Lentreprise Pompes Funèbres Roc-Eclerc est située dans la ville de Dunkerque, dans le département du Nord (59). Elle possède l’adresse suivante : 21-25, boulevard Mendès France, 59140 Dunkerque. Les horaires d’ouverture sont : Lundi au Samedi de 09h:00 à 18h:00. Permanence décès 24/24h 7/7j. Demandez votre estimation d'obsèques ou de marbrerie en ligne Portés par des valeurs de partage, de respect et d’excellence, nous nous engageons à fournir des prestations de grande qualité aux prix les plus justes. Découvrez nos services et produits Services aux familles Notre entreprise met à votre disposition des services pour simplifier votre contribution aux obsèques et vous permettre de vivre plus sereinement votre deuil. EN SAVOIR PLUS Demande de devis marbrerie Le monument funéraire est un lieu hautement symbolique puisqu’il représente la dernière demeure du défunt. Nous proposons un monument unique qui reflétera au mieux la personnalité du défunt. EN SAVOIR PLUS L’entreprise de POMPES FUNÈBRES LUCIEN DUBOIS est située à Raimbeaucourt 59 à proximité de Douai. Nous vous proposons de vous assister dans l’organisation de funérailles en étant à votre écoute et en vous offrant un service professionnel. Nous nous occupons des services funéraires ainsi que de toutes démarches Administratives. PompesFunèbres Prince. 8 rue Marue French, 59140 Dunkerque (11.1 km) La sortie de l’avis de décès ainsi que l’envoi de faire-part; Le choix des premières fleurs qui seront positionnées sur la tombe du défunt dans le cas d’un enterrement ; Grâce à ce document, vous pourrez confronter et vous décider sur l’entreprise qui vous plaît et répond le mieux à vos critères et
Présentation de l'établissement Quelles sont les informations pratiques à connaître sur l’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc ? L’entreprise Pompes Funèbres Roc-Eclerc est située dans la ville de Dunkerque, dans le département du Nord 59. Elle possède l’adresse suivante 21-25, boulevard Mendès France, 59140 Dunkerque Les horaires d’ouverture sont Lundi au Samedi de 09h00 à 18h00 Permanence décès 24/24h 7/7j Services de l'agence Quels services propose l’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc ? Les Pompes Funèbres Roc-Eclerc accompagnent les familles de la meilleure manière possible pour les aider à organiser les obsèques de leur proche. Dans ce cadre, elles proposent un certain nombre de prestations funéraires, dont Diverses démarches administratives déclaration de décès, etc.Mise en bièreToilette mortuaire et habillageSoins de conservation réalisés par un thanatopracteur diplôméConvoi funéraire Transport de corpsTransfert de corpsInhumation / crémationMaître de cérémonieCérémonies civiles et religieusesRapatriement depuis et vers l’étranger Quels produits propose l’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc ? Pour pouvoir organiser correctement des obsèques, il faut pouvoir utiliser certains produits funéraires essentiels. Justement, l’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc propose aux familles les produits suivants Plaque funéraireCercueilCouronne de fleursCaveauPierre tombaleMonument funéraireUrne funéraire Qu’est-ce qui distingue l’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc des autres ? L’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc s’est donnée pour mission de proposer le meilleur accompagnement possible aux familles confrontées à la perte d’un proche. Cet accompagnement passe par l’organisation d’une cérémonie 100% personnalisée type de cérémonie religieuse, laïque, pas de cérémonie, musiques, cercueil, fleurs… Tout est fait pour aider les familles à rendre le meilleur hommage possible à leur proche défunt. Soins de conservation Transport défunt Photos de l'établissement Accessoires funéraires et urnes Organisation funéraire Gestion et utilisation des chambres funéraires Prestations en marbre Demande de devis en ligne Jours de permanence Supply Personnel Items Services Prix moyen des obsèques dans le departement Tarifs moyens pour l'inhumation Voir le détail Fermer Frais avancés pour le compte de la famille Prestations courantes Voir le détail Démarches & formalités 227 € Ouverture / fermeture caveau porte 483 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 168 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 304 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 669 € Personnel pour inhumation 96 € Prestations complémentaires optionnelles Voir le détail Maître de cérémonie 146 € Prestations courantes Prestations complémentaires optionnelles Frais avancés pour le compte de la famille Cérémonie funéraire Frais de culte 215 € Porteurs 269 € Maître de cérémonie 146 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 304 € Démarches & formalités Démarches & formalités 227 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 168 € Inhumation Ouverture / fermeture caveau porte 483 € Personnel pour inhumation 96 € Cercueil et Accessoires Capiton standard 87 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 669 € Mise en bière Mise en bière 112 € Estimation moyenne 2776 € *sources Tarifs moyens pour la crémation Voir le détail Fermer Frais avancés pour le compte de la famille Prestations courantes Voir le détail Démarches & formalités 227 € Dispersion des cendres 40 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 168 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 304 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 669 € Prestations complémentaires optionnelles Voir le détail Maître de cérémonie 146 € Prestations courantes Prestations complémentaires optionnelles Frais avancés pour le compte de la famille Crémation Crémation adulte 568 € Urne 89 € Dispersion des cendres 40 € Cérémonie funéraire Frais de culte 215 € Porteurs 269 € Maître de cérémonie 146 € Corbillard et chauffeur convoi funéraire 304 € Démarches & formalités Démarches & formalités 227 € Toilette mortuaire préparation et habillage du défunt 168 € Cercueil et Accessoires Capiton standard 87 € Cercueil avec cuvette étanche et quatre poignées standard 669 € Mise en bière Mise en bière 112 € Estimation moyenne 2894 € *sources *sources Quels sont les tarifs moyens des obsèques dans le département du Nord ? Gardez bien à l’esprit que les informations données dans les tableaux ci-dessus servent d’indication. Le