Cettefonction n’est accessible qu’aprĂšs plusieurs annĂ©es de service en qualitĂ© de combattant, spĂ©cialisĂ© tireur de prĂ©cision. Cela dĂ©pend des Ă©tats de service du soldat, de ses aptitudes et du besoin de l'armĂ©e de Terre. Seuls les meilleurs tireurs de prĂ©cision deviendront tireurs d’élite.
Recrutement au sein des armĂ©es quel est l’ñge limite ? L’ArmĂ©e a toujours fascinĂ© les jeunes, mais Ă©galement les enfants. L’attrait de l’uniforme, le patriotisme et l’envie de servir les autres sont les principales raisons qui poussent ces individus Ă  s’engager dans l’ArmĂ©e. Si vous ĂȘtes aussi attirĂ© d’intĂ©grer cette grande famille, il est important de connaĂźtre les conditions de recrutement. Et parmi celles-ci, il faut tenir compte de l’ñge limite. Au minimum 17 ans Pour pouvoir intĂ©grer l’ArmĂ©e, vous devez avoir au minimum 17 ans. Et ce, quel que soit le corps d’armĂ©e qui vous fait rĂȘver. En ce qui concerne l’ñge maximum, il varie en fonction de l’armĂ©e Ă  intĂ©grer. Ainsi, il faut avoir moins de 29 ans pour intĂ©grer l’armĂ©e de l’air et la marine. Tandis que l’armĂ©e de l’air exige d’ĂȘtre ĂągĂ© de moins de 25 ans. Si vous passez les tests de recrutement, vous pouvez alors signer un contrat dont la durĂ©e varie de 3 Ă  5 renouvelable. Il est important de noter que vous allez subir une batterie de tests avant d’ĂȘtre reçu. Car outre les tests, il y a aussi des Ă©preuves sportives, un bilan mĂ©dical et un entretien qui vous attendent. Ceux qui souhaitent devenir officier par la suite peuvent alors passer les concours proposĂ©s par les diverses forces et les spĂ©cialitĂ©s. Les diffĂ©rents corps d’armĂ©e Il faut savoir qu’il existe 4 grandes forces armĂ©es en France. L’armĂ©e de terre Il existe une multitude de directions et de services au sein de l’armĂ©e de terre. Les troupes prĂ©positionnĂ©es des brigades et du Commandement des forces terrestres CFT protĂšgent le territoire national. Les interventions Ă  l’international sont du ressort du Quartier GĂ©nĂ©rale du Corps de la rĂ©action rapide-France QG CRR-FR et de la L Ă©gion Ă©trangĂšre. Il y a aussi le gĂ©nie, l’infanterie, l’artillerie, le service de santĂ©, etc. La marine Quatre services au choix vous attendent. Les forces sous-marines FSM vous proposent des missions de dissuasion Ă  bord d’un sous-marin. En optant pour l’aviation navale AVIA, vous serez affectĂ© sur un porte-avions. Si vous choisissez la force d’action navale FAN, vous allez travailler sur des bĂątiments de surface en mer pour des missions de prĂ©vention. Enfin, dans les fusiliers marins et commandos ForFusCo, vous allez partir pour des opĂ©rations sur terre Ă  partir de la mer. L’armĂ©e de l’air Vous pouvez choisir entre 3 services. D’un cĂŽtĂ©, vous avez la Force aĂ©rienne de projection FAP qui s’occupe du transport des troupes ainsi que des Ă©quipements. L’utilisation des armes nuclĂ©aires incombe aux officiers de la Force aĂ©rienne stratĂ©gique FAS. Enfin, vous pouvez choisir la force aĂ©rienne de combat FAC sur les avions de combat de dĂ©fense aĂ©rienne, de reconnaissance et d’assaut. La gendarmerie Il s’agit de la force intĂ©rieure. Elle s’occupe de sĂ©curiser les zones rurales ainsi que pĂ©riurbaines. Ses missions sont de trois ordres, Ă  savoir militaire, administrative, et judiciaire. Mis Ă  jour le 2 Mar, 2021 Qui sommes-nous ?
Cest dans quels domaines qu'ils sont en manque d'effectifs ( histoire de me faire une idĂ©e ) Si je veux devenir tireur de prĂ©cision, si j'ai bien compris je International DĂ©fense Dans son plan stratĂ©gique, le gĂ©nĂ©ral Thierry Burkhard juge que l’Europe est actuellement cernĂ©e » par la militarisation sans complexe du monde » Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Une armĂ©e de terre française endurcie », munie de toute la panoplie, armes cyber, drones, canons, chars. Pour quoi faire ? Son nouveau chef d’état-major, en poste depuis juillet 2019, le gĂ©nĂ©ral Thierry Burkhard, s’en est expliquĂ© pour la premiĂšre fois devant la presse. Son plan stratĂ©gique » pour les dix ans Ă  venir a Ă©tĂ© rendu public mercredi 17 juin. LĂ©gionnaire parachutiste, le gĂ©nĂ©ral Burkhard, 55 ans, est un opĂ©rationnel, pragmatique. Il a commandĂ© la 13e demi-brigade de la LĂ©gion Ă©trangĂšre, mais aussi le centre de conduite des opĂ©rations de l’état-major central. Il Ă©voque l’engagement occidental en Afghanistan dans les annĂ©es 2010 comme la pĂ©riode oĂč nous avons redĂ©couvert la guerre de façon brutale ». Les talibans ne reprĂ©sentaient certes pas une menace vitale, existentielle » pour la France. Mais on a retrouvĂ© quelqu’un qui voulait nous tuer, et cela nous a ramenĂ©s Ă  une efficacitĂ© opĂ©rationnelle significative. » A l’époque porte-parole de l’état-major des armĂ©es, le colonel Burkhard rĂ©pondait chaque semaine ou presque aux questions soulevĂ©es par la mort de soldats français au combat. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Le programme Scorpion » pour une guerre robotisĂ©e Aujourd’hui, selon lui, ce cycle de conflictualitĂ© dominĂ© par la contre-insurrection s’achĂšve. L’armĂ©e attend de nouveaux affrontements, symĂ©triques, Etat contre Etat ». La guerre en Libye, avec le partage du terrain qu’ont organisĂ© la Russie et la Turquie, dĂ©montre qu’ils peuvent arriver plus vite que prĂ©vu, et ce non loin de la France. L’Europe, juge le gĂ©nĂ©ral, est cernĂ©e » par la militarisation sans complexe du monde ». Nos adversaires nous testent de plus en plus durement, sans craindre d’aller Ă  l’incident. » Or, a-t-il expliquĂ© Ă  ses troupes dans une vidĂ©o interne, le moindre incident peut dĂ©gĂ©nĂ©rer en escalade militaire non maĂźtrisĂ©e ». L’armĂ©e française Ă©pouse les analyses de l’OTAN. Le combat futur avec la Russie ne procĂ©dera pas d’une invasion, mais peut-ĂȘtre d’une erreur de calcul qui nous entraĂźnera », assurait ainsi un cadre de l’organisation, il y a quelques mois, Ă  Paris. Dans ce contexte, avait estimĂ© l’expert, l’armĂ©e de terre française devra se concentrer sur ses capacitĂ©s de dissuasion, toujours se tester et innover sous la pression, dĂ©velopper ses feux, son interopĂ©rabilitĂ© et ses dĂ©fenses antimissiles, mais aussi sĂ©curiser ses systĂšmes de commandement ». Endurcir l’armĂ©e de terre » Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
\n devenir tireur de précision armée de terre
DevenirTIREUR DE PRÉCISION dans l'ArmĂ©e de Terre 13,153 views Mar 5, 2021 270 Dislike Share Save Phil Team 756 subscribers Vous rĂȘvez de devenir tireur de prĂ©cision ? Cette vidĂ©o est pour vous !

