƓurs. Je verrai ta vengeance s’exercer contre eux, Car c’est Ă  toi que je confie ma cause. 13 Chantez Ă  l’Éternel, louez l’Éternel ! Car il dĂ©livre l’ñme du malheureux de la main des mĂ©chants. 14 Maudit sois le jour oĂč je suis nĂ© ! Que le jour oĂč ma mĂšre m’a enfantĂ© Ne soit pas bĂ©ni ! 15 Maudit soit l’homme qui porta cette nouvelle Ă  mon pĂšre Il t’est nĂ© un enfant mĂąle, Et qui le combla de joie ! 16 Que cet homme soit comme les villes Que l’Éternel a dĂ©truites sans misĂ©ricorde ! Qu’il entende des gĂ©missements le matin, Et des cris de guerre Ă  midi ! 17 Que ne m’a-t-on fait mourir dans le sein de ma mĂšre ! Que ne m’a-t-elle servi de tombeau ! Que n’est-elle restĂ©e Ă©ternellement enceinte ! 18 Pourquoi suis-je sorti du sein maternel Pour voir la souffrance et la douleur, Et pour consumer mes jours dans la honte ?
NĂ©anmoins JĂ©rĂ©mie savait qu’il devait transmettre le message que Dieu lui avait confiĂ©. « Si je dis : Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cƓur comme un feu dĂ©vorant qui est renfermĂ© dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis »
PSAUMES 1 À 50 Psaume 1 11 Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des mĂ©chants, Qui ne s'arrĂȘte pas sur la voie des pĂ©cheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, 12 Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, Et qui la mĂ©dite jour et nuit! 13 Il est comme un arbre plantĂ© prĂšs d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flĂ©trit point Tout ce qu'il fait lui rĂ©ussit. 14 Il n'en est pas ainsi des mĂ©chants Ils sont comme la paille que le vent dissipe. 15 C'est pourquoi les mĂ©chants ne rĂ©sistent pas au jour du jugement, Ni les pĂ©cheurs dans l'assemblĂ©e des justes; 16 Car l'Eternel connaĂźt la voie des justes, Et la voie des pĂ©cheurs mĂšne Ă  la ruine. Psaume 2 21 Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensĂ©es parmi les peuples? 22 Pourquoi les rois de la terre se soulĂšvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Eternel et contre son oint ? 23 Brisons leurs liens, DĂ©livrons-nous de leurs chaĂźnes! 24 Celui qui siĂšge dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux. 25 Puis il leur parle dans sa colĂšre, Il les Ă©pouvante dans sa fureur 26 C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne sainte! 27 Je publierai le dĂ©cret ; L'Eternel m'a dit Tu es mon fils! Je t'ai engendrĂ© aujourd'hui. 28 Demande-moi et je te donnerai les nations pour hĂ©ritage, Les extrĂ©mitĂ©s de la terre pour possession; 29 Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier. 210 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction! 211 Servez l'Eternel avec crainte, Et rĂ©jouissez-vous avec tremblement. 212 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, Et que vous ne pĂ©rissiez dans votre voie, Car sa colĂšre est prompte Ă  s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui! Psaume 3 31 Psaume de David. A l'occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. 32 O Eternel, que mes ennemis sont nombreux! Quelle multitude se lĂšve contre moi! 33 Combien qui disent Ă  mon sujet Plus de salut pour lui auprĂšs de Dieu! Pause. 34 Mais toi, ĂŽ Eternel! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relĂšves ma tĂȘte. 35 De ma voix je crie Ă  l'Eternel, Et il me rĂ©pond de sa montagne sainte. Pause. 36 Je me couche, et je m'endors ; Je me rĂ©veille, car l'Eternel est mon soutien. 37 Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m'assiĂšgent de toutes parts. 38 LĂšve-toi, Eternel! sauve-moi, mon Dieu! Car tu frappes Ă  la joue tous mes ennemis, Tu brises les dents des mĂ©chants. 39 Le salut est auprĂšs de l'Eternel Que ta bĂ©nĂ©diction soit sur ton peuple! Pause. Psaume 4 41 Au chef des chantres. Avec instruments Ă  cordes. Psaume de David. 42 Quand je crie, rĂ©ponds-moi, Dieu de ma justice! Quand je suis dans la dĂ©tresse, sauve-moi! Aie pitiĂ© de moi, Ă©coute ma priĂšre! 43 Fils des hommes, jusques Ă  quand ma gloire sera-t-elle outragĂ©e? Jusques Ă  quand aimerez-vous la vanitĂ©, Chercherez-vous le mensonge? Pause. 44 Sachez que l'Eternel s'est choisi un homme pieux ; L'Eternel entend, quand je crie Ă  lui. 45 Tremblez, et ne pĂ©chez point ; Parlez en vos cœurs sur votre couche, puis taisez-vous. Pause. 46 Offrez des sacrifices de justice, Et confiez-vous Ă  l'Eternel. 47 Plusieurs disent Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumiĂšre de ta face, ĂŽ Eternel! 48 Tu mets dans mon cœur plus de joie qu'ils n'en ont Quand abondent leur froment et leur moĂ»t. 49 Je me couche et je m'endors en paix, Car toi seul, ĂŽ Eternel! tu me donnes la sĂ©curitĂ© dans ma demeure. Psaume 5 51 Au chef des chantres. Avec les flĂ»tes. Psaume de David. 52 PrĂȘte l'oreille Ă  mes paroles, ĂŽ Eternel! Ecoute mes gĂ©missements! 53 Sois attentif Ă  mes cris, mon roi et mon Dieu! C'est Ă  toi que j'adresse ma priĂšre. 54 Eternel! le matin tu entends ma voix; Le matin je me tourne vers toi, et je regarde. 55 Car tu n'es point un Dieu qui prenne plaisir au mal; Le mĂ©chant n'a pas sa demeure auprĂšs de toi. 56 Les insensĂ©s ne subsistent pas devant tes yeux; Tu hais tous ceux qui commettent l'iniquitĂ©. 57 Tu fais pĂ©rir les menteurs; L'Eternel abhorre les hommes de sang et de fraude. 58 Mais moi, par ta grande misĂ©ricorde, je vais Ă  ta maison, Je me prosterne dans ton saint temple avec crainte. 59 Eternel! conduis-moi dans ta justice, Ă  cause de mes ennemis, Aplanis ta voie sous mes pas. 510 Car il n'y a point de sincĂ©ritĂ© dans leur bouche; Leur cœur est rempli de malice, Leur gosier est un sĂ©pulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles flatteuses. 511 Frappe-les comme des coupables, ĂŽ Dieu! Que leurs desseins amĂšnent leur chute! PrĂ©cipite-les au milieu de leurs pĂ©chĂ©s sans nombre! Car ils se rĂ©voltent contre toi. 512 Alors tous ceux qui se confient en toi se rĂ©jouiront, Ils auront de l'allĂ©gresse Ă  toujours, et tu les protĂ©geras; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom. 513 Car tu bĂ©nis le juste, ĂŽ Eternel! Tu l'entoures de ta grĂące comme d'un bouclier. Psaume 6 61 Au chef des chantres. Avec instruments Ă  cordes. Sur la harpe Ă  huit cordes. Psaume de David. 62 Eternel! ne me punis pas dans ta colĂšre, Et ne me chĂątie pas dans ta fureur. 63 Aie pitiĂ© de moi, Eternel! car je suis sans force; GuĂ©ris-moi, Eternel! car mes os sont tremblants. 64 Mon Ăąme est toute troublĂ©e; Et toi, Eternel! jusques Ă  quand?... 65 Reviens, Eternel! dĂ©livre mon Ăąme; Sauve-moi, Ă  cause de ta misĂ©ricorde. 66 Car celui qui meurt n'a plus ton souvenir; Qui te louera dans le sĂ©jour des morts? 67 Je m'Ă©puise Ă  force de gĂ©mir; Chaque nuit ma couche est baignĂ©e de mes larmes, Mon lit est arrosĂ© de mes pleurs. 68 J'ai le visage usĂ© par le chagrin; Tous ceux qui me persĂ©cutent le font vieillir. 69 Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal! Car l'Eternel entend la voix de mes larmes; 610 L'Eternel exauce mes supplications, L'Eternel accueille ma priĂšre. 611 Tous mes ennemis sont confondus, saisis d'Ă©pouvante; Ils reculent, soudain couverts de honte. Psaume 7 71 Complainte de David. ChantĂ©e Ă  l'Eternel, au sujet de Cusch, Benjamite. 72 Eternel, mon Dieu! je cherche en toi mon refuge; Sauve-moi de tous mes persĂ©cuteurs, et dĂ©livre-moi, 73 Afin qu'ils ne me dĂ©chirent pas, comme un lion Qui dĂ©vore sans que personne vienne au secours. 74 Eternel, mon Dieu! si j'ai fait cela, S'il y a de l'iniquitĂ© dans mes mains, 75 Si j'ai rendu le mal Ă  celui qui Ă©tait paisible envers moi, Si j'ai dĂ©pouillĂ© celui qui m'opprimait sans cause, 76 Que l'ennemi me poursuive et m'atteigne, Qu'il foule Ă  terre ma vie, Et qu'il couche ma gloire dans la poussiĂšre! Pause. 77 LĂšve-toi, ĂŽ Eternel! dans ta colĂšre, LĂšve-toi contre la fureur de mes adversaires, RĂ©veille-toi pour me secourir, ordonne un jugement! 78 Que l'assemblĂ©e des peuples t'environne! Monte au-dessus d'elle vers les lieux Ă©levĂ©s! 79 L'Eternel juge les peuples Rends-moi justice, ĂŽ Eternel! Selon mon droit et selon mon innocence! 710 Mets un terme Ă  la malice des mĂ©chants, Et affermis le juste, Toi qui sondes les cœurs et les reins, Dieu juste! 711 Mon bouclier est en Dieu, Qui sauve ceux dont le cœur est droit. 712 Dieu est un juste juge, Dieu s'irrite en tout temps. 713 Si le mĂ©chant ne se convertit pas, il aiguise son glaive, Il bande son arc, et il vise; 714 Il dirige sur lui des traits meurtriers, Il rend ses flĂšches brĂ»lantes. 715 Voici, le mĂ©chant prĂ©pare le mal, Il conçoit l'iniquitĂ©, et il enfante le nĂ©ant. 716 Il ouvre une fosse, il la creuse, Et il tombe dans la fosse qu'il a faite. 717 Son iniquitĂ© retombe sur sa tĂȘte, Et sa violence redescend sur son front. 718 Je louerai l'Eternel Ă  cause de sa justice, Je chanterai le nom de l'Eternel, du TrĂšs-Haut. Psaume 8 81 Au chef des chantres. Sur la guitthith. Psaume de David. 82 Eternel, notre Seigneur! Que ton nom est magnifique sur toute la terre! Ta majestĂ© s'Ă©lĂšve au-dessus des cieux. 83 Par la bouche des enfants et de ceux qui sont Ă  la mamelle Tu as fondĂ© ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence Ă  l'ennemi et au vindicatif. 84 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les Ă©toiles que tu as créées 85 Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui? Et le fils de l'homme, pour que tu prennes garde Ă  lui? 86 Tu l'as fait de peu infĂ©rieur Ă  Dieu, Et tu l'as couronnĂ© de gloire et de magnificence. 87 Tu lui as donnĂ© la domination sur les œuvres de tes mains, Tu as tout mis sous ses pieds, 88 Les brebis comme les bœufs, Et les animaux des champs, 89 Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, Tout ce qui parcourt les sentiers des mers. 810 Eternel, notre Seigneur! Que ton nom est magnifique sur toute la terre! Psaume 9 91 Au chef des chantres. Sur >. Psaume de David. 92 Je louerai l'Eternel de tout mon cœur, Je raconterai toutes tes merveilles. 93 Je ferai de toi le sujet de ma joie et de mon allĂ©gresse, Je chanterai ton nom, Dieu TrĂšs-Haut! 94 Mes ennemis reculent, Ils chancellent, ils pĂ©rissent devant ta face. 95 Car tu soutiens mon droit et ma cause, Tu siĂšges sur ton trĂŽne en juste juge. 96 Tu chĂąties les nations, tu dĂ©truis le mĂ©chant, Tu effaces leur nom pour toujours et Ă  perpĂ©tuitĂ©. 