prix des obsèques peut être modifié en fonction d’un certain nombre de facteurs, comme par exemple le nombre et la qualité des prestations funéraires choisies par la famille, et les tarifs appliqués au sein de l’agence funéraire l’État n’a pas de contrôle sur les prix appliqués dans le funéraire, ce qui laisse le champ libre aux agences. Vous désirez connaître précisément le tarif d’obsèques personnalisées ? N’attendez plus et utilisez notre comparateur de devis en ligne, 100% gratuit et sans engagement ! Quels sont les moyens de paiement acceptés par l’agence de Pompes Funèbres Roc-Eclerc ? L’agence Pompes Funèbres Roc-Eclerc accepte les règlements en carte bleue, chèque et espèces. Accéder à l'établissement Photos de l'établissement Accompagnement Prestation Réactivité Prix Comparer les agences proches Pompes Funèbres Coffin 28 bis, rue Henri Russel, 62380 Lumbres 3 avis Pompes Funèbres Daniel Bée 8 bis Rue François Cousin, 62380 Lumbres, France, 62380 Lumbres 1 avis Pompes Funèbres Laurent LAHEYNE 17,rue de la Libération, 59122 Hondschoote Pompes Funèbres Josien 125, route de Guarbecque, 62350 Saint-Venant Marbrologie Avenue Jean Monnet – ZAC du Pont Loby, 59140 Dunkerque Pompes Funèbres Générales 1,avenue Léon Jouhaux, 59820 Gravelines Avis des internautes 9 Les avis sont certifiés afin d'éviter le trucage. Ils proviennent de personnes qui ont utilisé nos services et sont passées par l'établissement. Tous les avis positifs et négatifs sont publiés. Si les notes sont bonnes, c'est que nous vous conseillons des prestataires de qualité. 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Découvrez& comparez les prestations des pompes funèbres sur Zuydcoote (59). Rapide & 100% gratuit ! guide obsèques Ville de Zuydcoote (Nord) Nord (59) Zuydcoote (59123) Établissements de pompes funèbres sur Zuydcoote ou à proximité : Pompes Funèbres Vandenbussche. 26 rue Albert Cuenin, 59240 Dunkerque (6.3 km) Prestations: toilette
RETOUR IIIe REPUBLIQUE ET Première Guerre mondiale RETOUR IIIe REPUBLIQUE ET Première Guerre mondiale RETOUR LIEUX DE SEPULTURESRETOUR LIEUX DE SEPULTURES Carré militaire du cimetière de Plainfaing © Martine Mangeolle Amman, puis le Tonkin et retour en France où il fut promu colonel en 1914 pour bonne conduite sous le feu. Il reçut le commandement du 24e régiment d'infanterie coloniale. Il prit part à toutes les opérations françaises importantes dans les deux premières années de la guerre, incluant l'offensive à Neufchâteau , la Bataille des Ardennes, au Bois Rossignol, la Première Bataille de la Marne, la deuxième offensive à Verdun, les contre-attaques à Belloy et Lataule, sda carrière, à différentes reprises, il avait refusé alors qu'il était blessé. Son courage lui avait valu la Croix de Guerre et nommé officier de la Légion d'honneur. Mais, blessé par un éclat d'obus le 10 juillet 1918, il mourut six jours plus tard dans une ambulance sur la commune de La Veuve Marne L’Histoire ne va pas sans la Mémoire en l’occurrence, celle de ces millions d’hommes sacrifiés qui dorment dans la terre de centaines de cimetières militaires ou communaux ou encore enfouis quelque part entre champs et forêts. Effroyablement brutale, la Première Guerre mondiale précipita l’Occident dans le 20ème siècle un nouveau monde naquit dans la douleur et l’ quatre ans, on estime à plus de 8 millions le nombre de tués dont 1,4 de Français, soit près de 900 hommes par jour. Les pertes des troupes coloniales toutes confondues s’élèvent à plus de hommes. Dans le même temps, 2 millions d’Allemands, 1,7 million de Russes, 1,5 million d’Austro-hongrois, Britanniques, Américains connurent le même sort France, le 11 novembre 1918, jour de l’armistice, un homme sur trois âgé de 18 à 27 ans était mort. Une nouvelle politique pour les sépultures militaires Avant la Première Guerre mondiale, sauf exception, le principe de la sépulture individuelle était généralement réservé aux seuls chefs de guerre, hauts gradés ou, plus rare, à un homme dont le mérite reconnu valait de le distinguer de la soldatesque jetée dans des fosses communes sur place et brûlée à la chaux quand elle n’était pas dévorée par les corbeaux et autres animaux. Dès les premiers mois de la Grande Guerre, ce qui n’avait pas suscité d’émotion particulière en 1870-1871 entraîna une réaction populaire tant en France qu’en Allemagne des milliers de lettres furent adressées aux états-majors demandant le droit de récupérer les corps des défunts ou leur inhumation dans le respect de leur mouvement fut d’une telle ampleur que les états-majors français et allemands prirent des dispositions dès l’automne 1914 pour empêcher les exhumations hâtives afin de permettre une identification ultérieure. C’est ainsi que fut inauguré une véritable stratégie de la mort », cette mort qui était partout toutes les minutes et demie, un homme règlement français sur le service de santé en campagne prévoyait que l’inhumation soit effectuée par des troupes d’étape sous le contrôle d’officiers sanitaires. Mais, très vite retenus dans les ambulances pour les soins aux blessés, ce furent les brancardiers et les camarades des morts, ou encore les prisonniers détenus par les derniers vainqueurs d’une bataille qui, sous la menace des bombardements, essayaient de rassembler les corps dispersés et souvent déchiquetés. Chemin des Dames brancardier identifiant des corps Joffre avait prescrit d’ensevelir les morts sur les lieux de combats dans des fosses pouvant contenir jusqu’à cent corps. Mais chez les Allemands la tombe individuelle était de rigueur et chez les Britanniques, une tombe ne devait pas recevoir plus de six corps tête-bêche. Faisant fi de la doctrine militaire, les Français adoptèrent cette formule le 29 décembre 1915, une loi valida cette option en imposant de coucher au maximum dix corps les uns à côté des autres, sans les superposer, dans des lieux choisis par une commission sanitaire et un conseil départemental d’hygiène après accord de la commune on mit en place l’état civil des champs de bataille » qui rendait obligatoire le carnet de champ de bataille CCB» pour noter l’emplacement exact de la sépulture. Une plaque de plomb, portant un numéro reproduit sur le carnet, devait être fixée au cadavre afin de pouvoir l’identifier en cas d’exhumation. Malheureusement, devenues trop contraignantes dans un climat