leclef-concours sur les caractères de La Bruyère Exemple de sujet. Lexicologie 307. Première question de grammaire 313. Deuxième question de grammaire 321 . Stylistique 324 Bibliographie 331 Raphaëlle Longuet est professeure agrégée de Lettres modernes et doctorante à l'université Paris-Sorbonne. É ric Tourette est professeur agrégé de Lettres modernes à
Rédigé le 1 septembre 2008 2 minutes de lecture Introduction Jean de La Bruyère, auteur de la seconde moitié du XVIIe siècle, se confond avec l'oeuvre de sa vie, Les Caractères, qu'il n'a pas arrêté de retoucher, de 1688 à 1696. La France est alors sous le règne de Louis XIV, le Roi Soleil. La Bruyère, dans son ouvrage, dresse le portrait de la société bourgeoise dans laquelle il vit, en dénonçant les attitudes excessives de plusieurs personnages. Dans le livre 11, intitulé "De l'Homme", c'est le caractère de l'égoïste Gnathon qui est étudié. Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est partiProblématique En quoi le portrait de Gnathon est-il satirique ? I. Un mangeur répugnant Gnathon = "mâchoire" en grec champ lexical de la nourriture et de la table "repas", "mets", "plats", "service", "viandes", "appétit", "restes", "jus", "sauces", "ragoût", "nape" répétition des termes "table" 3 fois et "manger" 5 fois ! empressement en mangeant "il ne s'attache à aucun des mets" mauvaises manières du personnages lexique "malpropretés dégoûtantes" pléonasme, "réplétion", "bile", "mange haut et fort", "roule les yeux en mangeant", "écure ses dents", allant jusqu'à "ôter l'appétit aux lus affamés" ironie du narrateur accumulation de verbes "il manie les viandes, les remanie, démembre, déchire" => animalisation de Gnathon => excessivité => création d'une certaine répugnance chez le lecteur envers le personnage II. Un homme égocentrique tout le texte tourne autour de Gnathon absolument tous les sujets des phrases se rapportent à lui anaphore de "il" => il occupe à la fois l'espace textuel et l'espace imaginaire de très nombreux pronoms réfléchis "se", "lui" et déterminants possessifs "son", "sa" de nombreuses tournures restrictives "ne...que", "si" => contraste avec le reste de la société quasi-inexistante dont on ne parle que très peu bcp de parallélismes de construction Gnathon délaisse complètement les autres "comme s'ils n'étaient point" à son profit "ne connaît de mots que les siens" accumulations tout au long de l'extrait et phrases longues donner qq exemples => impression de lourdeur Gnathon prend toute la place Une certaine évolution se dégage de ce texte pour finir, on apprend qu'il serait prêt à sacrifier l'humanité pour empécher sa mort summum de l'égoïsme Conclusion Dans cet extrait, La Bruyère cherche à dénoncer la société aristocratique. Pour cela, il utilise le personnage de Gnathon, qui correspond à l'égoïsme pur, et s'en moque avec ironie en mettant en avant son excessivité, et allant jusqu'à proposer une caricature originale. Cette technique est présente pour d'autres personnages de ses Caractères comme l'arrogant Arrias, et nous rappelle d'autres oeuvres mettant en scène un personnage au caractère détestable, comme L'Avare de Molière, écrit à la même époque. La plateforme qui connecte profs particuliers et élèves Vous avez aimé cet article ? Notez-le ! Agathe Professeur de langues dans le secondaire, je partage avec vous mes cours de linguistique !
Dansquelle mesure peut-on dire que Les Caractères de La Bruyère illustrent cette conception du monde dans ses évocations de la société du XVIIème siècle ? Problématique :
ÉnoncéSujet Vous commenterez ce texte issu des Caractères de La Bruyère. Pamphile ne s'entretient pas avec les gens qu'il rencontre dans les salles ou dans les cours si l'on en croit sa gravité et l'élévation de sa voix, il les reçoit, leur donne audience, les congédie ; il a des termes tout à la fois civils et hautains, une honnêteté impérieuse et qu'il emploie sans discernement ; il a une fausse grandeur qui l'abaisse, et qui embarrasse fort ceux qui sont ses amis, et qui ne veulent pas le Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l'idée de sa grandeur, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité ; il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s'en enveloppe pour se faire valoir ; il dit Mon ordre, mon cordon bleu , il l'étale ou il le cache par ostentation un Pamphile en un mot veut être grand, il croit l'être ; il ne l'est pas, il est d'après un grand. Si quelquefois il sourit à un homme du dernier ordre, à un homme d'esprit, il choisit son temps si juste, qu'il n'est jamais pris sur le fait ; aussi la rougeur lui monterait-elle au visage s'il était malheureusement surpris dans la moindre familiarité avec quelqu'un qui n'est ni opulent, ni puissant, ni ami d'un ministre, ni son allié, ni son domestique ; il est sévère et inexorable à qui n'a point encore fait sa fortune il vous aperçoit un jour dans une galerie, et il vous fuit ; et le lendemain, s'il vous trouve en un endroit moins public, ou s'il est public en la compagnie d'un grand, il prend courage, il vient à vous, et il vous dit Vous ne faisiez pas hier semblant de nous voir. Tantôt il vous quitte brusquement pour joindre un seigneur ou un premier commis ; et tantôt s'il les trouve avec vous en conversation, il vous coupe et vous les enlève vous l'abordez une autre fois, et il ne s'arrête pas ; il se fait suivre, vous parle si haut que c'est une scène pour ceux qui passent aussi les Pamphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre ; gens nourris dans le faux, et qui ne haïssent rien tant que d'être naturels ; vrais personnages de comédie, des Floridors, des ne tarit point sur les Pamphiles ; ils sont bas et timides devant les princes et les ministres, pleins de hauteur et de confiance avec ceux qui n'ont que de la vertu ; muets et embarrassés avec les savants ; vifs, hardis et décisifs avec ceux qui ne savent rien ; ils parlent de guerre à un homme de robe, et de politique à un financier ; ils savent l'histoire avec les femmes ; ils sont poètes avec un docteur, et géomètres avec un poète de maximes, ils ne s'en chargent pas ; de principes, encore moins, ils vivent à l'aventure, poussés et entraînés par le vent de la faveur et par l'attrait des richesses ; ils n'ont point d'opinion qui soit à eux, qui leur soit propre, ils en empruntent à mesure qu'ils en ont besoin ; et celui à qui ils ont recours, n'est guère un homme sage, ou habile, ou vertueux, c'est un homme à la mode. »La Bruyère, Les Caractères, livre ix, Des grands », remarque 50
\n sujet de dissertation sur les caractères de la bruyère