97 Plus d'ennemis! Des ruines Ă©ternelles! Des villes que tu as renversĂ©es! Leur souvenir est anĂ©anti. 98 L'Eternel rĂšgne Ă  jamais, Il a dressĂ© son trĂŽne pour le jugement; 99 Il juge le monde avec justice, Il juge les peuples avec droiture. 910 L'Eternel est un refuge pour l'opprimĂ©, Un refuge au temps de la dĂ©tresse. 911 Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. Car tu n'abandonnes pas ceux qui te cherchent, ĂŽ Eternel! 912 Chantez Ă  l'Eternel, qui rĂ©side en Sion, Publiez parmi les peuples ses hauts faits! 913 Car il venge le sang et se souvient des malheureux, Il n'oublie pas leurs cris. 914 Aie pitiĂ© de moi, Eternel! Vois la misĂšre oĂč me rĂ©duisent mes ennemis, EnlĂšve-moi des portes de la mort, 915 Afin que je publie toutes tes louanges, Dans les portes de la fille de Sion, Et que je me rĂ©jouisse de ton salut. 916 Les nations tombent dans la fosse qu'elles ont faite, Leur pied se prend au filet qu'elles ont cachĂ©. 917 L'Eternel se montre, il fait justice, Il enlace le mĂ©chant dans l'œuvre de ses mains. Jeu d'instruments. Pause. 918 Les mĂ©chants se tournent vers le sĂ©jour des morts, Toutes les nations qui oublient Dieu. 919 Car le malheureux n'est point oubliĂ© Ă  jamais, L'espĂ©rance des misĂ©rables ne pĂ©rit pas Ă  toujours. 920 LĂšve-toi, ĂŽ Eternel! Que l'homme ne triomphe pas! Que les nations soient jugĂ©es devant ta face! 921 Frappe-les d'Ă©pouvante, ĂŽ Eternel! Que les peuples sachent qu'ils sont des hommes! Pause. Psaume 10 101 Pourquoi, ĂŽ Eternel! te tiens-tu Ă©loignĂ©? Pourquoi te caches-tu au temps de la dĂ©tresse? 102 Le mĂ©chant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu'il a conçues. 103 Car le mĂ©chant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, mĂ©prise l'Eternel. 104 Le mĂ©chant dit avec arrogance Il ne punit pas! Il n'y a point de Dieu! VoilĂ  toutes ses pensĂ©es. 105 Ses voies rĂ©ussissent en tout temps; Tes jugements sont trop Ă©levĂ©s pour l'atteindre, Il souffle contre tous ses adversaires. 106 Il dit en son cœur Je ne chancelle pas, Je suis pour toujours Ă  l'abri du malheur! 107 Sa bouche est pleine de malĂ©dictions, de tromperies et de fraudes; Il y a sous sa langue de la malice et de l'iniquitĂ©. 108 Il se tient en embuscade prĂšs des villages, Il assassine l'innocent dans des lieux Ă©cartĂ©s; Ses yeux Ă©pient le malheureux. 109 Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa taniĂšre, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux; Il le surprend et l'attire dans son filet. 1010 Il se courbe, il se baisse, Et les misĂ©rables tombent dans ses griffes. 1011 Il dit en son cœur Dieu oublie! Il cache sa face, il ne regarde jamais! 1012 LĂšve-toi, Eternel! ĂŽ Dieu, lĂšve ta main! N'oublie pas les malheureux! 1013 Pourquoi le mĂ©chant mĂ©prise-t-il Dieu? Pourquoi dit-il en son cœur Tu ne punis pas? 1014 Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause; C'est Ă  toi que s'abandonne le malheureux, C'est toi qui viens en aide Ă  l'orphelin. 1015 Brise le bras du mĂ©chant, Punis ses iniquitĂ©s, et qu'il disparaisse Ă  tes yeux! 1016 L'Eternel est roi Ă  toujours et Ă  perpĂ©tuitĂ©; Les nations sont exterminĂ©es de son pays. 1017 Tu entends les vœux de ceux qui souffrent, ĂŽ Eternel! Tu affermis leur cœur; tu prĂȘtes l'oreille 1018 Pour rendre justice Ă  l'orphelin et Ă  l'opprimĂ©, Afin que l'homme tirĂ© de la terre cesse d'inspirer l'effroi. Psaume 11 111 Au chef des chantres. De David. C'est en l'Eternel que je cherche un refuge. Comment pouvez-vous me dire Fuis dans vos montagnes, comme un oiseau? 112 Car voici, les mĂ©chants bandent l'arc, Ils ajustent leur flĂšche sur la corde, Pour tirer dans l'ombre sur ceux dont le cœur est droit. 113 Quand les fondements sont renversĂ©s, Le juste, que ferait-il? 114 L'Eternel est dans son saint temple, L'Eternel a son trĂŽne dans les cieux; Ses yeux regardent, Ses paupiĂšres sondent les fils de l'homme. 115 L'Eternel sonde le juste; Il hait le mĂ©chant et celui qui se plaĂźt Ă  la violence. 116 Il fait pleuvoir sur les mĂ©chants Des charbons, du feu et du soufre; Un vent brĂ»lant, c'est le calice qu'ils ont en partage. 117 Car l'Eternel est juste, il aime la justice; Les hommes droits contemplent sa face. Psaume 12 121 Au chef des chantres. Sur la harpe Ă  huit cordes. Psaume de David. 122 Sauve, Eternel! car les hommes pieux s'en vont, Les fidĂšles disparaissent parmi les fils de l'homme. 123 On se dit des faussetĂ©s les uns aux autres, On a sur les lĂšvres des choses flatteuses, On parle avec un cœur double. 124 Que l'Eternel extermine toutes les lĂšvres flatteuses, La langue qui discourt avec arrogance, 125 Ceux qui disent Nous sommes puissants par notre langue, Nous avons nos lĂšvres avec nous; Qui serait notre maĂźtre? 126 Parce que les malheureux sont opprimĂ©s et que les pauvres gĂ©missent, Maintenant, dit l'Eternel, je me lĂšve, J'apporte le salut Ă  ceux contre qui l'on souffle. 127 Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, Un argent Ă©prouvĂ© sur terre au creuset, Et sept fois Ă©purĂ©. 128 Toi, Eternel! tu les garderas, Tu les prĂ©serveras de cette race Ă  jamais. 129 Les mĂ©chants se promĂšnent de toutes parts, Quand la bassesse rĂšgne parmi les fils de l'homme. Psaume 13 131 Au chef des chantres. Psaume de David. 132 Jusques Ă  quand, Eternel! m'oublieras-tu sans cesse? Jusques Ă  quand me cacheras-tu ta face? 133 Jusques Ă  quand aurai-je des soucis dans mon Ăąme, Et chaque jour des chagrins dans mon cœur? Jusques Ă  quand mon ennemi s'Ă©lĂšvera-t-il contre moi? 134 Regarde, rĂ©ponds-moi, Eternel, mon Dieu! Donne Ă  mes yeux la clartĂ©, Afin que je ne m'endorme pas du sommeil de la mort, 135 Afin que mon ennemi ne dise pas Je l'ai vaincu! Et que mes adversaires ne se rĂ©jouissent pas, si je chancelle. 136 Moi, j'ai confiance en ta bontĂ©, J'ai de l'allĂ©gresse dans le cœur, Ă  cause de ton salut; Je chante Ă  l'Eternel, car il m'a fait du bien. Psaume 14 141 Au chef des chantres. De David. L'insensĂ© dit en son cœur Il n'y a point de Dieu! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables; Il n'en est aucun qui fasse le bien. 142 L'Eternel, du haut des cieux, regarde les fils de l'homme, Pour voir s'il y a quelqu'un qui soit intelligent, Qui cherche Dieu. 143 Tous sont Ă©garĂ©s, tous sont pervertis; Il n'en est aucun qui fasse le bien, Pas mĂȘme un seul. 144 Tous ceux qui commettent l'iniquitĂ© ont-ils perdu le sens? Ils dĂ©vorent mon peuple, ils le prennent pour nourriture; Ils n'invoquent point l'Eternel. 145 C'est alors qu'ils trembleront d'Ă©pouvante, Quand Dieu paraĂźtra au milieu de la race juste. 146 Jetez l'opprobre sur l'espĂ©rance du malheureux... L'Eternel est son refuge. 147 Oh! qui fera partir de Sion la dĂ©livrance d'IsraĂ«l? Quand l'Eternel ramĂšnera les captifs de son peuple, Jacob sera dans l'allĂ©gresse, IsraĂ«l se rĂ©jouira. Psaume 15 151 Psaume de David. O Eternel! qui sĂ©journera dans ta tente? Qui demeurera sur ta montagne sainte? 152 Celui qui marche dans l'intĂ©gritĂ©, qui pratique la justice Et qui dit la vĂ©ritĂ© selon son cœur. 153 Il ne calomnie point avec sa langue, Il ne fait point de mal Ă  son semblable, Et il ne jette point l'opprobre sur son prochain. 154 Il regarde avec dĂ©dain celui qui est mĂ©prisable, Mais il honore ceux qui craignent l'Eternel; Il ne se rĂ©tracte point, s'il fait un serment Ă  son prĂ©judice. 155 Il n'exige point d'intĂ©rĂȘt de son argent, Et il n'accepte point de don contre l'innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais. Psaume 16 161 Hymne de David. Garde-moi, ĂŽ Dieu! car je cherche en toi mon refuge. 162 Je dis Ă  l'Eternel Tu es mon Seigneur, Tu es mon souverain bien! 163 Les saints qui sont dans le pays, Les hommes pieux sont l'objet de toute mon affection. 164 On multiplie les idoles, on court aprĂšs les dieux Ă©trangers Je ne rĂ©pands pas leurs libations de sang, Je ne mets pas leurs noms sur mes lĂšvres. 165 L'Eternel est mon partage et mon calice; C'est toi qui m'assures mon lot; 166 Un hĂ©ritage dĂ©licieux m'est Ă©chu, Une belle possession m'est accordĂ©e. 167 Je bĂ©nis l'Eternel, mon conseiller; La nuit mĂȘme mon cœur m'exhorte. 168 J'ai constamment l'Eternel sous mes yeux; Quand il est Ă  ma droite, je ne chancelle pas. 169 Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l'allĂ©gresse, Et mon corps repose en sĂ©curitĂ©. 1610 Car tu ne livreras pas mon Ăąme au sĂ©jour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimĂ© voie la corruption. 1611 Tu me feras connaĂźtre le sentier de la vie; Il y a d'abondantes joies devant ta face, Des dĂ©lices Ă©ternelles Ă  ta droite. Psaume 17 171 PriĂšre de David. Eternel! Ă©coute la droiture, sois attentif Ă  mes cris, PrĂȘte l'oreille Ă  ma priĂšre faite avec des lĂšvres sans tromperie! 172 Que ma justice paraisse devant ta face, Que tes yeux contemplent mon intĂ©gritĂ©! 173 Si tu sondes mon cœur, si tu le visites la nuit, Si tu m'Ă©prouves, tu ne trouveras rien Ma pensĂ©e n'est pas autre que ce qui sort de ma bouche. 174 A la vue des actions des hommes, fidĂšle Ă  la parole de tes lĂšvres, Je me tiens en garde contre la voie des violents; 175 Mes pas sont fermes dans tes sentiers, Mes pieds ne chancellent point. 176 Je t'invoque, car tu m'exauces, ĂŽ Dieu! Incline vers moi ton oreille, Ă©coute ma parole! 177 Signale ta bontĂ©, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, Et qui par ta droite les dĂ©livres de leurs adversaires! 178 Garde-moi comme la prunelle de l'œil; ProtĂšge-moi, Ă  l'ombre de tes ailes, 179 Contre les mĂ©chants qui me persĂ©cutent, Contre mes ennemis acharnĂ©s qui m'enveloppent. 1710 Ils ferment leurs entrailles, Ils ont Ă  la bouche des paroles hautaines. 1711 Ils sont sur nos pas, dĂ©jĂ  ils nous entourent, Ils nous Ă©pient pour nous terrasser. 1712 On dirait un lion avide de dĂ©chirer, Un lionceau aux aguets dans son repaire. 1713 LĂšve-toi, Eternel, marche Ă  sa rencontre, renverse-le! DĂ©livre-moi du mĂ©chant par ton glaive! 