de danger constant, ces instructions furent rarement appliquées. Extrait d’un carnet de champ de bataille On inhume comme on peut dans l’urgence là, sous des barbelés. Croix faite avec des gargousses d’obus et des cartouches de Mauser sur la tombe du capitaine Parret tué à la bataille de la Marne. Plus tard, voire beaucoup plus tard, les corps furent emmenés et inhumés dans un cimetière provisoire centralisant tous ceux tombés sur les lieux de bataille environnants. La sinistre routine s’installant, on se mit à prévoir en creusant des fosses pour les futures victimes... Un porte-manteau pour orner la tombe d’un soldat belge, Jean Petitjean. Champ de bataille de la ferme de Guillemont Somme qui eut lieu en 1916. Photo de 1918. Imperial War Museum. Corps sans nom et noms sans corpsLes cadavres se comptaient par centaines de milliers. Les nouvelles armes avaient fait exploser les corps les rendant méconnaissables et qui restaient parfois très longtemps derrière les lignes ennemies. Comment les reconnaître ? Les deux plaques d’identité l’une civile et l’autre en cas d’exhumation attachées par des cordons de mauvaise qualité étaient souvent perdues. Fosses creusées à la va-vite, cimetières provisoires bombardés, etc., autant de facteurs qui participèrent à la disparition d’identité, d’où un grand nombre de soldats dits inconnus » dans les nécropoles. Parfois, un objet dédicacé, une lettre, etc. pouvaient encore les sauver de cet anonymat. Recueillement sur des tombes videsA l’arrière, devant l’hécatombe qui paralysait, en attendant les premiers cimetières, sans tombe sur laquelle se recueillir, le mort était comme doublement absent. Marqués par des visions de cadavres anonymes, éparpillés, abandonnés, certains allèrent des années prier sur une sépulture vide mais qu’ils firent aménager quand même ». Dans les campagnes s’organisèrent des veillées à corps août 1914, une section du Bureau des archives du ministère de la Guerre enregistra les avis de décès. Devant l’ampleur de la tâche, on créa en février 1916 le Bureau des renseignements aux familles, état civil et successions militaires. Mais les listes des décédés sur les champs de bataille ou dans les hôpitaux demeuraient irrégulières et incomplètes. Dans ce désordre généralisé, la Croix-Rouge internationale tenta d’informer les familles en établissant un minimum de relations entre les gouvernements. Des agences d’initiative privée offrant leurs services aux familles virent le jour comme Les Nouvelles du soldat ou, plus tard, en 1921, L’Echo de l’ossuaire Douaumont et des Champs de Bataille de Verdun qui publia une liste de disparus, des avis de recherche, des témoignages. Bataille de la Somme fosses creusées en prévision juillet 1916...AFP / Frantz Adam Exhumations d’une fosse commune Ce rapatriement des corps vers les familles, qui demanda une organisation très rigoureuse en plusieurs étapes, s’avéra long et complexe -Etape 1 acheminement du corps de son lieu d’inhumation vers une gare de regroupement-Etape 2 acheminement de la gare de regroupement vers une gare régulatrice -Etape 3 acheminement de la gare régulatrice vers une gare départementale-Etape 4 acheminement de la gare départementale vers une gare régionale Au printemps 1921, les trains spéciaux de morts commencèrent donc à arriver un peu partout en France. Chaque wagon était recouvert d’une couche de sciure de bois arrosée de désinfectant. Mais une fois parvenus dans les gares, où s’effectuaient les changements de train, les compagnies de chemin de fer refusèrent de s’occuper des cercueils. Des civils furent alors appelés pour assurer le transport jusqu’au lieu d’inhumation. La tâche était immense d’autant qu’à chaque arrivée de train de nouveaux problèmes se posaient là un cercueil brisé, ailleurs le nombre de cercueils attendus ne correspondait pas à ceux réceptionnés, etc. avec son lot d’erreurs d’identité…Normalement, arrivés à la gare départementale, les convois étaient accueillis avec solennité. Mais là encore, de nombreux imprévus en privèrent plus d’un des honneurs programmés. Finalement, le gouvernement renonça à sa promesse et toute demande de transfert reçue après le 15 février 1921 fut à la charge des familles et donc réservée à la minorité qui en avait les moyens. En raison du transfert des corps inhumés dans l’ancienne zone de l’intérieur et à l’étranger, ces convois se succédèrent jusqu’en 1924. Convois spéciaux pour le raptriment des corps Malgré la complexité de l’organisation et ses aléas, des milliers de ré-inhumations furent possibles dans les cimetières communaux. En général, elles avaient lieu lors de cérémonies rigoureusement orchestrées par les autorités civiles et militaires de la commune. En tout, corps environ furent restitués. Mais le calvaire continua pour les familles qui ne possédaient pas déjà un caveau l’Etat refusant de prendre en charge les frais des sépultures dans les cimetières civils, elles se tournèrent vers les communes qui leur accordèrent gratuitement un espace réservé au sein du cimetière local. Ainsi, existe-t-il en France 3200 carrés militaires Première et Deuxième guerres mondiales confondues. L’organisation de cette mise en place fut longue, très longue. A cela une bonne raison la priorité était à la reconstruction et à l’aide aux victimes. Et les soldats d’attendre dans des cimetières provisoires entretenus le mieux possible par des associations comme le Souvenir fois rapatriés dans un carré militaire spécifiquement dédié du cimetière communal, chaque tombe s’individualisa par un entourage, une croix, ou stèle en bois, des corbeilles ou couronnes de fleurs ou objets funéraires que les familles avaient l’autorisation d’apporter. Cimetière de Troyes Aube Bagneux 1er novembre 1914 Archives-Cellule du Patrimoine des cimetières. Photo exposée au cimetière parisien d'Ivry © MCP Carré militaire de la Première Guerre mondiale au cimetière parisien d’Ivry © MCP Carré musulman de la Première Guerre mondiale au cimetière parisien d’Ivry © MCP Dans un tel chaos, comment faire ? Impossible, dangereux, voire inutile de s’occuper des morts dont les cimetières provisoires près des tranchées pouvaient disparaître à tout moment dans un bombardement. Néanmoins, on tentait de s’organiser. Quand un corps était trouvé, les soldats le couchaient mains croisées sur la poitrine dans un linceul