INTRODUCTIONJean de La Bruyère, l'auteur des Caractères ou les Mœurs de ce Siècle, se plaisait à proposer à son public des portraits en apparence Rechercher dans 792546 documents. Chercher. Chercher. Accueil; Echange; Le portrait de Ménippe - Les caractères, La Bruyère; Le portrait de Ménippe - Les caractères, La Bruyère. Publié le 11/09/2006. Obtenir

NLM76DoyenJe fais un fil séparé pour les technos il ne s'agit pas de la même portion du livre, et le parcours est choisi La Bruyère en techno d'une part parce qu'il m'a semblé que le livre XI "Des hommes" pouvait leur parler — parce qu'il m'a parlé, et davantage que les livres précédents — et surtout parce que j'ai pensé que je galérerais moins en cherchant des textes pour le résumé-discussion sur ce je ne sais pas encore quels textes choisir pour les explic. Quelqu'un a déjà fait ce choix ?En attendant, je vais regarder ce qu'on trouve dans les du grip site ne renonça jamais à la question-clé quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" 1959]NLM76DoyenJe vois, sur le site de Michèle Tillard, qu'elle appelle les textes numérotés par La Bruyère des "remarques", les unes constituant des "maximes", les autres des "développements". Ça me semble pratique ; avez-vous un meilleur usage ?Bon, je crois que je vais choisir la remarque 3, sur le stoïcisme, et la remarque 35, "Irène", sur l'hygiène de vie et la médecine parce qu'elles me semblent très riches, et peuvent vraiment assez facilement leur parler à tous. D'autres idées ? à la modération peut-être vaudrait-il mieux fusionner les deux fils concernant La Bruyère au bac même si le programme est très différent, des questions comme la première que je pose dans ce message concernent les deux du grip site ne renonça jamais à la question-clé quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" 1959]NLM76DoyenQuelqu'un pour relire et critiquer ce document préparatoire pour l'explication de la remarque 3, sur le stoïcisme, à destination d'une première technologique ? En particulier les notes de bas de page ; mais aussi le choix du vocabulaire à faire du grip site ne renonça jamais à la question-clé quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" 1959]IphigénieDevinIl faudrait que je retrouve où Montaigne qui semble inspirer La Bruyère ici, se demande- à peu près de mémoire- "à quoi servent ces doctrines si pointues que nul ne peut s'y asseoir" NLM76DoyenOn peut aussi penser à la pinguis minerva "l'épaisse sagesse" que revendique Cicéron, face au sage idéal qui n'existe pas, dans L' du grip site ne renonça jamais à la question-clé quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" 1959]NLM76DoyenPersonne ici ? Je réfléchis à des sujets de contraction. Donnez-moi des idées de textes intéressants ! Pour l'instant, je leur ai donné en entraînement une remarque de La Bruyère, et le début du discours de Mukwege pour recevoir le du grip site ne renonça jamais à la question-clé quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" 1959]TivinouEsprit éclairéPetite question à celles et ceux qui ont choisi Les Caractères cette année êtes-vous satisfaits de votre choix ? Je suis en congé de formation professionnelle cette année et je vous avoue que j'ai du mal à choisir une œuvre parmi celles 1Bonjour, j’ai extrêmement besoin d’aide pour une dissertation. Je dois rédiger une seule partie partie1 et les autres parties sous forme de plan etc. C’est urgent svp!? Dans Le siècle des moralistes 2000 B. Parmentier écrit "L'univers social est livré au règne des apparences, qui sont réinvesties dans des manoeuvres de domination. L'apparence est le domaine des abus de pouvoir." Qu'en pensez-vous ?frimoussette77Monarque HasouH a écritBonjour, j’ai extrêmement besoin d’aide pour une dissertation. Je dois rédiger une seule partie partie1 et les autres parties sous forme de plan etc. C’est urgent svp!? Dans Le siècle des moralistes 2000 B. Parmentier écrit "L'univers social est livré au règne des apparences, qui sont réinvesties dans des manoeuvres de domination. L'apparence est le domaine des abus de pouvoir." Qu'en pensez-vous ? Si c'est urgent, mets-toi vite au travail. Courage !Hermione0908ModérateurHasouH Ce forum est réservé aux professionnels de l'Education Nationale et n'a pas vocation à faire de l'aide aux devoirs. Ton compte va être similairesDoute sur un passage des Caractères de La Bruyère[Article Nature du 27 mai 2015] Une nouvelle espèce humaine a été hommes sont-ils des êtres à part dans la nature ?La Bruyère et les Théobaldes HELP !Stagiaire CE2 - Faire peindre "à la manière de". Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

DISSERTATIONLA BRUYEREMargaux Auboyneau 1G2 Dissertation La Bruyère présente ses Caractères comme étant la continuité de l’oeuvre de Théophraste, Caractères, probablement écrits en 319 avant J-C. L’oeuvre de La Bruyère compte au total seize livres. Les livres V à X sont arrangés selon un ordre croissant qui donnent à voir des relations humaines en général,
Aide pour rapport de stage La Bruyère, "Les Caractères" le travail littéraire du moraliste Dans une lettre officielle, à l’attention d’un client, d’une entreprise ou d’une institution, l’orthographe et la syntaxe sont très importants. C’est une question de crédibilité. Si vous n’êtes pas sûr de vous, n’hésitez pas à vous faire relire par quelqu’un. Dissertation la bruyère Les maximes correspondent à une affirmation à valeur universelle, au présent de vérité générale Un caractère bien fade est celui de n’en avoir aucun» V, remarque 1. C’est une écriture qui vise la clarté mais aussi l’abstraction comme le montre l’important vocabulaire philosophique. Exemple lettre postale Promos ebooks du mois faites le plein de lectures numériques à petit prix. Les Caractères - Jean de La Bruyère •Les réécritures du XVII à nos jours Molière Dom Juan scènes 5 et 6. Don Juan face à la mort Extrait De la cour » des Caractères Par un plan analytique, c'est celui que nous proposons Articles similaires Comment réussir sa dissertation sur le roman ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre ! Lors des épreuves écrites du baccalauréat de français, la dissertation est souvent une grande source d’angoisse et d’appréhension chez les élèves de première. Et pourtant, une bonne dissertation n’est qu’une affaire de méthode et d’entraînement. Tu trouveras ci-dessous trois exemples de plans de dissertation sur le roman afin de faire de toi un véritable professionnel de cet exercice ! Présentation lettre postale En Grande-Bretagne, le code postal se présente en 2 groupes de 3 chiffres et lettres majuscules. Dissertation sur la Poésie et l’Expression des Sentiments Personnels Chapitres Français en Première