1714 DĂ©livre-moi des hommes par ta main, Eternel, des hommes de ce monde! Leur part est dans la vie, Et tu remplis leur ventre de tes biens; Leurs enfants sont rassasiĂ©s, Et ils laissent leur superflu Ă  leurs petits-enfants. 1715 Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face; DĂšs le rĂ©veil, je me rassasierai de ton image. Psaume 18 181 Au chef des chantres. Du serviteur de l'Eternel, de David, qui adressa Ă  l'Eternel les paroles de ce cantique, lorsque l'Eternel l'eut dĂ©livrĂ© de la main de tous ses ennemis et de la main de SaĂŒl. Il dit 182 Je t'aime, ĂŽ Eternel, ma force! 183 Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libĂ©rateur! Mon Dieu, mon rocher, oĂč je trouve un abri! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite! 184 Je m'Ă©crie LouĂ© soit l'Eternel! Et je suis dĂ©livrĂ© de mes ennemis. 185 Les liens de la mort m'avaient environnĂ©, Et les torrents de la destruction m'avaient Ă©pouvantĂ©; 186 Les liens du sĂ©pulcre m'avaient entourĂ©, Les filets de la mort m'avaient surpris. 187 Dans ma dĂ©tresse, j'ai invoquĂ© l'Eternel, J'ai criĂ© Ă  mon Dieu; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu devant lui Ă  ses oreilles. 188 La terre fut Ă©branlĂ©e et trembla, Les fondements des montagnes frĂ©mirent, Et ils furent Ă©branlĂ©s, parce qu'il Ă©tait irritĂ©. 189 Il s'Ă©levait de la fumĂ©e dans ses narines, Et un feu dĂ©vorant sortait de sa bouche Il en jaillissait des charbons embrasĂ©s. 1810 Il abaissa les cieux, et il descendit Il y avait une Ă©paisse nuĂ©e sous ses pieds. 1811 Il Ă©tait montĂ© sur un chĂ©rubin, et il volait, Il planait sur les ailes du vent. 1812 Il faisait des tĂ©nĂšbres sa retraite, sa tente autour de lui, Il Ă©tait enveloppĂ© des eaux obscures et de sombres nuages. 1813 De la splendeur qui le prĂ©cĂ©dait s'Ă©chappaient les nuĂ©es, Lançant de la grĂȘle et des charbons de feu. 1814 L'Eternel tonna dans les cieux, Le TrĂšs-Haut fit retentir sa voix, Avec la grĂȘle et les charbons de feu. 1815 Il lança ses flĂšches et dispersa mes ennemis, Il multiplia les coups de la foudre et les mit en dĂ©route. 1816 Le lit des eaux apparut, Les fondements du monde furent dĂ©couverts, Par ta menace, ĂŽ Eternel! Par le bruit du souffle de tes narines. 1817 Il Ă©tendit sa main d'en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux; 1818 Il me dĂ©livra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui Ă©taient plus forts que moi. 1819 Ils m'avaient surpris au jour de ma dĂ©tresse; Mais l'Eternel fut mon appui. 1820 Il m'a mis au large, Il m'a sauvĂ©, parce qu'il m'aime. 1821 L'Eternel m'a traitĂ© selon ma droiture, Il m'a rendu selon la puretĂ© de mes mains; 1822 Car j'ai observĂ© les voies de l'Eternel, Et je n'ai point Ă©tĂ© coupable envers mon Dieu. 1823 Toutes ses ordonnances ont Ă©tĂ© devant moi, Et je ne me suis point Ă©cartĂ© de ses lois. 1824 J'ai Ă©tĂ© sans reproche envers lui, Et je me suis tenu en garde contre mon iniquitĂ©. 1825 Aussi l'Eternel m'a rendu selon ma droiture, Selon la puretĂ© de mes mains devant ses yeux. 1826 Avec celui qui est bon tu te montres bon, Avec l'homme droit tu agis selon la droiture, 1827 Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et avec le pervers tu agis selon sa perversitĂ©. 1828 Tu sauves le peuple qui s'humilie, Et tu abaisses les regards hautains. 1829 Oui, tu fais briller ma lumiĂšre; L'Eternel, mon Dieu, Ă©claire mes tĂ©nĂšbres. 1830 Avec toi je me prĂ©cipite sur une troupe en armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille. 1831 Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l'Eternel est Ă©prouvĂ©e; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. 1832 Car qui est Dieu, si ce n'est l'Eternel; Et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu? 1833 C'est Dieu qui me ceint de force, Et qui me conduit dans la voie droite. 1834 Il rend mes pieds semblables Ă  ceux des biches, Et il me place sur mes lieux Ă©levĂ©s. 1835 Il exerce mes mains au combat, Et mes bras tendent l'arc d'airain. 1836 Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me soutient, Et je deviens grand par ta bontĂ©. 1837 Tu Ă©largis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point. 1838 Je poursuis mes ennemis, je les atteins, Et je ne reviens pas avant de les avoir anĂ©antis. 1839 Je les brise, et ils ne peuvent se relever; Ils tombent sous mes pieds. 1840 Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires. 1841 Tu fais tourner le dos Ă  mes ennemis devant moi, Et j'extermine ceux qui me haĂŻssent. 1842 Ils crient, et personne pour les sauver! Ils crient Ă  l'Eternel, et il ne leur rĂ©pond pas! 1843 Je les broie comme la poussiĂšre qu'emporte le vent, Je les foule comme la boue des rues. 1844 Tu me dĂ©livres des dissensions du peuple; Tu me mets Ă  la tĂȘte des nations; Un peuple que je ne connaissais pas m'est asservi. 1845 Ils m'obĂ©issent au premier ordre, Les fils de l'Ă©tranger me flattent; 1846 Les fils de l'Ă©tranger sont en dĂ©faillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses. 1847 Vive l'Eternel, et bĂ©ni soit mon rocher! Que le Dieu de mon salut soit exaltĂ©, 1848 Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m'assujettit les peuples, 1849 Qui me dĂ©livre de mes ennemis! Tu m'Ă©lĂšves au-dessus de mes adversaires, Tu me sauves de l'homme violent. 1850 C'est pourquoi je te louerai parmi les nations, ĂŽ Eternel! Et je chanterai Ă  la gloire de ton nom. 1851 Il accorde de grandes dĂ©livrances Ă  son roi, Et il fait misĂ©ricorde Ă  son oint, A David, et Ă  sa postĂ©ritĂ©, pour toujours. Psaume 19 191 Au chef des chantres. Psaume de David. 192 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'Ă©tendue manifeste l'œuvre de ses mains. 193 Le jour en instruit un autre jour, La nuit en donne connaissance Ă  une autre nuit. 194 Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles Dont le son ne soit point entendu 195 Leur retentissement parcourt toute la terre, Leurs accents vont aux extrĂ©mitĂ©s du monde, OĂč il a dressĂ© une tente pour le soleil. 196 Et le soleil, semblable Ă  un Ă©poux qui sort de sa chambre, S'Ă©lance dans la carriĂšre avec la joie d'un hĂ©ros; 197 Il se lĂšve Ă  une extrĂ©mitĂ© des cieux, Et achĂšve sa course Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© Rien ne se dĂ©robe Ă  sa chaleur. 198 La loi de l'Eternel est parfaite, elle restaure l'Ăąme; Le tĂ©moignage de l'Eternel est vĂ©ritable, il rend sage l'ignorant. 199 Les ordonnances de l'Eternel sont droites, elles rĂ©jouissent le cœur; Les commandements de l'Eternel sont purs, ils Ă©clairent les yeux. 1910 La crainte de l'Eternel est pure, elle subsiste Ă  toujours; Les jugements de l'Eternel sont vrais, ils sont tous justes. 1911 Ils sont plus prĂ©cieux que l'or, que beaucoup d'or fin; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. 1912 Ton serviteur aussi en reçoit instruction; Pour qui les observe la rĂ©compense est grande. 1913 Qui connaĂźt ses Ă©garements? Pardonne-moi ceux que j'ignore. 1914 PrĂ©serve aussi ton serviteur des orgueilleux; Qu'ils ne dominent point sur moi! Alors je serai intĂšgre, innocent de grands pĂ©chĂ©s. 1915 Reçois favorablement les paroles de ma bouche Et les sentiments de mon cœur, O Eternel, mon rocher et mon libĂ©rateur! Psaume 20 201 Au chef des chantres. Psaume de David. 202 Que l'Eternel t'exauce au jour de la dĂ©tresse, Que le nom du Dieu de Jacob te protĂšge! 203 Que du sanctuaire il t'envoie du secours, Que de Sion il te soutienne! 204 Qu'il se souvienne de toutes tes offrandes, Et qu'il agrĂ©e tes holocaustes! Pause. 205 Qu'il te donne ce que ton cœur dĂ©sire, Et qu'il accomplisse tous tes desseins! 206 Nous nous rĂ©jouirons de ton salut, Nous lĂšverons l'Ă©tendard au nom de notre Dieu; L'Eternel exaucera tous tes vœux. 207 Je sais dĂ©jĂ  que l'Eternel sauve son oint; Il l'exaucera des cieux, de sa sainte demeure, Par le secours puissant de sa droite. 208 Ceux-ci s'appuient sur leurs chars, ceux-lĂ  sur leurs chevaux; Nous, nous invoquons le nom de l'Eternel, notre Dieu. 209 Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout. 2010 Eternel, sauve le roi! Qu'il nous exauce, quand nous l'invoquons! Psaume 21 211 Au chef des chantres. Psaume de David. 212 Eternel! le roi se rĂ©jouit de ta protection puissante. Oh! comme ton secours le remplit d'allĂ©gresse! 213 Tu lui as donnĂ© ce que dĂ©sirait son cœur, Et tu n'as pas refusĂ© ce que demandaient ses lĂšvres. Pause. 214 Car tu l'as prĂ©venu par les bĂ©nĂ©dictions de ta grĂące, Tu as mis sur sa tĂȘte une couronne d'or pur. 215 Il te demandait la vie, tu la lui as donnĂ©e, Une vie longue pour toujours et Ă  perpĂ©tuitĂ©. 216 Sa gloire est grande Ă  cause de ton secours; Tu places sur lui l'Ă©clat et la magnificence. 217 Tu le rends Ă  jamais un objet de bĂ©nĂ©dictions, Tu le combles de joie devant ta face. 218 Le roi se confie en l'Eternel; Et, par la bontĂ© du TrĂšs-Haut, il ne chancelle pas. 219 Ta main trouvera tous tes ennemis, Ta droite trouvera ceux qui te haĂŻssent. 2110 Tu les rendras tels qu'une fournaise ardente, Le jour oĂč tu te montreras; L'Eternel les anĂ©antira dans sa colĂšre, Et le feu les dĂ©vorera. 2111 Tu feras disparaĂźtre leur postĂ©ritĂ© de la terre, Et leur race du milieu des fils de l'homme. 2112 Ils ont projetĂ© du mal contre toi, Ils ont conçu de mauvais desseins, mais ils seront impuissants. 2113 Car tu leur feras tourner le dos, Et avec ton arc tu tireras sur eux. 2114 LĂšve-toi, Eternel, avec ta force! Nous voulons chanter, cĂ©lĂ©brer ta puissance. Psaume 22 221 Au chef des chantres. Sur >. Psaume de David. 222 Mon Dieu! mon Dieu! pourquoi m'as-tu abandonnĂ©, Et t'Ă©loignes-tu sans me secourir, sans Ă©couter mes plaintes? 223 Mon Dieu! je crie le jour, et tu ne rĂ©ponds pas; La nuit, et je n'ai point de repos. 224 Pourtant tu es le Saint, Tu siĂšges au milieu des louanges d'IsraĂ«l. 225 En toi se confiaient nos pĂšres; Ils se confiaient, et tu les dĂ©livrais. 226 Ils criaient Ă  toi, et ils Ă©taient sauvĂ©s; Ils se confiaient en toi, et ils n'Ă©taient point confus. 227 Et moi, je suis un ver et non un homme, L'opprobre des hommes et le mĂ©prisĂ© du peuple. 