sombre, une toile de tente ou, à défaut, le laissaient dans son uniforme. Ils plaçaient une bouteille contenant ses papiers d’identité sur la fosse creusée en hâte, sur le sommet de la tranchée ou du trou d’obus qui formaient souvent des tombes naturelles. Après quelques mois de guerre, les Allemands ou les civils réquisitionnés se chargèrent plus couramment de la besogne. Parfois, les camarades, le ventre tenaillé par la peur, essayaient d’orner la tombe d’une croix fabriquée à l’aide de caisses de munitions, de fer blanc des emballages, etc. Dans l’urgence, on fit preuve d’une grande ingéniosité. Mais ce foisonnement d’ornements, commencé dès 1914 avec les premiers morts qui avaient pu être rapatriés, incompatible avec l’entretien public de milliers de sépultures, dut être remplacé. En 1927, un agencement type avait été défini prévoyant des alignements de doubles tombes coupées par une allée centrale menant à un mât porte-drapeau où le drapeau national devait flotter en permanence. Dans les années 1930, l’idée fut reprise en l’adaptant à la structure du terrain et au nombre de défunts contenu dans le carré. C’est cet aménagement sobre et uniforme qui est toujours en vigueur de nos jours. L’appartenance religieuse ou la conscience individuelle, quand elle est connue, se marque d’une croix latine, d’une étoile de David, d’une stèle musulmane, ou d’une inscription de libre penseur. Quand le terrain le permet, les tombes non-chrétiennes peuvent être à part, notamment les musulmanes afin de respecter l’orientation est-ouest vers La Mecque. Les soldats y sont inhumés à titre perpétuel et sont qualifiés de Morts pour la France ». L'entretien de ces sépultures militaires est assuré directement par l’État via les services de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerres ONACVG ou par les communes, le Souvenir français ou toute autre association. Un des plus petits cimetières militaires français à Hermonville Marne sur le bord de la N14 où reposent 12 soldats français, dont 8 inconnus, tués aux combats de la Ferme de Luxembourg en septembre 1914. Créé dès 1914, il fut aménagé en 1922. -uniquement avec un ossuaire Nécropole de Chauconin-Neufmontiers Seine-et-Marne dépourvue de tombes. Parmi les 133 corps morts aux combats de la bataille de l'Ourcq en septembre 1914 reposant dans l’ossuaire se trouve celui de Charles Péguy. © MCP -avec des tombes et un ou plusieurs ossuaires Nécropole de Somme-Suippe Marne reprenant stricto sensu l’agencement préconisé de 1927 avec les tombes dos à dos, de larges allées dont une principale menant au porte-drapeau. Nécropole de Somme-Suippe Marne 4 962 soldats français, dont 12 de la Deuxième Guerre mondiale, répartis entre tombes et trois ossuaires. Créée en 1915 lors de la bataille de Champagne elle a aussi accueilli des morts de celle du Chesne 1918. Aménagée de 1919 à 1934. Il est à noter que -le nombre de tombes est toujours inférieur au nombre de corps, ce qui implique que plusieurs peuvent être inhumés dans une même sépulture. -des communes peuvent abriter plusieurs cimetières militaires français comme à Souain-Perthes-Lès-Hurlus Marne qui en compte quatre et un de multiples singularismes, dans la nécropole Le faubourg pavé », créée à Verdun en 1923, sont inhumés dans un même enclos les sept non choisis » pour figurer comme Soldat Inconnu sous l’arc de triomphe de Paris. Enclos des sept non choisis Douaumont ossuaire et cimetière Se substituant parfois à l’Etat, des associations, ou grandes sociétés, subventionnèrent la création de monuments. Tel est le cas du plus important ossuaire militaire français à Fleury-Devant-Douaumont Meuse. Commencée le 21 février 1916, la bataille de Verdun se termina en décembre après 300 jours de violents combats. Des milliers de corps déchiquetés, environ soldats français et allemands furent portés disparus. Aux premiers jours de l’armistice, en parcourant l’ancien champ de bataille, l’évêque de Verdun, Monseigneur Ginisty, accompagné du général Valantin, gouverneur de la ville, remarqua de nombreux ossements de soldats auxquels, il décida de donner une sépulture décente où les familles pourraient venir se recueillir. Grâce à divers dons venus du monde entier, le projet put voir le jour. Une fois les deux premières pierres scellées le 20 août 1920 par le maréchal Pétain, président d’honneur du Comité de l’Ossuaire, et Mgr Ginestry, le trio d’architectes retenu, Léon Azéma , Max Edrei et Jacques Hardy, se mit à l’œuvre en 1923. En attendant, dès 1919, une baraque en planches fit office d’ossuaire provisoire, permettant de rassembler les ossements recueillis dans les différents secteurs du champ de bataille. Ossuaire provisoire devant lequel trônait la Vierge de la Résignation, œuvre de Berthe Girardet 1861-1948 Construction de l'ossuaire Intérieur de l'ossuaire provisoire. Le 17 septembre 1927 eut lieu le transfert solennel de l'ossuaire provisoire à l’ossuaire définitif des 52 cercueils représentant les différents secteurs de la bataille de Verdun. Le monument fut inauguré le 7août 1932 par le président Albert Lebrun en présence d’une foule immense d'anciens combattants, de dignitaires et de familles de morts et de disparus. 1927 transfert de 52 cercueils de l'ossuaire provisoire au définitif 1932 inuaguration officielle du monument S’inspirant de l’art roman, l’ossuaire consiste en un bâtiment horizontal de plus de 130 mètres de long avec, au milieu, une tour haute de 46 mètres, également appelée lanterne des morts », qui offre une vue panoramique sur la nécropole et les champs de batailles avec une table d'orientation. soldats inconnus, tant français qu’allemands, y reposent renfermés dans un cloître de 137 mètres de long répartis dans 46 tombeaux surplombant des fosses. Ils correspondent à 46 secteurs du champ de bataille auxquels s’ajoutent des ossements recueillis dans deux secteurs les plus éloignés faisant que 52 secteurs sont en fait représentés, d'où les 52 cercueils symboliquement transférés en 1927. Chaque pierre gravée représente le nom d’un soldat disparu. Au pied de l'escalier d'honneur, est inhumée depuis 1948, la dépouille du général François Anselin. © Site officiel de l’ossuaire de Douaumont © Site officiel de l’ossuaire de Douaumont Le cimetière militaireDominé par l’ossuaire, une fois son emplacement déterminé, dès 1923, le Service des