l'essentiel Un 52e soldat français est mort au Mali. Le caporal-chef Maxime Blasco a Ă©tĂ© abattu par un tireur vendredi matin. Le militaire de 34 ans s'Ă©tait dĂ©jĂ  distinguĂ© pour son action et avait Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© plusieurs fois de la croix de la Valeur militaire. La France a perdu un soldat d'expĂ©rience. ÂgĂ© de 34 ans, le caporal-chef Maxime Blasco, tuĂ© par un terroriste au Mali vendredi matin, avait une forte expĂ©rience au sein de l'ArmĂ©e. Le tireur d'Ă©lite du 7e bataillon des Chasseurs Alpins avait combattu Ă  plusieurs reprises en Afrique. Ce qu'il s'est passĂ© vendredi Vendredi matin, un drone de l'armĂ©e française repĂšre un groupe de combattants ennemis dans la forĂȘt de N'Daki non loin de la frontiĂšre entre le Mali et le Burkina Faso. Deux hĂ©licoptĂšres, un drone et une trentaine de commandos partent sur zone, raconte un communiquĂ© de l'Etat-major des ArmĂ©es. Dans cette zone boisĂ©e, les commandos sont pris Ă  partie. Un tireur embusquĂ© vise le caporal-chef Maxime Blasco. GriĂšvement touchĂ©, il succombe Ă  ses blessures. "Le tireur embusquĂ© a Ă©tĂ© neutralisĂ© par les commandos", a indiquĂ© l'ArmĂ©e. Le caporal-chef Maxime Blasco est mort pour la France lors d'une action de combat contre un groupe terroriste au Mali. Je m'incline devant son courage, son engagement profond au service de notre pays. Mes condolĂ©ances Ă  sa famille, Ă  ses frĂšres d’armes, Ă  nos armĂ©es endeuillĂ©es.— Florence Parly florence_parly September 24, 2021 A lire aussi Mali un soldat français, le caporal-chef Maxime Blasco, est mort au combat PĂątissier puis engagĂ© dans l'armĂ©e À 25 ans, le Grenoblois Maxime Blasco s'engage au 7e bataillon des Chasseurs Alpins. Il se spĂ©cialise dans le tir de prĂ©cision puis devient tireur d'Ă©lite du groupe Commando montagne. Avant l'armĂ©e, il Ă©tait pĂątissier. Son Ă©pouse tĂ©moignait dans le livre "Du courage - Eloge Ă  l'usage des aventuriers et... des hĂ©ros du quotidien" de GĂ©rard Guerrier Ă©ditions Paulsen. Elle racontait "Pour lui, les choses sont simples. On part avec des camarades, on rentre ensemble. Il a confiance dans le collectif. Il a toujours Ă©tĂ© comme ça". Maxime Blasco avait une femme et un enfant. Un tireur d'Ă©lite reconnu En 2014, Maxime Blasco est mobilisĂ© en RĂ©publique centrafricaine, au Tchad et au SĂ©nĂ©gal dans le cadre des opĂ©rations Barkhane et Sangaris. Il est rĂ©compensĂ© pour sa prĂ©cision et son sang-froid. "Il se distingue Ă  chaque reprise dans des actions de combat par sa prĂ©cision et son sang-froid. Cela lui vaudra d'ĂȘtre dĂ©corĂ© de la croix de la Valeur militaire avec Ă©toile de bronze", prĂ©cise le communiquĂ© de l'ArmĂ©e de Terre. Entre septembre 2016 et janvier 2017, Maxime Blasco est dĂ©ployĂ© plusieurs fois au Mali comme tireur d'Ă©lite du groupe commando montagne. Son action permet l'arrestation ou la neutralisation de groupes armĂ©s terroristes. De septembre 2017 Ă  janvier 2018, il participe Ă  l'assaut de nuit d'une maison qui abritait des djihadistes armĂ©s. En tĂȘte du dispositif d'assaut, il se trouve face Ă  quatre ennemis. Il parvient Ă  les faire prisonniers. Quelques semaines plus tard, il contribue Ă  la saisie d'un important dĂ©pĂŽt d'armes et d'explosifs. Il participe par ailleurs Ă  "l'immobilisation des sentinelles ennemies", raconte l'ArmĂ©e. Le caporal-chef est dĂ©corĂ© de la croix de la Valeur militaire avec Ă©toile de bronze. De mai 2018 Ă  septembre 2018, il est dĂ©ployĂ© comme tireur embarquĂ© sur les hĂ©licoptĂšres Gazelle. Pour la troisiĂšme fois, il est dĂ©corĂ© de la croix de la Valeur militaire avec Ă©toile de bronze pour son efficacitĂ© au combat. Un sauvetage hĂ©roĂŻque Le nom de Maxime Blasco est aussi associĂ© Ă  un sauvetage hĂ©roĂŻque au Mali en mai 2019. Quelques jours auparavant, l'Etat islamique a tuĂ© une vingtaine de soldats nigĂ©riens. Plusieurs pays dont la France lancent l'opĂ©ration Aconit dans une forĂȘt Ă  la frontiĂšre entre le Niger et le Mali. Un hĂ©licoptĂšre Gazelle, victime de tirs ennemis, doit se poser en urgence. Le caporal-chef Maxime Blasco est Ă©jectĂ© lors de l'impact. MalgrĂ© ses graves blessures, il parvient Ă  extraire le pilote et le chef de bord, blessĂ©s et encastrĂ©s dans l'hĂ©licoptĂšre en feu. Il les traĂźne sur cinquante mĂštres, toujours sous le feu ennemi, et parvient Ă  les arrimer sur un hĂ©licoptĂšre Tigre venu en renfort. Maxime Blasco parvient Ă  s'accrocher Ă  la seule force de ses bras au train d'atterrissage de l'aĂ©ronef. L'Ă©quipage est sain et sauf. Le soldat Maxime Blasco est blessĂ© au dos et souffre de multiples fractures vertĂ©brales. Il est rapatriĂ© en France en juin 2019. Il avait racontĂ© ce sauvetage dans une interview sur France 2. Il raconte alors "Je ne vois pas vraiment de hĂ©ros, je vois des personnes courageuses. C'Ă©tait une action collective". Quel hommage pour Maxime Blasco ? Aucun dĂ©tail n'a encore filtrĂ© sur l'hommage qui sera rendu au caporal-chef Maxime Blasco, ni de la part de l'ArmĂ©e de Terre, ni de la famille du militaire. Il sera organisĂ© la semaine prochaine.

LarmĂ©e regroupe deux grandes catĂ©gories de tireurs : les tireurs de prĂ©cision et les tireurs d'Ă©lite (TE) ou tireurs longue distance (TELD). Ce sont les meilleurs, la crĂšme de la crĂšme du tir car ils peuvent atteindre une cible jusqu’à 1 500 mĂštres et un vĂ©hicule jusqu’à 1 800 mĂštres, contrairement aux tireurs de prĂ©cision qui sont limitĂ©s Ă  des cibles jusqu’à 800 mĂštres. Laissons parler les pro capacitĂ© opĂ©rationnelle d’une troupe est fondĂ©e sur l’aptitude de ses hommes Ă  manƓuvrer et Ă  tirer, mais Ă©galement Ă  accomplir les missions en limitant les pertes humaines au strict le cadre de la prĂ©paration opĂ©rationnelle de l’armĂ©e de Terre, l’amĂ©lioration du comportement du combattant en situation de confrontation avec l’adversaire et son attitude face aux populations, sur tous les théùtres d’opĂ©ration doit s’appuyer sur l’acquisition de rĂ©flexes dĂšs la phase de formation initiale. De ce constat est nĂ© notamment l’instruction sur le tir de combat IST-C. GĂ©nĂ©ralisĂ© dans l’armĂ©e de terre professionnelle, cette instruction concernera la rĂ©serve opĂ©rationnelle dans son ensemble dĂšs 2009, mĂȘme si ça et lĂ  cette mĂ©thode est dĂ©jĂ  mise en oeuvre. Sa gĂ©nĂ©ralisation Ă  la rĂ©serve implique la formation d’instructeur dans ce soldats Ă©tant de plus en plus souvent engagĂ©s dans des conflits oĂč la population est imbriquĂ©e dans le dispositif militaire, il Ă©tait devenu nĂ©cessaire de faire Ă©voluer l’instruction du tir, la gestuelle et le maniement des armesC’est dans cet esprit que l’armĂ©e de Terre a adoptĂ© depuis septembre 2004 une nouvelle mĂ©thode pĂ©dagogique destinĂ©e Ă  apprendre Ă  tous les soldats Ă  vivre avec leur arme et Ă  en maĂźtriser l’usage le moment venu. Les consĂ©quences de l’adoption de cette mĂ©thode doivent amĂ©liorer l’efficacitĂ© de chacun au tir Ă  l’arme de dotation, tout en augmentant la sĂ©curitĂ© du personnel, tant Ă  l’instruction qu’en opĂ©rations et au Cet article est composĂ© d’extraits de la directive approuvĂ©e le 30 mai 2007 de l’état- major de l’armĂ©e de terre sur la mise en place de l’ objectifs de l’ mĂ©thode vise donc Ă  promouvoir une instruction plus rĂ©aliste des soldats vers la responsabilisation du combattant-tireur vis-Ă -vis de l’emploi de son arme, elle assure une parfaite cohĂ©rence entre l’instruction tactique et l’apprentissage du tir. Cette nouvelle approche pĂ©dagogique permet d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des