Finalement l’Oseberg est découvert en 1904. Le bateau est gigantesque : il fait 21,5 mètres de long pour 5 mètres de large et est composé en bois de chêne. Grâce à l’absence d’air dans la sépulture, le bateau, mais aussi les objets en bois ou textiles sont découverts dans un parfait état de conservation.

Les nécropoles thébaines, face à la ville moderne de Louxor, réservent encore bien des richesses dans leurs sous-sols. Près de la Vallée des Rois, la tombe d’un scribe royal, richement décorée et vieille de plus de 3000 ans, a ainsi été mise à jour par une équipe d’archéologues japonais. Thèbes, une des capitales de l’Egypte antique Si Thèbes ne fut pas toujours la capitale des pharaons, disputant selon les dynasties ce titre à d’autres villes parmi lesquelles Memphis, Pi-Ramsès ou Tanis, elle n’en fut pas moins l’une des principales cités de l’Egypte antique. La ville des vivants, organisée autour des temples de Louxor et de Karnak, siège du puissant clergé d’Amon, s’étendait à l’est du Nil. A l’ouest se trouvaient les nécropoles, parmi lesquelles figurent les célèbres Vallée des Rois et Vallée des Reines, où se firent enterrés les souverains du Nouvel Empire, ainsi que de nombreux temples funéraires. Mais les nécropoles abritent de nombreuses autres tombes d’officiels ou de notables. Vue aérienne de la nécropole thébaine et localisation d’El-Khokha cercle rouge où a été découverte la tombe. Crédits Steve F-E-Cameron. Comme beaucoup d’autres vestiges anciens, ces nécropoles ont été recouvertes par des habitations modernes. Cependant il y a quelques années, les autorités égyptiennes ont déplacé les habitants des villes de Sheikh Abd el Qurna et d’El-Khokha et fait détruire leurs maisons, permettant l’exploration des tombes sur lesquelles elles avaient été édifiées. La découverte d’une tombe inconnue C’est une équipe d’archéologues de l’université japonais de Waseda menée par Jiro Kondo qui a découvert la tombe inconnue d’un scribe en retirant les débris de la tombe d’Userhat, dans la partie de la nécropole se trouvant à El-Khokha. Userhat était l' »intendant des appartements privés du roi » Amenhotep III, souverain de la XVIIIe dynastie à laquelle appartiennent également Akhénaton et Toutânkhamon. Or, dans l’avant-cour de sa tombe, les archéologues ont découvert un trou, qui conduisait à une tombe jusqu’alors inconnue des experts. La sépulture d’un scribe royal La tombe, en forme de T, comporte des inscriptions qui nous renseignent sur son possesseur, dénommé Khonsu et décrit comme un scribe très renommé ». Ce personnage, qui vivait sous la XIXe dynastie, marquée par les règnes des Ramsès, vivait vers 1200 avant notre ère. Représentation de Khonsu et son épouse. La tombe est richement décorée. L’une des parois à l’entrée dépeint quatre babouins priant le dieu Rê. D’autres images montrent Khonsu et son épouse vénérant les dieux Osiris et Isis – qui sont aussi représentés sur une autre paroi – ainsi que deux divinités à tête de bélier, probablement Khnoum et Knoum-Rê. Le plafond est également décoré, mais de figures géométriques, dont certaines ressemblent à des damiers. Cette découverte, fascinante à plus d’un titre, réserve encore des surprises puisqu’à l’heure actuelle la chambre intérieure est bloquée par un amas de pierres. Il est donc probable que les archéologues mettront bientôt à jour d’autres décorations murales. Une affaire à suivre… Retour vers la page d’accueil
1En 1906, Ernesto Schiaparelli, directeur du musée de Turin, découvrait la sépulture de deux personnalités influentes, Khâ et sa femme Mérit, dans la nécropole de Deir el-Medina, en Égypte. Plus de 3 400 ans après l’inhumation de ces derniers, 440 objets contenant notamment des offrandes destinées à nourrir leurs âmes éternelles ont été retrouvées dans la sépulture.
ÉGYPTE ANTIQUE Histoire L'Égypte pharaonique L'Égypte est une étrange réalité géographique. Tout s'y fait au contraire des autres pays, remarque Hérodote. C'est une longue oasis verdoyante d'une fertilité extraordinaire. Mais, hors de la plaine qui borde le fleuve, c'est un terrain d'une affreuse aridité, qui commence de manière si abrupte qu'on peut avoir un pied dans les cultures et l'autre dans le […] […] Lire la suite ÉGYPTE ANTIQUE Histoire L'Égypte ptolémaïque Écrit par André BERNAND • 3 470 mots • 1 média Égypte ptolémaïque, Égypte lagide, Égypte hellénistique cette triple appellation est employée communément pour désigner une même réalité, dans l'espace et dans le temps, mais avec des connotations particulières. L'Égypte lagide, c'est la vallée du Nil, de la mer à la deuxième cataracte, et les pays qui furent rattachés par conquête à ce territoire, depuis la mort d' […] […] Lire la suite ÉGYPTE ANTIQUE Histoire L'Égypte romaine et byzantine Écrit par André BERNAND • 3 638 mots • 1 média Après la mort de Cléopâtre, en 30 avant l'Égypte passe au pouvoir d'Auguste et du même coup sous la domination romaine elle devait y rester six siècles, c'est-à-dire jusqu'à la conquête arabe marquée en 640 après par la prise de Babylone et en 641 par la chute d'A […] […] Lire la suite UNIFICATION DU TERRITOIRE ÉGYPTIEN Écrit par Annie FORGEAU • 244 mots • 1 média Le regain d'intérêt pour les hautes époques, alimenté par les récentes découvertes archéologiques, oblige à repenser les débuts de l'histoire égyptienne, voire à remettre en question la notion d'un premier roi – généralement identifié à Narmer –, responsable de l'unification définitive du territoire. Celle-ci s'est faite progressivement, sous l'égide de chefferies originaires du sud pour le compte […] […] Lire la suite ACTIUM BATAILLE D' 31 av. Écrit par Xavier LAPRAY • 254 mots • 1 média La bataille d'Actium met un terme à un siècle d'affrontements intérieurs qui ont déchiré la République romaine, et permet au vainqueur de fonder un nouveau régime, l'Empire. Depuis l'assassinat de César, en — 44, deux hommes prétendent recueillir l'héritage politique du dictateur Octave et Antoine. Dans un premier temps, ils parviennent à un accord pour se partager le pouvoir, Antoine régnant s […] […] Lire la suite AFRIQUE Histoire Préhistoire Écrit par Augustin HOLL • 6 329 mots • 3 médias Dans le chapitre Égypte » […] Les fondements de l'État égyptien se trouvent dans la période Nagada II au sud-Maadi au nord au cours de la seconde moitié du IV e millénaire avant Des centres urbains se développent le long de la vallée du Nil, à Hiérakonpolis, Naqada, Maadi et Buto, s'appuyant sur des flots constants d'échanges entre la Haute et la Basse-Égypte. L'émulation, la compétition et le renforcement différe […] […] Lire la suite AFRIQUE NOIRE Arts Histoire et traditions Écrit par Jean DEVISSE, Francis GEUS, Louis PERROIS, Jean POLET, Universalis • 6 673 mots Dans le chapitre Les arts des cours anciennes » […] À l'échelle d'un continent aussi vaste que l'Afrique, deux préoccupations dominent constamment les travaux relatifs à l'art où situer les zones les mieux connues et les plus anciennes de production ? Quels rapports chronologiques et spatiaux ces zones ont-elles entretenus entre elles ? Pour répondre à ces questions, le regard se porterait volontiers vers l'Égypte ancienne considérée comme sourc […] […] Lire la suite AGRICULTURE Histoire des agricultures jusqu'au XIXe siècle Écrit par Marcel MAZOYER, Laurence ROUDART • 6 086 mots • 2 médias Dans le chapitre Les agricultures hydrauliques des régions arides » […] Ainsi, il y a plus de cinq mille ans, les régions proche-orientales, sahariennes et arabo-persiques étaient déjà déboisées et en voie d'aridification. Dans les zones privilégiées, c'est-à-dire approvisionnées en eau par des nappes souterraines ou par des fleuves d'origine lointaine, les agriculteurs ont alors mis au point des cultures irriguées grâce à des travaux d'adduction d'eau, ou des cult […] […] Lire la suite AKHENATON ou AMÉNOPHIS IV XIVe s. av. Écrit par Christiane DESROCHES-NOBLECOURT • 1 705 mots • 4 médias Lorsque le fils d'Aménophis III monta sur le trône d' Égypte à la fin du premier tiers du xiv e siècle avant notre ère, il portait encore son nom de naissance, Aménophis, le quatrième de la XVIII e dynastie. Le jour de son sacre, il reçut son prénom de couronnement, Néferkhéperourê, qu'il aurait dû porter désormais. Mais quelques années après – quatre au minimum, six au maximum –, le jeune roi c […] […] Lire la suite ALEXANDRE LE GRAND 356-323 av. Écrit par Paul GOUKOWSKY • 6 470 mots • 5 médias Dans le chapitre La guerre contre le Grand Roi la première phase » […] Au printemps de 332, il fallut déchanter à la tête de la flotte perse, Memnon lança une vigoureuse campagne militaire et diplomatique en direction de la Grèce. Mais il tomba malade et mourut. Sa disparition servit Alexandre, puisque Darius décida d'affronter lui-même son adversaire et, pour ce faire, ôta au successeur de Memnon, Pharnabaze, le meilleur de ses troupes. Sans moyens adaptés, celui […] […] Lire la suite ALEXANDRIE Écrit par André BERNAND, Jean-Yves EMPEREUR, Jean-Marc PROST-TOURNIER • 5 666 mots • 3 médias Dans le chapitre Histoire d'Alexandrie » […] Comme Rome, comme Athènes, comme Byzance, Alexandrie n'est pas seulement une ville prestigieuse c'est une civilisation, c'est-à-dire la marque imprimée par certains hommes à une société qui dépasse le cadre géographique que constitue l'Égypte et le cadre historique que définit la période allant de la fondation de la ville par Alexandre, en 331 avant , à la révolte de ses habitants, sous l' […] […] Lire la suite ALEXANDRIE À L'ÉPOQUE HELLÉNISTIQUE repères chronologiques Écrit par Bernard HOLTZMANN • 123 mots 21 janvier — 331 Fondation d'Alexandrie d'Égypte par Alexandre le Grand. Avant — 305 Transfert du corps d'Alexandre à Alexandrie. Vers — 300 Institution du culte de Sarapis, nouvelle divinité gréco-égyptienne. — 297-— 285 Construction, par Sôstratos de Cnide, du phare, haut d'une centaine de mètres ?, l'une des sept merveilles du monde. Vers — 295 Fondation du Musée et de la bibliothèque d […] […] Lire la suite ALEXANDRIE, MÉTROPOLE DE L'HELLÉNISME Écrit par Bernard HOLTZMANN • 238 mots Sur la côte sablonneuse du delta du Nil, aucun port naturel ne s'impose, ce qui avait favorisé le repli de l'Égypte ancienne sur elle-même. C'est pourquoi Alexandre le Grand y fonde en — 331 la première de ces villes neuves dont il jalonnera son expédition en Asie. Grâce à un large môle de plus de 1 200 mètres, l' Heptastadion , reliant la terre à un îlot où se dressera plus tard le fameux phare, […] […] Lire la suite AMÉNOPHIS IV-AKHENATON repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 209 mots Vers — 1352 Aménophis IV, fils d'Aménophis III et de la reine Tiy, succède à son père sur le trône d'Égypte. Il poursuit la politique architecturale de son père tant à Karnak qu'à Soleb, en Nubie. Vers — 1350 Premières traces du culte d'Aton à Karnak. Vers — 1349 Aménophis IV épouse la reine Néfertiti. Vers — 1348 Apparition de l'iconographie du dieu Aton sous la forme d'un disque rayonnant a […] […] Lire la suite ANTINOÉ Écrit par Marie-Hélène RUTSCHOWSCAYA • 664 mots • 1 média La ville d'Antinoé fut fondée par Hadrien en 132. Elle devint, à l'époque chrétienne , le siège d'un évêché dépendant de Thèbes, puis fut élevée au rang de métropole de la Thébaïde à partir de Dioclétien. Les ruines s'étendent sur la rive orientale du Nil en face de Rôda, à 290 kilomètres du Caire. La ville romaine est située dans la plaine derrière le village de Cheykh Abadeh. Sur les premiers co […] […] Lire la suite ANTIQUITÉ Le droit antique Écrit par Jean GAUDEMET • 12 008 mots • 1 média Dans le chapitre L'Égypte » […] L'histoire de l'Égypte est connue à peu près sans interruption depuis le début du III e millénaire avant notre ère. Durant cette longue période, l'Égypte a connu des périodes de monarchie puissante et centralisatrice, d'autres au contraire d'affaiblissement du pouvoir royal, parfois de dynasties parallèles et de morcellement de l'autorité dans une sorte de féodalité. L'activité économique et les […] […] Lire la suite APOCALYPTIQUE & APOCRYPHE LITTÉRATURES Écrit par Jean HADOT, André PAUL • 9 934 mots Dans le chapitre La littérature apocalyptique » […] Comme repère originel de l'écriture apocalyptique, il faut placer la destruction du Temple de Jérusalem en 587 avant et l' Exil à Babylone. Occasion d'un croisement religieux et culturel aux effets imprescriptibles, l'Exil entraîna une renaissance véritable, caractérisée par le maintien de l'essentiel éthique, voire culturel, d'une religion nationale, celle de Moïse, conservée aussi pure que […] […] Lire la suite APOGÉE DE L'EMPIRE PERSE repères chronologiques Écrit par Jean-Claude MARGUERON • 236 mots — 522 À la mort de Cambyse II au retour de la conquête de l'Égypte, un usurpateur, Gaumata, élimine l'héritier légitime ; mais Darius, issu d'une branche cadette, réussit à monter sur le trône, grâce à une conjuration. — 521-— 519 Établissement de l'autorité de Darius I er sur l'empire par l'écrasement de nombreuses révoltes en Babylonie, Médie, Susiane, Parthie, Arménie, Margiane et Hyrcanie. […] […] Lire la suite ARCHITECTURE Thèmes généraux L'architecte Écrit par Florent CHAMPY, Carol HEITZ, Roland MARTIN, Raymonde MOULIN, Daniel RABREAU • 16 589 mots • 10 médias Dans le chapitre Les architectes des grands empires » […] Les structures politiques, sociales et religieuses des grands empires des III e et II e millénaires avant notre ère ont déterminé la fonction de l'architecte. Il n'est d'architecture que religieuse, funéraire ou princière, car le roi ou le pharaon sont d'abord les serviteurs des dieux. L'architecture est donc essentiellement religieuse et royale ; elle doit fournir au dieu et au roi le cadre où […] […] Lire la suite ASSOURBANIPAL, roi d'Assyrie 668-627 av. Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 864 mots • 3 médias Dernier grand roi d'Assyrie. Pour tenter de résoudre le problème que posait Babylone à l'empire, Assarhaddon , après avoir rebâti la métropole détruite par son prédécesseur Sennachérib, crut habile de faire de son fils Assourbanipal le roi d'Assyrie et le chef de l'empire, tandis qu'il plaçait sur le trône de Babylone son fils aîné Shamash-shaim-Oukin. Assourbanipal dont les Grecs ont transformé […] […] Lire la suite BABYLONE Écrit par Guillaume CARDASCIA, Gilbert LAFFORGUE • 7 328 mots • 14 médias Dans le chapitre La dynastie chaldéenne 627-539, les splendeurs de Babylone » […] Après la mort de Kandalanou, le trône de Babylone est saisi par le Chaldéen Nabou-apla-outsour 626-605, qui fonde une dynastie. Après avoir éliminé les garnisons assyriennes, il part à l'attaque de l'Assyrie qui est finalement détruite avec l'aide du roi mède Cyaxare malgré l'intervention tardive de l' Égypte en faveur des Assyriens, Assour tombe en 614 et Ninive en 612. Le pharaon Néchao est […] […] Lire la suite BANQUE Histoire de l'institution bancaire Écrit par Patrice BAUBEAU • 6 502 mots Dans le chapitre Le cas de l'Égypte ptolémaïque » […] L'attention accordée aux activités de dépôt a produit de nombreuses études. Dans un essai sur l'activité bancaire mésopotamienne paru en 1966, l'historien Raymond Bogaert dénie le caractère de banque pleine et entière à deux grandes maisons négociantes Egibi à Babylone vii e - v e s. av. et Murashu vi e - v e s. av. à Nippur. En effet, ces deux maisons ne durent qu'autant que […] […] Lire la suite BIBLE Bible et archéologie Écrit par Pierre BORDREUIL, Arnaud SÉRANDOUR • 7 888 mots • 1 média Dans le chapitre Les pionniers » […] L'archéologie a toujours joué un rôle majeur dans les débats sur la valeur historique de la Bible. À partir de la fin du xix e siècle, époque des premières explorations archéologiques aux pays de la Bible », les premières découvertes semblaient indiquer que la Bible rendait compte de manière assez satisfaisante de l'histoire de l'ancien Israël. Cette conclusion se fondait sur plusieurs catégori […] […] Lire la suite CALENDRIERS Écrit par Jean-Paul PARISOT • 9 907 mots • 4 médias Dans le chapitre La semaine » […] Ce sont les Hébreux qui, les premiers, ont fait usage de la semaine après en avoir hérité des Chaldéens. À Babylone, le chiffre 7 était néfaste et la tradition voulait que rien ne soit entrepris les 7, 14, 21 et 28 du mois. Ce repos hebdomadaire forcé devient une coutume chez les Hébreux, qui l'instituent en pivot de la semaine le jour du sabbat. On a trouvé deux explications du caractère fati […] […] Lire la suite CHYPRE ANTIQUE Écrit par Jean POUILLOUX, Claude F. A. SCHAEFFER • 5 563 mots Dans le chapitre Âge du bronze récent » […] L'économie chypriote retrouva sa prospérité à partir du xvi e siècle avant grâce à la paix et à la stabilité revenues avec la restauration de la puissance égyptienne, sous l'autorité de pharaons énergiques au début du Nouvel Empire. Les communications entre Chypre et le continent proche-asiatique furent rétablies et le commerce maritime avec les pays du Croissant fertile reprit son essor. […] […] Lire la suite CLÉOPÂTRE 69-30 av. Écrit par André BERNAND • 3 586 mots Que Cléopâtre VII, fille de Ptolémée le Flûtiste, rencontre successivement, en 48 avant le général Caius Iulius Caesar, âgé de cinquante-quatre ans alors qu'elle n'en avait que vingt et un, puis en 41 avant le général Marcus Antonius, l'enfant colossal », comme l'appelait Ernest Renan, ce sont là aventures sentimentales, péripéties amoureuses. Mais que le fondateur de l'Empire romain […] […] Lire la suite CONQUÊTE DE L'ÉGYPTE PAR CAMBYSE II Écrit par Annie FORGEAU • 226 mots Après la chute de la Lydie puis de Babylone, alliés du pharaon Amasis XXVI e dynastie dite saïte, aucun obstacle ne s'oppose aux visées de la Perse sur l'Égypte. La bataille décisive a lieu à Péluse en — 525, au débouché de la branche orientale du Delta. Réfugié à Memphis, Psammétique III, successeur éphémère d'Amasis, ne peut empêcher la prise de la ville et se donne la mort. Pendant cent vin […] […] Lire la suite CONSTELLATIONS Écrit par Owen GINGERICH, Warren Melvin YOUNG • 3 538 mots • 2 médias Dans le chapitre Les décans et les maisons lunaires » » […] Deux autres systèmes astronomiques de référence se sont développés indépendamment très tôt dans l'Antiquité les décans égyptiens et les maisons lunaires ». Les décans sont constitués par 36 configurations d'étoiles faisant le tour du ciel au sud de l'écliptique. Ils font leur apparition sous forme de dessins et de textes couvrant l'intérieur des couvercles de cercueils de la X e dynastie ve […] […] Lire la suite DÉCOUVERTE DU PAPYRUS EBERS Écrit par Gabriel GACHELIN • 301 mots Le papyrus dit Ebers a été découvert par Edwin Smith à Louxor en 1862 puis vendu à l'égyptologue allemand Georg Moritz Ebers 1837-1898, à qui il doit son nom et sa première traduction. Il est actuellement conservé à la bibliothèque de l'université de Leipzig. En même temps qu'un autre manuscrit, dit Edwin Smith, de contenu voisin, il aurait été trouvé entre les jambes d'une momie dans la nécro […] […] Lire la suite DESROCHES-NOBLECOURT CHRISTIANE 1913-2011 Écrit par Christian LEBLANC • 963 mots • 1 média L'égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt, née le 17 novembre 1913 à Paris et décédée le 23 juin 2011 à Épernay Marne, aura beaucoup fait pour défendre le patrimoine de l'Égypte antique. Outre la part prépondérante qu'elle prit dans la préservation de nombreux temples en Nubie, elle organisa des expositions qui firent date et publia une trentaine d'ouvrages sur son domaine de prédilection. C […] […] Lire la suite DIOP CHEIKH ANTA 1923-1986 Écrit par Jean DEVISSE • 1 579 mots Mort subitement à Dakar le 7 février 1986, Cheikh Anta Diop a été inhumé dans le village de Thieytou, proche de Diourbel, où il était né le 29 décembre 1923. Des jugements contradictoires, souvent passionnels, ont été portés sur ses travaux. À partir de la seconde moitié des années 1960, les hommages de l'Afrique et de la diaspora noire ont compensé très largement les critiques. 1966 prix du pr […] […] Lire la suite DJÉSER ou DJOSER, pharaon de la IIIe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Universalis • 336 mots Roi d'Égypte, au III e millénaire av. Djéser, dont le nom d'Horus est Néterikhet, succède à son frère Khasekhem, fondant la III e dynastie. Il est apparenté par sa mère au dernier dirigeant de la II e dynastie. Avec l'aide de son ministre Imhotep, architecte plus tard vénéré comme dieu guérisseur, il fait ériger un tombeau à Saqqarah, à l'extérieur de la capitale royale, Memphis auj. […] […] Lire la suite DRIOTON ÉTIENNE 1889-1961 Écrit par Michèle JURET • 533 mots Étienne Marie Félix Drioton fut l’un des grands égyptologues français du xx e siècle. Né le 21 novembre 1889 à Nancy, il est l’aîné des cinq enfants d’Étienne Jean Drioton et de Félicie Moitrier. Dès l’âge de onze ans, élève à Saint-Sigisbert, il se passionne pour la civilisation égyptienne, et entreprend seul l’étude de l’écriture hiéroglyphique. G. Bénédite, conservateur au Louvre, lui donnera […] […] Lire la suite DYNASTIE NUBIENNE repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 141 mots Vers — 735 Peye Piankhy fait reconnaître sa sœur Aménirdis Divine Adoratrice d'Amon » à Thèbes. Vers — 726 Navigation triomphale de Peye jusqu'à Memphis ; soumission des chefs du Delta. Vers — 726-— 716 XXIV e dynastie saïte. Vers — 716-— 702 Règne de Chabaka, premier roi de la XXV e dynastie. Vers — 702-— 690 Règne de Chabataka. — 690 Montée sur le trône de Taharqa. — 671 Prise de M […] […] Lire la suite ÉGYPTE ANCIENNE TRANSACTIONS Écrit par François REBUFFAT • 193 mots Un conte du xi e siècle avant notre ère écrit sur papyrus nous rapporte les aventures d'un certain Oun-Amon cet homme se rend au Liban pour s'y procurer du bois destiné à construire pour son dieu une barque d'apparat ; il emporte avec lui des jarres et des sacs remplis d'or devant lui permettre d'effectuer les transactions nécessaires. Des fresques antérieures à cette époque montrent déjà des m […] […] Lire la suite ÉGYPTE DES PHARAONS notions de base Écrit par Universalis • 3 525 mots • 11 médias L' Égypte antique nous a laissé l’image d’un roi divinisé responsable de l’ordre universel ainsi que de la crue du fleuve sacré, le Nil. Cet ordre correspondait à toute une cosmologie fondée sur des mythes et selon laquelle une multitude de dieux animaient l’Univers. La conception du monde des anciens Égyptiens s’est exprimée dans une forme architecturale – la pyramide – et une écriture, les hiéro […] […] Lire la suite ÉLÉPHANTINE Écrit par André PAUL • 446 mots Île située au nord de la première cataracte du Nil, en face d'Assouan. Elle possède de nombreuses ruines plusieurs temples dédiés à Knoum, le dieu égyptien à tête de bélier. C'était un centre militaire et commercial important à la frontière sud de l'Égypte. On a trouvé à Éléphantine yeb en égyptien signifie éléphant » ou ivoire » des ostraca et surtout un lot abondant de papyrus araméen […] […] Lire la suite EXODE, histoire des Hébreux Écrit par Marie GUILLET • 542 mots • 1 média L'exode des fils d'Israël de l'Égypte, où ils étaient tenus en esclavage, jusqu'au pays de Canaan, en passant par le désert du Sinaï, a une telle portée dans les théologies juive et chrétienne que l'événement historique lui-même retient habituellement moins l'attention que son interprétation. À partir de sources extra-bibliques et de certaines données ethnologiques, il est possible de mettre en r […] […] Lire la suite FONDATION D'AMARNA PAR AMÉNOPHIS IV-AKHENATON Écrit par Annie FORGEAU • 214 mots • 1 média Commencé à Thèbes, le règne d'Aménophis IV se poursuit et s'achève à Amarna. Défi à la puissance du clergé d'Amon, la politique religieuse du souverain, consistant à faire du disque Aton le dieu exclusif de la royauté, nécessite la construction en Moyenne Égypte d'une nouvelle capitale qui n'appartient à aucun dieu ni à aucune déesse ». Délimité par onze stèles, le site englobe des terres culti […] […] Lire la suite GÉZER Écrit par André LEMAIRE • 388 mots Ancienne ville cananéenne de Palestine, située à mi-chemin entre Jaffa Tel-Aviv et Jérusalem et gardant la route principale allant d'Égypte en Mésopotamie. Aux ~ xv e et ~ xiv e siècles, Gézer est mentionnée dans la liste égyptienne des villes conquises par le pharaon Thoutmosis III, dans les inscriptions de Thoutmosis IV, et surtout dans les lettres d'el-Amarna. Vers ~ 1207, elle est encore m […] […] Lire la suite HAPIRU ou HABIRU Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 894 mots Le terme Hapiru ou, plus fréquemment, le vocable, de valeur équivalente, apparaît dans les textes cunéiformes, depuis le début du ~ II e millénaire et sur des sites disséminés à travers tout le Proche-Orient pour désigner des hommes, auxquels il faut identifier aussi les prm d'Ugarit et les Aperu d'Égypte, et que caractérisait une situation sociale particulière. Le document le plus […] […] Lire la suite HATCHEPSOUT, reine d'Égypte morte en 1458 av. env. Écrit par Joyce TYLDESLEY, Universalis • 983 mots Reine d'Égypte entre 1473 et 1471 à 1458 environ av. Hatchepsout jouit d'un pouvoir sans précédent pour une femme, endossant l'ensemble des titres et prérogatives d'un pharaon. Fille aînée du pharaon de la XVIII e dynastie Thoutmosis I er et de son épouse Ahmosis ou Ahmès, Hatchepsout ou Hatshepsout est donnée en mariage à son demi-frère Thoutmosis II, fils de Moutnéfer. Après la mo […] […] Lire la suite HÉLIOPOLIS Écrit par Jean LECLANT • 451 mots Aux environs immédiats du Caire, vers le nord, Héliopolis, la ville du Soleil, dont le nom égyptien ancien était On mentionné dans la Bible, n'est plus aujourd'hui qu'un grand souvenir. L'urbanisme a profondément modifié cette zone une partie du site est occupée par des immeubles populaires, l'autre est soumise à une irrigation intensive. Dans cet entourage ingrat, il ne reste plus guère debou […] […] Lire la suite HELLÉNISTIQUE CIVILISATION Écrit par Paul GOUKOWSKY • 8 772 mots Dans le chapitre Une agriculture productrice de revenus fiscaux » […] Toute l'économie du monde hellénistique continuait à reposer sur une agriculture dont une littérature spécialisée, non seulement grecque, mais aussi punique, développa la théorie le corpus des traités d'agriculture grecs en conserve des traces. Dans la pratique, toutefois, si l'on peut raisonner à partir de l'Égypte, les innovations ne concernèrent que de grands domaines, comme celui d'Apolloni […] […] Lire la suite HÉRACLÉOPOLIS Écrit par Yvan KOENIG • 284 mots Ville d'Égypte antique située près du Fayoum, à proximité du Bahr Youssef, le bras du fleuve issu du Fayoum qui le rejoint à la hauteur d'Assiout. Le nom égyptien de la ville, Neni-Nesout, signifiait l'enfant-royal » et se retrouve dans son nom arabe, Ahnas. Héracléopolis était la capitale du vingtième ou vingt et unième nome de Haute-Égypte. Cette ville joua un certain rôle religieux car c'étai […] […] Lire la suite HÉRÉSIE AMARNIENNE Écrit par Renaud DE SPENS • 227 mots • 1 média Très tôt après son avènement, Aménophis IV change son nom en Akhenaton et met en œuvre une révolution religieuse. En Moyenne-Égypte, dans un lieu vierge, il fonde une nouvelle capitale, Akhetaton aujourd'hui Tell el-Amarna. Le nouveau culte exalte Aton, le disque solaire, et exclut les autres dieux, en particulier Amon, le roi des dieux » devenu le dieu dynastique au Nouvel Empire, dont le nom […] […] Lire la suite HITTITES Écrit par Maurice VIEYRA • 7 229 mots • 6 médias Dans le chapitre Lutte contre l'Égypte et l'Assyrie » […] Le grand événement du règne est la reprise des hostilités avec l'Égypte dont les pharaons de la XIX e dynastie tentent de refaire une puissance asiatique. L'Amourrou retombe sous la dépendance égyptienne. Mouwatalli, avec les contingents des pays tributaires et alliés, se porte à la rencontre de Ramsès II qui remonte vers le nord de la Syrie, longeant la côte. L'affrontement se produit aux enviro […] […] Lire la suite HYKSÔS Écrit par Jean VERCOUTTER • 1 975 mots Hyksôs est le nom donné par l'historien égyptien Manéthon iii e s. av. aux envahisseurs asiatiques qui dominèrent l' Égypte de 1730 environ à 1560 avant Flavius Josèphe, historien juif du i er siècle de notre ère, nous a conservé les passages où Manéthon mentionne l'invasion des Hyksôs. À l'improviste, des hommes d'une race inconnue venue de l'Orient eurent l'audace d'envahir no […] […] Lire la suite HYPOGÉES PHARAONIQUES DU NOUVEL EMPIRE VALLÉE DES ROIS Égypte Écrit par Annie FORGEAU • 232 mots • 2 médias Les tombes des deux premiers rois du Nouvel Empire, Ahmosis et Aménophis I er , n'ont pas été à ce jour identifiées. Thoutmosis I er , troisième souverain de la XVIII e dynastie, choisit, quant à lui, de loger sa sépulture sur la rive occidentale de Thèbes, dans le site connu sous le nom de la Vallée des Rois, appellation dérivée de l'expression arabe Portes des Rois », un amphithéâtre rocheux […] […] Lire la suite INCESTE Écrit par Jean CUISENIER • 3 068 mots • 6 médias Dans le chapitre La règle et ses exceptions » […] La méthodologie qui préside à la construction de l'échantillon laisse échapper, il est vrai, des exceptions significatives les Azandé, dont les nobles se marient avec leurs filles, les Hawaïens, dont l'aristocratie pratique le mariage entre frères et sœurs, les Incas, pour la famille royale ou certains tout au moins de ses membres. Mais le cas le plus net est celui de l' Égypte antique Russel M […] […] Lire la suite INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE Écrit par Annie FORGEAU • 240 mots • 1 média Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets isolés palettes à fard ou poteries, dès avant l'unification définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain unique vers — 3100. L'invention de l'écriture se repère à l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de l'homophonie, le son correspondant à la prononciation de l'objet représenté, phonogrammes qui […] […] Lire la suite JUDAÏSME Histoire des Hébreux Écrit par Gérard NAHON • 11 045 mots • 4 médias Dans le chapitre La Diaspora » […] Après la disparition politique d'Israël, les centres vitaux du judaïsme se déplacent vers les communautés juives implantées depuis longtemps au-dehors, vers la Diaspora. Ce terme grec désigne, dans l'Antiquité, les groupements juifs du monde gréco-romain. Son importance dépasse les cadres mêmes du judaïsme dans la Diaspora, en effet, se nouent des contacts fréquents et féconds entre Juifs et Ge […] […] Lire la suite L'ART ÉGYPTIEN AU TEMPS DES PYRAMIDES exposition Écrit par Annie FORGEAU • 1 022 mots Alors que les grandes nécropoles de l'Ancien Empire comptent parmi les sites les mieux connus du grand public, aucune exposition n'avait été consacrée à l'art si riche de cette époque. Rassemblant quelque deux cents pièces, celle qui s'est tenue à Paris au Grand Palais, du 6 avril au 12 juillet 1999, avant d'être présentée au Metropolitan Museum de New York puis au Musée royal de l'Ontario à Toron […] […] Lire la suite LAUER JEAN-PHILIPPE 1902-2001 Écrit par Jean LECLANT, Universalis • 900 mots • 2 médias L'égyptologue Jean-Philippe Lauer est né à Paris le 7 mai 1902. Sa famille, d'origine alsacienne, avait compté plusieurs architectes ; son père, par exception, était archiviste-paléographe, et fit toute sa carrière au Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale. Jean-Philippe Lauer renoue avec la tradition et s'oriente