Sépultures de guerre, avec le concours du génie de Metz, entreprit le nivellement du terrain de plusieurs hectares où d'importants travaux de déblaiement furent réalisés pour récupérer le matériel abandonné, obus, etc. Inaugurée le 23 juin 1929 par le président Gaston Doumergue, la nécropole regroupe les corps soldats dont 6 du conflit 39-45 provenant de plusieurs cimetières militaires du département de la Meuse ou relevés sur le champ de bataille. © Site officiel de l’ossuaire de Douaumont A ce terrible bilan, faut-il rajouter le drame des fusillés pour l’exemple », condamnés à mort avec ou sans jugement pour refus d’obéissance, mutilations volontaires, désertion, abandon de poste devant l’ennemi, délit de lâcheté ou mutinerie, notamment celle de 1917 provoquée par l’entêtement de Robert Nivelle à poursuivre une véritable boucherie, indifférent au désespoir des hommes. L’après-guerre, un interminable enterrement qui dura un peu plus de vingt ans...Le 11 novembre 1918, au moment de l’armistice, sur le 1,5 million de morts le nombre d’identifiés n’atteignait pas un quart ! Des familles désespérées avancèrent l’idée d’une gigantesque fouille. En réponse, le gouvernement se montra catégorique c’est l’Etat qui avait en charge la mémoire et l’histoire de la nation et c’était à lui de s’en occuper. Il faut dire que les risques de confusions entre deux corps étaient bien trop grands comme l’étaient ceux de révoltes face à des visions d’ de moyens et/ou à cause d’une organisation relevant de l’amateurisme, la recherche officielle des corps prit des années. Ainsi, comme en témoigna, dans l’Almanach du combattant, le journaliste Emmanuel Bourcier 1880-1955 enquêtant sur la façon de procéder, dans toute la Meuse, ils n’étaient que cinq employés à l’état civil, aidés bénévolement par d’anciens combattants, pour retrouver les corps. Ce qui restait des morts était le plus souvent repéré grâce aux anciennes planches dressées ou grâce à l’aide des sangliers venus déterrer des champignons sous les cadavres qu’ils faisaient bouler, la pluie qui en ravinant le terrain faisait apparaître des ossements. Ceux-ci étaient alors ramenés au dépôt mortuaire à Avocourt ou à Douaumont. Si le corps était identifié, la famille était prévenue et disposait de trois mois pour le récupérer. Son récit fit sensation, pour le moins …Seul le hasard permit la découverte de Roland Garros, de Charles Péguy, ou encore du fils de Rudyard Kipling, John Kipling 1897-1915 à Sainte-Mary’ADS, dont la tombe ne fut formellement identifiée qu'en 1991, 1929 et 1935, date de la fin des recherches officielles, près de corps français furent localisés auxquels se rajoutèrent les prisonniers de guerre morts en captivité et rapatriés d’Allemagne. Pour les familles dont le proche n’avait pas été retrouvé, le défunt était déclaré présumé reposer dans l’ossuaire le plus proche de son lieu de nos jours, seul le hasard peut faire remonter à la surface des corps enfouis dans la terre depuis si longtemps. Ainsi en 2015, des travaux pour la construction d’un lotissement à Boult-sur-Suippe Marne mirent à jour un cimetière de fortune allemand contenant 527 corps. Une découverte unique et majeure en France. Personnalités mortes à l'ennemi durant la Grande Guerre et toujours inhumées dans une nécropole militaire française►AIMÉ Ernest 1858 - 6 septembre 1916Cimetière militaire de Dugny-sur-Meuse Meuse Enfant de troupe puis soldat 1876, il fit campagne en Afrique avant de se réengager pour cinq ans 1881. Sorti de l'École militaire d'infanterie à Saint-Maixent-l'École 1883 , il intégra le 28e bataillon de chasseurs à pied BCP en qualité de sous-lieutenant puis celui du 19e BCP de Troyes comme lieutenant. S’élevant dans les grades, lieutenant-colonel au 3e régiment de zouaves à Sathonay-Camp 1909-1910, il commanda l'École militaire d'infanterie de Saint-Maixent-l'École 1911-1913. Promu colonel, il prit prend le commandement du 79e régiment d'infanterie à Nancy. Mobilisé le 2 août 1914 à la tête de son régiment qui intégra la 11e division d'infanterie, il fut engagé dans la bataille de Morhange et du Grand-Couronné puis dans la bataille de Picardie. Général de brigade déc. 1914, il prit le commandement de la 67e division d'infanterie août 1915. Dès le début de la bataille de Verdun en 1916, sa brillante conduite lui valut d’être cité à l'ordre de l'Armée. Il fut tué par un éclat d'obus alors qu’il se rendait à la batterie est du fort de Souville à Fleury-devant-Douaumont pour soutenir le moral de ses troupes sur le point de donner l'assaut. Il repose parmi 1836 hommes morts dans les combats de Verdun. Nécropole militaire de Dugny-sur-Meuse ►ANSELIN Ernest 1861 – 24 octobre 1916 Cimetière militaire de Fleury-Devant-Douaumont Meuse Sorti de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr 1882, il choisit la cavalerie, fit campagne en Algérie avant d’intégrer l'École supérieure de guerre 1890. Très bien noté, d'une promotion suivant l’autre, il devint le directeur de l'École d'application de la cavalerie 1913, poste qu'il occupa en parallèle avec d’autres commandant du 23e régiment de dragons, membre de l'état major particulier du ministre de la Guerre, membre de l'état major général de l'armée. Général de brigade, il exerçait toujours comme directeur de la cavalerie lorsque la guerre éclata. Ne souhaitant pas rester au ministère alors que le conflit faisait rage, il demanda à être affecté à une unité combattante, et prit le commandement de la 214e brigade d'infanterie de la 133e division du général Passaga juil. 1916. Il fut tué par un éclat d'obus à la poudrière de Fleury-Devant-Douaumont pendant la préparation de l'attaque sur le fort de Douaumont lors de la bataille de Verdun. Inhumé aussitôt à proximité, juste à côté du futur ossuaire provisoire de Douaumont, reconnu mort pour la France », ses restes mortels furent transférés en 1948 au cimetière militaire de Douaumont, où sa tombe se trouve au pied de l’escalier d’honneur menant du cimetière à l’ossuaire. Tombe d'Ernest Anselin à droite de l'image © BnF/Gallica Sa nouvelle sépulture encadrée de pare-terres végétaux © Seb1987 ►BOURGUET Samuel 1864 - 25 septembre 1915Cimetière de Laval-sur-Tourbe Marne Illustre inconnu du grand public, il appartient pourtant à ces officiers dont l’action fut grandement saluée, notamment par Mac-Mahon qui écrivit