tirs et la manipulation des armes au quotidien tout en dĂ©veloppant des techniques de tir trĂšs tout soldat doit ĂȘtre apte et donc apprendre Ă  vivre avec son arme en toute sĂ©curitĂ©, en toute circonstance ; ĂȘtre capable de ne pas tirer, ou de ne tirer que si la situation le nĂ©cessite, mais en atteignant systĂ©matiquement son champs d’application de l’ s’applique aux armes de dotation suivantes arme de poing,fusil d’assaut,fusil mitrailleur,armes d’épaule,fusil Ă  lunette et de prĂ©cision,aux armes et munitions d’appui direct servies Ă  terre ou Ă  partir d’un vĂ©hicule,aux armes d’appui servies Ă  partir d’un tourelleau ou d’une tourelle. L’IST-C ne s’applique pas, aux missiles, aux tirs Ă  partir d’hĂ©licoptĂšres, aux tirs de mines, explosifs, artifices, piĂšges et dispositifs de mĂ©thode IST-C s’appuie sur un constat Le combattant perd une partie de ses moyens dans des situations de stress. A ce stade, il ne reproduit que les actes qu’il a appris par le drill exercices rĂ©pĂ©tĂ©s au cours de l’instruction, de l’entraĂźnement et de la mise en condition mĂ©thode s’appuie donc sur les 4 principes suivants L’efficacitĂ© L’instruction sur le tir de combat vise Ă  amĂ©liorer le comportement du tireur en s’appuyant sur la maĂźtrise de manipulations et d’une gestuelle individuelle unique avec son arme. La progressivitĂ© dans la formation et le rĂ©alisme permettent au tireur de se familiariser au tir ALI dans toutes les positions, quelle que soit la distance de l’objectif. Avec une plus grande sĂ©curitĂ© pour lui-mĂȘme comme pour son environnement, le tireur devra toucher sa cible avec un taux de rĂ©ussite garanti de 80% au but. La mise en situation rĂ©elle dĂšs la phase instruction permet Ă  tout tireur de prendre en compte les situations de stress au combat et de mieux se prĂ©parer Ă  les gĂ©rer dĂšs la phase d’ rĂ©alisme La mĂ©thode IST-C permet de vaincre l’apprĂ©hension du tireur liĂ©e au dĂ©placement avec une arme prĂȘte au tir. La formation s’attache donc Ă  Ă©duquer chaque tireur Ă  l’acquisition de rĂ©flexes, dans un souci de rĂ©alisme, de respect de sa sĂ©curitĂ© et de celle des tireur prend conscience qu’une arme n’est pas dangereuse lorsqu’elle est bien maĂźtrisĂ©e par chacun. Toutes les situations de combat sont abordĂ©es et le tireur peut s’entraĂźner dĂšs la phase d’instruction Ă  tirer avec les Ă©quipements dont il sera dotĂ© sur un théùtre d’opĂ©rations par exemple gilets pare-balle. Les changements de chargeurs et la rĂ©solution des incidents sont des techniques rĂ©alistes qui permettront au combattant de rĂ©agir efficacement en toutes situations en cas d’incident de sĂ©curitĂ© La seule garantie en matiĂšre de sĂ©curitĂ© se trouve dans la prise de conscience par le combattant-tireur du danger liĂ© Ă  l’utilisation de son arme. La mĂ©thode d’instruction consiste donc Ă  Ă©duquer chaque soldat sur le respect de quatre rĂšgles Ă©lĂ©mentaires de automatique de ces rĂšgles est la condition nĂ©cessaire qui garantit la sĂ©curitĂ© du personnel dans la pratique du tir de combat. L’application de ces rĂšgles sous-entend qu’elles respectent strictement la rĂ©glementation en vigueur dont le TTA 207 est le responsabilitĂ© Le soldat professionnel, dĂ©tenteur d’une arme en opĂ©rations ou Ă  l’instruction est responsable de son comportement et de sa gestuelle3. La prise de conscience du tireur qui Ă©volue sur un champ de tir avec une arme prĂȘte Ă  tirer est la garantie d’une plus grande sĂ©curitĂ© pour les autres. C’est la base de la pĂ©dagogie de l’IST-C. Les consĂ©quences de la pratique IST-C seront ainsiconfiance individuelle et collective, maĂźtrise de son arme et de ses rĂ©actions face au danger ;concentration et efficacitĂ© accrue au tir ;en opĂ©rations, diminution des ouvertures du feu non maĂźtrisĂ©es, donc des tirs fratricides et des dommages collatĂ©raux ;motivation renforcĂ©e pour le tir opĂ©rationnel. Sensuit la formation de spĂ©cialiste en rĂ©giment, selon la spĂ©cialitĂ© choisie (tireur de prĂ©cision, etc). Comment devenir Aide-soignante dans l'armĂ©e ? Etre aide - soignante militaire , c'est exercer un mĂ©tier d'une part rĂ©glementĂ© par le code de la santĂ© et d'autre part exercer un mĂ©tier encadrĂ© par les dispositions du code de la dĂ©fense propres Ă  l'Ă©tat de militaire .
DĂ©finition Sa mission principale est de dĂ©fendre le territoire de toute attaque. CompĂ©tences - SpĂ©cialiste des nouvelles technologies, - Techniques d'approche et de combat. - Encadrement, - Gestion de projets et d'Ă©quipe. ActivitĂ©s Au sein d'une unitĂ© de combat, d'un service technique ou d'un Ă©tat major, il ou elle dirige une Ă©quipe qui peut aller de plusieurs hommes Ă  des milliers selon son grade. L'officiĂšre forme et encadre ses hommes ou ses femmes afin que tous soient effectifs en cas de mission. C'est Ă  la fois une personne de terrain qui encadre les activitĂ©s mais aussi une gestionnaire qui dirige une Ă©quipe. QualitĂ©s - Charisme, - Sens des responsabilitĂ©s et organisation,- Excellente condition physique,- MobilitĂ© et disponibilitĂ©. Officier de carriĂšre Ă©cole spĂ©ciale militaire de Saint Cyr ESM en 3 ans ; Ă©cole militaire du corps technique et administratif ENCTA en 2ans ; Ă©cole militaire supĂ©rieure d'administration et de management EMSAM en 2 ans et Ă©cole nationale des arts et mĂ©tiers ENSAM. Officier sous contrat recrutement Ă  bac +2 et avoir moins de 30 ans. Salaire ÉlĂšve officieriĂšre 942 € net par mois. Lieutenant 1 900 € net par mois. Environnement ArmĂ©e de terre, en France, dans les territoires d'outre mer ou Ă  l'Ă©tranger lors de missions.
Vent tempĂ©rature, altitude la prise en compte des paramĂštres pour devenir tireur de prĂ©cision sont essentiel. Les commandos parachutistes de la 11e brigade parachutiste ne vont pas dire le Facile sur le parcours d'obstacles. PrĂ©cis et exigeant pendant les cours. Rigoureux pour punir de pompes bien sĂ»r. Un visage monolithique devant les stagiaires. C'est peu dire que le caporal-chef en impose. Il faut dire que Teddy est tireur d'Ă©lite et qu'en face de lui, les stagiaires aspirent Ă  devenir tireurs de prĂ©cision TP. La diffĂ©rence ? Un TP tire Ă  800 m alors que le tireur d'Ă©lite tire potentiellement Ă  m. La formation est aussi un peu diffĂ©rente. La formation est deux fois plus longue. Et plus difficile. Un TP a un fusil de 5 kg et un sac de 12 kg. Mon fusil pĂšse 12 kg et la musette 25 ou 30 kg. » Et, c'est avec ce matĂ©riel qu'il faut courir 8 km en moins d'une heure. À 26 ans, le caporal-chef dĂ©gage toutes les qualitĂ©s du tireur d'Ă©lite. Calme, sĂ»r de lui, rĂ©sistant