vers les études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris ; en 1 […] […] Lire la suite LES ARTISTES DE PHARAON. DEIR EL-MÉDINEH ET LA VALLÉE DES ROIS exposition Écrit par Annie FORGEAU • 1 030 mots En dépit de l'importance de ses vestiges architecturaux et bien que civilisation de l'écrit, l'Égypte pharaonique a paradoxalement laissé peu d'informations sur la vie quotidienne et le mode de pensée des habitants de la vallée du Nil ou, du moins, les sources sur ce sujet sont disparates et souvent susceptibles de relever d'un discours officiel qui réinterprète les données du réel. La communaut […] […] Lire la suite MACCABÉES IIIe LIVRE DES Écrit par André PAUL • 471 mots Ouvrage apocryphe ne figurant ni dans le canon hébraïque ni dans le canon chrétien bien que présent dans certains manuscrits de la Septante. Ce livre n'a aucun rapport avec les trois autres livres des Maccabées, qui traitent tous de la révolte de la Judée contre Antiochos IV Épiphane. Son titre se justifie uniquement par le fait qu'il traite de l'oppression des juifs par une puissance étrangère. […] […] Lire la suite MAQUILLAGE Écrit par Dominique PAQUET • 5 306 mots • 2 médias Dans le chapitre De la peinture rituelle au fard profane » […] À l'origine, un geste dont on peut dire qu'il serait contemporain des funérailles et qui a valeur de parabole l'application d'une matière fluide d'origine minérale, végétale, animale ou humaine sur la peau selon une composition signifiante, marquant une coupure avec l'inorganique. Pour J. T. Maertens, il s'agit d'une coupure avec le corps-mère, avec l'Autre ou le Réel, c'est-à-dire avec tout ce […] […] Lire la suite MARIETTE AUGUSTE 1821-1881 Écrit par Universalis • 534 mots L' archéologue français Auguste Mariette conduisit d'importantes fouilles en Égypte et contribua à l'amélioration des connaissances concernant les premiers temps de la civilisation égyptienne. Auguste Ferdinand François Mariette naît en 1821, à Boulogne-sur-Mer. Après une carrière de journaliste et d'enseignant, il occupe un petit emploi au département égyptien du musée du Louvre en 1849 et, dès l […] […] Lire la suite MASPERO GASTON 1846-1916 Écrit par Jean LECLANT • 1 030 mots • 1 média Parmi les savants qui ont illustré l'égyptologie française, aux côtés de Jean-François Champollion et de Mariette Pacha il faut évoquer Gaston Maspero. Né à Paris en 1846, d'ascendance italienne, interne au lycée Louis-le-Grand, cet élève studieux et brillant s'initia très tôt aux hiéroglyphes ; entré à l'École normale supérieure, il pouvait dès 1867 présenter à Mariette une traduction de la Stèl […] […] Lire la suite MEMPHIS, Égypte Écrit par Yvan KOENIG • 263 mots • 1 média D'après la tradition, Memphis fut fondée par le premier souverain d'Égypte, le légendaire Ménès. Ce roi unifia le pays pour la première fois et le fit sortir de la préhistoire. Le nom de la ville fut d'abord le mur blanc » en raison d'un mur d'enceinte au redan de calcaire. Avec le grand temple de Ptah, Memphis devint la capitale de l'Ancien Empire égyptien , de ~ 2780 à ~ 2280 environ sa situ […] […] Lire la suite MÉNÈS, pharaon de la Ire dynastie 3000 av. env. Écrit par Universalis • 274 mots Pharaon de la I re dynastie, actif vers 3000 av. Selon la tradition, Ménès comme le nomme Manéthon, historien égyptien du iii e s. av. également appelé Mena, Meni par deux listes de rois égyptiens de la XIX e dynastie, soit du xiii e s. av. ou Min par l'historien grec Hérodote au v e s. av. aurait unifié l'Égypte par ses campagnes militaires et ses mesures admi […] […] Lire la suite MENTOUHOTEP LES, pharaons de la XIe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Yvan KOENIG • 349 mots Nom de plusieurs pharaons qui forment, avec leurs prédécesseurs les Antef, la XI e dynastie de l'Égypte antique de ~ 2134 à ~ 1991. Mentouhotep signifie le dieu Montou est satisfait ». Mentouhotep I er élimine définitivement le royaume hérakléopolitain et amorce la réunification du pays, tâche qui sera achevée par ses successeurs. Thèbes devient alors la capitale de l'Égypte, et Montou un di […] […] Lire la suite MERCENAIRES Écrit par Pascal LE PAUTREMAT • 5 174 mots • 2 médias Dans le chapitre Mercenaires-auxiliaires de l'Antiquité » […] En Égypte, sous l'Ancien Empire 2815-2400, les pharaons s'appuient, en l'absence d'armées permanentes, sur des contingents nationaux mais surtout sur des combattants issus des peuples conquis ou soumis, tels les Nubiens et les Libyens. D'autres nations influent sur l'évolution de l'armement et des techniques militaires. C'est le cas notamment des Hyksôs, peuple ouest-sémitique d'origine nomade, […] […] Lire la suite MITANNI Écrit par Valentin NIKIPROWETZKY • 1 086 mots • 1 média Nom d'un vaste empire qui apparaît brusquement au ~ xvi e siècle lorsque aux royaumes hourrites et sémitiques qui constellaient la haute Mésopotamie réussirent à s'imposer de nouveaux groupes de Hourrites mêlés à des Indo-Aryens. Les noms des rois du Mitanni, les dieux qu'ils invoquent, certains termes de la charrerie ou du dressage des chevaux, les noms des neuf premiers chiffres sont indo-aryen […] […] Lire la suite MOMIES, Égypte Écrit par Françoise DUNAND, Roger LICHTENBERG • 4 706 mots • 6 médias Pour les anciens Égyptiens, la mort n'est qu'un passage entre deux formes d'existence et la momification fait partie d'un ensemble de rituels dont le sens ultime n'est autre que la négation de la mort. La deuxième vie » étant conçue comme la continuation heureuse de la vie en ce monde, une de ses conditions est la conservation du corps dont la destruction entraînait la deuxième mort, définitive […] […] Lire la suite MONACHISME Écrit par André BAREAU, Guy BUGAULT, Jacques DUBOIS, Henry DUMÉRY, Louis GARDET, Jean GOUILLARD • 12 526 mots • 3 médias Dans le chapitre Les origines » […] À l'encontre d'une idée familière, le monachisme ne fut pas un autre don du Nil ». Aussi haut que l'on puisse remonter, c'est-à-dire au iii e siècle, l'existence d'anachorètes est attestée en Syrie et en Mésopotamie aussi bien que dans l'arrière-pays d'Alexandrie. Mais il revenait à l' Égypte de concevoir et d'éprouver ses modalités durables, de drainer aussi les pèlerins qui ont consigné sa lé […] […] Lire la suite NAPATA Écrit par Jean LECLANT • 1 060 mots • 3 médias Sous le Nouvel Empire, la domination égyptienne est à son apogée le pays de Koush la Nubie et la partie nord de l'actuel Soudan est annexé. Thoutmosis III ~ 1490 ~ 1436 recule la frontière loin vers le sud, jusqu'aux abords de Napata près de la ville moderne de Karima, sur la rive gauche du fleuve. Point d'arrêt militaire, c'était aussi le comptoir commercial le plus en amont sur […] […] Lire la suite NÉCROPOLIS D'ALEXANDRIE archéologie Écrit par Olivier PICARD • 853 mots La Nécropolis d’Alexandrie, la ville des morts » comme la nomme le géographe Strabon à l’époque d’Auguste, ressurgit à la lumière en 1997 les premiers travaux de construction d’une autoroute urbaine au lieu-dit Gabbari entraînent de telles découvertes que les autorités égyptiennes confient ce chantier archéologique au Centre d’études alexandrines, dirigé par Jean-Yves Empereur. Seule une peti […] […] Lire la suite NÉFERTITI ou NOFRETITI, reine d'Égypte XIVe s. av. Écrit par Joyce TYLDESLEY, Universalis • 950 mots Reine d'Égypte, épouse du roi Akhenaton r. vers 1352-1336 av. On ignore la généalogie de Néfertiti. Son nom, parfois mentionné sous la forme Neferneferuaten, signifiant la Belle est venue », a fait penser aux premiers égyptologues qu'elle était peut-être une princesse mitannienne. De nombreux détails suggèrent cependant qu'elle serait la fille, née en Égypte, du chef de la cavalerie d' […] […] Lire la suite NEUROLOGIE Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS, Universalis • 30 259 mots • 8 médias Dans le chapitre Histoire de la neurologie » […] Au xvii e siècle avant le papyrus d'Edwin Smith révèle l'existence, chez les Égyptiens, de connaissances neurologiques précises. Par exemple, l'hémiplégie spasmodique est décrite avec concision L'œil de ce côté louche [...] ; les ongles sont au milieu de la paume [...] ; il marche en traînant la plante du pied » M. Laignel-Lavastine, Histoire de la neurologie », in Histoire généra […] […] Lire la suite NUBIE TEMPLES DE Écrit par Jean LECLANT • 2 364 mots • 7 médias Dans le chapitre Une colonie égyptienne » […] Ayant remonté la vallée du Nil dès l'Ancien Empire à partir de 3000 av. les Égyptiens se sont installés au cours du Moyen Empire entre la première et la deuxième cataracte, c'est-à-dire en basse Nubie. Mais c'est seulement avec le début du Nouvel Empire 1580 av. que les pharaons, ayant vaincu le royaume de Koush Kerma, établirent un empire colonial s'étendant jusqu'à la lointai […] […] Lire la suite OASIS ÉGYPTIENNES, archéologie Écrit par Christiane M. ZIVIE-COCHE • 5 654 mots Les terres cultivées de la vallée du Nil ne couvrent qu'une infime partie de la superficie totale de l'Égypte, occupée pour le reste par les déserts arabique à l'est et libyque à l'ouest. Dans cette zone particulièrement inhospitalière, qui forme le prolongement du Sahara occidental, s'échelonnent du sud au nord les cinq grandes oasis égyptiennes, Kharga, Dakhla, Farafra, Baharia et Siouah, auxque […] […] Lire la suite PAPYROLOGIE Écrit par Patrice CAUDERLIER • 1 498 mots Dans le chapitre Des conditions particulières » […] De la conquête d'Alexandre à l'invasion arabe, de 331 avant à 641 après le grec est resté la langue officielle » de l'administration égyptienne, en même temps que celle de l'élite, cultivée et fortunée, des descendants des Macédoniens. La conquête romaine ne modifia que très peu l'organisation ptolémaïque, et on n'a que 345 papyrus latins d'Égypte, recueillis dans le Corpus papyror […] […] Lire la suite PÉPI II, pharaon de la VIe dynastie 2270-2180 av. Écrit par Yvan KOENIG • 564 mots Le règne du pharaon Néferkare Pépi II marque la transition entre l'Ancien Empire et la première période intermédiaire. La première partie du règne de Pépi II se déroule dans une relative tranquillité. Le roi accomplit une expédition dans le Sinaï, et mène également une expédition dans le pays de Pount, que l'on identifie de façon incertaine à la Somalie actuelle. Mais la deuxième partie du règne e […] […] Lire la suite PHARAON Écrit par Jean VERCOUTTER • 2 587 mots • 9 médias Le mot Pharaon » vient de la version grecque de la Bible où il apparaît dans la Vulgate Genèse, xii , 15 sous la forme Φαρ́α Pharao . Les Hébreux s'étaient contentés de transcrire à leur manière le mot composé égyptien per-aâ , littéralement la Grande Maison ». Cette expression, attestée dès l'Ancien Empire vers 2400 avant désignait à l'origine le palais royal et ceux qui l'habi […] […] Lire la suite PSCHENT Écrit par Yvan KOENIG • 209 mots • 1 média Mot dérivé de l'égyptien pa - sekhemty , qui signifie les deux puissantes ». C'est le nom de la double couronne qui symbolise l'union de la Haute-Égypte et de la Basse-Égypte et qui était portée par le roi des deux pays ». Le pschent est composé de la couronne rouge qui était la couronne du pays du delta, et qui était placée sous la protection de la déesse de l'ancien royaume du delta Ouadjit […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE Ier SÔTER env. 365-282 av. roi d'Égypte 305-282 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 603 mots Général d'Alexandre le Grand, satrape ~ 323-~ 305 puis roi d'Égypte ~ 305-~ 282, Ptolémée I er Sôter, fils de Lagos, est le fondateur de la dynastie macédonienne des Ptolémées, ou Lagides, qui gouverne l'Égypte jusqu'à la conquête romaine août ~ 30. L'un des sept somatophylaques gardes de corps » d'Alexandre le Grand, il devient un de ses diadoques après la mort d'Alexandre ~ 323 ; il […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE II PHILADELPHE 308-246 av. roi d'Égypte 282-246 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 473 mots Fils de Ptolémée I er Sôter et de sa deuxième femme Bérénice, associé au pouvoir par son père dès janvier ~ 284, Ptolémée II continue à régner sur le royaume des Lagides après la mort de Sôter en ~ 282 jusqu'à la fin de janvier ~ 246. Au début de son règne, l'État lagide est à l'apogée de sa puissance. Celle-ci est consolidée par le deuxième mariage de Ptolémée II avec sa propre sœur Arsinoé II, […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE VIII ÉVERGÈTE II ou PTOLÉMÉE VII mort en 116 av. roi d'Égypte 145-116 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 291 mots Fils de Ptolémée V Épiphane et frère de Ptolémée VI Philométor, Ptolémée VIII Évergète II reçut le surnom de Physcon, le Ventru ». Dès la mort de son frère, avec qui il avait déjà partagé le pouvoir entre ~ 170 et ~ 163, il s'empare du trône des Lagides, en éliminant son neveu Ptolémée VII Néos Philopator qui n'a régné que quelques semaines. Dès son avènement, il chasse les savants du musée d'Al […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE VI PHILOMÉTOR 186-145 av. roi d'Égypte 181-145 av. Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI • 270 mots Fils de Ptolémée V Épiphane et de Cléopâtre I re . Commencé sous la régence de sa mère, morte prématurément en ~ 176, le règne de Philométor annonce le début de la décadence du royaume lagide affaiblissement du pouvoir royal, intrigues de cour, révoltes indigènes, intervention de puissances étrangères. Peu après la mort de Cléopâtre I re , le frère de celle-ci, Antiochos IV, roi de Syrie, envahi […] […] Lire la suite PTOLÉMÉE XIII THEOS PHILOPATOR 61-47 av. roi d'Égypte 51-47 av. Écrit par Universalis • 442 mots Roi d'Égypte 51-47, né vers 61 av. mort en 47 av. près d'Alexandrie. Fils de Ptolémée XII Aulète, le Macédonien Ptolémée XIII Theos Philopator est nommé roi d'Égypte conjointement à son illustre sœur, Cléopâtre VII, après la mort de leur père en 51. En 49, le jeune Ptolémée, cherchant à conserver les alliés de son père, fournit des navires et des troupes au général romain et ancie […] […] Lire la suite QADESH BATAILLE DE 1286 av. Écrit par Annie FORGEAU • 258 mots • 1 média La bataille menée en l'an 5 du règne de Ramsès II — 1290-— 1224 contre une coalition dirigée par le roi hittite Mouwatalli a été célébrée à l'envi sur les parois des temples égyptiens ainsi que sur papyrus. En dépit de cette abondante documentation, en textes et en images, et malgré l'apparente véracité de la narration, le déroulement en demeure mal connu, les sources ayant pour unique visée la […] […] Lire la suite RAMSÈS II 1304-1236 av. Écrit par Jean VERCOUTTER • 1 098 mots • 2 médias Il est impossible de parler de Ramsès II sans évoquer l'histoire de toute la XIX e dynastie manéthonienne. Le règne de Ramsès II n'est que le prolongement de l'œuvre accomplie par les deux premiers pharaons ramessides. La postérité a souvent attribué à Ramsès II ce qui, en bonne justice, devrait revenir à son père Séti I er . On croyait naguère que Ramsès II avait été un des modèles du grand con […] […] Lire la suite RAMSÈS III roi d'Égypte 1198-1166 av. Écrit par Universalis • 650 mots Roi d'Égypte 1198-1166, mort en 1166 à Thèbes. Fils de Setnakht, fondateur de la XX e dynastie, Ramsès III monte sur le trône d'Égypte alors que le royaume se remet tout juste des guerres civiles qui ont ravagé le pays au cours de la dynastie précédente. Pendant la cinquième année de son règne, une coalition de tribus libyennes envahit l'ouest du delta du Nil, prétextant que le pharaon a inte […] […] Lire la suite ROI DIVIN, anthropologie Écrit par Claude TARDITS • 5 016 mots Dans le chapitre L'Afrique, terre des rois divins » » […] Les exemples africains cités par Frazer ne sont pas plus nombreux que ceux qu'il tire de