quelques temps plus tard que cela avait sans doute été là l'un des plus beaux faits d'armes de tout le début de la guerre. Fait Chevalier de la Légion d’honneur 1907, chef d’escadron d’artillerie et d’état-major de la 6e Division d’infanterie, désigné comme membre de la délégation militaire au Pérou 1913, il rentra en France à la déclaration de guerre. Lieutenant-colonel à la tête du 116e RI, composé majoritairement de bretons dont il avait su se faire adopter, il mena à toute allure un assaut permettant de reprendre du terrain perdu, la butte de Tahure, au nord de Perthes-les-Hurlus et de s’y maintenir les jours suivants en compagnie des autres régiments bretons. Amère victoire au prix d’héroïques sacrifices puisqu’en dix jours elle coûta la vie à 43% de son effectif, lui-même était mort de plusieurs balles au ventre au premier jour de l’ au camp militaire de Suippes Marne, sa dépouille fut transférée au cimetière militaire de Laval-sur-Tourbe en 1989. ►CASTELNAU Joseph Xavier de Curières de 1893 - 20 août 1914Cimetière militaire de Riche Moselle Fils du général de Castelnau 1851-1944, il intégra l’Ecole militaire de Saint-Cyr en 1914 mais, en raison de la déclaration de guerre, en sortit la même année pour rejoindre le 4e bataillon de chasseurs à pied. Malheureusement, il fut tué moins d’un mois plus tard. Ayant pris le commandement de sa compagnie, il tint tête à l’ennemi pendant cinq heures et mourut à Morhange Moselle au moment où il venait de le rejeter en arrière par une vigoureuse contre-attaque. Il repose dans la nécropole militaire de Riche qui regroupe, entre autres, les soldats de son bataillon morts comme lui lors de la contre-offensive allemande du 20 août 1914. ►DUCHESNE Eugène Henri 1861 - 3 décembre 1914. Carré militaire du cimetière communal de Plainfaing VosgesEn août 1914, le 215e RI de réserve d’Albi embarqua par train à destination de Belfort. A la tête de son bataillon, le commandant Duchesne. Après de violents combats et de nombreux morts à Didenheim cinq jours plus tard, direction les Vosges et le col du Bonhomme, au lieu-dit la Tête de Faux, considéré comme stratégique car il formait pour l'ennemi un point d'appui important et un observatoire de tout premier ordre. Duchesne tomba lors de l’attaque lancée le 2 décembre pour enlever ce massif aux Allemands. Au prix de grands sacrifices humains des deux côtés, les Français restèrent maîtres de la position jusqu’à la fin de la guerre. Mais, entre temps, les escarmouches entre patrouilles, les duels d’artillerie et de grenades ayant remplacé les actions de grande envergure, les deux camps continuèrent à se faire face en poursuivant des travaux d’aménagement et de renforcement des défenses. Son nom a été donné à la nécropole militaire nationale Le carrefour Duchesne » à Orbey Haut-Rhin, MAIS contrairement à ce qui est souvent indiqué, il n’y repose pas. Il fut inhumé à une vingtaine kms de là, au cimetière communal de Plainfaing où la date de décès sur sa tombe est est erronée 2 lieu du 3 ►MURAT Louis, prince 1896 - 21 août 1916 Lihons Somme ►SEEGER Alan 1888 - 4 juillet 1916Probablement le cimetière militaire de Lihons Somme Jeune écrivain et poète américain, il découvrit Paris en 1912. Epris de la Ville, il s’y installa et y rédigea des articles pour Le Mercure de France et divers journaux américains ou européens ainsi que des poèmes dont son plus célèbre Rendez-vous avec la mort I have a rendezvous with Death que lui inspira son service sous les armes et les rigueurs de la guerre et l’un des préférés du président John F. Kennedy. Au début de la guerre, il défila en brandissant la bannière étoilée à la tête des Américains de Paris qui avaient alors décidé de se battre aux côtés du pays qui les avait 24 août, il s’engagea dans la Légion étrangère, au 2e régiment de marche du 2e étranger à Toulouse. Après avoir combattu notamment lors de la bataille de la Marne, puis en Haute-Saône et en Champagne, il tomba malade et fut hospitalisé avant de rejoindre le front. Il trouva la mort le premier jour de l’attaque, lors de l’engament de son régiment dans les combats de la Somme devant Belloy-en-Santerre. C’était un 4 juillet, jour de la fête nationale américaine. Dans les jours qui suivirent le cimetière de Belloy en Santerre, où il fut inhumé, fut l’objet d’un large emploi d'obus spéciaux qui détruisirent de nombreuses sépultures dont la sienne. En 1919, lors du regroupement dans le cimetière de Lihons de corps venant plusieurs cimetières provisoires, bien que le sien n’ait jamais pu être identifié avec certitude, il est probable que parmi tous les ossements retrouvés les siens y aient également été transférés et déposés dans l’ossuaire n°1 comme le précise une plaque commémorative à l’entrée de la nécropole. ►SERRET Marcel 1867 - 6 janvier 1916 Cimetière militaire de Moosch Haut-Rhin Issu de l'École militaire de Saint-Cyr, puis breveté de l’Ecole de guerre, il intégra les chasseurs à pied avant d’être mis hors-cadre pour être détaché comme officier d'ordonnance du ministère de la Guerre 1898. Promu chef de bataillon au 35e régiment d'infanterie 1906, commandant du 17e bataillon de chasseurs à pied à Rambervillers 1908, il fut nommé attaché militaire et commandant les services de renseignements militaires depuis l'ambassade de France en Allemagne 1912. Rentré en France au début de la guerre, il prit le commandement d'un groupe de trois bataillons de chasseurs, fut promu colonel et chef d’état major du 1er corps d’armée et rejoignit les troupes françaises qui combattaient dans le massif de l’Hartmannswillerkopf Vosges où, nommé général de brigade, il prit le commandement par intérim de la 66e DI. Pris sous un déluge d’obus alors qu’il revenait d’une visite de positions, il fut grièvement blessé à la jambe qu’on dut amputer. Il mourut huit jours plus tard. Le roi d’Italie Victor-Emmanuel II et le président Raymond Poincaré, en visite à l’hôpital de Moosch, vinrent s’incliner sur sa dépouille. Ses obsèques eurent lieu le 8 janvier au cimetière militaire de Moosch où rien ne distingue sa tombe de celles des autres soldats. Nécropole militaire de Moosch © Georges Simon ►THIBAUT Philippe † 26 septembre 1916Cimetière de la Côte 80 » à Etinehem Somme ►WAETERMEULEN Henri van 1862 - 16 juillet 1918Cimetière militaire de Sept-Saulx Marne Nécropole militaire de Sept-Saulx © G. Garitan ►WITTE Gontran de 1881 - 29 juin 1917Cimetière militaire de Dombasle-en-Argonne MeusePeintre, caricaturiste, jardiniste, fils de général, et lui-même officier de cavalerie, il était lieutenant au 24e régiment de Dragons. Il mourut à la côte 304 au nord à Esnes et fut inhumé dans le cimetière de Dombasles-en-Argonne, dit Bois de Bethelainville », où son père, avec le concours du 24e Dragons et de toutes les familles des victimes, fit ériger en haut de la nécropole un monument à la mémoire de son fils et de huit de ses compagnons d'armes tombés le même jour, et devant lequel sont regroupées leurs tombes. Nécropole de Dombasle-en-Argonne © Aimelaime Carré des Dragons » PREMIÈRE GUERRE MONDIALE SÉPULTURES DES POILUS DANS LES NÉCROPOLES NATIONALES OU LES CIMETIÈRES COMMUNAUX - un interminable enterrement... Arrière-arrière-petit-fils de Joachim Murat et arrière-arrière-petit-neveu de Napoléon Ier par sa sœur Caroline Bonaparte, engagé volontaire 1916 il intégra le 5e régiment de cuirassiers à pied comme maréchal des logis. Le 17 août 1916 au soir, son régiment, embarqué par camions, monta au front dans le secteur du village de Lihons en pleine bataille de la Somme, l'une des plus sanglantes de la Grande Guerre où il fut tué trois jours après son arrivée. Inhumé à l’emplacement de son décès, depuis sa famille lui a érigé un monument situé dans un parc boisé à la sortie du village, offert à la commune en 1961. Coiffé d'un aigle et orné d'un médaillon, on peut y lire cette épitaphe "A cette place, où il a été tué, repose Louis Marie Michel Joachim Napoléon Prince Murat, né à Rocovencourt, Seine-et-Oise, le 8 septembre 1896, engagé volontaire, maréchal des logis au 5ème régiment de cuirassiers à pied, mort pour la France le 21 août 1916, petit-neveu de Napoléon 1er, petit-fils de Joachim Murat, engagé volontaire, Maréchal de France, Prince et Grand Amiral de l'Empire Français, Grand Duc de Berc et de Cleves, Roi de Naples, a commandé en chef la Grande Armée ; de Michel Ney, engagé volontaire, Maréchal de France, Duc d'Elchingen, Prince de la Moskova, le Brave des Braves ; et d'Alexandre Berthier, Maréchal de France, Prince de Wagram, Prince souverain de Neuchatel et de Valengin, Major Général de la Drande Armée. Comme eux, il a servi sa patrie". Nécropole de la Côte 80 » Autant animé par la foi que par un patriotisme fervent, son service militaire qu’il effectua près du séminaire qu’il fréquentait, vit sa vocation se dessiner il serait aumônier des armées. Peu après son ordination, il fut chargé de l’œuvre militaire à Cambrai qui comptait deux régiments le 1er RI et le 4e Cuirassiers. Parallèlement, il consacrait une grande partie de son temps et de ses maigres moyens financiers à soulager les plus malades et les plus nécessiteux de l’hôpital militaire. Au début de la guerre, surmontant les plus grandes difficultés pour se faire admettre comme aumônier du 1er RI, l’abbé rejoignit le régiment sur le théâtre des opérations où, au péril de tous les risques, il ne cessa de se dévouer corps et âme auprès des vivants, des blessé ou des morts pour leur donner une sépulture décente. Refusant de quitter le régiment pour un poste moins exposé, il fut mortellement blessé à Frégicourt Somme. Inhumé au cimetière militaire de la Côte 80 » à Etinehem, un monument a remplacé la simple sépulture d’origine. Sources principales La rédaction de cet article est largement inspirée de l’ouvrage Guide des cimetières militaires en France de Catherine Grive-Santini –Ed. du Cherche-Midi 1999Principaux sites et blogs consultés -Ministère de la Défense Guide d’information sur les sépultures de guerre et Patrimoine officiel de Douaumont ossuaire et cimetière - - Les nécropoles militaires nationales proprement ditesBien que décidée en 1915, la mise en place des nécropoles nationales que nous connaissons fut aussi très longue malgré les bonnes volontés et la pression des associations d’anciens combattants. Tout en reconstruisant les régions détruites, le pays, ruiné, devait affronter de lourdes charges financières pour venir en aides aux mutilés, aux veuves, aux orphelins. Sauf erreur ou omission de ma part, outre les carrés militaires dans les cimetières communaux, la France compte 277 nécropoles nationales spécifiquement dédiées aux soldats français toutes guerres confondues, y compris la guerre de Crimée à Cannes, et celle d’Indochine à Fréjus créée en 1987 pour les soldats exhumés et de par sa durée sur notre territoire et la violence de ses combats, la Grande Guerre est de très loin la plus représentée avec 139 nécropoles guerre 14-18 » et 110 portant la double appellation 14-18 et 39-45 », sachant qu’à deux exceptions près Cambronne-Lès-Ribécourt, Montauville, celles-ci sont occupées à une écrasante majorité par les morts de 14-18 la présence d’un seul mort de 39-45 peut justifier sa double appellation. A noter également, deux autres nécropoles Metz et Sainte-Anne d’Auray qui regroupent des soldats des Première et Deuxième guerres mondiales et de la guerre de 1870. Au total, plus de poilus reposent dans des cimetières militaires concentrés près des principales zones de combats Picardie, Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace. Partageant leur sort, un nombre très variable de soldats d’autres nationalités y sont également inhumés russes, belges, roumains, polonais, tchèques, serbes, grecs, bulgares, italiens. Mais aussi des américains, britanniques et allemands que les circonstances n’ont pas permis d’être inhumés dans les nécropoles situées en France et dédiées à leur terme générique nécropole », on a tendance à associer de grands espaces. Erreur, car leurs tailles varient en fonction du nombre de morts qu’elles abritent. Mais de la plus petite Bois Morchée dans la Meuse, qui ne comprend que 7 soldats inconnus, à la plus importante, l’ossuaire et nécropole de Douaumont, toutes s’intègrent dans l’agencement type prévu en 1927 dans la sobre scénographie du lieu alignement des tombes portant l’identité, le régiment, la date de décès du défunt quand cela est connu et la mention Mort pour la France » pour les soldats français ; sauf modeste bouquet de fleurs interdiction de distinguer une sépulture d’une autre ; un mât porte-drapeau où le drapeau national doit flotter en permanence ; un monument commémoratif fédérateur ou portant le