228 Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tĂȘte 229 Recommande-toi Ă  l'Eternel! L'Eternel le sauvera, Il le dĂ©livrera, puisqu'il l'aime! 2210 Oui, tu m'as fait sortir du sein maternel, Tu m'as mis en sĂ»retĂ© sur les mamelles de ma mĂšre; 2211 DĂšs le sein maternel j'ai Ă©tĂ© sous ta garde, DĂšs le ventre de ma mĂšre tu as Ă©tĂ© mon Dieu. 2212 Ne t'Ă©loigne pas de moi quand la dĂ©tresse est proche, Quand personne ne vient Ă  mon secours! 2213 De nombreux taureaux sont autour de moi, Des taureaux de Basan m'environnent. 2214 Ils ouvrent contre moi leur gueule, Semblables au lion qui dĂ©chire et rugit. 2215 Je suis comme de l'eau qui s'Ă©coule, Et tous mes os se sĂ©parent; Mon cœur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles. 2216 Ma force se dessĂšche comme l'argile, Et ma langue s'attache Ă  mon palais; Tu me rĂ©duis Ă  la poussiĂšre de la mort. 2217 Car des chiens m'environnent, Une bande de scĂ©lĂ©rats rĂŽdent autour de moi, Ils ont percĂ© mes mains et mes pieds. 2218 Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent; 2219 Ils se partagent mes vĂȘtements, Ils tirent au sort ma tunique. 2220 Et toi, Eternel, ne t'Ă©loigne pas! Toi qui es ma force, viens en hĂąte Ă  mon secours! 2221 ProtĂšge mon Ăąme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens! 2222 Sauve-moi de la gueule du lion, DĂ©livre-moi des cornes du buffle! 2223 Je publierai ton nom parmi mes frĂšres, Je te cĂ©lĂ©brerai au milieu de l'assemblĂ©e. 2224 Vous qui craignez l'Eternel, louez-le! Vous tous, postĂ©ritĂ© de Jacob, glorifiez-le! Tremblez devant lui, vous tous, postĂ©ritĂ© d'IsraĂ«l! 2225 Car il n'a ni mĂ©pris ni dĂ©dain pour les peines du misĂ©rable, Et il ne lui cache point sa face; Mais il l'Ă©coute quand il crie Ă  lui. 2226 Tu seras dans la grande assemblĂ©e l'objet de mes louanges; J'accomplirai mes vœux en prĂ©sence de ceux qui te craignent. 2227 Les malheureux mangeront et se rassasieront, Ceux qui cherchent l'Eternel le cĂ©lĂ©breront. Que votre cœur vive Ă  toujours! 2228 Toutes les extrĂ©mitĂ©s de la terre penseront Ă  l'Eternel et se tourneront vers lui; Toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. 2229 Car Ă  l'Eternel appartient le rĂšgne Il domine sur les nations. 2230 Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi; Devant lui s'inclineront tous ceux qui descendent dans la poussiĂšre, Ceux qui ne peuvent conserver leur vie. 2231 La postĂ©ritĂ© le servira; On parlera du Seigneur Ă  la gĂ©nĂ©ration future. 2232 Quand elle viendra, elle annoncera sa justice, Elle annoncera son œuvre au peuple nouveau-nĂ©. Psaume 23 231 Cantique de David. L'Eternel est mon berger je ne manquerai de rien. 232 Il me fait reposer dans de verts pĂąturages, Il me dirige prĂšs des eaux paisibles. 233 Il restaure mon Ăąme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. 234 Quand je marche dans la vallĂ©e de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi Ta houlette et ton bĂąton me rassurent. 235 Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tĂȘte, Et ma coupe dĂ©borde. 236 Oui, le bonheur et la grĂące m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Eternel Jusqu'Ă  la fin de mes jours. Psaume 24 241 Psaume de David. A l'Eternel la terre et ce qu'elle renferme, Le monde et ceux qui l'habitent! 242 Car il l'a fondĂ©e sur les mers, Et affermie sur les fleuves. 243 Qui pourra monter Ă  la montagne de l'Eternel? Qui s'Ă©lĂšvera jusqu'Ă  son lieu saint? 244 Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur; Celui qui ne livre pas son Ăąme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper. 245 Il obtiendra la bĂ©nĂ©diction de l'Eternel, La misĂ©ricorde du Dieu de son salut. 246 VoilĂ  le partage de la gĂ©nĂ©ration qui l'invoque, De ceux qui cherchent ta face, de Jacob! Pause. 247 Portes, Ă©levez vos linteaux; Elevez-vous, portes Ă©ternelles! Que le roi de gloire fasse son entrĂ©e! 248 Qui est ce roi de gloire? L'Eternel fort et puissant, L'Eternel puissant dans les combats. 249 Portes, Ă©levez vos linteaux; Elevez-les, portes Ă©ternelles! Que le roi de gloire fasse son entrĂ©e! 2410 Qui donc est ce roi de gloire? L'Eternel des armĂ©es VoilĂ  le roi de gloire! Pause. Psaume 25 251 De David. Eternel! j'Ă©lĂšve Ă  toi mon Ăąme. 252 Mon Dieu! en toi je me confie que je ne sois pas couvert de honte! Que mes ennemis ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet! 253 Tous ceux qui espĂšrent en toi ne seront point confondus; Ceux-lĂ  seront confondus qui sont infidĂšles sans cause. 254 Eternel! fais-moi connaĂźtre tes voies, Enseigne-moi tes sentiers. 255 Conduis-moi dans ta vĂ©ritĂ©, et instruis-moi; Car tu es le Dieu de mon salut, Tu es toujours mon espĂ©rance. 256 Eternel! souviens-toi de ta misĂ©ricorde et de ta bontĂ©; Car elles sont Ă©ternelles. 257 Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse ni de mes transgressions; Souviens-toi de moi selon ta misĂ©ricorde, A cause de ta bontĂ©, ĂŽ Eternel! 258 L'Eternel est bon et droit C'est pourquoi il montre aux pĂ©cheurs la voie. 259 Il conduit les humbles dans la justice, Il enseigne aux humbles sa voie. 2510 Tous les sentiers de l'Eternel sont misĂ©ricorde et fidĂ©litĂ©, Pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements. 2511 C'est Ă  cause de ton nom, ĂŽ Eternel! Que tu pardonneras mon iniquitĂ©, car elle est grande. 2512 Quel est l'homme qui craint l'Eternel? L'Eternel lui montre la voie qu'il doit choisir. 2513 Son Ăąme reposera dans le bonheur, Et sa postĂ©ritĂ© possĂ©dera le pays. 2514 L'amitiĂ© de l'Eternel est pour ceux qui le craignent, Et son alliance leur donne instruction. 2515 Je tourne constamment les yeux vers l'Eternel, Car il fera sortir mes pieds du filet. 2516 Regarde-moi et aie pitiĂ© de moi, Car je suis abandonnĂ© et malheureux. 2517 Les angoisses de mon cœur augmentent; Tire-moi de ma dĂ©tresse. 2518 Vois ma misĂšre et ma peine, Et pardonne tous mes pĂ©chĂ©s. 2519 Vois combien mes ennemis sont nombreux, Et de quelle haine violente ils me poursuivent. 2520 Garde mon Ăąme et sauve-moi! Que je ne sois pas confus, Quand je cherche auprĂšs de toi mon refuge! 2521 Que l'innocence et la droiture me protĂšgent, Quand je mets en toi mon espĂ©rance! 2522 O Dieu! dĂ©livre IsraĂ«l De toutes ses dĂ©tresses! Psaume 26 261 De David. Rends-moi justice, Eternel! car je marche dans l'intĂ©gritĂ©, Je me confie en l'Eternel, je ne chancelle pas. 262 Sonde-moi, Eternel! Ă©prouve-moi, Fais passer au creuset mes reins et mon cœur; 263 Car ta grĂące est devant mes yeux, Et je marche dans ta vĂ©ritĂ©. 264 Je ne m'assieds pas avec les hommes faux, Je ne vais pas avec les gens dissimulĂ©s; 265 Je hais l'assemblĂ©e de ceux qui font le mal, Je ne m'assieds pas avec les mĂ©chants. 266 Je lave mes mains dans l'innocence, Et je vais autour de ton autel, ĂŽ Eternel! 267 Pour Ă©clater en actions de grĂąces, Et raconter toutes tes merveilles. 268 Eternel! j'aime le sĂ©jour de ta maison, Le lieu oĂč ta gloire habite. 269 N'enlĂšve pas mon Ăąme avec les pĂ©cheurs, Ma vie avec les hommes de sang, 2610 Dont les mains sont criminelles Et la droite pleine de prĂ©sents! 2611 Moi, je marche dans l'intĂ©gritĂ©; DĂ©livre-moi et aie pitiĂ© de moi! 2612 Mon pied est ferme dans la droiture Je bĂ©nirai l'Eternel dans les assemblĂ©es. Psaume 27 271 De David. L'Eternel est ma lumiĂšre et mon salut De qui aurais-je crainte? L'Eternel est le soutien de ma vie De qui aurais-je peur? 272 Quand des mĂ©chants s'avancent contre moi, Pour dĂ©vorer ma chair, Ce sont mes persĂ©cuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent. 273 Si une armĂ©e se campait contre moi, Mon cœur n'aurait aucune crainte; Si une guerre s'Ă©levait contre moi, Je serais malgrĂ© cela plein de confiance. 274 Je demande Ă  l'Eternel une chose, que je dĂ©sire ardemment Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Eternel, Pour contempler la magnificence de l'Eternel Et pour admirer son temple. 275 Car il me protĂ©gera dans son tabernacle au jour du malheur, Il me cachera sous l'abri de sa tente; Il m'Ă©lĂšvera sur un rocher. 276 Et dĂ©jĂ  ma tĂȘte s'Ă©lĂšve sur mes ennemis qui m'entourent; J'offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette; Je chanterai, je cĂ©lĂ©brerai l'Eternel. 277 Eternel! Ă©coute ma voix, je t'invoque Aie pitiĂ© de moi et exauce-moi! 278 Mon cœur dit de ta part Cherchez ma face! Je cherche ta face, ĂŽ Eternel! 279 Ne me cache point ta face, Ne repousse pas avec colĂšre ton serviteur! Tu es mon secours, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu de mon salut! 2710 Car mon pĂšre et ma mĂšre m'abandonnent, Mais l'Eternel me recueillera. 2711 Eternel! enseigne-moi ta voie, Conduis-moi dans le sentier de la droiture, A cause de mes ennemis. 2712 Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s'Ă©lĂšve contre moi de faux tĂ©moins Et des gens qui ne respirent que la violence. 2713 Oh! si je n'Ă©tais pas sĂ»r de voir la bontĂ© de l'Eternel Sur la terre des vivants!... 2714 EspĂšre en l'Eternel! Fortifie-toi et que ton cœur s'affermisse! EspĂšre en l'Eternel! Psaume 28 281 De David. Eternel! c'est Ă  toi que je crie. Mon rocher! ne reste pas sourd Ă  ma voix, De peur que, si tu t'Ă©loignes sans me rĂ©pondre, Je ne sois semblable Ă  ceux qui descendent dans la fosse. 282 Ecoute la voix de mes supplications, quand je crie Ă  toi, Quand j'Ă©lĂšve mes mains vers ton sanctuaire. 283 Ne m'emporte pas avec les mĂ©chants et les hommes iniques, Qui parlent de paix Ă  leur prochain et qui ont la malice dans le cœur. 284 Rends-leur selon leurs œuvres et selon la malice de leurs actions, Rends-leur selon l'ouvrage de leurs mains; Donne-leur le salaire qu'ils mĂ©ritent. 285 Car ils ne sont pas attentifs aux œuvres de l'Eternel, A l'ouvrage de ses mains. Qu'il les renverse et ne les relĂšve point! 286 BĂ©ni soit l'Eternel! Car il exauce la voix de mes supplications. 287 L'Eternel est ma force et mon bouclier; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru; J'ai de l'allĂ©gresse dans le cœur, Et je le loue par mes chants. 