En1665 paraissent les Maximes de La Rochefoucauld et, en 1670, les Pensées de Pascal. C'est dans cette veine de réflexions brèves, variées et souvent satiriques que s'inscrit La Bruyère lorsqu'il entreprend le projet des Caractères, cette même année 1670 si l'on en croit le témoignage de l'avocat Brillon, son contemporain.La rédaction et la publication des

Résumé Détails Compatibilité Autres formats En 1688, la ville et la cour sont bouleversées par la publication des Caractères. D’abord assimilés à un événement mondain, ils apparaissent aujourd’hui comme une œuvre moraliste majeure qui, dans sa critique de la comédie sociale, prend le recul nécessaire pour rendre ses remarques universelles. TOUT POUR COMPRENDRE • Notes lexicales • Biographie de l’auteur • Contexte historique et littéraire • Genèse et genre de l’œuvre • Chronologie et carte mentale LA COMÉDIE SOCIALE • Analyse du parcours • Groupement de textes • Histoire des arts VERS LE BAC • Explications linéaires guidées • Sujets de dissertation et de commentaire guidés • Recueil de citations • Méthodologie CAHIER ICONOGRAPHIQUE Lire plusexpand_more Titre Les Caractères, Livres V à X BAC 2022 EAN 9782080261441 Éditeur Flammarion Date de parution 30/06/2021 Format PDF Poids du fichier Inconnue Protection Adobe DRM L'ebook Les Caractères, Livres V à X BAC 2022 est au format PDF protégé par Adobe DRM highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur My Vivlio. highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook nécessitera un logiciel propriétaire pour une lecture sur liseuse. De plus, la liseuse ne permet pas d'adapter la taille de la police d'écriture sur ce format. Je crée ma liste d’envies Vous devez être connectée pour pouvoir créer et sauvegarder votre liste d’envies cancel Déjà cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gérer vos informations personnelles accéder à tous les e-books que vous avez achetés avoir des suggestions de lectures personnalisées Livre non trouvé Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible à la vente dans votre pays, mais exclusivement réservé à la vente depuis un compte domicilié en France. L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bénéficiez d’un crédit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, résiliez à tout moment ! L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez être redirigé vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnées bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnés ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !

Lesujet de dissertation porte sur une question d’ordre littéraire ou général en rapport avec le domaine artistique. Le sujet est composé de deux parties principales, à savoir, l’énoncé et la consigne. Dans l’épreuve de littérature, la dissertation est le sujet de type III. Lorsqu’on veut traiter un sujet de dissertation, trois

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Propositionde sujet pour une dissertation en lien avec Les Caractères de La Bruyère, avec un exemple de plan détaillé. Jump to navigation. Les nouvelles oeuvres au programme 2022

Une collection dédiée aux œuvres intégrales du BAC de Français 1re et à leurs parcours associés. - Le Parcours associé La comédie sociale Voie générale - Résumé La Cour est un théâtre grandiose où se joue une comédie sociale orchestrée par des courtisans souvent aussi cruels que ridicules. C'est sur cet univers de faux-semblants que La Bruyère pose un regard aiguisé. Sa plume, d'une précision chirurgicale, dresse des portraits qui, en y regardant bien, se révèlent très proches de nous... Les + de la collection - Tous les repères sur l'auteur et le contexte de l'œuvre - Des explications linéaires pour se préparer à l'oral - Le Dossier du lycéen avec tous les thèmes clés et les enjeux de l'œuvre et du parcours associé, des sujets de dissertation et des points de méthode pour préparer les élèves au Bac de Français " Pour en savoir plus et pour télécharger gratuitement le livret pédagogique réservé exclusivement aux enseignants rendez-vous sur

Les Caractères de Jean de La Bruyère et Les Fables de Jean de La Fontaine) SUJET DE DISSERTATION : Dans la fable 1 du livre V de son œuvre, La Fontaine définit celle-ci comme une ample comédie à cent actes divers / Et dont la scène est l'univers Vous commenterez cette citation en vous appuyant sur les ouvrages étudiés. Miscere utile dulci telle est la devise
1. Critique littéraire et idéal classique a. La Bruyère, classique parmi les classiques ? En vrai classique, La Bruyère présente d'abord son oeuvre comme modeste imitation de celle d'un Ancien, le grec Théophraste. Mais on comprend à la lecture que le disciple dépasse aisément le maître et que La Bruyère doit finalement peu de choses à Théophraste, si ce n'est l'argument d'autorité nécessaire pour inspirer confiance aux lecteurs. Dans la première édition, en 1688, les maximes sont en très grand nombre, et ne surpassent guère celles de La Rochefoucauld ; en revanche, les portraits sont plus originaux et permettent à La Bruyère d'exercer toute une savante rhétorique inspirée des modèles Horace, Quintilien, Euripide, Sophocle, Térence et des grands auteurs de son temps, de Scarron pour le registre burlesque à Racine ou Corneille pour les registres épiques et tragiques, généralement tournés en dérision, en passant par Molière pour le registre comique et surtout satirique. La rhétorique de La Bruyère s'appuie donc autant sur les caractéristiques du discours moraliste, pratiqué par La Rochefoucauld ou Chamfort, et La Fontaine sous une autre forme, mais aussi sur les grandes tendances du style classique, ciselé, précis, reposant sur les règles rigides de la bienséance, du bon goût, de la vraisemblance. Mais La Bruyère a su cultiver sa singularité, par une oeuvre hybride et donc unique, mais aussi par un style personnel qui a fait dire à Taine Son talent consiste principalement dans l'art d'attirer l'attention... Il ressemble à un homme qui viendrait arrêter les passants dans la rue, les saisirait au collet, leur ferait oublier leurs affaires et leurs plaisirs, les forcerait à regarder à leurs pieds, à voir ce qu'ils ne voyaient pas ou ne voulaient pas voir, et ne leur permettrait d'avancer qu'après avoir gravé l'objet d'une manière ineffaçable dans leur mémoire étonnée. b. De la théorie à la critique Fort de son originalité mais aussi de sa conformité à l'idéal classique, La Bruyère se pose en critique