l'histoire de l'Antiquité ou de celle des peuples européens, mais ils retiennent l'attention pour deux raisons. Ils illustrent un moment crucial de l'évolution dans les sociétés africaines, où, dit Frazer, la dignité de chef et de roi atteint son plein développement, les épreuves sont relativement abondan […] […] Lire la suite ROME ET EMPIRE ROMAIN Le Haut-Empire Écrit par Yann LE BOHEC, Paul PETIT • 35 262 mots • 17 médias Dans le chapitre L'Orient » […] On trouvait une disposition analogue à celle de l'Occident, en grandes masses, en Orient, où se distinguent la péninsule balkanique, l'Anatolie, la Syrie et l'Égypte. Mais ici le poids du passé était encore plus important, et plus d'une région avait derrière elle une longue histoire aussi bien dans le domaine de la culture que dans celui de l'économie. À cet égard, la péninsule balkanique occupai […] […] Lire la suite ROUGE MER Écrit par Colette DUBOIS, Jean-Pierre PINOT, Universalis • 9 718 mots • 6 médias Dans le chapitre De l'Antiquité à la période ottomane » […] Au cours de ces siècles, malgré les obstacles naturels courants et vents saisonniers souvent violents, côtes inhospitalières, malgré les vicissitudes politiques, la navigation en mer Rouge ne cesse de s'affirmer. Si, dans un premier temps, les marins se limitent aux rivages de cette mer semi-fermée, une fois surmontés les périls de la porte des Lamentations, ils poursuivent, avec plus ou moins […] […] Lire la suite SCIENCES SOCIALES PRÉHISTOIRE DES Écrit par Bernard-Pierre LÉCUYER • 17 521 mots • 1 média Dans le chapitre Les civilisations du Nil et de l'Euphrate » […] La Mésopotamie émergeant du Déluge vers l'an 3000 avant apporte une civilisation développée, une population nombreuse, une science des nombres poussée servant de support à l'astronomie – le calendrier lunaire se perfectionne peu à peu en s'appuyant sur les mouvements solaires – mais appliquée aussi à une meilleure connaissance des éléments constituants de la société. L'État recensait périod […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS Ier, pharaon de la XIIe dynastie 1971-1928 av. Écrit par Universalis • 540 mots Sésostris devient d'abord co-régent de l'Égypte au côté de son père vieillissant, Amménémès Amenemhat I er , fondateur de la XII e dynastie. Tandis que ce dernier poursuit ses réformes à l'intérieur de l'empire, Sésostris part à la conquête de la Nubie, au sud de l'Égypte, et, au cours de la trentième année de règne de son père, conduit une expédition contre les Libyens dans le désert de l'Oues […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS III, pharaon de la XIIe dynastie 1878-1843 av. Écrit par Universalis • 604 mots Durant les règnes de ses prédécesseurs, les nobles des provinces de Moyenne-Égypte ont accru leur pouvoir par le biais de faveurs royales et de mariages avec les familles de souverains voisins. Vers le milieu du règne de Sésostris III, les riches tombes provinciales, reflet de la puissance des nobles, cessent brusquement d’être édifiées. Dans le même temps, les monuments funéraires abritant les d […] […] Lire la suite SÉSOSTRIS II, pharaon de la XIIe dynastie 1895-1878 av. Écrit par Universalis • 359 mots Suivant la coutume instaurée par sa dynastie, Sésostris partage pendant trois ans la régence avec son père Amménémès-II Amerenhat II. Durant sa première année de co-régence, il prend part à une expédition commerciale se rendant au pays de Pount, vers la côte des Somalis, comme en témoignent les inscriptions retrouvées sur les rochers d'un port de la mer Rouge, en Égypte. Au début de son règne p […] […] Lire la suite SÉTI Ier, pharaon de la XIXe dynastie env. 1310-env. 1304 av. Écrit par Universalis • 299 mots Fils de Ramsès I er , qui ne règne que deux ans, Séti I er est le véritable fondateur de la grandeur des Ramessides. Durant les premières années de son règne, il conduit son armée vers le nord pour restaurer le prestige égyptien, entamé pendant les années troubles de la fin de la XVIII e dynastie. Il combat ainsi dans le nord de la Palestine et en Syrie et mène au moins une bataille contre le […] […] Lire la suite SNÉFROU, pharaon de la IVe dynastie IIIe mill. av. Écrit par Yvan KOENIG • 193 mots • 1 média Fondateur, vers ~ 2600, de la IV e dynastie, Nebmaat Snéfrou succéda à Houni et régna vingt-quatre ans. Ce souverain fut un grand constructeur. Trois pyramides furent érigées de son vivant la pyramide rhomboïdale de Dashour, la pyramide septentrionale de Dashour et la pyramide de Meïdoum . Cette dernière, qui devait comprendre huit gradins revêtus d'un parement lisse, est sans doute la première […] […] Lire la suite SORTIE D'ÉGYPTE Écrit par Gérard NAHON • 228 mots • 1 média Acte fondateur du judaïsme et de l'économie chrétienne de la rédemption, symbole de délivrance pour l'Occident, l'épisode de la sortie d'Égypte constitue le point de départ de l'histoire du peuple d'Israël. Installés selon la Bible sur les pâturages de Goshen Gen. XLVII, 1, à l'est du delta du Nil, les douze fils de Jacob et leur descendance – les douze tribus d'Israël » – avaient d'abord pros […] […] Lire la suite SOUDAN, ROYAUMES SUR LE NIL exposition Écrit par Catherine BERGER-EL NAGGAR • 1 383 mots Aux royaumes du Nil, ignorés du grand public, pour qui trop souvent la vallée se résume aux célèbres pyramides et à l'éclat des Ramsès, l'Institut du monde arabe a consacré, du 5 février au 31 août 1997, une exposition remarquable au succès bien mérité ; car, à l'abri des cataractes qui coupent le fleuve à six reprises entre Assouan et Khartoum, des civilisations originales se sont succédé dans c […] […] Lire la suite SUEZ CANAL DE Écrit par Jean-Pierre CALLOT, Universalis • 3 115 mots • 7 médias Dans le chapitre Antiquité de la voie d'eau » […] Ce sont les pharaons de la XII e dynastie 2000-1788 avant notre ère qui, les premiers, joignirent la Méditerranée à la mer Érythrée par une voie d'eau. Leurs navires remontaient le Nil jusqu'à Bubaste Zagazig, empruntaient un premier canal jusqu'aux lacs centraux, un second jusqu'au golfe de Suez. Perfectionnée par les Ptolémées, cette voie d'eau fut, sous le nom de fleuve de Trajan », lar […] […] Lire la suite TELL ES-SAKAN, site archéologique Écrit par Pierre de MIROSCHEDJI, Moain SADEQ • 2 104 mots • 6 médias Situé au sud-ouest de la Palestine, à 5 kilomètres au sud-ouest de la ville de Gaza, Tell es-Sakan est une butte artificielle de 5 à 8 hectares, qui domine la plaine littorale d'une dizaine de mètres. Le site a été découvert à l'automne de 1998, à l'occasion des travaux de construction d'un complexe d'habitations. Le creusement de profondes fondations avec des engins mécaniques a révélé des vest […] […] Lire la suite TEXTES Grèce antique Écrit par Bernard HOLTZMANN • 1 791 mots Dans le chapitre Les papyrus » […] L'apport des papyrus trouvés en Égypte n'en est que plus précieux certains proposent des variantes, très antérieures aux manuscrits, de textes déjà connus ; mieux encore, d'autres révèlent des textes nouveaux, parfois d'un intérêt majeur. C'est ainsi que furent découverts, en 1890, la Constitution des Athéniens d'Aristote British Museum, Londres et, en 1957, la première comédie complète de Mé […] […] Lire la suite TEXTILE Écrit par Eugène AMOUROUX, Jean-Yves DRÉAN, Claude FAUQUE, André PARISOT, Marc RENNER, Richard A. SCHUTZ • 23 437 mots • 4 médias Dans le chapitre Le coton » […] Ce sont des fragments de vêtements en coton portant des traces de rouge garance, datant du iii e millénaire avant découverts au cours des années 1920 à Mohenjo-Daro, dans la vallée de l'Indus, qui permettent d'affirmer que le coton était cultivé et teint en Inde dès cette époque. Le célèbre site de Fustat, en Égypte, où d'autres cotonnades indiennes furent mises au jour, prouve qu'il y ex […] […] Lire la suite THOUTMOSIS III Écrit par Annie FORGEAU • 209 mots • 1 média À la mort de Thoutmosis II, l'héritier légitime Thoutmosis III env. — 1478-— 1425, fils d'une reine secondaire, étant encore dans l'enfance, la régence échoit, comme il est de règle, à la grande épouse royale » Hatchepsout, elle-même de sang royal puisque fille de Thoutmosis I er . Couronnée pharaon en l'an 7 vers — 1471, celle-ci garde le pouvoir jusqu'à sa mort en l'an 20 vers — 1458, re […] […] Lire la suite THOUTMOSIS III repères chronologiques Écrit par Annie FORGEAU • 157 mots Vers — 1478 Mort de Thoutmosis II, pharaon de la XVIII e dynastie, régence d'Hatchepsout. Vers — 1471 Couronnement d'Hatchepsout. Vers — 1458 Mort d'Hatchepsout, règne personnel de Thoutmosis III. Vers — 1456-— 1455 Siège et prise de la ville de Meggido, au pied du mont Carmel. Vers — 1453 Arrivée en Égypte de spécimens de la faune et de la flore syriennes que le roi fait reproduire dans le […] […] Lire la suite TJATY Écrit par Yvan KOENIG • 1 003 mots • 1 média Désignant le vizir de l'Égypte ancienne, le nom de tjaty semble dériver de la racine tjet , signifiant l' enfant », le rejeton ». En effet, durant les premiers temps de l'histoire égyptienne, les hauts fonctionnaires du pharaon étaient également des membres de sa famille. Le pharaon était détenteur d'une force magique, et tous les êtres ou les choses qui l'approchaient en étaient aussi des réce […] […] Lire la suite TOUTÂNKHAMON XIVe s. av. Écrit par Véronique BARRIEL • 2 457 mots Mondialement connu par le riche mobilier contenu dans sa tombe découverte pratiquement intacte, Toutânkhamon est le jeune pharaon qui, dès la première année de son règne, entérina le retour aux cultes traditionnels et changea le nom de Toutânkhaton en Toutânkhamon. 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Mobilisé en Al […] […] Lire la suite VERT ÉGYPTIEN, histoire de l'art Écrit par Sandrine PAGÈS-CAMAGNA • 415 mots Deux pigments artificiels, l'un bleu et l'autre vert, de l'Égypte pharaonique constituent une particularité technologique et historique. Le plus célèbre, le bleu égyptien, apparaît à la IV e dynastie 2620 avant Il est présent sur tous les décors égyptiens ainsi que dans les peintures du pourtour méditerranéen des premiers siècles de notre ère. Le vert égyptien, de teinte turquoise, a ét […] […] Lire la suite XXVe DYNASTIE Égypte Écrit par Annie FORGEAU • 214 mots • 1 média À Napata, en aval de la quatrième cataracte, limite du pouvoir égyptien en Nubie sous le Nouvel Empire, naît au cours du viii e siècle avant notre ère un royaume autochtone aux origines mal connues. 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Publié le 18/12/2021 à 0630, Mis à jour le 18/12/2021 à 1651 Les dernières fouilles archéologiques menées en novembre et décembre sur le site de l'ancienne Oxyrhynque aujourd'hui Al-Bahnasa, en Égypte ont livré aux chercheurs plusieurs momies, quelques sépultures romaines et byzantines ainsi que deux tombes datées de la période saïte VIIe-VIe siècle av. Egyptian Ministry of Tourism and Antiquities ARCHÉOLOGIE - Datées de l'époque romaine, trois sépultures ont livré aux chercheurs de nouveaux spécimens d'amulettes dorées, en vogue dans les derniers siècles de l'Égypte un silence d'or, ils parlaient la langue des morts depuis des siècles. Découverts cet automne, trois anciens égyptiens inhumés à l'époque romaine renfermaient, dans le secret de leurs mâchoires, de petites amulettes en forme de langue recouvertes de feuilles d'or, a annoncé le 5 décembre le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités. De petits trésors qui n'avaient pas pour fonction de souligner les talents oratoires des défunts mais, au contraire, d'assurer qu'ils ne se retrouvent pas sans voix dans l' lire aussiDes momies à la langue en or vieilles de 2000 ans découvertes en ÉgypteÀ VOIR AUSSI - Égypte des momies exposées dans des musées avant le défilé de pharaons»Ces précieux vestiges funéraires ont été retrouvés par une mission archéologique espagnole achevée le 10 décembre. Mené par l'Institut du Proche-Orient ancien de l'université de Barcelone, le chantier de fouille avait pour objectif d'étudier les différents sites funéraires de l'antique cité d'Oxyrhynque, à l'emplacement de laquelle se dresse la ville moderne d'Al-Bahnasa, à quelque 170 kilomètres au sud du Caire. Les trois amulettes dorées ne sont pas les premières à y avoir refait surface, loin de là. Il s'agissait d'un rituel de protection des morts tout à fait caractéristique de la nécropole romaine d'Oxyrhynque, puisque quatorze de ces langues d'or ont été retrouvées à ce jour», ont précisé le 6 décembre les archéologues Maite Mascort et Esther Pons, dans un communiqué de l'université de amulettes en forme de langues découvertes cet automne à Al-Bahnasa, dans l'une des nécropoles anciennes de la cité antique d'Oxyrhynque. Egyptian Ministry of Tourism and AntiquitiesÀ la manière des Grecs, qui déposaient une obole dans la bouche de leurs défunts pour payer Charon, le nocher des morts, quelques Égyptiens glissaient, parfois, des amulettes en forme de langue entre les dents des trépassés pour assurer la continuité de la faculté de parler de ces voyageurs partis vers le domaine d'Osiris. Il s'agirait d'un genre d'amulette apparu tardivement dans la culture égyptienne. Découvertes à l'ouest d'Alexandrie au début de l'année, plusieurs momies également pourvues de langues en or, dataient elles aussi de l'époque romaine de l'Égypte, dont le début est traditionnellement fixé à l'annexion du royaume en 30 avant notre de deux tombes saïtesAussi impressionnantes soient-elles, les langues d'or d'Oxyrhynque ne constituent cependant pas les plus fertiles découvertes de la dernière campagne de fouille menée par l'équipe espagnole. Parmi les trouvailles les plus notables, les chercheurs ont mis au jour depuis novembre cinq cryptes byzantines ainsi que trois tombes romaines dont les défunts étaient enveloppés dans des cartonnages polychromes. Surtout, les archéologues ont également mis la main sur deux tombes à sarcophages datées de la XXVIe dynastie. Correspondant à l'époque dite saïte, du VIIe au VIe siècle av. elles sont contemporaines des derniers rois égyptiens autochtones à avoir régné sur le pays, avant la conquête perse et la domination successive des souverains hellénistiques puis des sarcophages découverts lors de la dernière campagne de fouille de la mission archéologique espagnole. Egyptian Ministry of Tourism and AntiquitiesÀ lire aussiLa plus grande ville antique» d'Égypte découverte près de LouxorMieux encore, si l'une de ces deux tombes a été ouverte et pillée dès l'Antiquité, le même sort a été épargné au second tombeau. Descellée par les égyptologues, la chambre contenait des tombereaux de vestiges funéraires. L'individu inhumé, sans doute un homme selon le décor de son sarcophage, baignait par conséquent dans un océan de parures en faïence ainsi que d'amulettes les plus diverses pilier Djed, yeux d'Horus, scarabées, figurine d'Horus, … Le tableau se complétait par la présence des quatre vases canopes, contenant les viscères de la momie. Sans oublier la présence d'un modeste cortège de 399 ouchebtis, de petites statuettes représentants les serviteurs funéraires du belle découverte qui promet d'approfondir les connaissances sur les âges les plus reculés du site, bien avant l'accumulation de vestiges romains plus récents. La tombe fermée et scellée de la période saïte déploie une structure architecturale différente du reste de ce qui a été trouvé jusqu'à présent sur le site, ont ainsi précisé Maite Mascort et Esther Pons. De plus, comme il est intact, il nous permettra d'en apprendre plus sur les rituels funéraires de cette période chronologique à Oxyrhynque.» Une trouvaille en or, en somme, plus propre à alimenter de futures discussions dans les cercles d'égyptologues que des tête-à-tête avec Osiris.