288 L'Eternel est la force de son peuple, Il est le rocher des dĂ©livrances de son oint. 289 Sauve ton peuple et bĂ©nis ton hĂ©ritage! Sois leur berger et leur soutien pour toujours! Psaume 29 291 Psaume de David. Fils de Dieu, rendez Ă  l'Eternel, Rendez Ă  l'Eternel gloire et honneur! 292 Rendez Ă  l'Eternel gloire pour son nom! Prosternez-vous devant l'Eternel avec des ornements sacrĂ©s! 293 La voix de l'Eternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre; L'Eternel est sur les grandes eaux. 294 La voix de l'Eternel est puissante, La voix de l'Eternel est majestueuse. 295 La voix de l'Eternel brise les cĂšdres; L'Eternel brise les cĂšdres du Liban, 296 Il les fait bondir comme des veaux, Et le Liban et le Sirion comme de jeunes buffles. 297 La voix de l'Eternel fait jaillir des flammes de feu. 298 La voix de l'Eternel fait trembler le dĂ©sert; L'Eternel fait trembler le dĂ©sert de KadĂšs. 299 La voix de l'Eternel fait enfanter les biches, Elle dĂ©pouille les forĂȘts. Dans son palais tout s'Ă©crie Gloire! 2910 L'Eternel Ă©tait sur son trĂŽne lors du dĂ©luge; L'Eternel sur son trĂŽne rĂšgne Ă©ternellement. 2911 L'Eternel donne la force Ă  son peuple; L'Eternel bĂ©nit son peuple et le rend heureux. Psaume 30 301 Psaume. Cantique pour la dĂ©dicace de la maison. De David. 302 Je t'exalte, ĂŽ Eternel, car tu m'as relevĂ©, Tu n'as pas voulu que mes ennemis se rĂ©jouissent Ă  mon sujet. 303 Eternel, mon Dieu! J'ai criĂ© Ă  toi, et tu m'as guĂ©ri. 304 Eternel! tu as fait remonter mon Ăąme du sĂ©jour des morts, Tu m'as fait revivre loin de ceux qui descendent dans la fosse. 305 Chantez Ă  l'Eternel, vous qui l'aimez, CĂ©lĂ©brez par vos louanges sa saintetĂ©! 306 Car sa colĂšre dure un instant, Mais sa grĂące toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allĂ©gresse. 307 Je disais dans ma sĂ©curitĂ© Je ne chancellerai jamais! 308 Eternel! par ta grĂące tu avais affermi ma montagne... Tu cachas ta face, et je fus troublĂ©. 309 Eternel! j'ai criĂ© Ă  toi, J'ai implorĂ© l'Eternel 3010 Que gagnes-tu Ă  verser mon sang, A me faire descendre dans la fosse? La poussiĂšre a-t-elle pour toi des louanges? Raconte-t-elle ta fidĂ©litĂ©? 3011 Ecoute, Eternel, aie pitiĂ© de moi! Eternel, secours-moi! 3012 Et tu as changĂ© mes lamentations en allĂ©gresse, Tu as dĂ©liĂ© mon sac, et tu m'as ceint de joie, 3013 Afin que mon cœur te chante et ne soit pas muet. Eternel, mon Dieu! je te louerai toujours. Psaume 31 311 Au chef des chantres. Psaume de David. 312 Eternel! je cherche en toi mon refuge Que jamais je ne sois confondu! DĂ©livre-moi dans ta justice! 313 Incline vers moi ton oreille, hĂąte-toi de me secourir! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, OĂč je trouve mon salut! 314 Car tu es mon rocher, ma forteresse; Et Ă  cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. 315 Tu me feras sortir du filet qu'ils m'ont tendu; Car tu es mon protecteur. 316 Je remets mon esprit entre tes mains; Tu me dĂ©livreras, Eternel, Dieu de vĂ©ritĂ©! 317 Je hais ceux qui s'attachent Ă  de vaines idoles, Et je me confie en l'Eternel. 318 Je serai par ta grĂące dans l'allĂ©gresse et dans la joie; Car tu vois ma misĂšre, tu sais les angoisses de mon Ăąme, 319 Et tu ne me livreras pas aux mains de l'ennemi, Tu mettras mes pieds au large. 3110 Aie pitiĂ© de moi, Eternel! car je suis dans la dĂ©tresse; J'ai le visage, l'Ăąme et le corps usĂ©s par le chagrin. 3111 Ma vie se consume dans la douleur, Et mes annĂ©es dans les soupirs; Ma force est Ă©puisĂ©e Ă  cause de mon iniquitĂ©, Et mes os dĂ©pĂ©rissent. 3112 Tous mes adversaires m'ont rendu un objet d'opprobre, De grand opprobre pour mes voisins, et de terreur pour mes amis; Ceux qui me voient dehors s'enfuient loin de moi. 3113 Je suis oubliĂ© des cœurs comme un mort, Je suis comme un vase brisĂ©. 3114 J'apprends les mauvais propos de plusieurs, L'Ă©pouvante qui rĂšgne Ă  l'entour, Quand ils se concertent ensemble contre moi Ils complotent de m'ĂŽter la vie. 3115 Mais en toi je me confie, ĂŽ Eternel! Je dis Tu es mon Dieu! 3116 Mes destinĂ©es sont dans ta main; DĂ©livre-moi de mes ennemis et de mes persĂ©cuteurs! 3117 Fais luire ta face sur ton serviteur, Sauve-moi par ta grĂące! 3118 Eternel, que je ne sois pas confondu quand je t'invoque. Que les mĂ©chants soient confondus, Qu'ils descendent en silence au sĂ©jour des morts! 3119 Qu'elles deviennent muettes, les lĂšvres menteuses, Qui parlent avec audace contre le juste, Avec arrogance et dĂ©dain! 3120 Oh! combien est grande ta bontĂ©, Que tu tiens en rĂ©serve pour ceux qui te craignent, Que tu tĂ©moignes Ă  ceux qui cherchent en toi leur refuge, A la vue des fils de l'homme! 3121 Tu les protĂšges sous l'abri de ta face contre ceux qui les persĂ©cutent, Tu les protĂšges dans ta tente contre les langues qui les attaquent. 3122 BĂ©ni soit l'Eternel! Car il a signalĂ© sa grĂące envers moi, Comme si j'avais Ă©tĂ© dans une ville forte. 3123 Je disais dans ma prĂ©cipitation Je suis chassĂ© loin de ton regard! Mais tu as entendu la voix de mes supplications, Quand j'ai criĂ© vers toi. 3124 Aimez l'Eternel, vous qui avez de la piĂ©tĂ©! L'Eternel garde les fidĂšles, Et il punit sĂ©vĂšrement les orgueilleux. 3125 Fortifiez-vous et que votre cœur s'affermisse, Vous tous qui espĂ©rez en l'Eternel! Psaume 32 321 De David. Cantique. Heureux celui Ă  qui la transgression est remise, A qui le pĂ©chĂ© est pardonnĂ©! 322 Heureux l'homme Ă  qui l'Eternel n'impute pas d'iniquitĂ©, Et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude! 323 Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gĂ©missais toute la journĂ©e; 324 Car nuit et jour ta main s'appesantissait sur moi, Ma vigueur n'Ă©tait plus que sĂ©cheresse, comme celle de l'Ă©tĂ©. Pause. 325 Je t'ai fait connaĂźtre mon pĂ©chĂ©, je n'ai pas cachĂ© mon iniquitĂ©; J'ai dit J'avouerai mes transgressions Ă  l'Eternel! Et tu as effacĂ© la peine de mon pĂ©chĂ©. Pause. 326 Qu'ainsi tout homme pieux te prie au temps convenable! Si de grandes eaux dĂ©bordent, elles ne l'atteindront nullement. 327 Tu es un asile pour moi, tu me garantis de la dĂ©tresse, Tu m'entoures de chants de dĂ©livrance. Pause. 328 Je t'instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; Je te conseillerai, j'aurai le regard sur toi. 329 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu'ils ne s'approchent point de toi. 3210 Beaucoup de douleurs sont la part du mĂ©chant, Mais celui qui se confie en l'Eternel est environnĂ© de sa grĂące. 3211 Justes, rĂ©jouissez-vous en l'Eternel et soyez dans l'allĂ©gresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui ĂȘtes droits de cœur! Psaume 33 331 Justes, rĂ©jouissez-vous en l'Eternel! La louange sied aux hommes droits. 332 CĂ©lĂ©brez l'Eternel avec la harpe, CĂ©lĂ©brez-le sur le luth Ă  dix cordes. 333 Chantez-lui un cantique nouveau! Faites retentir vos instruments et vos voix! 334 Car la parole de l'Eternel est droite, Et toutes ses œuvres s'accomplissent avec fidĂ©litĂ©; 335 Il aime la justice et la droiture; La bontĂ© de l'Eternel remplit la terre. 336 Les cieux ont Ă©tĂ© faits par la parole de l'Eternel, Et toute leur armĂ©e par le souffle de sa bouche. 337 Il amoncelle en un tas les eaux de la mer, Il met dans des rĂ©servoirs les abĂźmes. 338 Que toute la terre craigne l'Eternel! Que tous les habitants du monde tremblent devant lui! 339 Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe. 3310 L'Eternel renverse les desseins des nations, Il anĂ©antit les projets des peuples; 3311 Les desseins de l'Eternel subsistent Ă  toujours, Et les projets de son cœur, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. 3312 Heureuse la nation dont l'Eternel est le Dieu! Heureux le peuple qu'il choisit pour son hĂ©ritage! 3313 L'Eternel regarde du haut des cieux, Il voit tous les fils de l'homme; 3314 Du lieu de sa demeure il observe Tous les habitants de la terre, 3315 Lui qui forme leur cœur Ă  tous, Qui est attentif Ă  toutes leurs actions. 3316 Ce n'est pas une grande armĂ©e qui sauve le roi, Ce n'est pas une grande force qui dĂ©livre le hĂ©ros; 3317 Le cheval est impuissant pour assurer le salut, Et toute sa vigueur ne donne pas la dĂ©livrance. 3318 Voici, l'œil de l'Eternel est sur ceux qui le craignent, Sur ceux qui espĂšrent en sa bontĂ©, 3319 Afin d'arracher leur Ăąme Ă  la mort Et de les faire vivre au milieu de la famine. 3320 Notre Ăąme espĂšre en l'Eternel; Il est notre secours et notre bouclier. 3321 Car notre cœur met en lui sa joie, Car nous avons confiance en son saint nom. 3322 Eternel! que ta grĂące soit sur nous, Comme nous espĂ©rons en toi! Psaume 34 341 De David. Lorsqu'il contrefit l'insensĂ© en prĂ©sence d'AbimĂ©lec, et qu'il s'en alla chassĂ© par lui. 342 Je bĂ©nirai l'Eternel en tout temps; Sa louange sera toujours dans ma bouche. 343 Que mon Ăąme se glorifie en l'Eternel! Que les malheureux Ă©coutent et se rĂ©jouissent! 344 Exaltez avec moi l'Eternel! CĂ©lĂ©brons tous son nom! 345 J'ai cherchĂ© l'Eternel, et il m'a rĂ©pondu; Il m'a dĂ©livrĂ© de toutes mes frayeurs. 346 Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte. 347 Quand un malheureux crie, l'Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses dĂ©tresses. 348 L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger. 349 Sentez et voyez combien l'Eternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge! 3410 Craignez l'Eternel, vous ses saints! Car rien ne manque Ă  ceux qui le craignent. 3411 Les lionceaux Ă©prouvent la disette et la faim, Mais ceux qui cherchent l'Eternel ne sont privĂ©s d'aucun bien. 3412 Venez, mes fils, Ă©coutez-moi! Je vous enseignerai la crainte de l'Eternel. 3413 Quel est l'homme qui aime la vie, Qui dĂ©sire la prolonger pour jouir du bonheur? 3414 PrĂ©serve ta langue du mal, Et tes lĂšvres des paroles trompeuses; 3415 Eloigne-toi du mal, et fais le bien; Recherche et poursuis la paix. 3416 Les yeux de l'Eternel sont sur les justes, Et ses oreilles sont attentives Ă  leurs cris. 3417 L'Eternel tourne sa face contre les mĂ©chants, Pour retrancher de la terre leur souvenir. 3418 Quand les justes crient, l'Eternel entend, Et il les dĂ©livre de toutes leurs dĂ©tresses; 3419 L'Eternel est prĂšs de ceux qui ont le cœur brisĂ©, Et il sauve ceux qui ont l'esprit dans l'abattement. 