littéraire dès le début des Caractères. Dans la veine de L'Art poétique de Boileau, La Bruyère expose de manière disséminée dans les Caractères une véritable doctrine littéraire, exprime des jugements sur les genres et les auteurs, et fournit même des jugements a posteriori sur les siècles précédents, notamment le XVIe. Fidèle en bien des points à Montaigne, il reprend la doctrine de l'imitation créatrice, comme Pascal et La Fontaine, même s'il semble se résigner dès l'entrée de son ouvrage que Tout est dit et l'on vient trop tard. » Des Ouvrages de l'esprit, § 1. Il opère ensuite toute une série de comparaisons, des auteurs antiques Virgile, Homère entre autres à ceux de son époque et même s'il se montre critique, notamment envers Rabelais ou Molière, il n'en reconnaît pas moins le talent et l'audace. Par cette qualité d'adaptation et cette perspicacité de jugement, La Bruyère montre déjà les prémisses de l'esprit éclairé des Lumières et surtout la capacité à relativiser. Cela ne fait cependant pas de lui un Moderne, et il se place résolument du côté des Anciens Boileau, Bossuet, la Fontaine... et attaque violemment leurs détracteurs Perrault, Bayle, Fontenelle... lors de la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes de la fin du XVIIe siècle. 2. La peinture des moeurs et la démystification du jeu social a. La peinture des moeurs du personnage au type La Bruyère poursuit un double projet dans ses Caractères peindre ses contemporains d'après nature et les aider ainsi à se corriger de leurs défauts comme le fait Molière ; réfléchir sur l'humaine condition, thème éternel des moralistes Montaigne, La Rochefoucauld, Pascal.... L'oeuvre est donc à la fois un témoignage sur la société du XVIIe siècle mais prend aussi une valeur universelle, donc plus profonde. Dès sa Préface, La Bruyère annonce d'où lui vient son inspiration Je rends au public ce qu'il m'a prêté ; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage... [...] Il peut regarder avec loisir ce portrait que j'ai fait de lui d'après nature, et s'il connaît quelques-uns des défauts que je touche, s'en corriger. Si certains personnages des portraits sont reconnaissables, d'autres sont souvent inspirés de fines observations, réintégrées par petites touches dans un personnage. Il ne faut pas chercher à retrouver un homme précis dans un portrait mais un type d'homme. La démarche anticipe sur certaines démarches scientifiques des siècles suivants en empruntant d'abord la voie de l'observation avant d'élaborer la théorie. La démarche, la gestuelle, la parole sont autant de renseignements recueillis par le fin observateur et qui servent à élaborer les portraits saisissants, éloquents et très critiques comme dans les chapitres De la cour », Des grands », De la ville ». Les grands sont croqués sans pitié et avec précision grâce à ce que La Bruyère a pu voir d'eux en action, à Chantilly ou Paris, mais le peuple est représenté avec moins de précision documentaire et de manière parfois impressionniste, sorte de masse informe et bigarrée soumise au souverain. Comme chez La Fontaine ou Molière, des types émergent des différents chapitres le fat, le parvenu, l'égoïste, le menteur, le faux dévot, le collectionneur, le flatteur, l'arriviste, le maladroit... et se révèlent à nous comme universels et atemporels. Et d'ailleurs, dans sa Préface, La Bruyère annonçait vouloir, plus que la Cour de France et les hommes de sa nation, peindre les hommes en général ». b. La démystification du jeu social Les portraits sont tous teintés d'ironie et servent une cause majeure démystifier le jeu social, faire tomber les apparences qui régissent la société du XVIIe. La Bruyère comme La Rochefoucauld redéfinit le mérite personnel qui caractérise l'honnête homme » comme valeur essentielle, dans une société où prédominent la naissance et l'argent cf. Du mérite personnel », Des biens de fortune », Des grands », Des jugements ». L'argent rend les hommes arrogants on pense à Giton et le désir qu'il suscite entraîne les intrigues les plus détestables. Mais les fortunes liées à l'argent sont précaires et La Bruyère se plaît à décrire des déchéances d'hommes à la mode retournés au néant ou morts dans la solitude ex. portrait de Crésus. Car l'issue n'est pas toujours aussi heureuse dans un portrait que dans une comédie de Molière. Ce jeu social, reposant sur des valeurs dévoyées, n'est rendu possible que par un pouvoir qui provoque lui-même les inégalités. La monarchie absolue est bien malmenée par La Bruyère le roi Louis XIV, ses courtisans, ses ministres, les hommes d'Eglise, les magistrats... tous contribuent à un système fondé sur le paraître et l'intérêt cf. Du souverain ou de la république », Des jugements », De quelques usages », De la chaire ». La Bruyère critique vivement les guerres, coûteuses et inutiles, menées par Louis XIV et le moraliste en dénonce la sauvagerie et l'absurdité cf. Du souverain ou de la république ». Ces idées font de La Bruyère un homme à la charnière de deux siècles, celui du Roi Soleil et celui des Lumières. Les philosophes du XVIIIe n'auront de cesse de lutter contre la guerre et l'esclavage et d'oeuvrer pour davantage d'égalité et de justice. Si La Bruyère était un auteur classique, il était aussi peut-être un philosophe éclairé. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
Lisezce Archives du BAC Dissertation et plus de 31 000 autres dissertations et fiches de lecture. Extrait du texte de Jean de La Bruyère qui s’intitule Les Caractères publié en 1688. Avec cette violence que l’homme s’inflige l’auteur nous fait réfléchir sur la nature humaine. Le texte entier est une
Jean de La Bruyère écrit Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire ; les grands sujets lui sont défendus il les entame quelquefois, et se détourne ensuite sur de petites choses, qu’il relève par la beauté de son génie et de son style. » Les Caractères, 1688, chap. I, fr. 65 Dans quelle mesure cette remarque vous paraît-elle éclairer l’œuvre satirique de Boileau? Navigation des articles Etude des satires et de l'art poétique
LesCaractères de La Bruyère I) Le mélange des genres A) L'essai (2 points) Un essai est un récit dans lequel l'auteur débat d'un sujet selon son point de vue. La Bruyère, dans "les Caractères" nous fait part de son opinion sur la souveraineté, il s'agit donc d'un essai. (Melina) Son implication est d'ailleurs montrée par l
Les nouvelles oeuvres au programme 2022-2023 seront disponibles prochainementA noter les 5 oeuvres de l'ancien programme seront supprimées fin août 2022 Mme de Lafayette, La Princesse de ClèvesSarraute, EnfanceStendhal, Le Rouge et le NoirVerne, Voyage au centre de la TerreYourcenar, Mémoires d’Hadrien