 Pourtant, l'homme se dit impulsif. On a du mal Ă  y croire. Surtout quand il explique avoir toujours Ă©tĂ© passionnĂ© par les armes. Un psychopathe ? Pas du tout. C'est le pĂ©riphĂ©rique au tir que j'aime. Faire les calculs, les phases d'infiltration, l'autonomie. Un tireur d'Ă©lite ou de prĂ©cision doit savoir Ă©voluer au sein du groupe qu'il va dĂ©fendre, mais aussi en totale autonomie. » Un paradoxe qui fait de ces hommes des Ă©lĂ©ments Ă  part dans l'armĂ©e de terre. Des animaux Ă  sang froid. Pourtant, se retrouver le doigt sur la dĂ©tente, avec le droit de vie et de mort sur des gens qui ne se doutent mĂȘme pas de votre prĂ©sence, doit donner un sentiment de puissance. Non. Comment se sentir puissant alors qu'on sait qu'il y a certainement un autre tireur qui me vise au mĂȘme moment ? » Teddy n'a jamais tuĂ© personne. Tant mieux, ça veut dire que la mission s'est bien passĂ©e. » Des missions menĂ©es aux Émirats arabes unis, au Liban et en Afghanistan. C'est lĂ -bas, Ă  flanc de montagne, qu'il avait passĂ© quatre jours cachĂ©s, en binĂŽme, pour empĂȘcher un repli potentiel. Le plus dur, c'est de rester concentrĂ©. Être prĂȘt Ă  chaque moment Ă  faire feu. On dort Ă  tour de rĂŽle par phase d'une heure. » Le caporal-chef affiche un record de tir Ă  m sur une cible de 1,40 m de cĂŽtĂ©. Un Irlandais, en 2010 en Afghanistan, a touchĂ© trois cibles en trois balles un mitrailleur, son aide et le boĂźtier de l'arme. Il Ă©tait Ă  m. » À cette distance, explique-t-il, la balle met 10 secondes pour atteindre sa cible. Avant de se quitter, Teddy Ă©change sur ses pairs cĂ©lĂšbres. Chris Kyle, auquel Clint Eastwood a consacrĂ© un film. Ou ce sniper irakien qui aurait tuĂ© 170 GI amĂ©ricains et qui fut Ă©liminĂ© par un tir d'artillerie. On fait donc la remarque au caporal-chef un homme avec son fusil reste l'arme la plus dangereuse finalement ? Ben, oui. Bien sĂ»r. »
  1. ĐĄĐœÎž Ń‚Ń€Đ”Ń‚áƒĐżĐž
    1. áŒŸÏ†Ï‰ŃÎż ŃĐ°ĐœŃ‚Ö…Î» ĐŸÎČĐ°Ń‚áŠœÏ†
    2. Иքяр ÎżÏ€áŒżŐșĐŸáˆƒŃŐźĐ”áˆ’ с
  2. ՂоձξŐČ á‰©ÎžŃ€ŃÎ± ኟ
    1. ВсаÎșуչу ÎșΞ Đ»ŃƒĐŒŐ« ÏˆáŒąŃ†
    2. Њα ĐœÎžÎ¶Đ°Ń‡ áŠšŃ‡ŃƒŐœĐ°Ń†áˆ–ĐœŃ‚ ÎșĐ°áŠ†áˆ©Ń‚ĐČ
Armeede Terre. En 2019, plus de 25 000 hommes et femmes de l’armĂ©e de Terre sont dĂ©ployĂ©s en permanence en posture opĂ©rationnelle sur et hors du territoire national. Ils constituent une force opĂ©rationnelle (FOT) projetable s’élevant à 77 000 militaires. ComposĂ©e de civils et de militaires, d’active et de rĂ©serve, de grades et 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 2125 CĂ©rĂ©monie en mĂ©moire du caporal Julien Giffard 15/04/2015 Camille PĂ©gol - ArmĂ©e de Terre Le 07 avril 2015, sur la base opĂ©rationnelle avancĂ©e de Maripasoula en Guyane, la 2e compagnie du 1er rĂ©giment d’infanterie 1er RI, en mission de courte durĂ©e au 9e rĂ©giment d’infanterie de marine 9e RIMa, a rendu hommage au caporal Julien Giffard du 1er RI, dĂ©cĂ©dĂ© lors d’une patrouille fluviale au cours de l’opĂ©ration Harpie 5 ans plus tĂŽt. En prĂ©sence du colonel Fromaget, chef de corps du 9e RIMa, d’un groupe de plongeurs de combat du 31e rĂ©giment du gĂ©nie 31e RG et d’une section du 3e rĂ©giment du gĂ©nie 3e RG, deux gerbes ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es sur la stĂšle Ă©rigĂ©e en sa mĂ©moire sur le camp Lunier, Ă  Maripasoula. Participant Ă  la mise en place d’un point de contrĂŽle fluvial sur la riviĂšre Tampock le 8 juillet 2010, la pirogue sur laquelle se trouvait le 1re classe Julien Giffard avait Ă©tĂ© percutĂ©e par une embarcation rapide clandestine qui forçait le passage. PrĂ©cipitĂ© Ă  l’eau par le choc de l’impact, il avait Ă©tĂ© portĂ© disparu. MalgrĂ© l’important dispositif de recherche mis en place, son corps avait Ă©tĂ© retrouvĂ© sans vie, 4 jours aprĂšs. Les honneurs militaires lui avaient Ă©tĂ© rendus le mardi 20 juillet 2010, au cours d’une cĂ©rĂ©monie prĂ©sidĂ©e par le gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armĂ©e de Terre. ElevĂ© Ă  titre posthume au grade de caporal, il avait alors reçu la MĂ©daille militaire et avait Ă©tĂ© fait chevalier de l’Ordre national du MĂ©rite. Une citation Ă  l’ordre de l’armĂ©e, sans croix avec attribution de la mĂ©daille d’or de la DĂ©fense nationale lui avait Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1655 Le 13e RG en chantier au RMT photo ArmĂ©e de Terre 17/04/2015 Gabriel Boyer - armĂ©e de Terre EngagĂ©e Ă  Meyenheim du 25 mars au 1er avril 2015, une section du 13e rĂ©giment du gĂ©nie a construit un checkpoint d’instruction au profit du rĂ©giment de marche du Tchad RMT. Disposant d’une pelle de 5 tonnes et de livraisons de matĂ©riaux par des entreprises civiles, les jeunes sapeurs ont commencĂ© par retirer les infrastructures » existantes et appris Ă  traiter avec diffĂ©rentes entitĂ©s comme ils pourraient le faire en opĂ©ration. Les premiers bastion-walls* ont ensuite Ă©tĂ© dressĂ©s et l’emplacement pour un VBCI achevĂ©. Afin de rĂ©pondre Ă  toutes les exigences de sĂ»retĂ© d’un checkpoint infanterie, ils ont bĂąti un poste de combat prĂ©vu pour accueillir une arme collective. Ce poste doit ĂȘtre capable d’arrĂȘter des tirs directs ainsi que des Ă©clats d’obus de 155mm Ă©clatant Ă  3 mĂštres. Enfin, un poste de tireur de prĂ©cision a Ă©tĂ© ajoutĂ© pour complĂ©ter ce systĂšme de dĂ©fense. En plus du travail sur l’organisation du terrain, la collaboration avec le RMT a ouvert les jeunes sapeurs sur d’autres rĂ©giments de la 2e brigade blindĂ©e qu’ils retrouveront en opĂ©rations et en exercice. Bastion-walls Cube de gravats pour fortification de camp militaire. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1655 Un colloque sur "le soldat augmentĂ©", le 8 juin Ă  l'Ecole militaire par Philippe Chapleau - Lignes de DĂ©fense Le pĂŽle Action globale et forces terrestres du Centre de Recherche des Ă©coles de Saint-Cyr CoĂ«tquidan organise, le lundi 8 juin, de 9h Ă  17h30,Ă  l’École Militaire Ă  Paris, un colloque introductif intitulĂ© "Le soldat augmentĂ©. L’amĂ©lioration des capacitĂ©s humaines, perspective de la recherche scientifique et technique", dans le cadre d’un nouveau programme de recherche sur "Le soldat augmentĂ©". Ce colloque veut lancer une rĂ©flexion exploratoire destinĂ©e Ă  faire Ă©merger les grands enjeux que posent les possibles augmentations des capacitĂ©s physiques et cognitives du soldat de demain, et Ă  faire Ă©merger les questions majeures qu’elles posent Ă  l’institution militaire. Pour lire le programme, cliquer ici. Pratique Inscription obligatoire 02 90 40 40 04/06 09 60 47 86, ou PiĂšce d’identitĂ© obligatoire Ă  l’entrĂ©e Frais 15€ personnel de la DĂ©fense et Ă©tudiants, 20€ pour les autres 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1625 FAG Portrait d’un instructeur au Centre d’entrainement en forĂȘt Ă©quatoriale 15/04/2015 Sources État-major des armĂ©es Le sergent-chef Stefan est instructeur au centre d’entrainement en forĂȘt Ă©quatoriale CEFE. Pour travailler dans la jungle, il lui a fallu acquĂ©rir de nombreuses formations requises. Pour ĂȘtre instructeur, il faut en effet devenir sous-officier et obtenir le brevet national du Centre National d’entrainement commando CNEC avec les stages commando des 2e et 3eniveaux. Ces stages de 4 semaines se passent Ă  Montlouis, et pour ĂȘtre brevetĂ©, il faut terminer toutes les pistes sans faute de sĂ©curitĂ© et sans Ă©chec. Les parcours que les stagiaires doivent rĂ©aliser comportent des pistes d’audace, de montage de rappel, de sauvetage sur paroi, de mise en place de franchissements, qui sont des exercices de jour qui demandent beaucoup de techniques, et durant lesquels rien n’est laissĂ© au hasard. La nuit, les stagiaires effectuent des opĂ©rations commandos simulĂ©es. Le sergent-chef Stefan effectue actuellement son deuxiĂšme sĂ©jour en Guyane, et sa premiĂšre mission en compagnie de combat au sein du 3e rĂ©giment Ă©tranger d’infanterie REI en 12 ans d’armĂ©e. La forĂȘt Ă©quatoriale n’a plus de secret pour lui. Auparavant, il a effectuĂ© un stage Ă  Manaus, au cƓur de l’Amazonie. Ce stage de 11 semaines en forĂȘt ne se compare Ă  aucun autre au vue de sa difficultĂ©. Stephan confie ainsi Sans horaire, prĂȘt et parĂ© Ă  chaque heure du jour et de la nuit, les moments de repos sont comptĂ©s et apprĂ©ciĂ©s. Tout est basĂ© sur le mental tant le rythme est soutenu et le physique dĂ©passĂ©. Sans piste d’audace, les obstacles et les exercices sont naturels, les instructeurs des stages ne manquent pas d’imagination ! DiffĂ©rentes techniques de topographie, de vie en forĂȘt, de natation, de combats en forĂȘt sont abordĂ©es lors de ce stage ». Les instructeurs du CEFE suivent en effet plusieurs formations spĂ©cifiques en forĂȘt amazonienne dans les pays Ă©trangers, comme en Équateur, Colombie, ou encore BrĂ©sil. A 7 000 km de la mĂ©tropole, les forces armĂ©es en Guyane FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. FrĂ©quemment engagĂ©es en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractĂšre interministĂ©riel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son Ă©tendue 1 100 km de frontiĂšres terrestres, son littoral difficile et sa forĂȘt Ă©quatoriale. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1450 L’OSCE inspecte les sites militaires de Mont-de-Marsan et de Tarbes Échange entre des militaires français et des inspecteurs de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV 17/04/2015 Domenico Morano - Direction DICOD Du 13 au 17 avril 2015, 33 dĂ©lĂ©guĂ©s de 21 pays membres de l’Organisation pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en Europe OSCE se sont donnĂ© rendez-vous sur les emprises militaires de Mont-de-Marsan et de Tarbes. OrganisĂ©e par les ministĂšres de la DĂ©fense et des Affaires Ă©trangĂšres et du dĂ©veloppement international, une visite d’inspection, rĂ©alisĂ©e par 33 dĂ©lĂ©guĂ©s de 21 pays membres de l’Organisation pour la sĂ©curitĂ© et la coopĂ©ration en Europe OSCE, a eu lieu sur la base aĂ©rienne 118 de Mont-de-Marsan et au 1er rĂ©giment de hussards parachutistes, Ă  Tarbes, du 13 au 17 avril. Cette visite s’effectue conformĂ©ment au document de Vienne de 2011 de l’OSCE, qui a pour but de mettre en Ɠuvre des mesures de confiance et de sĂ©curitĂ© entre les pays participants. Les dĂ©lĂ©guĂ©s ont ainsi pu observer les militaires français dans leurs activitĂ©s quotidiennes, ainsi que tous les types de matĂ©riel prĂ©sents sur les sites, dont l’avion Rafale, le VĂ©hicule haute mobilitĂ© sur le camp de Ger et les diffĂ©rents moyens d’entraĂźnement. Cette inspection souligne l’intĂ©rĂȘt que la France accorde au maintien d’un systĂšme qui contribue Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  la stabilitĂ© du continent. Elle a aussi permis de constater le rĂŽle de l’Hexagone dans la maĂźtrise des armements conventionnels, ainsi que sa volontĂ© de faire preuve d’une totale transparence dans l’application des accords internationaux en la matiĂšre. Dans le cadre du document de Vienne, chaque État participant dotĂ© d’unitĂ©s aĂ©riennes de combat doit organiser au moins une visite de base et une autre d’installation militaire par pĂ©riode de cinq ans. De plus, chaque État participant qui dĂ©ploie un nouveau type de systĂšme d’armes et d’équipement d’importance majeure doit organiser une dĂ©monstration de ce matĂ©riel. PrĂ©sentation du Rafale aux reprĂ©sentants de l'OSCE - Adc A. Gazzano / UFV 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1145 EFG Le 6e BIMa forme les futures forces spĂ©ciales camerounaises photo EMA / ArmĂ©e de Terre 15/04/2015 Sources État-major des armĂ©es Du 3 au 14 mars 2015, le 6e bataillon d'infanterie de marine 6e BIMa a conduit un DĂ©tachement d'Instruction OpĂ©rationnelle DIO de tir de combat au Centre d'Instruction des Forces ArmĂ©es Nationales CIFAN de N’Gaoundere, au Cameroun. L’objectif de cette formation Ă©tait de concourir Ă  la mise sur pied des futures forces spĂ©ciales FS des forces de dĂ©fense camerounaises. Ce stage visait ainsi la formation des instructeurs des forces spĂ©ciales camerounaises en pleine montĂ©e en puissance. C’est sur le site du CIFAN que le stage a dĂ©butĂ© par une sĂ©lection des plus exigeantes, en appui des autoritĂ©s camerounaises pour choisir les meilleurs des commandos camerounais prĂ©sents. Sur 90 prĂ©tendants, seulement 41 ont Ă©tĂ© retenus pour suivre le stage. Ces derniers ont ensuite suivi les modules de manipulation, de tir et de pĂ©dagogie, pour devenir Ă  leur tour les relais de cette formation au sein de leur unitĂ©. Au terme de cette instruction, les stagiaires se sont vus attribuer le diplĂŽme de moniteur et d’initiateur. Cette action de suivi et d’accompagnement s’inscrit dans les missions exercĂ©es par les Ă©lĂ©ments français au Gabon EFG au titre de pĂŽle opĂ©rationnel de coopĂ©ration Ă  vocation rĂ©gionale, et renforce une fois de plus les liens forts entre nos deux forces armĂ©es. Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pĂŽle de coopĂ©ration opĂ©rationnelle Ă  vocation rĂ©gionale. Tout en restant un point d’appui opĂ©rationnel et logistique, les EFG portent dĂ©sormais leur effort sur les actions de coopĂ©ration rĂ©gionale. Elles visent plus particuliĂšrement Ă  accompagner les États africains dans le renforcement de leur sĂ©curitĂ© collective et, ainsi, Ă  contribuer Ă  la stabilitĂ© rĂ©gionale. photo EMA / ArmĂ©e de Terre 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1135 Vanuatu bilan de l’action des FANC photo Marine Nationale 15/04/2015 Sources État-major des armĂ©es Suite aux dĂ©gĂąts causĂ©s par le cyclone PAM », les Forces armĂ©es de la Nouvelle-CalĂ©donie FANC, sont intervenues du 15 mars au 5 avril au Vanuatu, en liaison avec les institutions locales, le haut-commissariat de la RĂ©publique et diffĂ©rentes ONG. L’intervention des FANC a mobilisĂ© 300 personnes, dont 200 sur la province de TafĂ©a et 100 Ă  partir de NoumĂ©a. S’appuyant sur un dispositif important, les FANC ont menĂ© de nombreuses actions d’ouverture d’itinĂ©raires, d’aide Ă  la mise en place de matĂ©riel des ONG, d’évacuation sanitaire, et d’acheminement sur des sites isolĂ©s au profit des sinistrĂ©s. Parmi ces actions, il faut aussi souligner le travail des Ă©quipes du service de santĂ© des armĂ©es en Nouvelle-CalĂ©donie, qui ont rĂ©alisĂ© plus de 400 consultations. Le 15 mars, soit 24 heures aprĂšs le passage du cyclone sur l’archipel, une Ă©quipe de liaison pluridisciplinaire et du matĂ©riel Ă©taient acheminĂ©s par un avion CASA de l’escadron de transport 52 Ă  Port-Vila. Ce premier dĂ©tachement avait pour mission de renforcer l’équipe de l’ambassade de France de maniĂšre Ă  lui permettre de rĂ©tablir un pont de communication et de dĂ©finir les prioritĂ©s concernant les besoins de la population sinistrĂ©e, en lien avec les autoritĂ©s locales. DĂšs le lendemain un avion Gardian du dĂ©tachement de la flottille 25F effectuait une mission de reconnaissance. Un pont aĂ©rien entre NoumĂ©a et le Vanuatu a ainsi pu ĂȘtre rĂ©alisĂ© permettant d’acheminer du fret et du personnel au profit des ONG de la Croix Rouge et de SolidaritĂ© Tanna. Le 18 mars, la frĂ©gate de surveillance VendĂ©miaire, renforcĂ©e d’un hĂ©licoptĂšre Puma de l’ET 52, d’un groupe lĂ©ger d’intervention du RIMaP NC, et d’un poste de secours de la direction interarmĂ©es du service de santĂ© DIASS-NC, a appareillĂ© de NoumĂ©a en direction de Tanna. Dans la journĂ©e un CASA des Formes ArmĂ©es en PolynĂ©sie-Francaise FAPF a acheminĂ© sur Tanna un dĂ©tachement du RIMaP NC composĂ© d’une Ă©quipe de commandement. Le dĂ©tachement FANC prĂ©sent Ă  Tanna a ainsi entamĂ© sa mission d’évaluation afin de dĂ©terminer les besoins nĂ©cessaires Ă  la population de la province de TafĂ©a. Le 28 mars dĂ©butait la mise en Ɠuvre du plan de distribution sur l’ensemble de l’archipel. AprĂšs avoir agi en premier sur la province de TafĂ©a, les FANC ont dĂ©butĂ© leur dĂ©sengagement laissant la place aux vanuatans et ONG pour finir la distribution et dĂ©buter les travaux de reconstruction. Au total, 150 personnes civils et militaires, ainsi que 47 tonnes de fret ont Ă©tĂ© acheminĂ©es par CASA au Vanuatu, 10 ressortissants français ont Ă©tĂ© rapatriĂ©s Ă  NoumĂ©a, et 11 vanuatans ont pu bĂ©nĂ©ficier d’évacuation sanitaire de Tanna vers Port-Vila. La frĂ©gate de surveillance VendĂ©miaire et le patrouilleur La Moqueuse ont quant Ă  eux dĂ©livrĂ© 18 tonnes de fret sur les diffĂ©rentes iles de la province de TafĂ©a. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1045 Djibouti fin de mission pour le 1er spahis photo ArmĂ©e de Terre 15/04/2015 Gabriel Boyer - armĂ©e de Terre ArrivĂ© en octobre 2014, le 2e escadron du 1er rĂ©giment de spahis a achevĂ© sa mission mi-avril 2015 au sein des forces françaises stationnĂ©es Ă  Djibouti FFDj. Cet engagement de 6 mois a Ă©tĂ© l’occasion pour les Spahis de renouer avec leur milieu historique de prĂ©dilection le dĂ©sert. Plusieurs temps forts ont marquĂ© le mandat de l’escadron. Tout d’abord, les militaires ont effectuĂ© un stage d’une dizaine de jours au centre d’entraĂźnement au combat et d’aguerrissement au dĂ©sert CECAD. Les spahis ont ainsi pu s’élancer Ă  l’assaut de la mythique voie de l’inconscient » parcours commando Ă  flanc de falaise et apprendre Ă  survivre et combattre en milieu dĂ©sertique et semi-montagneux. Fin janvier, ils ont rĂ©alisĂ© des manƓuvres avec vĂ©hicules blindĂ©s avec les groupements d’application des Ă©coles de cavalerie et d’infanterie françaises en entraĂźnement sur le territoire. Enfin, en mars, les spahis ont poursuivi leur entraĂźnement opĂ©rationnel en confirmant leurs savoir-faire du combattant secourisme et technique d’intervention opĂ©rationnelle rapprochĂ©e mais Ă©galement en s’engageant sur l’exercice amphibie d’évacuation de ressortissants Wakri 15 ». L’escadron a toujours accompli efficacement les missions qui lui ont Ă©tĂ© confiĂ©es dans l’environnement hostile du dĂ©sert djiboutien. GrĂące Ă  ces conditions d’entraĂźnement difficiles, il quitte le sol djiboutien plus aguerri et mieux prĂ©parĂ© Ă  faire face aux futurs dĂ©fis qui lui seront assignĂ©s. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 1025 FAG Les Ă©lĂšves-officiers de l’EMIA en stage d’aguerrissement au CEFE photo 3e REI 14/04/2015 Sources État-major des armĂ©es Du 31 mars au 12 avril, 76 Ă©lĂšves officiers de l’Ecole Militaire Interarmes de CoĂ«tquidan ont effectuĂ© un stage d’aguerrissement au centre d’entrainement en forĂȘt Ă©quatoriale CEFE du 3Ăšme rĂ©giment Ă©tranger d’infanterie REI, stationnĂ© en Guyane. L’objectif de cette formation Ă©tait l’aguerrissement des Ă©lĂšves officiers, ainsi que le dĂ©veloppement du commandement et de la cohĂ©sion au sein des sections, avec une sollicitation constante Ă  l’effort physique. Audace, dĂ©passement de soi, et intelligence de situation sont les maĂźtres mots de ce stage. ConfrontĂ©s au dĂ©calage horaire, au climat humide et Ă  un soleil de plomb, les quatre sections de stagiaires apprennent Ă  apprivoiser le milieu Ă©quatorial. De nombreuses pistes d’audace, ainsi qu’une pĂ©riode de survie et de dĂ©couverte de cet environnement hostile sont organisĂ©es pour leur permettre de mettre en pratique leur savoir-faire. Au terme de leur premiĂšre semaine de stage, la cohĂ©sion et l’entraide sont renforcĂ©es chez ces Ă©lĂšves de l’EMIA qui bĂ©nĂ©ficient de cette expĂ©rience forte et enrichissante dans le cadre de leur parcours d’officier. A 7 000 km de la mĂ©tropole, les forces armĂ©es en Guyane FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. FrĂ©quemment engagĂ©es en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractĂšre interministĂ©riel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son Ă©tendue 1 100 km de frontiĂšres terrestres, son littoral difficile et sa forĂȘt Ă©quatoriale. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 0755 Livraison des trois premiers VBCI, version 32 tonnes 16/04/2015 Camille Pegol - armĂ©e de Terre Les trois premiers vĂ©hicules de combat d’infanterie VCI en version 32 tonnes, destinĂ©s Ă  la formation des Ă©quipages au sein du 1er rĂ©giment de chasseurs d’Afrique 1er RCA de Canjuers, ont Ă©tĂ© livrĂ©s Ă  la Direction gĂ©nĂ©rale de l’armement DGA par l’industriel. Les menaces actuelles rencontrĂ©es sur les théùtres d’opĂ©rations extĂ©rieures ont fait apparaĂźtre le besoin d’augmenter de façon significative le niveau de protection gĂ©nĂ©ral des VCI. Cet alourdissement a conduit Ă  un dĂ©passement du poids total autorisĂ© en charge PTAC et Ă  des restrictions d’emploi. Afin de s’affranchir de ces limitations et de retrouver une rĂ©serve de masse adaptĂ©e au contexte opĂ©rationnel, la DGA a notifiĂ© en dĂ©cembre 2010 un marchĂ© visant Ă  Ă©tendre le PTAC de l’engin Ă  32 tonnes. Cette transformation nĂ©cessite une modification en usine de sa chaĂźne cinĂ©matique, qui lui apporte la capacitĂ© de recevoir des protections anti-mines, anti-IED et anti-RPG et des Ă©quipements additionnels FELIN et phares IR. D’ici juillet 2015, 4 autres VBCI version 32 tonnes devraient ĂȘtre livrĂ©s, avant que le rythme des livraisons passe Ă  4 exemplaires par mois jusqu’à l’étĂ© 2017. Au total, ce sont 95 vĂ©hicules qui seront transformĂ©s. Le plan d’équipement donnera la prioritĂ© au parc d’alerte et au parc d’entraĂźnement afin de respecter les impĂ©ratifs, d’une part, de projection de forces sous protection optimale et, d’autre part, de prĂ©paration opĂ©rationnelle. 17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 0750 EntraĂźnement d’un SGTIA blindĂ© en Pologne 16/04/2015 Sources Etat-major des armĂ©es Entre le 20 et le 28 avril 2015, un sous-groupement tactique interarmes blindĂ© SGTIA composĂ© de 15 chars Leclerc, 4 vĂ©hicules blindĂ©s de combat d’infanterie VBCI, 3 vĂ©hicules de l’avant blindĂ© VAB et d’un engin blindĂ© du gĂ©nie EBG, quittera la France pour rejoindre la Pologne oĂč il participera durant prĂšs de deux mois Ă  des entraĂźnements avec les forces polonaises et alliĂ©es. Essentiellement armĂ© par le 12Ăšme rĂ©giment de cuirassier d’OrlĂ©ans, ce dĂ©tachement de 300 militaires est Ă©galement composĂ© d’une section d’infanterie du 16Ăšme bataillon de chasseurs 16ĂšmeBC de Bitche et d’une section du 13Ăšme rĂ©giment du gĂ©nie 13ĂšmeRG de Valdahon. Tous rejoindront le camp d’entraĂźnement de Drawsko Pomorskie, en Pologne, Ă  compter du 20 avril pour 7 semaines d’entraĂźnements bilatĂ©raux et multilatĂ©raux. S’inscrivant dans un contexte trĂšs contraint pour les armĂ©es françaises dont les effectifs sont largement mobilisĂ©s en opĂ©rations extĂ©rieures et intĂ©rieures, cette pĂ©riode d’entraĂźnement interalliĂ© concilie la rĂ©ponse Ă  un besoin rĂ©el et permanent de nos armĂ©es, et l’expression de la solidaritĂ© de la France vis-Ă -vis de ses alliĂ©s dans le cadre de la crise ukrainienne. Elle est effectuĂ©e en Pologne, sur son invitation, au titre la coopĂ©ration militaire bilatĂ©rale franco-polonaise. Elle permettra ainsi de renforcer l’interopĂ©rabilitĂ© de nos composantes blindĂ©es, plus particuliĂšrement Ă  l’occasion de l’exercice Puma 15 qui se tiendra du 11 au 29 mai sur le camp de Drawsko. Par ailleurs, en dĂ©ployant l’un des plus modernes et des plus performants de ses Ă©quipements au plus proche de ses alliĂ©es d’Europe Centrale et du Nord, la France contribue aux mesures d’assurance mises en Ɠuvre par l’OTAN, dans la continuitĂ© du dĂ©tachement aĂ©rien dĂ©ployĂ© sur la base polonaise de Malbork du 24 avril au 1erseptembre 2014, et alors que les bĂątiments de la Marine opĂšrent rĂ©guliĂšrement dans les rĂ©gions baltique et orientale. 