3420 Le malheur atteint souvent le juste, Mais l'Eternel l'en dĂ©livre toujours. 3421 Il garde tous ses os, Aucun d'eux n'est brisĂ©. 3422 Le malheur tue le mĂ©chant, Et les ennemis du juste sont chĂątiĂ©s. 3423 L'Eternel dĂ©livre l'Ăąme de ses serviteurs, Et tous ceux qui l'ont pour refuge Ă©chappent au chĂątiment. Psaume 35 351 De David. Eternel! dĂ©fends-moi contre mes adversaires, Combats ceux qui me combattent! 352 Saisis le petit et le grand bouclier, Et lĂšve-toi pour me secourir! 353 Brandis la lance et le javelot contre mes persĂ©cuteurs! Dis Ă  mon Ăąme Je suis ton salut! 354 Qu'ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent Ă  ma vie! Qu'ils reculent et rougissent, ceux qui mĂ©ditent ma perte! 355 Qu'ils soient comme la balle emportĂ©e par le vent, Et que l'ange de l'Eternel les chasse! 356 Que leur route soit tĂ©nĂ©breuse et glissante, Et que l'ange de l'Eternel les poursuive! 357 Car sans cause ils m'ont tendu leur filet sur une fosse, Sans cause ils l'ont creusĂ©e pour m'ĂŽter la vie. 358 Que la ruine les atteigne Ă  l'improviste, Qu'ils soient pris dans le filet qu'ils ont tendu, Qu'ils y tombent et pĂ©rissent! 359 Et mon Ăąme aura de la joie en l'Eternel, De l'allĂ©gresse en son salut. 3510 Tous mes os diront Eternel! qui peut, comme toi, DĂ©livrer le malheureux d'un plus fort que lui, Le malheureux et le pauvre de celui qui le dĂ©pouille? 3511 De faux tĂ©moins se lĂšvent Ils m'interrogent sur ce que j'ignore. 3512 Ils me rendent le mal pour le bien Mon Ăąme est dans l'abandon. 3513 Et moi, quand ils Ă©taient malades, je revĂȘtais un sac, J'humiliais mon Ăąme par le jeĂ»ne, Je priais, la tĂȘte penchĂ©e sur mon sein. 3514 Comme pour un ami, pour un frĂšre, je me traĂźnais lentement; Comme pour le deuil d'une mĂšre, je me courbais avec tristesse. 3515 Puis, quand je chancelle, ils se rĂ©jouissent et s'assemblent, Ils s'assemblent Ă  mon insu pour m'outrager, Ils me dĂ©chirent sans relĂąche; 3516 Avec les impies, les parasites moqueurs, Ils grincent des dents contre moi. 3517 Seigneur! Jusques Ă  quand le verras-tu? ProtĂšge mon Ăąme contre leurs embĂ»ches, Ma vie contre les lionceaux! 3518 Je te louerai dans la grande assemblĂ©e, Je te cĂ©lĂ©brerai au milieu d'un peuple nombreux. 3519 Que ceux qui sont Ă  tort mes ennemis ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet, Que ceux qui me haĂŻssent sans cause ne m'insultent pas du regard! 3520 Car ils tiennent un langage qui n'est point celui de la paix, Ils mĂ©ditent la tromperie contre les gens tranquilles du pays. 3521 Ils ouvrent contre moi leur bouche, Ils disent Ah! ah! nos yeux regardent! 3522 Eternel, tu le vois! ne reste pas en silence! Seigneur, ne t'Ă©loigne pas de moi! 3523 RĂ©veille-toi, rĂ©veille-toi pour me faire justice! Mon Dieu et mon Seigneur, dĂ©fends ma cause! 3524 Juge-moi selon ta justice, Eternel, mon Dieu! Et qu'ils ne se rĂ©jouissent pas Ă  mon sujet! 3525 Qu'ils ne disent pas dans leur cœur Ah! voilĂ  ce que nous voulions! Qu'ils ne disent pas Nous l'avons englouti! 3526 Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux qui se rĂ©jouissent de mon malheur! Qu'ils revĂȘtent l'ignominie et l'opprobre, Ceux qui s'Ă©lĂšvent contre moi! 3527 Qu'ils aient de l'allĂ©gresse et de la joie, Ceux qui prennent plaisir Ă  mon innocence, Et que sans cesse ils disent ExaltĂ© soit l'Eternel, Qui veut la paix de son serviteur! 3528 Et ma langue cĂ©lĂ©brera ta justice, Elle dira tous les jours ta louange. Psaume 36 361 Au chef des chantres. Du serviteur de l'Eternel, de David. 362 La parole impie du mĂ©chant est au fond de son cœur; La crainte de Dieu n'est pas devant ses yeux. 363 Car il se flatte Ă  ses propres yeux, Pour consommer son iniquitĂ©, Pour assouvir sa haine. 364 Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses; Il renonce Ă  agir avec sagesse, Ă  faire le bien. 365 Il mĂ©dite l'injustice sur sa couche, Il se tient sur une voie qui n'est pas bonne, Il ne repousse pas le mal. 366 Eternel! ta bontĂ© atteint jusqu'aux cieux, Ta fidĂ©litĂ© jusqu'aux nues. 367 Ta justice est comme les montagnes de Dieu, Tes jugements sont comme le grand abĂźme. Eternel! tu soutiens les hommes et les bĂȘtes. 368 Combien est prĂ©cieuse ta bontĂ©, ĂŽ Dieu! A l'ombre de tes ailes les fils de l'homme cherchent un refuge. 369 Ils se rassasient de l'abondance de ta maison, Et tu les abreuves au torrent de tes dĂ©lices. 3610 Car auprĂšs de toi est la source de la vie; Par ta lumiĂšre nous voyons la lumiĂšre. 3611 Etends ta bontĂ© sur ceux qui te connaissent, Et ta justice sur ceux dont le cœur est droit! 3612 Que le pied de l'orgueil ne m'atteigne pas, Et que la main des mĂ©chants ne me fasse pas fuir! 3613 DĂ©jĂ  tombent ceux qui commettent l'iniquitĂ©; Ils sont renversĂ©s, et ils ne peuvent se relever. Psaume 37 371 De David. Ne t'irrite pas contre les mĂ©chants, N'envie pas ceux qui font le mal. 372 Car ils sont fauchĂ©s aussi vite que l'herbe, Et ils se flĂ©trissent comme le gazon vert. 373 Confie-toi en l'Eternel, et pratique le bien; Aie le pays pour demeure et la fidĂ©litĂ© pour pĂąture. 374 Fais de l'Eternel tes dĂ©lices, Et il te donnera ce que ton cœur dĂ©sire. 375 Recommande ton sort Ă  l'Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. 376 Il fera paraĂźtre ta justice comme la lumiĂšre, Et ton droit comme le soleil Ă  son midi. 377 Garde le silence devant l'Eternel, et espĂšre en lui; Ne t'irrite pas contre celui qui rĂ©ussit dans ses voies, Contre l'homme qui vient Ă  bout de ses mauvais desseins. 378 Laisse la colĂšre, abandonne la fureur; Ne t'irrite pas, ce serait mal faire. 379 Car les mĂ©chants seront retranchĂ©s, Et ceux qui espĂšrent en l'Eternel possĂ©deront le pays. 3710 Encore un peu de temps, et le mĂ©chant n'est plus; Tu regardes le lieu oĂč il Ă©tait, et il a disparu. 3711 Les misĂ©rables possĂšdent le pays, Et ils jouissent abondamment de la paix. 3712 Le mĂ©chant forme des projets contre le juste, Et il grince des dents contre lui. 3713 Le Seigneur se rit du mĂ©chant, Car il voit que son jour arrive. 3714 Les mĂ©chants tirent le glaive, Ils bandent leur arc, Pour faire tomber le malheureux et l'indigent, Pour Ă©gorger ceux dont la voie est droite. 3715 Leur glaive entre dans leur propre cœur, Et leurs arcs se brisent. 3716 Mieux vaut le peu du juste Que l'abondance de beaucoup de mĂ©chants; 3717 Car les bras des mĂ©chants seront brisĂ©s, Mais l'Eternel soutient les justes. 3718 L'Eternel connaĂźt les jours des hommes intĂšgres, Et leur hĂ©ritage dure Ă  jamais. 3719 Ils ne sont pas confondus au temps du malheur, Et ils sont rassasiĂ©s aux jours de la famine. 3720 Mais les mĂ©chants pĂ©rissent, Et les ennemis de l'Eternel, comme les plus beaux pĂąturages; Ils s'Ă©vanouissent, ils s'Ă©vanouissent en fumĂ©e. 3721 Le mĂ©chant emprunte, et il ne rend pas; Le juste est compatissant, et il donne. 3722 Car ceux que bĂ©nit l'Eternel possĂšdent le pays, Et ceux qu'il maudit sont retranchĂ©s. 3723 L'Eternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir Ă  sa voie; 3724 S'il tombe, il n'est pas terrassĂ©, Car l'Eternel lui prend la main. 3725 J'ai Ă©tĂ© jeune, j'ai vieilli; Et je n'ai point vu le juste abandonnĂ©, Ni sa postĂ©ritĂ© mendiant son pain. 3726 Toujours il est compatissant, et il prĂȘte; Et sa postĂ©ritĂ© est bĂ©nie. 3727 DĂ©tourne-toi du mal, fais le bien, Et possĂšde Ă  jamais ta demeure. 3728 Car l'Eternel aime la justice, Et il n'abandonne pas ses fidĂšles; Ils sont toujours sous sa garde, Mais la postĂ©ritĂ© des mĂ©chants est retranchĂ©e. 3729 Les justes possĂ©deront le pays, Et ils y demeureront Ă  jamais. 3730 La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la justice. 3731 La loi de son Dieu est dans son cœur; Ses pas ne chancellent point. 3732 Le mĂ©chant Ă©pie le juste, Et il cherche Ă  le faire mourir. 3733 L'Eternel ne le laisse pas entre ses mains, Et il ne le condamne pas quand il est en jugement. 3734 EspĂšre en l'Eternel, garde sa voie, Et il t'Ă©lĂšvera pour que tu possĂšdes le pays; Tu verras les mĂ©chants retranchĂ©s. 3735 J'ai vu le mĂ©chant dans toute sa puissance; Il s'Ă©tendait comme un arbre verdoyant. 3736 Il a passĂ©, et voici, il n'est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus. 3737 Observe celui qui est intĂšgre, et regarde celui qui est droit; Car il y a une postĂ©ritĂ© pour l'homme de paix. 3738 Mais les rebelles sont tous anĂ©antis, La postĂ©ritĂ© des mĂ©chants est retranchĂ©e. 3739 Le salut des justes vient de l'Eternel; Il est leur protecteur au temps de la dĂ©tresse. 3740 L'Eternel les secourt et les dĂ©livre; Il les dĂ©livre des mĂ©chants et les sauve, Parce qu'ils cherchent en lui leur refuge. Psaume 38 381 Psaume de David. Pour souvenir. 382 Eternel! ne me punis pas dans ta colĂšre, Et ne me chĂątie pas dans ta fureur. 383 Car tes flĂšches m'ont atteint, Et ta main s'est appesantie sur moi. 384 Il n'y a rien de sain dans ma chair Ă  cause de ta colĂšre, Il n'y a plus de vigueur dans mes os Ă  cause de mon pĂ©chĂ©. 385 Car mes iniquitĂ©s s'Ă©lĂšvent au-dessus de ma tĂȘte; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. 386 Mes plaies sont infectes et purulentes, Par l'effet de ma folie. 387 Je suis courbĂ©, abattu au dernier point; Tout le jour je marche dans la tristesse. 388 Car un mal brĂ»lant dĂ©vore mes entrailles, Et il n'y a rien de sain dans ma chair. 389 Je suis sans force, entiĂšrement brisĂ©; Le trouble de mon cœur m'arrache des gĂ©missements. 3810 Seigneur! tous mes dĂ©sirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachĂ©s. 3811 Mon cœur est agitĂ©, ma force m'abandonne, Et la lumiĂšre de mes yeux n'est plus mĂȘme avec moi. 3812 Mes amis et mes connaissances s'Ă©loignent de ma plaie, Et mes proches se tiennent Ă  l'Ă©cart. 3813 Ceux qui en veulent Ă  ma vie tendent leurs piĂšges; Ceux qui cherchent mon malheur disent des mĂ©chancetĂ©s, Et mĂ©ditent tout le jour des tromperies. 3814 Et moi, je suis comme un sourd, je n'entends pas; Je suis comme un muet, qui n'ouvre pas la bouche. 3815 Je suis comme un homme qui n'entend pas, Et dans la bouche duquel il n'y a point de rĂ©plique. 