\n \n sujet de dissertation sur les caractères de la bruyère
Unecollection dédiée aux œuvres intégrales du BAC de Français 1re et à leurs parcours associés. • Le Parcours associé : La comédie sociale Voie générale • Résumé La Cour est un
La Bruyère a travaillé pendant dix-sept ans avant de publier ce recueil de 420 remarques sous forme de maximes, de réflexions et de portraits, présenté comme une simple continuation des Caractères du philosophe grec Théophraste, qu’il traduit en tête de l’ouvragel . L’auteur aurait commencé la rédaction de cet ouvrage dès 16702, et il est mort en 1696 après l’avoir revu et corrigé pour une neuvième et dernière édition, posthume celle-là. Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle sont ainsi passés de 420 remarques » en 1688, à 1120 en 16943. Cest donc l’œuvre de toute une vie, en même temps que la seule œuvre que La Bruyère ait publiéel Dans la préface, l’auteur explique le choix qui a été le sien d’écrire des fragments ou r Ce ne sont point de veut qu’à la manière quelques-unes de ce p g lu écrire, [… l’usage ourtes et concises , Iques autres sont plus étendues on pense les choses d’une manière différente, et on les explique par un tour aussi tout différent. » À la variété de la réalité humaine et sociale Swipe to page sociale observée, répond donc la variété de la forme qui en rend ompte2. L’auteur affiche sa préférence pour les Anciens dans son livre, à commencer par l’épigraphe en latin d’Érasme. En effet, il dit traduire seulement du grec l’œuvre de Théophraste. En se plaçant ainsi directement et ouvertement dans la lignée de ce philosophe de l’Antiquité, il souligne sa fidélité à la tradition des philosophes moraux4. Mais en même temps, à la fin du Discours sur Théophraste, il revendique son originalité en parlant de nouveaux Caractères5 » ; ce terme d’ originalité » doit se comprendre à la fois comme retour aux origines et comme nstauration d’une nouvelle origine », ainsi que le fait observer très justement Emmanuel Bury6. Ce recueil de caractères connaît un vif succès et Jean de La Bruyère de son vivant fait paraître huit éditions de son ouvrage, enrichies de nombreuses additions au fur et à mesure des éditions. Le succès de l’œuvre est dû à sa qualité, notamment à l’originalité surprenante de sa structure, ? son style brillant, mais aussi à la vérité de la peinture des mœurs contemporaines elle reflète les maux sociaux et culturels, et sait faire la critique de l’importance de la mode. aux sociaux et culturels, et sait faire la critique de l’importance de la mode. Jean de La Bruyère disait faire des remarques sur la société qui l’entourait, c’est-à-dire la cour où il était au service du Duc de Condé précepteur de son fils. En effet, il dit que le philosophe consume sa vie à observer les hommes » Je rends au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage[… ] », tels sont les premiers mots de la préface c’est ce qu’il nomme un portrait d’après nature. Il veut associer le plaire et l’instruire ? on ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction; et s’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas néanmoins s’en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. » Ainsi il s’efface volontairement dans son œuvre pour décrire objectivement sa société ; mais le je » de La Bruyère perce souvent sous le masque du moraliste. Cette œuvre compte 16 chapitres tels que De la conversation Du cœur », Des femmes » ou encore Des grands C’est une réflexion sur la question de I’Homme au XVIIe siècle. 3
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Analyse linéaire Arrias» Les Caractères de La Bruyère Introduction Arrias» – Les Caractères de La Bruyère Jean de la Bruyère se définissait comme un témoin privilégié de la comédie humaine », lui qui par son rôle de précepteur du Duc de Bourbon se situait au première loge du spectacle hypocrite des courtisans et des courtisés. Son expérience des hommes et de la société s’illustrera à travers son œuvre Les Caractères » 1688, dans laquelle La Bruyère y apparait moraliste pénétrant, satiriste plein d’ironie et styliste original. Auteur classique, il s’inscrit sous le patronage de Théophraste dont il prétend s’être inspiré. Pourtant, Les Caractères » est une œuvre complète dépeignant les passions de la génération versaillaise afin d’en corriger les défauts mais inaugurant également la critique littéraire moderne et les prémices d’une critique du système social et politique. Arrias» – Les Caractères de La Bruyère Le portrait que nous allons étudier s’intitule Arrias » et décrit un individu méprisable et arrogant. Problématique Comment l’auteur met en œuvre un moralisme plaisant, dans la mesure où le fautif est puni de façon exemplaire ? Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi ; c’est un homme universel, et il se donne pour tel il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle à la table d’un grand d’une cour du Nord il prend la parole, et l’ôte à ceux qui allaient dire ce qu’ils en savent ; il s’oriente dans cette région lointaine comme s’il en était originaire ;bil discourt des mœurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes ; il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu’à éclater. Quelqu’un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur Je n’avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d’original je l’ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstance. » Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu’il ne l’avait commencée, lorsque l’un des conviés lui dit C’est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive fraîchement de son ambassade. » La Bruyère, Les Caractères, 1688. 1. la présentation d’Arrias l 1 à 3 / Arrias a tout lu → Quelque chose a Un personnage faux b Un personnage malhonnête 2. Mise en situation d’Arias l 3 à 9 / On parle → Éclater a Arrias adore parler en public b Jeu sur l’apparence c La stratégie argumentation d’Arrias 3. Arrias face à la contradiction se ridiculise 10 à 19 / Quelqu’un se Hasarde → Ambassade a La contradiction des propos d’Arrias b Arrias toujours sûr de lui c Retournement de situation Télécharge l’analyse linéaire en entier en cliquant ici ! Consultez nos autres articles en lien avec La Bruyère La Bruyère Biographie et résumé des Caractères Dissertation rédigée “Les caractères” de La Bruyère et la comédie sociale Pour réussir ton oral de français, suis notre formation en ligne Deviens éloquent !