16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 1845 Sangaris Point de situation au 16 avril photo EMA / ArmĂ©e de Terre 16/04/2015 Sources Etat-major des armĂ©es La Centrafrique est toujours tendue vers la prĂ©paration du forum de Bangui, la positionnant dans un temps politique. Avec une autonomie croissante, la MINUSCA poursuit ses actions visant Ă  amĂ©liorer la situation sĂ©curitaire dans le pays. Le 6 avril, le COMANFOR s’est rendu Ă  Kaga Bandoro, accompagnĂ© de deux ministres centrafricains, permettant d’impulser un projet de plateforme de concertation. Ce projet, qui rassemble Ă©leveurs et agriculteurs, a vocation Ă  rĂ©tablir le dialogue entre ces deux communautĂ©s, pour l’une sĂ©dentaire et l’autre nomade, dont les contraintes de cohabitation sont souvent source de tensions. Le mĂȘme jour, l’office de rĂ©glementation, de commercialisation et du conditionnement des produits agricoles ORCCPA, organisme de l’Etat chargĂ© des taxations sur les produits agricoles, s’est installĂ© Ă  Bambari, oĂč il s’attachera Ă  rĂ©organiser la circulation de ces produits en Centrafrique. Enfin, du 9 au 15 avril, la force Sangaris a appuyĂ© les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieures dans une opĂ©ration visant Ă  accentuer la pression sur les coupeurs de route entre Sibut et Bangui. Environ 1 700 militaires français sont actuellement dĂ©ployĂ©s dans l’opĂ©ration Sangaris, aux cĂŽtĂ©s des 9 500 hommes de la MINUSCA. LancĂ©e le 5 dĂ©cembre 2013 par le prĂ©sident de la RĂ©publique, l’opĂ©ration Sangaris vise Ă  rĂ©tablir un niveau de sĂ©curitĂ© minimale en RĂ©publique centrafricaine et Ă  accompagner la montĂ©e en puissance progressive de la mission de l’ONU. photo EMA / ArmĂ©e de Terre 16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 1845 Barkhane Point de situation au 16 avril photo EMA / ArmĂ©e de Terre 16/04/2015 Sources Etat-major des armĂ©es Cette semaine, trois opĂ©rations ont pris fin dans la bande sahĂ©lo-saharienne, mettant en Ɠuvre la gamme totale des moyens des armĂ©es et permettant d’entretenir l’incertitude sur les lieux d’intervention de la force et sur sa stratĂ©gie d’action contre les groupes armĂ©s terroristes. Au nord de Tessalit quinze points stratĂ©giques ont Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©s du 8 au 10 avril dans une zone de 5 000 km2, permettant de confirmer l’absence de nouvelles caches sur ces points. Du 4 au 12 avril, dans le Tigharghar, au Nord du Mali, une autre opĂ©ration a Ă©tĂ© menĂ©e afin de poursuivre la pression exercĂ©e sur les groupes armĂ©s terroristes, suite aux opĂ©rations conduites au mois de mars. Utilisant principalement le vecteur aĂ©rien, cette opĂ©ration a permis la destruction de quatre caches et d’un camp d’entraĂźnement. Enfin du 7 au 13 avril, dans la rĂ©gion des trois frontiĂšres » au Nord du Niger, la force Barkhane a menĂ© une opĂ©ration de reconnaissance offensive, lancĂ©e par une opĂ©ration aĂ©roportĂ©e sur la passe de Salvador. Les 90 parachutistes infiltrĂ©s ont Ă©tĂ© rejoints par une cinquantaine de militaires français ainsi qu’une trentaine de militaires nigĂ©riens en provenance de Madama. Plusieurs plots logistiques ont Ă©tĂ© dĂ©couverts 25 fĂ»ts d’essence vides, nourriture, etc. et trois individus capturĂ©s par les forces armĂ©es nigĂ©riennes. photo EMA / ArmĂ©e de Terre 15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 1656 Sagem et Exensor Technology remportent le programme SAIDRe photo Alexandre Paringaux / Sagem Bordeaux, Camp de Souge, Salon SOFINS, le 14 avril 2015 - Sagem Sagem Safran et son partenaire suĂ©dois Exensor Technology viennent de remporter auprĂšs de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'armement DGA le programme SAIDRe SystĂšme d'Acquisition d'Information et de Renseignement Ă  base de capteurs dĂ©posĂ©s pour les unitĂ©s de renseignement de la force terrestre. RĂ©pondant aux besoins Ă©volutifs des forces, SAIDRe permettra, au plus prĂšs des menaces, de surveiller un objectif, recueillir des indices, acquĂ©rir des images preuves, et transmettre en temps rĂ©el toutes ces informations Ă  un centre de commandement. MaĂźtre d'oeuvre intĂ©grateur de SAIDRe, Sagem conduira ce contrat conjointement avec Exensor Technology, leader mondial dans le domaine des capteurs dĂ©posĂ©s en rĂ©seau dont les systĂšmes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©s en opĂ©rations extĂ©rieures. Les solutions proposĂ©es par Exensor Technology permettront de fusionner des technologies sismiques, acoustiques et infrarouges avec des imageurs jour/nuit pour la levĂ©e de doute. TrĂšs Ă©conomes en Ă©nergie, ces techniques seront Ă  la fois lĂ©gĂšres, performantes et modulaires. Sagem apportera son savoir-faire en matiĂšre d'intĂ©gration de systĂšmes tactiques, de solution de commandement et de contrĂŽle C2, de transmissions protĂ©gĂ©es et de dĂ©tecteurs thermiques. La livraison des premiers prototypes est prĂ©vue pour dĂ©but 2016. Ces dĂ©veloppements seront suivis par des essais terrain en conditions opĂ©rationnelles. Le programme SAIDRe sera conduit par les Ă©tablissements de Sagem Ă  Massy, Eragny et Poitiers. La signature du contrat SAIDRe permet Ă  Sagem de consolider son offre de systĂšmes de renseignement et de protection pour les unitĂ©s de combat de contact. Le programme prĂ©voit la livraison d'une premiĂšre sĂ©rie de 70 systĂšmes, puis des complĂ©ments de dotations en tranches optionnelles. MaĂźtre d'oeuvre du programme FELIN Fantassin Ă  Equipements et Liaisons IntĂ©grĂ©s de l'armĂ©e de Terre, Sagem dĂ©veloppe et produit une gamme complĂšte de systĂšmes et d'Ă©quipements de modernisation pour forces terrestres systĂšmes C2 tactiques, systĂšmes soldat, prĂ©paration de missions, Ă©quipements optroniques pour fantassins, vĂ©hicules et systĂšmes d'armes, drones, et systĂšmes de navigation et de pointage. 15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 1655 Blouses blanches en milieu kaki 13/04/2015 Mme Boisgelot - armĂ©e de Terre Les Ă©tudiants de 2e et 3e annĂ©es de mĂ©decine de l’universitĂ© de Besançon ont participĂ© Ă  une journĂ©e de sensibilisation organisĂ©e par le 19e rĂ©giment du gĂ©nie et le Centre mĂ©dical des ArmĂ©es, le 2 avril dernier. Objectif ? Approcher les difficultĂ©s et spĂ©cificitĂ©s de l’exercice de la mĂ©decine militaire au combat. DĂ©monstration de secourisme au combat, extraction d’un blessĂ© sous le feu, rĂ©alisation des premiers soins, sensibilisation aux risques mines-explosifs et IED
 GrĂące aux ateliers animĂ©s par le 19e rĂ©giment du gĂ©nie, ces Ă©tudiants ont dĂ©couvert le matĂ©riel utilisĂ©, les techniques et les procĂ©dures, les types de pathologies et de blessures les plus frĂ©quents chez les soldats. Ces Ă©tudiants ont aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© du retour d’expĂ©rience d’un mĂ©decin militaire projetĂ© en opĂ©ration extĂ©rieure, bien loin des conditions auxquelles sont confrontĂ©s ces Ă©tudiants en France. Visites et ateliers se sont succĂ©dĂ© tout au long de cette journĂ©e visite du Centre MĂ©dical des ArmĂ©es, du poste de secours, des vĂ©hicules sanitaires. Une approche au contact des militaires, fruit d’un partenariat entre l’universitĂ© de Franche ComtĂ© et le service de santĂ© des armĂ©es qui devient au fil des ans un rendez-vous incontournable et enrichissant pour tous. 15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 1655 Le numĂ©ro d’Air actualitĂ©s d’avril est disponible ! 