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En juillet 2018, une incroyable découverte a fait la une des journaux à travers le monde les archéologues venaient de découvrir un complexe funéraire » dans la vaste nécropole de Saqqara, la ville des morts, située sur les rives du Nil à trente kilomètres environ du Caire. Au cours des deux dernières années, le complexe a été examiné de fond en comble et de nouvelles fouilles ont été menées à proximité, révélant de précieuses informations sur le marché funéraire en Égypte antique. Pendant de longs siècles, les travaux archéologiques au pays des pharaons étaient exclusivement centrés sur les tombes royales pour en décrypter les inscriptions et les artefacts. Les détails de la vie de tous les jours étaient en quelque sorte laissés pour compte. Certes, il y avait des ateliers de momification dans les nécropoles un peu partout en Égypte, mais plusieurs générations d’archéologues en ont fait fi, préférant explorer les profondeurs désertiques à la recherche de tombes. Les fouilles de Saqqara mettent en évidence l’existence d’un marché funéraire des plus développés. Celui-ci est documenté pour la toute première fois. Plus de 2 500 ans de chaleur et d’humidité ont laissé leurs empreintes sur cette momie mal décomposée. Cependant, des dizaines de perles et autres indices montrent que cette personne faisait partie de la classe privilégiée. Une chose est sûre les embaumeurs ont le sens des affaires », certifie Ramadan Hussein, égyptologue basé à l’université de Tübingen en Allemagne. Lorsqu’il s’agit de proposer des solutions de rechange, ils font preuve de beaucoup de zèle. » Ce luxueux masque funéraire serti d’or et d’argent est au-dessus de vos moyens ? Pas de problème. On vous propose celui en plâtre blanc et feuille or métallisée », ironise Hussein. Stocker vos restes dans un vase en albâtre scintillant est hors de prix ? Pourquoi ne pas opter plutôt pour un joli pot en terre cuite peinte ? Un prêtre du nom d’Ayput est enterré dans un sarcophage en pierre de forme anthropoïde. Les bandelettes de momie sont enduites de goudron ou de résine, ce qui leur donne une coloration sombre. Les textes anciens évoquent ces rituels mais, grâce aux découvertes, il nous est désormais possible de contextualiser ce marché funéraire », ajoute Hussein. UNE TROUVAILLE FORTUITE C’est en 2016 que Hussein commence à fouiller le site de Saqqara, à la recherche de tombes bien cachées dans les tréfonds désertiques, de sépultures qui datent de l’an 600 avant Les puits profonds ont longtemps été négligés par les égyptologues qui, le plus souvent, étaient en quête de tombeaux remontant à des ères plus lointaines de l’histoire égyptienne. Le travail de Hussein et de son équipe est documenté dans une nouvelle série National Geographic en quatre épisodes, Le royaume des momies égyptiennes qui sera diffusée chaque dimanche à 21 heures entre le 7 et le 28 juin. En explorant un site fouillé vers la fin des années 1800 pour la dernière fois, Hussein et son équipe découvrent un complexe funéraire intact profondément enfoui sous le sable. Les travailleurs utilisent un treuil à manivelle pour faire parvenir les outils et autres équipements à 30 mètres sous terre. Le complexe funéraire se trouve dans un lieu privilégié de Saqqara, pas loin de la pyramide de Djéser, un des monuments les plus anciens et les plus sacrés d’ avoir enlevé 42 tonnes de remblai, les archéologues atteignent enfin le fond du puits de douze mètres et se retrouvent dans une chambre spacieuse au plafond haut. Du sable et des roches à perte de vue. Les travailleurs s’attellent à la tâche. Sous les décombres, ils retrouvent des milliers de tessons de poterie. Chaque morceau est soigneusement conservé. De longs mois de fouille minutieuse. Quand la chambre est enfin vide, les membres de l’équipe sont abasourdis il ne s’agit pas d’une tombe. On aperçoit des couloirs taillés dans la roche le long d’un mur. Un tonneau rempli de charbon, de cendre et de sable noir traîne dans un coin. Grâce à un couloir plus ancien, un air frais s’engouffre de temps en temps dans la pièce. Pour accéder à l’atelier de momification et aux chambres funéraires, les archéologues ont dû retirer 42 tonnes de sable et de débris de ce tunnel central de 30 mètres, creusé dans le substratum pousse Hussein à croire que cette pièce a jadis été un atelier de momification. On y trouve un brûleur d’encens de puissance industrielle, des conduits de drainage pour canaliser le sang et un système de ventilation naturelle. Pour se débarrasser des insectes, il est impératif que l’éviscération se fasse dans de bonnes conditions », affirme Hussein. Un courant d’air continu est d’une importance majeure lorsque vous manipulez les cadavres. » Au cours de la dernière année, les experts en poterie ont rassemblé les tessons de céramique pour reconstituer des centaines de petits bols et tasses, tous étiquetés. Chaque pot porte le nom de l’huile qu’il contient, ainsi que les jours où celle-ci a été utilisée pour l’embaumement », souligne Hussein. Les instructions sont écrites directement sur les objets. » DES RITUELS SACRÉS QUI CACHENT UNE RÉALITÉ AMÈRE Cette découverte est une véritable aubaine pour les chercheurs qui étudient les pratiques funéraires en Égypte antique. Elle offre une vision unique des rites sacrés mais aussi de la dure réalité de la momification. Ramadan Hussein regarde à l’intérieur d’un sarcophage en pierre à la recherche de momies. L’équipe en a découvert plus de que ce processus complexe fasse l’objet d’une documentation importante dans les sources anciennes, et même de représentations artistiques sur les murs des tombes égyptiennes, il a été difficile de rassembler des preuves archéologiques. Très peu d’ateliers de momification ont été fouillés », indique Dietrich Raue, curateur du musée égyptien de l’université de Leipzig. Nos connaissances en la matière comportent donc de nombreuses failles. » Les découvertes faites à Saqqara aident à combler ces lacunes », explique Hussein. C’est la première fois qu’on peut parler d’archéologie de l’embaumement. » L'embaumement était à la fois un rite sacré et une procédure médicale pour les anciens Égyptiens. Pour que l’âme accède à la vie éternelle, il faut absolument préserver le corps. Le rituel est soigneusement orchestré on recourt à des rites et des prières bien spécifiques pendant 70 jours, durée requise pour momifier un cadavre. D’abord, les viscères étaient prélevées et conservées dans des vases canopes. Ensuite, le corps était séché en utilisant des conservateurs naturels à base de sel comme le natron, puis oint d’huiles aromatiques et enveloppé dans des bandelettes de lin. Des amulettes protectrices étaient ensuite insérées dans les plis des tissus. Enfin, on déposait la momie dans une tombe remplie de provisions pour l’au-delà. Plus le rang était élevé, plus les objets funéraires étaient prestigieux. La marge de manœuvre étant très limitée dans cet espace confiné, les travailleurs recourent à des vérins en acier et à une ingénierie avancée pour soulever le couvercle de cinq tonnes d’un énorme suffit de voir les pyramides imposantes des pharaons et l’or scintillant qui orne le tombeau de Toutânkhamon pour comprendre que les plus riches nobles égyptiens se sont donnés énormément de peine pour accéder à la vie éternelle en grande pompe. C’était une industrie très importante », précise Hussein. Le voyage de la momie ne touche pas à sa fin une fois la cérémonie d’embaumement et l’inhumation achevées. Le flux de revenus non plus. En plus d’être prêtres et entrepreneurs de pompes funèbres, les embaumeurs de l'Égypte antique étaient également agents immobiliers. SOINS…. ET PROFITS À VIE Les recherches menées par Hussein lèvent le voile sur d’autres mystères. Pendant que les pharaons et l’élite égyptienne étaient momifiés et déposés dans des cercueils richement ornés, puis placés dans des tombeaux spacieux remplis d’offrandes funéraires, les entrepreneurs de pompes funèbres essayaient de s’adapter à tous les budgets en proposant des offres spéciales. Ce qu’on appelle intégration verticale dans le jargon moderne. Un service complet de l’éviscération des corps aux enterrements, en passant par les soins prodigués à l’entretien des âmes des défunts. Moyennant finance, bien entendu. À quelques mètres de l’atelier de momification de Saqqara, les archéologues ont découvert un autre puits conduisant à un complexe funéraire où se trouvaient six tombes. Plus de cinquante momies y étaient entassées. Les archéologues Maysa Rabeeh à gauche et Mohammed Refaat à droite regardent de près le cercueil en bois érodé du prêtre Ayamet, enterré les bras croisés sur la poitrine, une posture divine strictement réservée aux pharaons en temps fond du puits, près de trente mètres sous terre, les espaces étaient plus chers et les sépultures particulièrement soignées. On y retrouve une femme, enterrée dans un sarcophage en calcaire de plus de sept tonnes. Dans une chambre voisine, le visage d’une autre femme est recouvert d’un masque en argent doré, le premier mis au jour depuis plus d’un demi-siècle. Cependant, ce complexe funéraire comprend également les corps d’Égyptiens de la classe moyenne ou ouvrière, enterrés dans des cercueils en bois ou simplement recouverts de lin et placés dans des fosses de sable. En utilisant la photogrammétrie de pointe et des scanners laser 3D, Hussein a réussi à reconstituer tout le processus. Ses découvertes confirment ce qui est écrit dans des papyrus retrouvés à Saqqara il y a plus d’un siècle les embaumeurs entassaient des dizaines de corps dans le puits puis percevaient des frais ou des parcelles de terrain en échange de l’entretien spirituel de la momie. Un modèle numérique obtenu à partir d’un scanner 3D montre le puits principal qui mène au complexe funéraire. Les tombes les plus prestigieuses sont situées dans la partie la plus profonde, considérée comme la plus proche de l’ l’époque, nombre de prêtres étaient chargés de préserver l’esprit des morts. Leur tâche consistait à entretenir les tombes et à prier pour le repos de l’âme des défunts. Certains possèdent des dizaines de tombes, chacune comprenant des centaines de momies. Toutes les semaines, des offrandes étaient déposées pour assurer la subsistance des morts », affirme Koen Donker van Heel, égyptologue à l’université de Leyde qui a passé de longues années à décrypter les contrats légaux que les prêtres avaient signé avec les familles des défunts. Les morts, c’est de l’argent. C’est aussi simple que ça. » Le passage dans l'au-delà dans l'Egypte anciennePour la première fois, des preuves archéologiques viennent confirmer ce qui jusque-là était uniquement lu sur des inscriptions ou dans des contrats millénaires. Ce sont des découvertes comme celles-ci qui rendent la fouille de Saqqara si particulière. Elles marquent un tournant dans l’égyptologie les chercheurs s’intéressent désormais à la vie quotidienne d’un Égyptien lambda plutôt que de donner la priorité aux tombes les plus prestigieuses. Les informations recueillies par Ramadan ont été perdues par le passé », insiste Raue, le curateur du musée égyptien de l’université de Leipzig. On était passé outre la structure de surface par manque d’informations. » Sahar Saleem, spécialiste en paléoradiologie ici entre deux techniciens, utilise une unité mobile de radiographie pour découvrir les secrets cachés dans les bandelettes de lin du prêtre momifié Ayput. C’est un prénom masculin mais la taille du bassin, sa forme ainsi que la rondeur du crâne suggèrent que la momie est peut-être une réserve plus de surprises pour les archéologues qui sauraient faire preuve de patience et d’attention. En se penchant sur d’anciens rapports de fouille, Hussein s’est rendu compte que le puits qui mène à l’atelier de momification est situé à moins d’un mètre du lieu où les archéologues français et égyptiens ont cessé de fouiller en 1899. La chambre funéraire est dissimulée dans le sable qu’ils ont pelleté à la hâte. Il nous faudra peut-être revenir sur les lieux qui ont été explorés vers la fin des années 1800 », dit Hussein. Peut-être même qu’il faudra les fouiller de nouveau. » Cet article a initialement paru sur le site en langue anglaise.