Tryagain. En 1688, la ville et la cour sont bouleversées par la publication des Caractères. D’abord assimilés à un événement mondain, ils apparaissent aujourd’hui comme une œuvre moraliste majeure qui, dans sa critique de la comédie sociale, prend le recul nécessaire pour rendre ses remarques universelles.

Le Texte Etudié . Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi; c'est un homme universel, et il se donne pour tel Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle, à la table d'un grand, d'une cour du Nord il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des moeurs de cette cour, des femmes du pays, de ses lois et de ses coutumes il récite des historiettes qui y sont arrivées ; il les trouve plaisantes, et il en rit le premier jusqu'à éclater. Quelqu'un se hasarde de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur. je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance. » Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencée, lorsque l'un des conviés lui dit C'est Sethon à qui vous parlez, lui-même, et qui arrive de son ambassade. » LA BRUYÈRE, les Caractères . Le Commentaire proposé . Introduction La Bruyère est un écrivain classique, qui a pris le parti des Anciens contre les Modernes. Son œuvre majeure est Caractères », où il critique son époque et les genres humains, puisqu'il les présente tous dotés d'un défaut. Son texte est un portrait caricatural, qui s'achève par une anecdote, caricature du bavard frimeur, mais qui est aussi une distraction pour le lecteur par sa chute. 1-le personnage 2-l'intérêt comique I. LE PERSONNAGE A. Son omniprésence ~ L'auteur met l'accent sur le bavardage du personnage qui n'intéresse que lui il monopolise la conversation. Anaphore du il » = omniprésence, qui est progressivement remplacé par je », qui traduit le côté imbu de lui-même du personnage, avec une description puis une narration. ~ Champ lexical de la parole tous les verbes sont différents. Arrias ne se répète jamais, il fait preuve d'une variété de discours, qui traduit son don pour parler, même sur une conversation de bas niveau ! ~ Le texte présente d'abord un style indirect, puis un style direct. Ceci permet à l'auteur d'amener la chute de l'histoire, et de montrer qu'aucun dialogue n'est possible avec Arrias, personnage qui minimise les autres => se hasarde… ce qui explique la chute ! ~ Arrias est égocentriste on » quelqu'un » = le personnage ne connaît pas ses convives, il ne porte aucune attention aux interlocuteurs. B. Ses autres défauts ~ Arrias est un mythomane culturel. aime mieux mentir que de se taire ». On peut dire que le personnage frime jusqu'au bout, arrivant même à inventer pour combler ses lacunes de connaissances. ~ Le personnage est aussi un mythomane social. Il veut étaler ses fausses relations, c'est un snob. familièrement » = il est plus haut placé que l'ambassadeur, puisque ceux-ci ne peuvent parler de leur métiers qu'à leurs supérieurs car ils sont tenus par le secret professionnel. Il se vante d'un pouvoir qu'il ne possède pas, il se prend pour quelqu'un qu'il n'est pas. ~ Arrias est un mauvais convive. Il rit de ses propres plaisanteries, ce qui ne présente aucun intérêt pour les autres. ~ Personnage coléreux feu contre quelqu'un » = devient rouge, référence chromatique. ~ Arrias est un frimeur comme s'il en était originaire » Il laisse entendre qu'il a fait des choses rares. ~ Il est prétentieux il reprend avec plus de confiance » Arrias ne se trouble point » Arrias est trop sûr de lui. ~ Il est enfin imprudent. Il dit CE qu'il ne faut pas dire le nom de l'ambassadeur ! C'est la caricature du frimeur qui ne peut plus s'arrêter. II. LE COMIQUE A. La Caricature ~ Le type humain est poussé à l'extrême. tout lu, tout vu… » Ces hyperboles montrent que l'auteur se moque. ~ L'énumération Le rythme est quartenaire 4 sujets et au pluriel. ~ Arrias est en antithèse avec les autres. Les mots sont antithétiques deux à deux hasarde/ne se trouble point » prouve nettement/ne sache original » des choses qui ne sont vraies/caché aucune circonstance » C'est une sorte de duel entre lui et les autres. ~ La parataxe aucun lien entre les phrases Les convives sont fatigués par Arrias. C'est un discours pénible, ennuyeux… On partage l'ennui des convives par le style plat que crée la parataxe. ~ Antiportrait de l'honnête homme. Tous les défauts qui ne sont pas acceptés à l'époque sont indiqués. Le personnage est asocial. L'usage du présent laisse présager que Arrias fait la même chose partout où il passe. B. Le jugement de l'auteur ~ L'auteur suggère que le personnage n'est pas ce qu'il voudrait être. Arrias a tout vu, tout lu, il veut le persuader ainsi » C'est une asyndète, la 2e partie démolit la première. universel…pour tel » Il semble exister une grande marge entre l'opinion de La Bruyère et celle d'Arrias. ~ L'auteur fait un jeu de mot sethon => sait-on ? » Cela tourne en ridicule Arrias car c'est le seul mot qu'il ne connaît pas. ~ Le passage de la narration à l'anecdote D'abord un portrait au présent au style direct, puis lorsque les guillemets se ferment, on observe de l'imparfait et du plus-que-parfait. On passe de la narration généraliste à l'anecdote ponctuelle. C'est une conséquence de l'attitude d'Arrias, c'est une induction morale. ~ Les interventions de l'auteur ne sont pas visibles car il ne commente rien. La tête d'Arrias, de Sethon, le fou rire des convives sont du domaine de notre imagination, ainsi que la suite de l'histoire. La Bruyère est un bon conteur, il se retire avant de rire, contrairement à Arrias. Conclusion Le portrait est général, intemporel. Il suppose une morale, un peu comme La Fontaine qui veut instruire son public, conformément aux règles classiques plaire et toucher. Le texte n'est pas médisant, on ne se moque pas de quelqu'un qu'on connaît, contrairement aux portraits que fait Célimène dans le Misanthrope de Molière. Il y a un côté pédagogique, l'auteur châtie les moeurs en faisant rire, il ne faut pas devenir comme Arrias. Le texte est intéressant sur le plan des mœurs historiques l'honnête homme doit maîtriser un art comme critère de sélection celui de la conversation.