noms des morts regroupés dans un ossuaire en l’absence de tombes. La sobriété et l’économie de signes en imposent. Avec le temps, des panneaux informatifs sont venus compléter l’ensemble pour rappeler le contexte historique de la création de ces cimetières particuliers, dont l’aménagement s’est fait soit directement par la suite sur le cimetière provisoire d’origine, soit après transfert dans une nécropole regroupant les morts essaimés d’une bataille. Ils peuvent présenter trois configurations -uniquement avec des tombes Cimetière allemand de Boult-sur-Suippe © Denis Glicksman, Inrap Le pénible rapatriement auprès des familles, la mise en place des carrés militaires dans les cimetières communaux et des nécropoles nationalesDevant l’ampleur jamais égalée de ces massacres, les politiques se rendirent à l’évidence des cimetières nationaux devaient accueillir ces soldats morts pour la France. La communauté nationale se substituait à la famille et la solidarité de ceux qui avait combattu ensemble primait sur celle des choses ne se firent pas sans heurt. Si beaucoup de civils partageaient l’initiative de l’Etat, d’autres se révoltèrent invoquant le droit aux soldats de redevenir des civils » et, refusant ces casernes éternelles », demandaient d’avoir le choix entre le cimetière civil et le cimetière militaire. Il s’agissait de ne plus penser collectivement mais faire exister le citoyen individuel. Louis Barthou, alors député des Basses-Pyrénées, voulait inhumer son fils, mort dans les premiers jours de 1914, dans la sépulture familiale du Père-Lachaise. Paul Doumer, qui avait perdu quatre fils, dont un en 1923 des suites des gazages, tenta vainement de le persuader du contraire. Chacun avec ses arguments poignants, les deux camps s’affrontèrent et les débats sur la privatisation ou la nationalisation des tombes se sans scrupule corps incomplets ou mélangés…En attendant, afin de réduire les erreurs d’identification et le nombre des disparus, tout transport de corps fut interdit. Mais, trop meurtries par des pertes de parfois plusieurs fils, et lasses d’attendre, des familles organisèrent des exhumations sauvages dans les cimetières provisoires. Toutes ces tragédies favorisèrent la création d’intermédiaires douteux qui, moyennant larges finances, se chargèrent de l’exhumation et du rapatriement des corps de façon illicite. A l’absence de compétence, leur manque de scrupules, motivé par un appétit du gain sans limite, dépassa l'imaginable exhumées en général rapidement et sans trop de précautions en pleine nuit, les dépouilles n'étaient parfois pas complètes. Qu'importe ! Les familles voulaient un corps, tant pis si ce n'était pas le bon ou si les restes étaient mélangés avec celui du voisin pour en livrer un complet ! Comble du cynisme, il arriva que les moins scrupuleux des entrepreneurs ou de leurs hommes de main ajoutent du sable dans les cercueils pour faire le poids. Ne pouvant tolérer davantage la situation, le gouvernement ouvrit le droit à la restitution des corps aux frais de l’Etat le 31 juillet 1920. Ce qui n’empêcha pas les intermédiaires de continuer, jusqu’à l’année suivante, de profiter du désespoir des familles. Les bières étaient fournies par l’Etat. Par souci d’égalité devant la mort mais aussi en vue de ne pas augmenter les dépenses, elles étaient très simples, identiques et dépourvues de toute ornementation. A la charge des familles de fournir des cercueils autres que le modèle imposé qui devaient impérativement être sur place au moment de l’exhumation, sinon c’était l’ordinaire. Mais de nombreuses familles ne reçurent pas l’avis d’exhumation en temps voulu un nouveau drame. La malfaçon des cercueilsAutre problème, celui de la malfaçon des cercueils qui ne résultait pas uniquement de la mauvaise volonté des entrepreneurs désireux de réaliser des bénéfices en rognant sur la qualité de la marchandise. Elle était aussi le reflet de la mauvaise qualité des matériaux. Fabriqués rapidement en grand nombre et dans l’urgence, les stocks de bois n’avaient pas le temps de sécher. Entreposés dans des gares de triage et des dépositoires, exposés à des températures variables, ils se déformaient et les fonds pouvaient se briser après quelques manipulations, laissant le corps au en bonne partie ces évènements, ainsi que l’installation des monuments aux morts, qui inspirèrent à Pierre Lemaitre son magnifique roman Au revoir là-haut 2013 porté à l’écran par Albert Dupontel 2017. TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX par Marie-Christine Pénin Pour s'abonner à la Newsletter CLIQUER sur "Contact" en précisant bien le sujet et votre adresse LIEUX D'INHUMATIONSEN LIGNEancien cimetière révolutionnaireancien cimetière révolutionnairedisparuCimetière Ste-Catherine 75disparudisparue COPYRIGHT 2010 - 2022 - TOUS DROITS RÉSERVÉS - Ce site est propriétaire exclusif de sa structure, de son contenu textuel et des photos signées MCP. Sauf accord du propriétaire du site, toute reproduction, même partielle, à titre commercial est interdite. Les reproductions à titre privé sont soumises à l'autorisation du propriétaire du site. A défaut, le nom du site et de son auteur doivent obligatoirement être mentionnés. Tous les droits des auteurs des oeuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site sont réservés.
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Nousavons la tristesse de vous faire part du décès de. Monsieur Gilbert MALLEVAEY. survenu à Grande-Synthe, le mardi 22 mars 2022, à l’âge de 90 ans. Ses funérailles seront célébrées le lundi 28 mars 2022, à 10 h 30, en la collégiale Notre Dame de CASSEL, suivies de l’inhumation au cimetière dudit lieu dans le caveau de famille.
Retrouvezl'avis de décès de Monsieur Georges LEPRINCE. Envoyez des fleurs ou déposez des condoléances en ligne sur le site Roblot. Aller au contenu principal Trouver une agence. Paris; Sud; Nous contacter au. 31 23. Service et appel gratuits 24H/24 7J/7
OMOdette MEESEMAECKER Date du décès : 19 avril 2022 Dunkerque (59240) Elle a rejoint ceux qu 'elle aimait et restera à jamais dans notre coeur, avec toute notre gratitude pour tout ce qu 'elle nous a donné. Le Seigneur a accueilli dans sa Paix et sa Lumière Odette Meesemaecker Pharmacienne retraitée du quartier Sart-Babylone à Villeneuve-d'Ascq
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