Tombeauxde l'Égypte antique; Emplacement et disposition de la tombe Emplacement Deir el-Bahari (vallée des Nobles) Coordonnées : 25° 44′ 00″ nord, 32° 36′ 00″ est : Découverte 1881 Fouillé par Émile Brugsch: Classement; Tombe thébaine -TT320 : La tombe thébaine TT 320 (connue également sous le nom de DB320) est située à Deir el-Bahari, dans la nécropole

La récente découverte de la tombe de la prêtresse Hetpet, morte il y a plus de 4 000 ans, nous rappelle l’importance des clergés féminins à l’époque des pharaons. Certaines prêtresses jouaient le rôle de chanteuses, de musiciennes et de danseuses. D’autres étaient censées s’unir charnellement avec le dieu auquel elles étaient consacrées. Mais qui était Dame Hetpet ? Hetpet est connue depuis 1909 des blocs de pierre portant son nom avaient alors été découverts, non loin du Caire ; ils provenaient de l’entrée de son tombeau qui ne fut découvert qu’en 2017. Hetpet était une noble dame de la 5e dynastie vers 2400 av. ; c’est pourquoi elle fut enterrée dans la nécropole des notables de son époque. Son titre de prêtresse d’Hathor, déesse de la fertilité, ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives. Gageons que l’étude approfondie de son tombeau nous livrera davantage d’informations à son sujet. La sépulture de Hetpet, révélée au grand public en février 2018, est ornée de peintures très bien conservées dont certaines sont assez peu communes on y voit notamment un orchestre, un singe qui danse ou encore des danseuses aux seins nus, comme le révèle une vidéo récemment publiée. Ces images d’un bonheur idyllique pourraient être liées aux bienfaits dispensés par Hathor. Danseuse aux seins nus, peinture du tombeau de Hetpet. lexpress, capture extraite d’une vidéo Le rôle des prêtresses égyptiennes Les Égyptiens, polythéistes, adoraient autant de dieux que de déesses, parmi lesquelles Hathor, ou encore Sekhmet, Bastet et Isis jouaient un rôle majeur. Plus généralement, un principe féminin était présent dans de nombreux mythes les Égyptiens pensaient que, pour exister, le monde avait besoin de féminité. Les dieux ne pouvaient se passer des déesses, pas plus que les pharaons des reines et les hommes de leurs épouses. Il n’est donc pas étonnant que des femmes aient officié dans les temples, aux côtés des prêtres. Les prêtresses comme Hetpet se consacraient au culte de grandes déesses féminines, tandis que d’autres officiaient dans les sanctuaires de divinités masculines. Les reines pharaoniques jouèrent elles aussi un rôle religieux. Au Nouvel Empire vers 1550-1080 av. elles étaient considérées à la fois comme les épouses du pharaon et du grand dieu céleste Amon. Ahmès-Néfertari, femme du fondateur de la 18e dynastie vers 1550 av. est la première à avoir joué ce double rôle matrimonial. Le dieu, comme le pharaon, était censé lui rendre visite et s’unir sexuellement avec elle. Les divines adoratrices, mains » du dieu Amon À partir de la 21e dynastie vers 1070-945 av. la reine est remplacée dans sa relation avec Amon par une fille du pharaon, consacrée au dieu. Elle porte le titre de divine adoratrice. Ce statut est équivalent à celui d’une souveraine. La jeune fille est intronisée par Amon lui-même, au cours d’une cérémonie de couronnement. Elle est pourvue de tous les attributs des reines fouet, sceptre, diadème ; et son nom est inscrit dans un cartouche forme ovale. Comme le pharaon, elle peut être représentée en sphinx, c’est-à-dire avec un corps de lionne, symbole de son autorité. Elle possède aussi un palais, un personnel administratif et des domaines agricoles qui lui assurent d’importants revenus. Sa fonction consiste à pénétrer chaque jour dans le temple afin d’exciter le dieu. Sur des bas-reliefs, on la voit agitant des sistres, sorte de hochets métalliques, devant la statue de son époux divin qu’elle a pour mission de provoquer. Mais Amon ne se laisse pas facilement aguicher. Suivant un rituel précis, l’adoratrice doit le séduire. Elle finit par enlacer et caresser la statue ; d’où l’expression main du dieu » qui désigne cette prêtresse particulière. La formule est explicite l’adoratrice éveille les pulsions sexuelles de son époux céleste. Dans les faits, la divine adoratrice était vierge et devait le rester, sans doute sous peine de mort. Aussi les archéologues qui ont découvert, à la fin du XIXe siècle, la momie de la divine adoratrice Maatkaré 21e dynastie, ont été étonnés de trouver à ses côtés les restes d’une petite momie. L’épouse terrestre d’Amon avait-elle rompu son vœu de chasteté et eu un enfant d’un amant humain ? La radiographie de la momie, dans les années 1970, a finalement disculpé Maatkaré ; il ne s’agissait pas d’un bébé, seulement du singe de compagnie de l’adoratrice. Un babouin. La divine adoratrice d’Amon », Karomama. G. Poncet, Le Louvre Le charme de Karomama Le Musée du Louvre possède une statuette en bronze, incrustée d’or et d’argent, figurant la divine adoratrice Karomama vers 870 av. La jeune femme, consacrée à Amon, tenait dans ses mains deux sistres, aujourd’hui disparus. C’est ainsi qu’elle se présentait devant la statue de son dieu. Élégante, elle porte une robe plissée qui met en valeur sa poitrine et ses cuisses. Une sorte d’hymne à la féminité, mais dans un rôle très genré », c’est-à-dire de complémentarité par rapport à la virilité du dieu auquel elle doit plaire. C’est pourquoi la divine adoratrice est forcément représentée jeune, grande et svelte, selon les canons de la beauté féminine de l’époque. Elle est censée incarner la parfaite épouse, la femme au fort potentiel érotique, occupant une place essentielle dans l’harmonie terrestre et cosmique. Si elle perdait son charme, ou si elle ne parvenait plus à plaire au dieu, l’univers s’effondrerait. Prêtresses des reines et reines prêtresses Les Ptolémées 305-30 av. souverains égyptiens d’origine macédonienne, créèrent de nouvelles prêtrises féminines afin d’honorer les reines divinisées de leur dynastie, comme Arsinoé II et les Cléopâtre successives. Ces prêtresses étaient recrutées parmi les filles de l’élite grecque alors installée en Égypte. Les inscriptions nous révèlent leurs titres canéphore porteuse de la corbeille sacrée », phosphore porteuse de torches », stéphanéphore porteuse de couronnes », selon les objets de culte qu’elles arboraient lors des cérémonies. Mais la principale grande prêtresse du royaume était alors à nouveau, et comme au Nouvel Empire, la reine d’Égypte elle-même. Ainsi la célèbre Cléopâtre est figurée dans son rôle sacerdotal, en train de rendre un culte aux dieux égyptiens sur les parois du temple de la déesse Hathor encore elle ! à Dendérah. Theda Bara dans le rôle de Cléopâtre, 1917. Wikimedia Charme et religion Fasciné par l’Égypte, l’historien grec Hérodote 5e siècle av. raconte dans ses Histoires livre II, 60 que des prêtresses s’exhibaient publiquement lors des fêtes en l’honneur de la déesse Bastet, qui avaient lieu chaque année dans le nord du pays. Installées sur des barques, elles naviguaient sur un bras du Nil, tout en faisant cliqueter leurs sistres et en chantant ; certaines, affirme Hérodote, soulevaient leurs robes, dévoilant le haut de leurs cuisses. Sans doute un rite de fertilité. Aujourd’hui, la figure de la grande prêtresse égyptienne, pratiquant des rituels magiques, alimente toujours des fantasmes, mêlant érotisme et exotisme. Au début du XXe siècle, la sulfureuse actrice Theda Bara disait rendre un culte à Amon dans son appartement de Los Angeles. Depuis, les incarnations successives de pharaonnes, à l’écran, revêtent toujours une dimension religieuse. Les prêtresses de l’ancienne Égypte, comme les reines et les déesses, ne cessent de fasciner un large public, d’autant plus que culte et sexualité paraissent aujourd’hui radicalement dissociés, du moins dans les religions monothéistes. Dernière en date, Élodie Yung incarnait Hathor, la déesse qu’adora Hetpet il y a environ 4 400 ans, dans un film sorti en 2016. Les croyances égyptiennes offrent ainsi l’image d’un ailleurs où le charme et la morale n’étaient pas encore en conflit. Christian-Georges Schwentzel est l’auteur de Cléopâtre, la déesse-reine », aux éditions Payot.

Unnouveau documentaire dévoile l’existence d’une ingénieuse "machine" au cœur de la grande pyramide de Gizeh. Un système anti-intrusion mis en place dans l’Antiquité pou
Résumé Le culte du soleil était l’élément central de la religion de l’Égypte ancienne, et Héliopolis son centre. Son temple était l’endroit où la création du monde fut amorcée, mais aussi le siège du tribunal des dieux et la résidence divine. C’était dès lors une obligation royale de lui octroyer des donations somptueuses, sous la forme de bâtiments et de fondations. En outre, ce temple constituait un modèle pour les autres centres religieux les plus connus d’Égypte. Mais ce modèle est encore presque inconnu. La conception architecturale et la topographie d’Héliopolis sont tributaires de nombreuses hypothèses, qui sont fondées principalement sur des objets décontextualisés. Depuis 2012, une fouille systématique du site est menée par une mission archéologique égypto-allemande dirigée par les de page Notes 1 Les recherches sur le temple du soleil à Matariya sont financées par la Deutsche Forschungsgemeinschaft. Le projet a reçu le soutien de la Fondation Schiff Giorgini. Des aides supplémentaires ont été généreusement accordées par la Gerda Henkel Stiftung, la Bertold-Leibinger Stiftung, l’Ägyptologie-Forum Universität Zürich, le Freundeskreis des Ägyptischen Museums der Universität Leipzig l’American Research Center in Egypt, l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Caire, The Selz Foundation New York, le Forum Ägyptologie an der Universität Hamburg l’Europäische Stiftung der Rahn Dittrich Group für Bildung und Kultur, la Greiss-Stiftung Köln, le Fonds Khéops pour l’Archéologie Paris, Sameh Sawiris Le Caire, le Freundeskreis des Ägyptischen Museums der Universität Leipzig le Mehen Studiecentrum voor het Oude Egypte Pays-Bas. 2 Le locus classicus étant bien sûr la formule 600 des Textes des Pyramides, dont les plus anciennes versions sont préservées dans les pyramides de Mérenrê et Pépy II, voir J. P. Allen, Genesis in Egypt the Philosophy of Ancient Egyptian Creation Accounts, New Haven 1988 Yale Egyptological studies 2, p. 8-35 ; S. Bickel, La cosmogonie égyptienne avant le Nouvel Empire, Fribourg/Göttingen 1994 Orbis Biblicus et Orientalis 134, p. 33-80. 3 R. Redfield, The Social Organisation of Traditions », Social Organisation of Traditions 15/1 1955, p. 13-21; N. Sackley, Cosmopolitanism and the Uses of Tradition Robert Redfield and Alternative Visions of Modernization during the Cold War », Richmond School of Arts & Sciences History Faculty Publications, Modern Intellectual History 9/3 2012, p. 565-595; K. D. Morrison, Constructing the Great Tradition’ The Comparative Civilizations Project at Chicago in the Context of South Asian Studies ». Paper presented at the conference, “Appraisal of Robert Redfield’s Great and Little Traditions’ Framework for Theorizing Long-Term Historical Processes in the Pre-Modern Levant,” Center for Advanced Study, Oslo, Norway, October 6-8, 2014, p. 1-11; O. S. LaBianca, Great and Little Traditions A Framework for Studying Cultural Interaction through the Ages in Jordan », Studies in the History and Archaeology of Jordan 9 Amman, 2007, p. 275-289. 4 LaBianca, Great and Little Traditions n. 3, p. 277; voir aussi Sackley, Cosmopolitanism and the Uses of Tradition » n. 3, p. 582-585. Le Bouddhisme theravada serait ainsi la Great Tradition des monastères, tandis que le Bouddhisme cinghalais et thaïlandais serait la pratique des masses urbaines et rurales, voir G. Obeyesekere, The Great Tradition and the Little in the Perspective of Sinhalese Buddhism », The Journal of Asian Studies 22/2 février 1963, p. 141. 5 Sackley, Cosmopolitanism and the Uses of Tradition » n. 3, p. 588-592; Redfield, The Social Organisation of Traditions » n. 3, p. 15-18 Tradition is history specific, a product of the present as much as the past and an object of struggle »; Morrison, Constructing the Great Tradition’ n. 3, p. 10. 6 D. Raue, Heliopolis und das Haus des Re. Eine Prosopographie und ein Toponym im Neuen Reich, Berlin 1999 Abhandlungen des Deutschen Archäologischen Instituts Abt. Kairo 16, p. 110 et 112. De même, l’histoire du dieu-créateur memphite Ptah est écrite quelque trois cents ans plus tard, succédant au modèle héliopolitain, F. Dunand, C. Zivie-Coche, Dieux et hommes en Égypte 3000 av. - 395 apr. Paris 1991, p. 41, 58, 65-67. 7 Comparer J. Auenmüller, Zum Ort der Gräber von Hohepriestern des Neuen Reiches », Göttinger Miszellen 248 2016, p. 39-52. 8 Seules quelques exceptions sont connues Abydos, Moyen Empire K. A. Kitchen, An Unusual Stela from Abydos », Journal of Egyptian Archaeology 47 1961, p. 15 ; je remercie Jocelyne Berlandini et Lorenzo Medini pour les attestations suivantes Assiout, Troisième Période Intermédiaire mère-du-dieu d’Assiout ; J. Berlandini, Petits Monuments Royaux de la XXIe à la XXVe Dynastie », Hommages à la mémoire de Serge Sauneron I, Le Caire 1979 Bibliothèque d’étude 81, p. 104-108 ; Hermopolis – époque ptolémaique statue d'Ounnefer, Londres BM 69486, père-du-dieu de Oun/Hermopolis thèse inédite de Lorenzo Medini. 9 H. G. Fischer, Dendera in the Third Millennium Glückstadt 1968, p. 37-40. 10 M. De Dapper, T. Herbich, Geomorphological and Geophysical Survey », Egyptian Archaeology 46 2015, p. 12-13; voir aussi Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 31-37, Pl. 1-4. 11 Les publications correspondantes ont été produites par les collègues égyptiens de l’université du Caire sous la direction de Abd el-Aziz Saleh, Excavations in Heliopolis I/II, Le Caire 1981-1983. 12 Pour la situation géostratégique, voir C. Somaglino, La stèle de Héni et la géographie de la frange orientale du Delta à l’Ancien et au Moyen Empire », Bulletin de la Société Française d’Égyptologie 193-194 2016, p. 29-51. 13 Nous sommes ainsi très reconnaissants à Federica Ugliano du Musée de Turin, qui nous a permis de consulter sa documentation sur les trouvailles de Schiaparelli. 14 F. Ugliano, Ernesto Schiaparelli and the Italian Archaeological Mission MAI Predynastic Egypt at Museo delle Antichità Egizie Turin, Italy », dans B. Midant-Reynes, Y. Tristant éd, Egypt at its origins 5 Proceedings of the Fifth International Conference Origin of the state. Predynastic and early Dynastic Egypt’, Cairo, 13th-18th April 2014, Louvain 2017, p. 199-207 Orientalia Lovaniensia Analecta 260. La découverte de vases cylindriques W-Ware » près de l’Arbre de Marie » en 1994 observation personnelle permet d’établir une correspondance avec la même phase. 15 N. A. Mahmoud, G. Faris, R. Schiestl, D. Raue, Pottery of the Middle Kingdom and the Second Intermediate Period from Heliopolis », Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts Abt. Kairo 64 2008, p. 189. 16 W. St. Smith, A History of Egyptian Sculpture and Painting in the Old Kingdom, Londres 1946, p. 132-137. Avec une lecture du reste d’un groupe de signes noub » c’est-à-dire l’or ». Pour cette raison, il a conclu à une allusion au soleil. Voir L. Morenz, Die Götter und ihr Redetext die ältest-belegte Sakral-Monumentalisierung von Textlichkeit auf Fragmenten der Zeit des Djoser aus Heliopolis », dans H. Beinlich, J. Hallof, H. Hussy, C. von Pfeil éd., 5. Ägyptologische Tempeltagung Würzburg, September 1999, Wiesbaden 2002 Ägypten und Altes Testament 33,3, p. 147-148, 156 fig. 8. Les reliefs de Djoser d’Héliopolis feront l’objet d’une nouvelle publication détaillée par Massimiliano Nuzzolo et Jaromir Krejč. 17 M. Nuzzolo, J. Krejč, Heliopolis and the Cult of the Sun in the Old Kingdom », Ägypten und Levante XXVII 2017, p. 357-380. 18 P. Tallet, Les papyrus de la mer Rouge I Le journal de Merer’ Papyrus Jarf A et B. Le Caire 2017 Mémoires publiés par les membres de l’Institut français d’archéologie orientale 136, p. 87 ; un sphinx de Mycerinos a été decouvert à Tell Hazor, voir consulté le 12 mars 2018. 19 R. Bussmann, Die Provinztempel Ägyptens von der 0. bis zur 11. Dynastie, Leyde/Boston 2012 Probleme der Ägyptologie 30, p. 468-471. 20 Communication par Aiman Ashmawy mai 2017 ; un grand récipient en albâtre du roi Mérenrê a été découvert par notre mission en 2015 dans le secteur 221, dans un contexte ramesside. 21 Pour la nécropole de l’Ancien Empire, voir aussi M. Abd el-Gelil, A. Saadani, D. Raue, Some inscriptions and reliefs from Matariya », Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts, Abteilung Kairo 52 1996, p. 143-144 et D. Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 471. 22 K. Martin, Ein Garantsymbol des Lebens Untersuchungen zu Ursprung und Geschichte des altägyptischen Obelisken bis zum Ende des Neuen Reiches, Hildesheim 1977 Hildesheimer Ägyptologische Beiträge 3, p. 223-227, 238-239 fig. 8. 