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LesCaractères 9 Préface 11 De la société et de la conversation 15 Analyse linéaire – Préparation à l’oral, LA DISSERTATION . 203. 6. LA GRAMMAIRE . 209. 1. Les propositions subordonnées conjonctives circonstancielles . 209. 1. 209Construire la connaissance grammaticale 2. La grammaire pour lire . 211. 3. La grammaire pour s’exprimer . 211. 2. La
I - L'ANALYSE ET LES DIFFICULTES DU SUJET Sujet Contraintes ● Vous ferez le commentaire de l'extrait de La Bruyère ► Contrainte explicite le commentaire d’un extrait des Caractères de La Bruyère. ► Contraintes implicites il convient de montrer - son habileté à commenter, en organisant une réflexion sur un texte qui permette d’en révéler la signification profonde, en s’appuyant sur des exemples ; - que le texte a une visée argumentative, puisque c'est l'objet d'étude du sujet. Aidez-vous de votre travail sur la question. Caractéristiques générales du texte attendu ● Il s'agit de produire un commentaire composé, qui prenne non pas la forme d’une explication de texte, comme à l’oral de français, et encore moins d’une paraphrase ou d’un récit reprenant le texte. ● Ce commentaire doit prendre la forme de la dissertation littéraire, être écrit comme un essai. ● Aucune remarque sur la forme du texte à étudier ne doit faire l’objet d’une analyse ou d’un développement à part, sans relation avec la signification de l’œuvre. ● Aucune allusion aux textes du corpus, aucune comparaison n’est demandée, ni souhaitable, sauf s’il apparaissait clairement que l’auteur n’a écrit ce texte qu’en réaction ou après avoir lu les textes antérieurs, qui figurent dans le corpus. II - LES DIFFERENTS TYPES DE PLANS POSSIBLES Par un plan analytique, c'est celui que nous proposons 1. la technique du portrait comment La Bruyère s'y prend pour que nous nous représentions bien Gnathon ; 2. la fonction de ce portrait que cherche à dénoncer La Bruyère ? Par un plan descriptif, c'est peut-être celui auquel beaucoup d'entre vous vont penser 1. le comportement, le portrait en acte attention à ne pas parler de portrait physique on n'en a pas ici ; 2. le caractère ; 3. mais il faudrait forcément ajouter une partie sur la fonction satirique donc cette partie rejoindrait le plan analytique en se demandant ce que représente ce personnage. Le risque de ce plan est de se répéter car la dénonciation est contenue dans la peinture du caractère. C'est aussi de voir des éléments qui ne sont pas vraiment dans le texte portrait physique ou même portrait moral. Au fond, La Bruyère ne fait que décrire le comportement de Gnathon. A nous d'en déduire son défaut de caractère. III - LES PISTES DE REPONSES PREMIeRE PARTIE LA TECHNIQUE DU PORTRAIT 1. Un portrait vivant et en mouvement La Bruyère dresse le portrait d'un homme en action, nous le voyons vivre sous nos yeux noter dès la première phrase l'utilisation du verbe "vivre" "Gnathon ne vit que pour soi". On pourrait parler de portrait saisi au vif, c'est-à-dire en action, en mouvement. Plusieurs indices le montrent – l'utilisation du présent tout au long du texte présent à la fois de narration et de description dans les deux cas, le présent nous donne à voir, sous nos yeux mêmes, le personnage. – l'accumulation des verbes, et notamment des verbes d'action "il manie les viandes, les remanie, démembre, déchire" "il écure ses dents, il continue à manger" l. 12. – on l'observe dans plusieurs situations de la vie quotidienne à table à 12 ; ensuite "quelque part où il se trouve" "au sermon" c'est-à-dire à l'église, "au théâtre","dans sa chambre", "dans un carrosse", en "voyage avec plusieurs", "dans les hôtelleries". C'est comme si on suivait son emploi du temps. – si la plupart du temps, le portraitiste est extérieur au personnage, il lui arrive parfois de restituer ses pensées en focalisation interne "il voudrait pouvoir les savourer tous" l. 5, "il oublie " l. 3, "et ne souffre pas" l. 13 au sens il ne supporte pas. Non contents de le voir agir, nous savons donc ce qu'il pense. – l'écriture sert ce portrait en mouvement. Les phrases sont courtes pour la plupart. La Bruyère ne les relie presque jamais entre elles on peut parler d'effet de parataxe. L'impression produite est celle de la rapidité comme si l'écrivain croquait le personnage en quelques traits rapides et sûrs. L'effet sur le lecteur est évidemment de rendre ce portrait plus réel. Le texte en devient plus accessible, plus lisible. 