3816 Eternel! c'est en toi que j'espĂšre; Tu rĂ©pondras, Seigneur, mon Dieu! 3817 Car je dis Ne permets pas qu'ils se rĂ©jouissent Ă  mon sujet, Qu'ils s'Ă©lĂšvent contre moi, si mon pied chancelle! 3818 Car je suis prĂšs de tomber, Et ma douleur est toujours devant moi. 3819 Car je reconnais mon iniquitĂ©, Je suis dans la crainte Ă  cause de mon pĂ©chĂ©. 3820 Et mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force; Ceux qui me haĂŻssent sans cause sont nombreux. 3821 Ils me rendent le mal pour le bien; Ils sont mes adversaires, parce que je recherche le bien. 3822 Ne m'abandonne pas, Eternel! Mon Dieu, ne t'Ă©loigne pas de moi! 3823 Viens en hĂąte Ă  mon secours, Seigneur, mon salut! Psaume 39 391 Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David. 392 Je disais Je veillerai sur mes voies, De peur de pĂ©cher par ma langue; Je mettrai un frein Ă  ma bouche, Tant que le mĂ©chant sera devant moi. 393 Je suis restĂ© muet, dans le silence; Je me suis tu, quoique malheureux; Et ma douleur n'Ă©tait pas moins vive. 394 Mon cœur brĂ»lait au dedans de moi, Un feu intĂ©rieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue. 395 Eternel! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours; Que je sache combien je suis fragile. 396 Voici, tu as donnĂ© Ă  mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. Pause. 397 Oui, l'homme se promĂšne comme une ombre, Il s'agite vainement; Il amasse, et il ne sait qui recueillera. 398 Maintenant, Seigneur, que puis-je espĂ©rer? En toi est mon espĂ©rance. 399 DĂ©livre-moi de toutes mes transgressions! Ne me rends pas l'opprobre de l'insensĂ©! 3910 Je reste muet, je n'ouvre pas la bouche, Car c'est toi qui agis. 3911 DĂ©tourne de moi tes coups! Je succombe sous les attaques de ta main. 3912 Tu chĂąties l'homme en le punissant de son iniquitĂ©, Tu dĂ©truis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. Pause. 3913 Ecoute ma priĂšre, Eternel, et prĂȘte l'oreille Ă  mes cris! Ne sois pas insensible Ă  mes larmes! Car je suis un Ă©tranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pĂšres. 3914 DĂ©tourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m'en aille et que ne sois plus! Psaume 40 401 Au chef des chantres. De David. Psaume. 402 J'avais mis en l'Eternel mon espĂ©rance; Et il s'est inclinĂ© vers moi, il a Ă©coutĂ© mes cris. 403 Il m'a retirĂ© de la fosse de destruction, Du fond de la boue; Et il a dressĂ© mes pieds sur le roc, Il a affermi mes pas. 404 Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange Ă  notre Dieu; Beaucoup l'ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiĂ©s en l'Eternel. 405 Heureux l'homme qui place en l'Eternel sa confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs! 406 Tu as multipliĂ©, Eternel, mon Dieu! Tes merveilles et tes desseins en notre faveur; Nul n'est comparable Ă  toi; Je voudrais les publier et les proclamer, Mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte. 407 Tu ne dĂ©sires ni sacrifice ni offrande, Tu m'as ouvert les oreilles; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. 408 Alors je dis Voici, je viens Avec le rouleau du livre Ă©crit pour moi. 409 Je veux faire ta volontĂ©, mon Dieu! Et ta loi est au fond de mon cœur. 4010 J'annonce la justice dans la grande assemblĂ©e; Voici, je ne ferme pas mes lĂšvres, Eternel, tu le sais! 4011 Je ne retiens pas dans mon cœur ta justice, Je publie ta vĂ©ritĂ© et ton salut; Je ne cache pas ta bontĂ© et ta fidĂ©litĂ© Dans la grande assemblĂ©e. 4012 Toi, Eternel! tu ne me refuseras pas tes compassions; Ta bontĂ© et ta fidĂ©litĂ© me garderont toujours. 4013 Car des maux sans nombre m'environnent; Les chĂątiments de mes iniquitĂ©s m'atteignent, Et je ne puis en supporter la vue; Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tĂȘte, Et mon courage m'abandonne. 4014 Veuille me dĂ©livrer, ĂŽ Eternel! Eternel, viens en hĂąte Ă  mon secours! 4015 Que tous ensemble ils soient honteux et confus, Ceux qui en veulent Ă  ma vie pour l'enlever! Qu'ils reculent et rougissent, Ceux qui dĂ©sirent ma perte! 4016 Qu'ils soient dans la stupeur par l'effet de leur honte, Ceux qui me disent Ah! ah! 4017 Que tous ceux qui te cherchent Soient dans l'allĂ©gresse et se rĂ©jouissent en toi! Que ceux qui aiment ton salut Disent sans cesse ExaltĂ© soit l'Eternel! 4018 Moi, je suis pauvre et indigent; Mais le Seigneur pense Ă  moi. Tu es mon aide et mon libĂ©rateur Mon Dieu, ne tarde pas! Psaume 41 411 Au chef des chantres. Psaume de David. 412 Heureux celui qui s'intĂ©resse au pauvre! Au jour du malheur l'Eternel le dĂ©livre; 413 L'Eternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. 414 L'Eternel le soutient sur son lit de douleur; Tu le soulages dans toutes ses maladies. 415 Je dis Eternel, aie pitiĂ© de moi! GuĂ©ris mon Ăąme! car j'ai pĂ©chĂ© contre toi. 416 Mes ennemis disent mĂ©chamment de moi Quand mourra-t-il? Quand pĂ©rira son nom? 417 Si quelqu'un vient me voir, il prend un langage faux, Il recueille des sujets de mĂ©dire; Il s'en va, et il parle au dehors. 418 Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre moi; Ils pensent que mon malheur causera ma ruine 419 Il est dangereusement atteint, Le voilĂ  couchĂ©, il ne se relĂšvera pas! 4110 Celui-lĂ  mĂȘme avec qui j'Ă©tais en paix, Qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, LĂšve le talon contre moi. 4111 Toi, Eternel, aie pitiĂ© de moi et rĂ©tablis-moi! Et je leur rendrai ce qui leur est dĂ». 4112 Je connaĂźtrai que tu m'aimes, Si mon ennemi ne triomphe pas de moi. 4113 Tu m'as soutenu Ă  cause de mon intĂ©gritĂ©, Et tu m'as placĂ© pour toujours en ta prĂ©sence. 4114 BĂ©ni soit l'Eternel, le Dieu d'IsraĂ«l, d'Ă©ternitĂ© en Ă©ternitĂ©! Amen! Amen! Psaume 42 421 Au chef des chantres. Cantique des fils de KorĂ©. 422 Comme une biche soupire aprĂšs des courants d'eau, Ainsi mon Ăąme soupire aprĂšs toi, ĂŽ Dieu! 423 Mon Ăąme a soif de Dieu, du Dieu vivant Quand irai-je et paraĂźtrai-je devant la face de Dieu? 424 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, Pendant qu'on me dit sans cesse OĂč est ton Dieu? 425 Je me rappelle avec effusion de cœur Quand je marchais entourĂ© de la foule, Et que je m'avançais Ă  sa tĂȘte vers la maison de Dieu, Au milieu des cris de joie et des actions de grĂąces D'une multitude en fĂȘte. 426 Pourquoi t'abats-tu, mon Ăąme, et gĂ©mis-tu au dedans de moi? EspĂšre en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. 427 Mon Ăąme est abattue au dedans de moi Aussi c'est Ă  toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, Depuis l'Hermon, depuis la montagne de Mitsear. 428 Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondĂ©es; Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. 429 Le jour, l'Eternel m'accordait sa grĂące; La nuit, je chantais ses louanges, J'adressais une priĂšre au Dieu de ma vie. 4210 Je dis Ă  Dieu, mon rocher Pourquoi m'oublies-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi? 4211 Mes os se brisent quand mes persĂ©cuteurs m'outragent, En me disant sans cesse OĂč est ton Dieu? 4212 Pourquoi t'abats-tu, mon Ăąme, et gĂ©mis-tu au dedans de moi? EspĂšre en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. Psaume 43 431 Rends-moi justice, ĂŽ Dieu, dĂ©fends ma cause contre une nation infidĂšle! DĂ©livre-moi des hommes de fraude et d'iniquitĂ©! 432 Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, Sous l'oppression de l'ennemi? 433 Envoie ta lumiĂšre et ta fidĂ©litĂ©! Qu'elles me guident, Qu'elles me conduisent Ă  ta montagne sainte et Ă  tes demeures! 434 J'irai vers l'autel de Dieu, de Dieu, ma joie et mon allĂ©gresse, Et je te cĂ©lĂ©brerai sur la harpe, ĂŽ Dieu, mon Dieu! 435 Pourquoi t'abats-tu, mon Ăąme, et gĂ©mis-tu au dedans de moi? EspĂšre en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu. Psaume 44 441 Au chef des chantres. Des fils de KorĂ©. Cantique. 442 O Dieu! nous avons entendu de nos oreilles, Nos pĂšres nous ont racontĂ© Les œuvres que tu as accomplies de leur temps, Aux jours d'autrefois. 443 De ta main tu as chassĂ© des nations pour les Ă©tablir, Tu as frappĂ© des peuples pour les Ă©tendre. 444 Car ce n'est point par leur Ă©pĂ©e qu'ils se sont emparĂ©s du pays, Ce n'est point leur bras qui les a sauvĂ©s; Mais c'est ta droite, c'est ton bras, c'est la lumiĂšre de ta face, Parce que tu les aimais. 445 O Dieu! tu es mon roi Ordonne la dĂ©livrance de Jacob! 446 Avec toi nous renversons nos ennemis, Avec ton nom nous Ă©crasons nos adversaires. 447 Car ce n'est pas en mon arc que je me confie, Ce n'est pas mon Ă©pĂ©e qui me sauvera; 448 Mais c'est toi qui nous dĂ©livres de nos ennemis, Et qui confonds ceux qui nous haĂŻssent. 449 Nous nous glorifions en Dieu chaque jour, Et nous cĂ©lĂ©brerons Ă  jamais ton nom. Pause. 4410 Cependant tu nous repousses, tu nous couvres de honte, Tu ne sors plus avec nos armĂ©es; 4411 Tu nous fais reculer devant l'ennemi, Et ceux qui nous haĂŻssent enlĂšvent nos dĂ©pouilles. 4412 Tu nous livres comme des brebis Ă  dĂ©vorer, Tu nous disperses parmi les nations. 4413 Tu vends ton peuple pour rien, Tu ne l'estimes pas Ă  une grande valeur. 4414 Tu fais de nous un objet d'opprobre pour nos voisins, De moquerie et de risĂ©e pour ceux qui nous entourent; 4415 Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi les nations, Et de hochements de tĂȘte parmi les peuples. 4416 Ma honte est toujours devant moi, Et la confusion couvre mon visage, 4417 A la voix de celui qui m'insulte et m'outrage, A la vue de l'ennemi et du vindicatif. 4418 Tout cela nous arrive, sans que nous t'ayons oubliĂ©, Sans que nous ayons violĂ© ton alliance 4419 Notre cœur ne s'est point dĂ©tournĂ©, Nos pas ne se sont point Ă©loignĂ©s de ton sentier, 4420 Pour que tu nous Ă©crases dans la demeure des chacals, Et que tu nous couvres de l'ombre de la mort. 4421 Si nous avions oubliĂ© le nom de notre Dieu, Et Ă©tendu nos mains vers un dieu Ă©tranger, 4422 Dieu ne le saurait-il pas, Lui qui connaĂźt les secrets du cœur? 4423 Mais c'est Ă  cause de toi qu'on nous Ă©gorge tous les jours, Qu'on nous regarde comme des brebis destinĂ©es Ă  la boucherie. 4424 RĂ©veille-toi! Pourquoi dors-tu, Seigneur? RĂ©veille-toi! ne nous repousse pas Ă  jamais! 