23 Le titre de prophète de Horus-khenti-perou » est porté par un prêtre nommé Pépyseneb sur un obélisque de la nécropole Fouilles dirigés par Atef Tawfiq, SCA 1994. 24 Abd el-Gelil, Saadani, Raue, Some inscriptions and reliefs » n. 21, p. 145-152. 25 F. Arnold, The South Cemeteries of Lisht, volume II the Control Notes and Team Marks, New York 1990, p. 23. 26 L. Postel, I. Régen, Annales héliopolitaines et fragments de Sésostris Ier réemployés dans la porte de Bâb al-Tawfiq au Caire », Bulletin de l’Institut Français d’Archéologie Orientale 105 2005, p. 232-276. Ils ont été découverts à Bâb Tawfiq en même temps que la lunette d’une stèle royale de Sésostris Ier mesurant 2,26 mètres de largeur. Nous avons la chance de pouvoir documenter l’existence d’un autre sanctuaire à côté du temple central le célèbre inventaire de Turin, qui date probablement de la fin de la Troisième Période Intermédiaire, a préservé le plan d’une construction de Sésostris Ier pour la déesse Hathor-Nebet-Hetepet. L’emplacement du temple reste encore inconnu, voir H. Ricke, Eine Inventartafel aus Heliopolis im Turiner Museum », Zeitschrift für ägyptische Sprache und Altertumskunde 71 1935, p. 111-133. 27 Postel, Régen, Annales héliopolitaines » n. 26, p. 268. 28 Voir le plan général sur le site consulté le 12 mars 2018. 29 Luc Gabolde me fait savoir que le seul mur de cette épaisseur est en fait le mur d’enceinte de Thoutmosis Ier à Karnak 30 L. Gabolde, D. Laisney, L’orientation du temple d’Héliopolis données géophysiques et implications historiques », Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts Abt. Kairo à paraître. 31 A. Ashmawy, D. Raue, Héliopolis en 2017 les fouilles égypto-allemandes dans le temple du soleil à Matariya/Le Caire », Bulletin de la Societé francaise d’Égyptologie 192 2017, p. 31-32 ; pour les piliers du Moyen Empire à Karnak, consulter L. Gabolde, Karnak, Amon-Rê. La genèse d’un temple, la naissance d’un dieu, Le Caire 2018 Bibliothèque d’Étude 167, p. 224-234 ; voir aussi Carlotti, E. Czerny, L. Gabolde, Ch. Abd el-Sattar, Sondage autour de la plate-forme en grès de la cour du Moyen Empire’ », Cahiers de Karnak 13 2010, p. 151-155. 32 M. Abd el-Gelil, R. Suleiman, G. Faris, D. Raue, The joint Egyptian-German excavations in Heliopolis in autumn 2005 preliminary report », Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts, Abteilung Kairo 64 2008, p. 5-7. Actuellement, 480 fragments de statues en granite rose découverts jusqu’ici sont en train d’être étudiés par Christopher Breninek. Selon la perspective du spectateur, l’impression donnée est celle du style de la sculpture de l’Ancien Empire ; voir Aschmawy, Raue, Héliopolis en 2017 » n. 31, p. 33. 33 Mahmoud, Faris, Schiestl, Raue, Pottery of the Middle Kingdom » n. 15, p. 190-191. Il est probable qu’une série de reliefs proviennent de tombes de ce type, voir Raue, Heliopolis und das Haus des Re, p. 473. 34 Abd el-Gelil, Saadani, Raue, Some inscriptions and reliefs » n. 21, p. 153-154 35 Voir supra la mentionnant une sculpture royale trouvée à Tell Hazor. 36 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 401-402. 37 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 402-403. 38 D. Laboury, Citations et usages de l’art du Moyen Empire à l’époque thoutmoside », dans S. Bickel éd., Vergangenheit und Zukunft Studien zum historischen Bewusstsein in der Thutmosidenzeit, Bâle 2013 Aegyptiaca Helvetica 22, p. 14 n. 27, p. 15, fig. 1. 39 J. Assmann, Das Sendungsbewusstsein der Hatschepsut », dans G. Moers, H. Behlmer, K. Demuß, K. Widmaier éd., Festschrift für Friedrich Junge 1, Göttingen 2006, p. 59-72. 40 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6 p. 298-301. 41 Ibidem, p. 149-152. 42 A. C. Sbriglio, F, Ugliano, Re-excavating Heliopolis unpublished archaeological data from the archives of Ernesto Schiaparelli and Missione Archeologica Italiana », dans M. S. Pinarello, J. Yoo, J. Lundock, C. Walsh éd., Current research in Egyptology 2014 proceedings of the Fifteenth Annual Symposium, University College London and King's College London, April 9-12, 2014, Oxford/Philadelphie 2015, p. 278-293 43 Ibidem, p. 81-83. La datation de la structure à l`époque tardive est à corriger. 44 Ibidem, p. 296. 45 Ibidem, p. 306-308; S. A. el-Adly, Vier Stelen des Königs Amenophis III. aus Heliopolis », Göttinger Miszellen 193 2003, p. 51-58. 46 Les trouvailles sont étudiées par Klara Dietze et Christopher Breninek. 47 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 118-119, 310-311. 48 Ibidem, p. 321-324. Voir aussi les blocs réemployés de la sépulture du Mnévis érigée par Ramsès II, qui préservent des textes de Toutânkhamon. Les dieux Amon et Khonsou sont nommés sur ces blocs, le dernier étant plus exactement évoqué sous l’appellation Khons-ḥrj-jb-Jwnw », voir N. Kawai. Tutankhamon à Heliopolis » – dans un Festschrift à paraître –, et Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 312-313. 49 Voir les rapports préliminaires des années 2014 et 2016 au consulté le 12 mars 2018 50 La possibilité qu’il s’agisse ici d’une allusion rétrospective à Ramsès I peut aussi être retenue, voir Ashmawy, Raue, Héliopolis en 2017 » n. 31, p. 37-38. 51 Communication par Khaled Abou al-Ela et Mahmoud Tharwat mars 2016. 52 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 368-371. 53 Report on the work of the Egyptian-German Mission at Matariya / Heliopolis in spring 2015, voir consulté le 13 mars 2018 ; pour d’autres monuments de Mérenptah, voir Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 368-373. 54 Ibid., p. 412-430 ; le quartier de la porte de Ramsès III à la limite occidentale du temenos peut probablement être assigné à ce contexte, voir Abd el-Aziz Saleh, Excavations at Heliopolis II, Le Caire 1983, p. 48-52. 55 Raue, Heliopolis und das Haus des Re n. 6, p. 382 ; voir aussi le récit du miracle de l’arbre iched, ibid., p. 430-437. 56 Ibid., p. 373-391 ; un nouveau buste de Séthi II en calcaire a été découvert en mars 2017 dans le secteur 200/Suq el-Khamis, voir A. Ashmawy, D. Raue, Ägyptisch-deutsche Ausgrabungen in Heliopolis im Frühjahr 2017 », Sokar 34 2017, p. 65, fig. 4 ; pour l’obélisque et la statue de Ramsès VI, voir A. Ashmawy, D. Raue, Matariya 2016. Ramesside Dynasties at Heliopolis », Egyptian Archaeology 50 printemps 2017, p. 20. 57 S. Bickel, M. Gabolde, P. Tallet, Des annales héliopolitaines de la Troisième Période Intermédiaire » Bulletin de l’Institut Français d’Archéologie Orientale 98 1998, p. 31-56 ; Bubastis É. Lange-Athinodorou, Der Tempel des Hermes’ und die Pfeile der Bastet Zur Rekonstruktion der Kultlandschaft von Bubastis » dans un Festschrift à paraître. 58 La provenance héliopolitaine d’une tête du roi Chabaka Londres BM 63833 a été proposée par E. Russmann, Eternal Egypt Masterworks of Ancient Art from the British Museum [Exhibition at the Toledo Museum of Art, Toledo, Ohio, March 1-May 27, 2001, and Walters Art Museum, Baltimore, Md., September 21, 2003-January 4, 2004], Londres 2001, p. 223-225, No. 120. 59 A. Ashmawy, S. Connor, D. Raue, The quartzite colossus of Psamtek I in Suq el-Khamis Heliopolis. Egyptian-German Mission, March 2017 », Annales des Service des Antiquités de l’Égypte 2018, à paraître ; A. Ashmawy, D. Raue, Héliopolis en 2017 » n. 31, p. 40-41 ; pour la nécropole saite, voir Abd el-Ghaffar, M. W. Moustafa, Die saïtische Nekropole in Heliopolis. Archäologische und architektonische Studie PhD dissertation, Université de Leipzig, 2017. Pour les statues colossales de Psammétique I à Memphis, voir Hérodote et Diodore 60 A. Ashmavy, M. Beiersdorf, D. Raue, The Thirtieth Dynasty in the temple of Heliopolis », Egyptian Archaeology 47 2015, p. 15-16 ; A. Ashmawy, D. Raue, Héliopolis en 2017 » n. 31, p. 40-41 ; les inscriptions sont étudiées par Stephanie Blaschta dans le cadre de son master, qui doit paraitre dans une monographie de la collection Studien zur spätägyptischen Religion, éditée par A. Ashmawy, D. Raue et D. von Recklinghausen. 61 Cet énorme projet de construction est en cours d’étude par l’architecte M. Beiersdorf, voir A. Ashmavy, M. Beiersdorf, D. Raue, The Thirtieth Dynasty in the temple of Heliopolis » n. 59, p. 13-14. 62 Strabon trad. P. Charvet, dans J. Yoyotte, P. Charvet, St. Gombertz, Strabon. Le voyage en Égypte, Paris 1997, p. 125. 63 L’exemple le plus connu est la destruction de l’Acropole d’Athènes par les Perses en 480 av. ; voir aussi pour D. H. Bumke, Der archaische Heiligtumsbefund vom Taxiarchis’-Hügel und sein Zeugniswert für die Rekonstruktion ritueller Mahlzeiten », dans I. Gerlach, D. Raue éd., Sanktuar und Ritual. Heilige Plätze im archäologischen Befund, Menschen - Kulturen - Traditionen 10. Rahden 2013, p. 335-336. 64 K. Dietze, St. Schulz, Excavation – Area 232 », voir Report on the work of the Egyptian-German Mission at Matariya/Heliopolis in autumn 2015 and spring 2016 », p. 12-16, consulté le 13 mars 2018. Les strates de ce quartier seront étudiées par Klara Dietze. 65 G. Botti, P. Romanelli. Le sculture del Museo Gregoriano Egizio, Monumenti vaticani di archeologia e d’arte 9, Vatican 1951, p. 22-26. 66 E. Iversen, Obelisks in Exile I, The Obelisks of Rome, Copenhague 1968, p. 65-75, 115-127. 67 M. Weber, A. Geissen, Die alexandrinischen Gaumünzen der römischen Kaiserzeit die ägyptischen Gaue und ihre Ortsgötter im Spiegel der numismatischen Quellen, Wiesbaden 2013 Studien zur spätägyptischen Religion 11, p. 323-324. 68 St. Halikowski-Smith, Meanings behind myths the multiple manifestations of the Tree of the Virgin at Matarea », Mediterranean Historical Review déc. 2008, p. 101-128; Id., The balsam grove of Matarea », Egyptian Archaeology 32 2008, 36. 69 Cf. U. Haarmann, Luxor und Heliopolis Ein Aufruf zum Denkmalschutz aus dem 13. Jahrhundert n. Chr. », Mitteilungen des Deutschen Archäologischen Instituts Abt. Kairo 40 1984, p. de page Pour citer cet article Référence papier Dietrich Raue, Religion et politique au cœur de l’ancienne Égypte le temple d’Héliopolis », Annuaire de l'École pratique des hautes études EPHE, Section des sciences religieuses, 125 2018, 93-108. Référence électronique Dietrich Raue, Religion et politique au cœur de l’ancienne Égypte le temple d’Héliopolis », Annuaire de l'École pratique des hautes études EPHE, Section des sciences religieuses [En ligne], 125 2018, mis en ligne le 28 juin 2018, consulté le 29 août 2022. URL ; DOI de page Droits d’auteur Tous droits réservés EPHEHaut de page OriginalSepulture Pour Notable De Legypte Antique hats and caps designed and sold by artists. Dad hats and baseball caps with adjustable snapback and buckle closures to fit men's and women's heads. Original Sepulture Pour Notable De Legypte Antique hats and caps designed and sold by artists. Dad Stuff for Pets is here! Bandanas, blankets, and mats with purr-sonality.
Sciences et technos L'équipe d'archéologues à l'origine de la découverte estime que les restes vont aider à comprendre les techniques de construction des bateaux de l'époque. Un bateau vieux de 4500 ans a été découvert près des pyramides en Égypte. © Copyright c 1998 Hewlett-Packard Company Dans la nécropole des pyramides d'Abousir près du Caire, des restes relativement bien conservés d'un bateau de 18 mètres vieux de quelque 4 500 ans ont été mis au jour, a annoncé l'équipe d'archéologues tchèques à l'origine de cette découverte remarquable », ce lundi. Cette embarcation, enterrée sur un lit de pierres à proximité d'un mastaba, sépulture abritant traditionnellement des notables importants dans l'Égypte antique, devait appartenir au propriétaire de la tombe, une personnalité au rang extraordinairement élevé », a indiqué dans un communiqué du ministère égyptien des Antiquités le Tchèque Miroslav Barta, qui dirige la mission. Une découverte remarquable » Abousir, à une vingtaine de kilomètres au sud du Caire, est un site archéologique qui recèle notamment les pyramides de plusieurs pharaons mais d'une taille bien plus modeste que celles de Guizeh, dans la banlieue de la capitale égyptienne. La sépulture n'étant pas située immédiatement à côté d'une pyramide royale, le propriétaire du mastaba n'était probablement pas un membre de la famille royale », a poursuivi le texte, évoquant toutefois une découverte remarquable... qui va contribuer à comprendre » les techniques de construction des bateaux dans l'Égypte antique et leur place dans les rites funéraires ». Car là où il y a un bateau, il pourrait bien y en avoir beaucoup d'autres », s'est enthousiasmé Miroslav Barta, de l'Institut tchèque d'égyptologie, qui a prédit de nouvelles excavations dans la zone. Même si le bateau est situé à près de 12 mètres du mastaba ..., son orientation, sa taille et les poteries trouvées à l'intérieur montrent qu'il y a un lien évident entre cette tombe et l'embarcation, les deux datant de la toute fin de la IIIe ou du début de la IVe dynastie, soit 2 550 ans avant Jésus-Christ », a précisé le communiqué du ministère. Les planches de bois étaient attachées les unes aux autres par des chevilles en bois qui sont toujours visibles dans leur position initiale », a expliqué le ministère des Antiquités. De manière extraordinaire, le sable du désert qui le recouvrait a préservé les matières végétales dont étaient recouverts les joints » et certaines des cordes qui maintenaient la structure du bateau sont toujours en place », a-t-il précisé. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Égypte les restes d'un bateau de 4 500 ans découverts Soyez le premier à réagir Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
En2022, l’Egypte antique n’a jamais été autant d’actualité. On célèbre cette année le bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion et le centième anniversaire de la découverte de la sépulture inviolée de Toutankhamon par l’archéologue britannique Howard Carter. Des archéologues ont annoncé avoir découvert par hasard la tombe d'un scribe royal dans la vaste nécropole de Thèbes en Égypte. Vieille de ans, la chambre funéraire présente des murs richement décorés de dieux mais aussi de babouins. Une tombe peut en cacher une autre. C'est ce qu'ont découvert des archéologues japonais menant des fouilles à Louxor en Égypte. Anciennement nommée Thèbes, la ville est célèbre pour les nombreux temples et nécropoles antiques qu'elle abrite. C'est ainsi sur l'un de ces sites que Jiro Kondo et son équipe de l'Université de Waseda ont mis au jour une sépulture inconnue. Alors qu'ils nettoyaient les débris de la tombe d'Userhat, un officiel au service du pharaon Amenhotep III, les archéologues ont découvert un trou au niveau de l'avant-cour. En l'explorant, ils ont constaté que la cavité menait vers une chambre funéraire séparée et totalement Jiro Kondo et son équipe, la tombe en forme de T aurait plus de ans et remonterait à la période ramesside entre 1292 et 1069 avant notre ère. Quant à l'identité de son propriétaire, celle-ci a rapidement pu être déterminée grâce aux hiéroglyphes présents sur les murs de la sépulture. Nommé Khonsu, le défunt détenait "le titre de scribe royal". Une tombe richement décoréeOutre des hiéroglyphes, la tombe est richement décorée de scènes représentant le défunt et des dieux. "Sur la partie Sud du mur Est du hall transversal, Khonsu et sa femme sont montrés adorant les dieux Osiris et Isis. Derrière Khonsu et sa femme se trouve une représentation de deux divinités à tête de bélier, probablement, Khnoum ou Khnoum-Rê", expliquent les archéologues dans un communiqué. La frise observée au niveau du plafond est selon Jiro Kondo, d'un style typique de la période ramesside. Mais une autre scène a attiré l'attention des spécialistes. "Sur le mur Nord de l'entrée, se trouve une scène gravée montrant le bateau solaire du dieu Rê-Atoum adulé par quatre babouins en pose d'adoration", expliquent-ils. Bien qu'ils ne soient pas natifs de la région, les babouins étaient des animaux très appréciés durant l’Égypte les historiens, ils étaient même régulièrement associés à Rê-Atoum, le dieu créateur et parfois décrits comme la muse spirituelle des scribes. Ce qui expliquerait probablement la présence de l'animal sur les murs de la tombe de Khonsu qualifié de "véritable scribe renommé". Des fouilles à poursuivre Selon les images dévoilées par l'équipe, les peintures sont dans un état variable. Certaines sont encore clairement visibles alors que d'autres ont été effacées par le temps. De façon générale, celles du plafond paraissent mieux conservées que celles des murs. Une étude plus approfondie pourrait permettre d'en apprendre plus sur le défunt mais les fouilles sont loin d'être terminées. Les archéologues pensent que toute une partie de la tombe reste à mettre au jour. "L'entrée de la chambre intérieure est actuellement obstruée par des colonnes de blocs rocheux", précisent les chercheurs dans le communiqué. Ils s'attendent ainsi à découvrir davantage de murs peints à l'intérieur de cette pièce inexplorée.