2. Un portrait caricatural Ce portrait a une autre caractéristique il est exagéré et tend à la caricature. Comme un dessinateur, La Bruyère trace des traits insistants, appuyés. Là encore, on peut relever plusieurs indices – les hyperboles à table, Gnathon "occupe lui seul" la place "de deux autres". Il se comporte comme un glouton répugnant et sans gêne "s'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe" l. 9-10 ; "il mange haut est avec grand bruit" l. 11 ; "le jus et les sauces lui dégouttent du menton et de la barbe" l. 9. – les oppositions servent aussi la caricature. Gnathon dévore tout, pendant que "les conviés, s'ils veulent manger, mangent ses restes" l. 7. Son comportement est tellement répugnant qu'il est capable "d'ôter l'appétit aux plus affamés" l. 8. Enfin, "il ne pleure point la mort des autres, n'appréhende que la sienne". – certaines répétitions "il sait toujours se conserver dans la meilleure chambre le meilleur lit", "ne se contraint pour personne, ne craint personne". – les images "la table est pour lui un ratelier" métaphorise Gnathon en un animal de ferme qui mange son fourrage cf. note ! – le nom même de Gnathon désigne en grec la mâchoire mais vous n'êtes pas censé le savoir…. L'effet sur le lecteur est évidemment comique. Conclusion de cette première partie La Bruyère est particulièrement habile, il séduit le lecteur par sa vivacité et son humour. Sans doute est-ce une façon de mieux nous préparer à la réflexion… Transition On devine que cette technique du portrait a une intention précise. La caricature tend en général à dénoncer. Il faut donc se demander quelles cibles vise La Bruyère. DEUXIeME PARTIE LA FONCTION DE CE PORTRAIT 1. La critique d'un caractère Il ne faut pas oublier le titre de l'œuvre, Les Caractères. La Bruyère ne cite jamais explicitement le trait de caractère qu'il veut ici critiquer. Mais il nous donne plusieurs indices pour le déduire nous-mêmes de son portrait. Le trait dominant est ainsi suggéré dès le début - la première phrase est une périphrase pour définir l'égoïsme "Gnathon ne vit que pour soi". On retrouve cet égoïsme dans les situations évoquées ensuite "il tourne tout à son usage" l. 17 ; ou encore "tout ce qu'il trouve sous la main lui est propre, hardes, équipages"l. 17. "Soi", "à son égard", "lui seul", "manière d'établissement", "pour lui", "fait son propre", "son usage, "propre" sont des termes qui expriment tous l'égoïsme. Mais ce qui est intéressant est que La Bruyère approfondit la peinture de ce caractère en en montrant les conséquences et les dangers – l'absence de savoir vivre. Gnathon ne respecte ni les autres, ni les règles élémentaires de la vie en société "malpropretés dégoûtantes capables d'ôter l'appétit aux plus affamés" l. 8, "il ne se sert à table que de ses mains" l. 6. –le mépris des autres "tous les hommes ensemble sont à son égard comme s'ils n'étaient point" ; il "rachèterait volontiers" sa propre mort "de l'extinction du genre humain". Ainsi, à deux endroits stratégiques du texte, l'incipit et la conclusion, l'auteur insiste sur le même trait pour Gnathon, les autres n'existent pas. – l'absence de compassion, voire la cruauté il "ne plaint personne", "ne pleure point la mort des autres" montre un personnage sans cœur. – enfin, on devine une forme d'hypocrisie, lorsque, pour conserver dans un carrosse la place du fond, il fait croire que sinon "il pâlit et tombe en faiblesse". Image très éloignée du glouton qu'on a vu précédemment ! Tout comme l'est celle, d'ailleurs, de l'hypocondriaque un malade imaginaire qui ne connaît que "sa réplétion et sa bile" De même, il agit en sournois pour avoir la meilleure chambre "s'il fait un voyage à plusieurs, il les prévient dans les hôtelleries". 2. Faire réfléchir le lecteur Plusieurs autres perspectives sont proposées au lecteur, mais de façon implicite – A travers Gnathon, La Bruyère dénonce peut-être aussi le comportement sans gêne de ceux qui ont de l'argent. Les "mets" que le personnage dévore à table pourraient être la métaphore des richesses non partagées. Les autres doivent se contenter de "restes". Le texte contiendrait donc une part de satire sociale et nous inviterait à réfléchir sur les inégalités sociales c'est ainsi, aussi qu'il se rattacherait au corpus. Mais cette satire est plus manifeste dans d'autres livres des Caractères, comme "De la cour et des grands" par exemple. – l'essentiel est de percevoir la marge de liberté qui nous est laissée. La Bruyère ne donne pas les clés d'interprétation. Il se contente d'observer et d'orienter notre regard. Ainsi, il semble se manifester dans certaines remarques "on le suit à la trace" l. 10, "si on veut l'en croire" l. 15. Mais le "on" peut désigner tout autant le "je" que n'importe quelle personne côtoyant le personnage, et même le lecteur. Nous sommes ainsi invités à participer à l'élaboration du portrait. Conclusion Le texte est intéressant pour plusieurs raisons – la peinture approfondie d'un caractère qu'on devine aisément lié à une certaine classe sociale la richesse s'accompagne d'égoïsme, l'égoïsme de mépris et de cruauté. – la capacité de l'écrivain à croquer en quelques lignes un portrait à la fois drôle, incisif, réaliste, vivant, et riche de significations. Il est normal que La Bruyère ait inspiré les autres écrivains. Parmi eux, citons Molière qui aurait pu s'inspirer de la haine du genre humain manifestée par Gnathon pour créer son personnage d'Alceste dans le Misanthrope. – enfin, il nous montre que le portrait est un genre qui peut servir une visée argumentative. Il rejoint ainsi toutes les autres formes littéraires susceptibles d'emporter l'adhésion du lecteur. IV - LES FAUSSES PISTES Il ne fallait surtout pas ● dissocier l'étude du fond et de la forme. ● se limiter à l'étude du caractère sans dégager la technique du portraitiste.
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