4425 Pourquoi caches-tu ta face? Pourquoi oublies-tu notre misĂšre et notre oppression? 4426 Car notre Ăąme est abattue dans la poussiĂšre, Notre corps est attachĂ© Ă  la terre. 4427 LĂšve-toi, pour nous secourir! DĂ©livre-nous Ă  cause de ta bontĂ©! Psaume 45 451 Au chef des chantres. Sur les lis. Des fils de KorĂ©. Cantique. Chant d'amour. 452 Des paroles pleines de charme bouillonnent dans mon cœur. Je dis Mon œuvre est pour le roi! Que ma langue soit comme la plume d'un habile Ă©crivain! 453 Tu es le plus beau des fils de l'homme, La grĂące est rĂ©pandue sur tes lĂšvres C'est pourquoi Dieu t'a bĂ©ni pour toujours. 454 Vaillant guerrier, ceins ton Ă©pĂ©e, Ta parure et ta gloire, 455 Oui, ta gloire! Sois vainqueur, monte sur ton char, DĂ©fends la vĂ©ritĂ©, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits! 456 Tes flĂšches sont aiguĂ«s; Des peuples tomberont sous toi; Elles perceront le cœur des ennemis du roi. 457 Ton trĂŽne, ĂŽ Dieu, est Ă  toujours; Le sceptre de ton rĂšgne est un sceptre d'Ă©quitĂ©. 458 Tu aimes la justice, et tu hais la mĂ©chancetĂ© C'est pourquoi, ĂŽ Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie, par privilĂšge sur tes collĂšgues. 459 La myrrhe, l'aloĂšs et la casse parfument tous tes vĂȘtements; Dans les palais d'ivoire les instruments Ă  cordes te rĂ©jouissent. 4510 Des filles de rois sont parmi tes bien-aimĂ©es; La reine est Ă  ta droite, parĂ©e d'or d'Ophir. 4511 Ecoute, ma fille, vois, et prĂȘte l'oreille; Oublie ton peuple et la maison de ton pĂšre. 4512 Le roi porte ses dĂ©sirs sur ta beautĂ©; Puisqu'il est ton seigneur, rends-lui tes hommages. 4513 Et, avec des prĂ©sents, la fille de Tyr, Les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. 4514 Toute resplendissante est la fille du roi dans l'intĂ©rieur du palais; Elle porte un vĂȘtement tissu d'or. 4515 Elle est prĂ©sentĂ©e au roi, vĂȘtue de ses habits brodĂ©s, Et suivie des jeunes filles, ses compagnes, qui sont amenĂ©es auprĂšs de toi; 4516 On les introduit au milieu des rĂ©jouissances et de l'allĂ©gresse, Elles entrent dans le palais du roi. 4517 Tes enfants prendront la place de tes pĂšres; Tu les Ă©tabliras princes dans tout le pays. 4518 Je rappellerai ton nom dans tous les Ăąges Aussi les peuples te loueront Ă©ternellement et Ă  jamais. Psaume 46 461 Au chef des chantres. Des fils de KorĂ©. Sur alamoth. Cantique. 462 Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la dĂ©tresse. 463 C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversĂ©e, Et que les montagnes chancellent au cœur des mers, 464 Quand les flots de la mer mugissent, Ă©cument, Se soulĂšvent jusqu'Ă  faire trembler les montagnes. Pause. 465 Il est un fleuve dont les courants rĂ©jouissent la citĂ© de Dieu, Le sanctuaire des demeures du TrĂšs-Haut. 466 Dieu est au milieu d'elle elle n'est point Ă©branlĂ©e; Dieu la secourt dĂšs l'aube du matin. 467 Des nations s'agitent, des royaumes s'Ă©branlent; Il fait entendre sa voix la terre se fond d'Ă©pouvante. 468 L'Eternel des armĂ©es est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. Pause. 469 Venez, contemplez les œuvres de l'Eternel, Les ravages qu'il a opĂ©rĂ©s sur la terre! 4610 C'est lui qui a fait cesser les combats jusqu'au bout de la terre; Il a brisĂ© l'arc, et il a rompu la lance, Il a consumĂ© par le feu les chars de guerre. 4611 ArrĂȘtez, et sachez que je suis Dieu Je domine sur les nations, je domine sur la terre. 4612 L'Eternel des armĂ©es est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. Pause. Psaume 47 471 Au chef des chantres. Des fils de KorĂ©. Psaume. 472 Vous tous, peuples, battez des mains! Poussez vers Dieu des cris de joie! 473 Car l'Eternel, le TrĂšs-Haut, est redoutable, Il est un grand roi sur toute la terre. 474 Il nous assujettit des peuples, Il met des nations sous nos pieds; 475 Il nous choisit notre hĂ©ritage, La gloire de Jacob qu'il aime. Pause. 476 Dieu monte au milieu des cris de triomphe, L'Eternel s'avance au son de la trompette. 477 Chantez Ă  Dieu, chantez! Chantez Ă  notre roi, chantez! 478 Car Dieu est roi de toute la terre Chantez un cantique! 479 Dieu rĂšgne sur les nations, Dieu a pour siĂšge son saint trĂŽne. 4710 Les princes des peuples se rĂ©unissent Au peuple du Dieu d'Abraham; Car Ă  Dieu sont les boucliers de la terre Il est souverainement Ă©levĂ©. Psaume 48 481 Cantique. Psaume des fils de KorĂ©. 482 L'Eternel est grand, il est l'objet de toutes les louanges, Dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte. 483 Belle est la colline, joie de toute la terre, la montagne de Sion; Le cĂŽtĂ© septentrional, c'est la ville du grand roi. 484 Dieu, dans ses palais, est connu pour une haute retraite. 485 Car voici, les rois s'Ă©taient concertĂ©s Ils n'ont fait que passer ensemble. 486 Ils ont regardĂ©, tout stupĂ©faits, Ils ont eu peur, et ont pris la fuite. 487 LĂ  un tremblement les a saisis, Comme la douleur d'une femme qui accouche. 488 Ils ont Ă©tĂ© chassĂ©s comme par le vent d'orient, Qui brise les navires de Tarsis. 489 Ce que nous avions entendu dire, nous l'avons vu Dans la ville de l'Eternel des armĂ©es, Dans la ville de notre Dieu Dieu la fera subsister Ă  toujours. Pause. 4810 O Dieu, nous pensons Ă  ta bontĂ© Au milieu de ton temple. 4811 Comme ton nom, ĂŽ Dieu! Ta louange retentit jusqu'aux extrĂ©mitĂ©s de la terre; Ta droite est pleine de justice. 4812 La montagne de Sion se rĂ©jouit, Les filles de Juda sont dans l'allĂ©gresse, A cause de tes jugements. 4813 Parcourez Sion, parcourez-en l'enceinte, Comptez ses tours, 4814 Observez son rempart, Examinez ses palais, Pour le raconter Ă  la gĂ©nĂ©ration future. 4815 VoilĂ  le Dieu qui est notre Dieu Ă©ternellement et Ă  jamais; Il sera notre guide jusqu'Ă  la mort. Psaume 49 491 Au chef des chantres. Des fils de KorĂ©. Psaume. 492 Ecoutez ceci, vous tous, peuples, PrĂȘtez l'oreille, vous tous, habitants du monde, 493 Petits et grands, Riches et pauvres! 494 Ma bouche va faire entendre des paroles sages, Et mon cœur a des pensĂ©es pleines de sens. 495 Je prĂȘte l'oreille aux sentences qui me sont inspirĂ©es, J'ouvre mon chant au son de la harpe. 496 Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, Lorsque l'iniquitĂ© de mes adversaires m'enveloppe? 497 Ils ont confiance en leurs biens, Et se glorifient de leur grande richesse. 498 Ils ne peuvent se racheter l'un l'autre, Ni donner Ă  Dieu le prix du rachat. 499 Le rachat de leur Ăąme est cher, Et n'aura jamais lieu; 4910 Ils ne vivront pas toujours, Ils n'Ă©viteront pas la vue de la fosse. 4911 Car ils la verront les sages meurent, L'insensĂ© et le stupide pĂ©rissent Ă©galement, Et ils laissent Ă  d'autres leurs biens. 4912 Ils s'imaginent que leurs maisons seront Ă©ternelles, Que leurs demeures subsisteront d'Ăąge en Ăąge, Eux dont les noms sont honorĂ©s sur la terre. 4913 Mais l'homme qui est en honneur n'a point de durĂ©e, Il est semblable aux bĂȘtes que l'on Ă©gorge. 4914 Telle est leur voie, leur folie, Et ceux qui les suivent se plaisent Ă  leurs discours. Pause. 4915 Comme un troupeau, ils sont mis dans le sĂ©jour des morts, La mort en fait sa pĂąture; Et bientĂŽt les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beautĂ© s'Ă©vanouit, le sĂ©jour des morts est leur demeure. 4916 Mais Dieu sauvera mon Ăąme du sĂ©jour des morts, Car il me prendra sous sa protection. Pause. 4917 Ne sois pas dans la crainte parce qu'un homme s'enrichit, Parce que les trĂ©sors de sa maison se multiplient; 4918 Car il n'emporte rien en mourant, Ses trĂ©sors ne descendent point aprĂšs lui. 4919 Il aura beau s'estimer heureux pendant sa vie, On aura beau te louer des jouissances que tu te donnes, 4920 Tu iras nĂ©anmoins au sĂ©jour de tes pĂšres, Qui jamais ne reverront la lumiĂšre. 4921 L'homme qui est en honneur, et qui n'a pas d'intelligence, Est semblable aux bĂȘtes que l'on Ă©gorge. Psaume 50 501 Psaume d'Asaph. Dieu, Dieu, l'Eternel, parle, et convoque la terre, Depuis le soleil levant jusqu'au soleil couchant. 502 De Sion, beautĂ© parfaite, Dieu resplendit. 503 Il vient, notre Dieu, il ne reste pas en silence; Devant lui est un feu dĂ©vorant, Autour de lui une violente tempĂȘte. 504 Il crie vers les cieux en haut, Et vers la terre, pour juger son peuple 505 Rassemblez-moi mes fidĂšles, Qui ont fait alliance avec moi par le sacrifice! 506 Et les cieux publieront sa justice, Car c'est Dieu qui est juge. Pause. 507 Ecoute, mon peuple! et je parlerai; IsraĂ«l! et je t'avertirai. Je suis Dieu, ton Dieu. 508 Ce n'est pas pour tes sacrifices que je te fais des reproches; Tes holocaustes sont constamment devant moi. 509 Je ne prendrai pas de taureau dans ta maison, Ni de bouc dans tes bergeries. 5010 Car tous les animaux des forĂȘts sont Ă  moi, Toutes les bĂȘtes des montagnes par milliers; 5011 Je connais tous les oiseaux des montagnes, Et tout ce qui se meut dans les champs m'appartient. 5012 Si j'avais faim, je ne te le dirais pas, Car le monde est Ă  moi et tout ce qu'il renferme. 5013 Est-ce que je mange la chair des taureaux? Est-ce que je bois le sang des boucs? 5014 Offre pour sacrifice Ă  Dieu des actions de grĂąces, Et accomplis tes vœux envers le TrĂšs-Haut. 5015 Et invoque-moi au jour de la dĂ©tresse; Je te dĂ©livrerai, et tu me glorifieras. 5016 Et Dieu dit au mĂ©chant Quoi donc! tu Ă©numĂšres mes lois, Et tu as mon alliance Ă  la bouche, 5017 Toi qui hais les avis, Et qui jettes mes paroles derriĂšre toi! 5018 Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultĂšres. 5019 Tu livres ta bouche au mal, Et ta langue est un tissu de tromperies. 5020 Tu t'assieds, et tu parles contre ton frĂšre, Tu diffames le fils de ta mĂšre. 5021 VoilĂ  ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t'es imaginĂ© que je te ressemblais; Mais je vais te reprendre, et tout mettre sous tes yeux. 5022 Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, De peur que je ne dĂ©chire, sans que personne dĂ©livre. 5023 Celui qui offre pour sacrifice des actions de grĂąces me glorifie, Et Ă  celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de Dieu.
bXcuD.
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  • comme un feu dĂ©vorant renfermĂ© dans mes os