ThedaBara dans le rôle de Cléopâtre, 1917. Wikimedia Charme et religion. Fasciné par l’Égypte, l’historien grec Hérodote (5 e siècle av. J.-C.), raconte dans ses Histoires (livre II

Cet article date de plus de six ans. Les restes relativement bien conservés d'un bateau de 18 mètres vieux de quelque ans ont été mis au jour dans la nécropole des pyramides d'Abousir près du Caire, a annoncé lundi l'équipe d'archéologues tchèques à l'origine de cette "découverte remarquable". Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP - France Télévisions Publié le 01/02/2016 1620 Mis à jour le 06/12/2016 0630 Temps de lecture 1 min. Cette embarcation, enterrée sur un lit de pierres à proximité d'un mastaba -sépulture abritant traditionnellement des notables importants dans l'Egypte antique-, devait "appartenir au propriétaire de la tombe, une personnalité au rang extraordinairement élevé", a commenté dans un communiqué du ministère égyptien des Antiquités le Tchèque Miroslav Barta, qui dirige la mission. Abousir, à une vingtaine de kilomètres au sud du Caire, est un site archéologique qui recèle notamment les pyramides de plusieurs pharaons mais d'une taille bien plus modeste que celles de Guizeh, dans la banlieue de la capitale sépulture "n'étant pas située immédiatement à côté d'une pyramide royale, le propriétaire du mastaba n'était probablement pas un membre de la famille royale", a poursuivi le texte, évoquant toutefois une "découverte remarquable... qui va contribuer à comprendre" les techniques de construction des bateaux dans l'Egypte antique et "leur place dans les rites funéraires". "Car là où il y a un bateau, il pourrait bien y en avoir beaucoup d'autres", s'est enthousiasmé M. Barta, de l'Institut Tchèque d'Egyptologie, qui a prédit de nouvelles excavations dans la zone. "Même si le bateau est situé à près de 12 mètres du mastaba ..., son orientation, sa taille et les poteries trouvées à l'intérieur montrent qu'il y a un lien évident entre cette tombe et l'embarcation, les deux datant de la toute fin de la IIIe ou du début de la IVe dynastie, soit 2550 avant Jésus-Christ", a précisé le communiqué du ministère."Les planches de bois étaient attachées les unes aux autres par des chevilles en bois qui sont toujours visibles dans leur position initiale", a expliqué le ministère des Antiquités. "De manière extraordinaire, le sable du désert qui le recouvrait a préservé les matières végétales dont étaient recouverts les joints" et "certaines des cordes qui maintenaient la structure du bateau sont toujours en place", a-t-il précisé. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Arts-Expos
LEgypte antique. LES MASTABAS Page 2/2. Le mastaba de Mérérouka (dit Méri ou Méra), VIème dynastie (vers 2350-2200 av JC). Localiser le mastaba sur le plan. Vue du mastaba de Mérérouka (côté de l'entrée) La plus grande partie des mastabas se trouve dans la nécropole de Saqqarah. Un des plus beaux mastabas est celui de Mérérouka Vue partielle du sarcophage de Toutankhamon, le 28 septembre 2015 dans son tombeau de la Vallée des rois, à Louxor en Egypte DESOUKI - Un trésor inviolé -En novembre 1922, après six saisons de fouilles infructueuses, l'archéologue britannique Howard Carter et son riche mécène Lord Carnarvon, découvrent une sépulture inviolée dans la Vallée des Rois, près de Louxor en Haute-Egypte. Le trésor funéraire, réparti dans les cinq pièces du tombeau, est intact, avec objets mobilier, bijoux, statuettes, dont bon nombre en or massif. Le tombeau du jeune pharaon est le seul mausolée de l'Egypte antique à avoir livré un tel trésor. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Les innombrables autres tombeaux de pharaons et notables mis au jour jusqu'alors avaient été pillés au fil des millénaires. Parmi les pièces notables un lit en bois plaqué or orné d'une tête de lion, un char ou encore un poignard au manche d'or, forgé à partir du fer de météorites selon des chercheurs. Le spectaculaire sarcophage en quartzite rouge hébergeait trois cercueils emboîtés les uns dans les autres, dont le dernier 110 kg en or massif abritait la momie de Toutankhamon. Mais la pièce maîtresse du trésor est un masque funéraire en or de plus de 10 kg incrusté de lapis-lazuli et d'autres pierres semi-précieuses. Il a été abîmé en 2014 lorsque la barbe postiche, symbole de tous les pharaons, s'était détachée du menton lors de travaux dans le musée du Caire. Des employés avaient alors grossièrement recollé la barbe au moyen d'une importante couche de colle epoxy, nécessitant deux mois de travaux de restauration menés par une équipe d'experts allemands. - Les énigmes de "l'enfant pharaon" - Toutankhamon, pharaon de la XVIIIe dynastie égyptienne, qui serait mort à l'âge de 19 ans, était peu connu jusqu'à la découverte de son tombeau. Depuis, le destin de "l'enfant pharaon" mort à la sortie de l'adolescence après un bref règne, n'a cessé de fasciner les égyptologues confrontés à de nombreuses énigmes sur les circonstances de sa mort et sur sa filiation. Des tests ont permis d'établir que le père de Toutankhamon était le pharaon Akhénaton, époux de la légendaire reine Néfertiti. Pour autant, celle-ci n'est pas la mère de Toutankhamon. La mère du jeune pharaon, dont la momie a été retrouvée, serait la soeur de son père. L'analyse génétique montre en effet une consanguinité entre les parents. C'est à l'âge de neuf ans, vers 1333 avant Jésus Christ, que Toutankhamon serait monté sur le trône de Haute et Basse Egypte, mais les âges et les dates varient d'un spécialiste à l'autre. Le pays sort alors d'une période troublée, marquée par la volonté d'Akhenaton d'instaurer une forme de monothéisme avec le dieu du soleil Aton. L'arrivée au pouvoir du jeune prince permet aux tenants du culte d'Amon de reprendre le dessus et de rétablir les divinités traditionnelles. Toutankhamon aurait épousé sa demi-soeur, Ankhsenpaamon. Le mariage entre frère et soeur était commun dans l'Egypte des pharaons. Le couple n'a pas de descendance connue mais deux momies d'enfants mort-nés ont toutefois été découvertes dans la tombe du jeune roi. Plusieurs théories ont circulé sur les causes de son décès maladie, accident de char ou meurtre. En 2010, des tests génétiques et des études radiologiques ont révélé que l'adolescent serait en fait mort de paludisme combiné à une affection osseuse. Le jeune roi boitait d'un pied en raison d'une nécrose osseuse et son système immunitaire était déficient. - Un trésor maudit ? -Quelques mois après la fabuleuse découverte, le mythe de la malédiction du pharaon, qui frapperait ceux qui ont ouvert le tombeau, prend corps lorsque le financier des recherches Lord Carnavon meurt en avril 1923 de septicémie, après une coupure infectée. La légende se nourrit aussi d'une série de décès, comme celui de Carter qui meurt d'un cancer en 1939 à l'âge de 64 ans sans avoir achevé la publication de son ouvrage sur la sépulture, alors qu'il avait consacré dix ans à répertorier le trésor. Une explication à certains décès pourrait résider dans l'existence de champignons toxiques à l'intérieur de la tombe. Agatha Christie s'inspirera de la malédiction de Toutankhamon pour une de ses célèbres nouvelles The adventure of the egyptian tomb L'aventure du tombeau égyptien. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Statued'Amenhotep III retrouvée dans la cachette de la cour du temple d'amon à Louxor, Musée de Louxor, Égypte. Amenhotep n'a que 12 ans lorsqu'il accède au trône d'Egypte, succédant à son défunt père Thoutmosis IV, mais son règne s'étendra sur 38 ans, lui laissant le temps de fêter trois fêtes Sed, symbole de régénérescence
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JC. Toutankhamon est un souverain de la fin de l'ère amarnienne, ce roi doit sa notoriété à la découverte de sa tombe intacte dans la Vallée des Rois. En dépit des efforts déployés pour dissimuler les entrées, des voleurs réussirent à découvrir les tombes, à les piller et à les vider de â ¦ Un trésor inestimable. Le Roman de la momie Les restes bien conservés d'un bateau de
SciencesMomification Pour que leurs morts puissent se nourrir dans l’au-delà, les Égyptiens momifiaient autrefois des morceaux de viande. Des chercheurs de l’Université de Bristol viennent de mettre en évidence le protocole et les ingrédients nécessaires pour réaliser cette pratique. © Les Egyptiens momifiaient aussi la viande pour nourrir les défuntsMomifier un défunt dans les règles de l’art édictées par la culture d’Egypte antique est un sacré labeur ! Tout d’abord, il faut s’assurer que les organes du trépassé aient été soigneusement retirés. Ensuite il convient de traiter le corps avec un mélange d’onguents bien particulier avant de procéder à la mise en place des bandelettes. Après quoi vient la mise en tombeau, celui-ci ayant été préalablement rempli de richesses et d’animaux de compagnie momifiés. Au sein de ce lieu luxueusement meublé, le défunt pourra finalement profiter pleinement de sa vie après la mort. Seulement une question se pose comment réussira-t-il à se nourrir pour le reste de son éternité ? Il existe bien évidemment une solution à cette problématique quelque peu rudimentaire. A l’époque, les Egyptiens faisaient sécher des fruits et des céréales. Par ailleurs, les sépultures contenaient généralement de la viande momifiée afin que ceux de l’au-delà puissent profiter d’un éternel apport en protéines. De nombreux morceaux ont été retrouvés dans des tombeaux égyptiens, le plus vieux remonte à 3300 ans avant Cette tradition particulièrement étendue a même profité au célèbre pharaon Toutankhamon. En effet, 48 filets de bœufs et de volaille momifiés ont été retrouvés au sein de son lieu de momification particulière Pour traverser les âges, les denrées animales étaient parfois traitées avec de la graisse, de la résine et de la cire d’abeille. Ces ingrédients ont été dévoilés pour la première fois par des chercheurs de l’Université de Bristol. Le protocole de cette momification bien spécifique a fait l’objet d’une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences PNAS. Pour parvenir à dévoiler les secrets du processus de conservation, les scientifiques ont analysé avec des techniques de spectrométrie de masse, des échantillons de bandelettes prélevés sur quatre morceaux de viande momifiés. Un premier de bœuf, estimé entre 1386 et 1349 avant un second de veau daté entre 1064 et 948 avant JC, et les deux autres de chèvre et de canard momifiés en 1290 avant recette raffinée pour le boeuf Les résultats indiquent la présence de composés dérivés de graisses animales sur les bandelettes externes entourant la viande de veau. Ces composés étaient surement contenus autrefois dans un onguent. Des substances similaires ont été relevées sur les bandelettes de la viande de chèvre momifiée. Le canard quant à lui ne semble pas avoir été soumis à ce genre de traitement. Quant à la recette de momification la plus raffinée, elle est détenue par la viande de bœuf qui présente non seulement de la graisse animale, mais également de la cire d’abeille et de la résine de pistachier lentisque, une substance considérée comme un produit de luxe dans l’Egypte Antique. Crédit photo PNAS
Cetteembarcation, enterrée sur un lit de pierres à proximité d'un mastaba -sépulture abritant traditionnellement des notables importants dans l'Egypte antique-, devait "appartenir au propriétaire de la tombe, une personnalité au rang extraordinairement élevé", a commenté dans un communiqué du ministère égyptien des Antiquités le Tchèque Miroslav Barta, qui dirige la
Akhethétep Nom en hiéroglyphe Période Ancien Empire Dynastie Ve dynastie Fonction Scribe Successeur Ptahhotep Tjefi Famille Père Ptahhotep Enfants Ptahhotep Tjefi Séânkhouptah Râkhouef, médecin chef Akhethétep, inspecteur des médecins Sépulture Nom Mastaba d'Akhethétep Type Mastaba Emplacement Saqqarah Date de découverte 1903 Découvreur Georges Aaron Bénédite Fouilles 1991-2000 Fouilles du Louvre à Saqqarah Objets Table d'offrande en granite Statue d'Akhethétep en scribe Statue d'Akhethétep assis Statue d'Akhethétep debout en costume sacerdotal Vase canope en calcite et son couvercle Vaisselle en pierre Outils lithiques Akhethétep est un dignitaire de l'Ancien Empire, célèbre pour la tombe qu'il possède à Saqqarah dont la chapelle funéraire est exposée depuis le XXe siècle au Musée du Louvre. Son nom, qui signifie le Dieu de l'Horizon est parfait » ou L'œil d'Horus est préservé », est courant on lui connaît plusieurs homonymes à Saqqarah. Ses titres, peu significatifs, indiquent son rang et sa qualité de courtisan royal. Il exerçait quelques prêtrises liées au monde médical. Généalogie En dépit des dix-sept titres qu'il s'octroie dans les inscriptions de sa chapelle funéraire, Akhethétep – notable de l'Égypte antique – conserve un certain mystère. On ne sait pas à quelle époque précise il vivait, probablement à la Ve dynastie[1], ni qui étaient son épouse mais nous savons que son père est Ptahhotep, le célèbre sage[réf. nécessaire]. Seuls trois de ses fils sont mentionnés dans sa tombe Séânkhouptah, Râkhouef, médecin chef, et Akhethétep, inspecteur des médecins. Mais nous avons également qu'il avait un autre fils, Ptahhotep Tjefi Ptahhotep II[réf. nécessaire]. Sépulture Le mastaba d'Akhethétep se trouve le long de la chaussée d'Ounas et a été identifié et exploré au début de l'histoire du Service des antiquités égyptiennes. La chapelle de culte du dignitaire, de petite dimension, a été offerte à la France par l'Égypte et transportée au Musée du Louvre au début du XXe siècle. Puis la trace de la tombe a été perdue. À la fin du même siècle, le Louvre organisa alors une série de campagnes de fouilles, retrouva l'emplacement du tombeau et poursuivit son exploration. Ces missions, qui se succédèrent sur une dizaine d'années, donnèrent une nouvelle moisson de découvertes concernant le dignitaire, dont une série de statues ayant échappé aux premières fouilles, ainsi que la découverte à proximité de l'emplacement de la tombe de toute une partie de la nécropole de Saqqarah encore inexplorée. Les fouilles de ce secteur se poursuivent encore de nos jours. Notes et références ↑ En effet, jusqu'à présent aucun relief portant la titulature d'un souverain n'a été retrouvé dans la tombe d'Akhethétep. Cependant, le style de ses reliefs ainsi que le programme iconographique sont caractéristiques de la deuxième moitié de l'Ancien Empire, de plus un fragment de papyrus datant de Djedkarê Isési a été retrouvé lors des fouilles récentes du mastaba fournissant un autre indice pour dater le monument Bibliographie Christiane Ziegler, Le Mastaba d’Akhethetep, une chapelle funéraire de l’Ancien Empire, Paris, éditions RMN, 1993, 237 p. Christiane Ziegler dir., Le mastaba d’Akhethetep, Collection Fouilles du Louvre à Saqqara », Vol. I, Paris, éditions Musée du Louvre/Peeters, 2007, 248 p. Voir aussi Mastaba d'Akhethétep Saqqarah Ve dynastie Portail de l’Égypte antique Dernière mise à jour du contenu le 21/02/2022.
SEPULTUREPOUR NOTABLE DE L'EGYPTE ANTIQUE EN 8 LETTRES - 1 RÉPONSE : * Les résultats sont triés par ordre de pertinence avec le nombre de lettres entre parenthèses. Cliquez sur un mot pour découvrir sa définition . OSSUAIRE (8) SEPULTURE POUR NOTABLE DE L'EGYPTE ANTIQUE EN 9 LETTRES - 1 RÉPONSE : * Les résultats sont triés par ordre de
En étudiant les dépouilles de femmes tout juste fécondées retrouvées dans des sépultures vieilles de ans, les scientifiques sont parvenus à mettre en évidence la période dédiée à la procréation dans l’Egypte antique. Celle ci se situerait entre juillet et aoûtDurant l’Egypte antique, les mois de juillet et août étaient dédiés à la procréation. Cette conclusion est tirée d’une étude menée sur les défunts d’un cimetière antique mis en évidence près de l’oasis d’Al-Dakhla, au sud-ouest du Caire. Les sépultures, vieilles d’environ ans, ont été retrouvées sur le site de ce qui était autrefois la ville de Kellis. La cité, bâtie sous l’influence de l’Empire romain, regroupait plusieurs milliers d’ qu’à l’époque, le christianisme commençait à se rependre, les chercheurs ont dénoté au cours de leurs fouilles, l’omniprésence de mœurs religieuses traditionnelles de l’Egypte ancienne. Au total, 765 tombes ont été identifiées parmi lesquelles ont été retrouvés les restes de 124 femmes, mortes 18 à 45 semaines après avoir été fécondées. L’excellent état de conservation des dépouilles a permis aux archéologues de relever avec précision l’âge qu’avaient ces femmes au moment de leur mort, et le mois de leur décès. Les résultats, présentés lors de la réunion annuelle de la Society for American Archaeology, indiquent ainsi que la période propice à la conception d’un enfant chez les Egyptiens était en juillet et en août pour pouvoir accoucher en mars et en avril. Ces observations viennent par ailleurs confirmer le nombre notable de défuntes mortes en couche au printemps. pVcfog.
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