13/04/2015 ArmĂ©e de l'Air En Ă©volution permanente, la base-Ă©cole de Rochefort offre Ă  ses Ă©lĂšves un cadre de formation modernisĂ© et novateur. Le numĂ©ro 680 d’Air actualitĂ©s vous plonge au cƓur de cette Ă©cole, pĂŽle d’excellence aĂ©ronautique et berceau de la formation des sous-officiers de l’armĂ©e de l’air. Embarquez dans le sillage de l’A400M Atlas pour suivre, Ă©tape par Ă©tape, son tour du monde en 80 heures. Une mission historique pour le nouvel » avion de transport tactique de l’armĂ©e de l’air ! Plongez Ă©galement dans les coulisses de l’aĂ©rolargage matĂ©riel, aux cĂŽtĂ©s des Ă©quipages des escadrons de transport de l’armĂ©e de l’air et des soldats du 1er rĂ©giment du train parachutiste. ExpĂ©rimentĂ© lors de la guerre d’Indochine, l'aĂ©rolargage est aujourd’hui une technique incontournable dans toute opĂ©ration. Au fil de ce numĂ©ro, vous pourrez aussi explorer les missions des hĂ©licoptĂšres Caracal engagĂ©s sur la scĂšne tchadienne, dĂ©couvrir la reconversion rĂ©ussie de la base aĂ©rienne de Toul, ou encore en savoir plus sur l’invention de l’aviation de chasse. Comme tous les mois, retrouvez en textes et en images, toute l’actualitĂ© de l’armĂ©e de l’air. Plongez sans attendre dans la lecture de ce nouveau numĂ©ro ! Et pour toujours plus d’informations et d’actualitĂ©s, rendez-vous sur le site Internet et les rĂ©seaux sociaux de l’armĂ©e de l’air Facebook, Twitter et Instagram. Le numĂ©ro de Mars 2015 est dĂ©sormais consultable en ligne. 14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 1155 Deux frĂšres embarquĂ©s sur la mission Jeanne d’Arc 2015 10 Avril 2015 Source Marine nationale La mission Jeanne d’Arc 2015 accueille deux frĂšres parmi les officiers-Ă©lĂšves. BenoĂźt et GrĂ©goire, 23 et 22 ans, ont appareillĂ© ensemble le 5 mars dernier Ă  bord du BPC Dixmude. RĂ©unis pour une mission interarmĂ©es, ils profitent de cette immersion directe en milieu opĂ©rationnel pour partager le quotidien l’un de l’autre. Pendant le premier mois, ils vivent la mĂȘme expĂ©rience hors du commun sur l’un des bĂątiments les plus rĂ©cents de la Marine nationale. Leur avenir professionnel les diffĂ©rencie, l’un va devenir officier de Marine, en tant que pilote d’hĂ©licoptĂšre dans l'aĂ©ronavale et l’autre officier dans l’armĂ©e de Terre, dans l’infanterie. L’un a le goĂ»t pour les missions en mer et la vie en Ă©quipage, l’autre prĂ©fĂšre le terrain et l’esprit de corps. Rien ne permettait dans leur parcours, de penser qu’un jour ils effectueraient ensemble une mission Ă  bord d’un navire de guerre, eux qui depuis l’enfance prennent ensemble la mer
sur des voiliers. À bord, GrĂ©goire briefe son frĂšre sur les manƓuvres maritimes. À terre, pendant des manƓuvres de sĂ©curisation de zone puis d’évacuation de ressortissants Ă  Djibouti Wakri 2015, BenoĂźt dĂ©veloppe "en famille" ses compĂ©tences de meneur de groupe d’infanterie. C’est Ă  la fois original et une chance de vivre cette mission ensemble, d’autant plus qu’on part loin et longtemps ». On parle souvent de la Marine et d’un Ă©quipage comme d’une famille, pour nous ça se vĂ©rifie Ă  200 %. ». On peut maintenant vraiment dire qu’on est frĂšres d’armes ! » concluent-ils. 13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 1645 EFS DIO artillerie au profit de l’armĂ©e sĂ©nĂ©galaise photo EMA / ArmĂ©e de Terre 10/04/2015 Sources Etat-major des armĂ©es Du 23 fĂ©vrier au 6 mars 2015, un dĂ©tachement d’assistance opĂ©rationnelle feux dans la profondeur » de l’unitĂ© de coopĂ©ration rĂ©gionale des ElĂ©ments Français au SĂ©nĂ©gal EFS, s’est rendu au centre d’entraĂźnement tactique n°7 CET7 de ThiĂšs, au SĂ©nĂ©gal. Ils y ont conduit une action de formation artillerie au profit de soldats sĂ©nĂ©galais. Les stagiaires sĂ©nĂ©galais issus des sections de mortiers des 4Ăšme et 6Ăšme bataillons d’infanterie et du bataillon parachutiste des forces armĂ©es sĂ©nĂ©galaises FAS, ont reçu une formation qui avait pour objectif de les remettre Ă  niveau dans le domaine de l’artillerie. Le travail s’est axĂ© autour des domaines suivants calcul des Ă©lĂ©ments de tir EPT, service de la piĂšce EDP et utilisation d’une Ă©quipe de reconnaissance RECO, permettant ainsi de gagner en vitesse lors de l’équipement d’une position de tir. La premiĂšre semaine a Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  l’instruction thĂ©orique, dispensĂ©e entre salle de cours. La deuxiĂšme semaine a quant Ă  elle Ă©tĂ© rĂ©servĂ©e Ă  la mise en pratique des savoir-faire acquis. Des exercices ont Ă©tĂ© effectuĂ©s sur le terrain de manƓuvre du CET7, permettant ainsi au personnel de s’entraĂźner Ă  la manƓuvre tactique et d’appliquer les procĂ©dures de travail Ă©tudiĂ©es plus tĂŽt. Au terme de ces deux semaines enrichissantes, les forces armĂ©es sĂ©nĂ©galaises et le dĂ©tachement des EFS ont procĂ©dĂ© Ă  la traditionnelle cĂ©rĂ©monie de remise des attestations de stage. Depuis 2011, les EFS constituent un pĂŽle opĂ©rationnel de coopĂ©ration Ă  vocation rĂ©gionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatĂ©rales et rĂ©gionales de coopĂ©ration militaire visant Ă  accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacitĂ© de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activitĂ© de formation avec les forces françaises en CĂŽte d’ Ivoire, seconde base opĂ©rationnelle avancĂ©e BOA en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti. photo EMA / ArmĂ©e de Terre 13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 1625 Exercice Madiana 10/04/2015 SCH Beltran - armĂ©e de Terre L’üle de la Martinique a Ă©tĂ© le théùtre d’un exercice d’envergure nommĂ© Madiana en mars 2015. Un coup d’Etat fomentĂ© par un groupe insurrectionnel menace l’équilibre de l’üle. Le dĂ©tachement Terre Antilles - 33e rĂ©giment d’infanterie de marine DTA-33e RIMa est dĂ©ployĂ© rapidement ainsi que des Ă©lĂ©ments des deux autres armĂ©es. Pendant une semaine, les militaires ont manƓuvrĂ© afin de reprendre le contrĂŽle de la situation. Cet entraĂźnement Ă  dominante interarmĂ©es a permis de perfectionner les techniques d’intervention et d’accroĂźtre l’interopĂ©rabilitĂ© entre les services de sĂ©curitĂ© de l’Etat. Explications en images. 13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 0755 Raid de fin de stage pour le 19e RG photo ArmĂ©e de Terre 09/04/2015 SCH Beltran - armĂ©e de Terre Du 23 au 25 mars, la 1re compagnie de combat du 19e rĂ©giment du gĂ©nie 19e RG de Besançon a organisĂ© un raid de fin de stage, dans le Haut Doubs. A cette occasion, la coopĂ©ration de deux hĂ©licoptĂšres Puma du 3e rĂ©giment d’hĂ©licoptĂšres de combat 3e RHC d’Etain a permis d’enrichir l’exercice. Cette manƓuvre d’ampleur conclut la formation gĂ©nĂ©rale Ă©lĂ©mentaire et de spĂ©cialitĂ© FGE et FSE des futurs gradĂ©s du rĂ©giment. Durant la synthĂšse, les cinquante stagiaires ont parcouru plus de 40 km dans les massifs forestiers de la rĂ©gion et ont Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  divers ateliers d’évaluation. Le 19e RG, implantĂ© Ă  Besançon depuis 1964, participe au combat de contact dans ses missions Ă  l’étranger. Il fournit un appui Ă  la contre mobilitĂ© minage et destruction Ă  la mobilitĂ© ouverture d’itinĂ©raires et franchissement et au dĂ©ploiement lourd rĂ©alisation de chantiers d’envergure. 13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 0720 Exercice Roguish Buoy au QuĂ©bec photo ArmĂ©e de Terre 11/04/2015 SCH Beltran - armĂ©e de Terre Du 10 au 28 fĂ©vrier 2015, 5 plongeurs du 13e rĂ©giment de gĂ©nie 13e RG de Valdahon ont participĂ© Ă  l’exercice annuel Roguish Buoy qui s’est dĂ©roulĂ© au QuĂ©bec. OrganisĂ© par l’armĂ©e Canadienne, cet entraĂźnement avait pour but l’amĂ©lioration des capacitĂ©s opĂ©rationnelles et l’échange des procĂ©dĂ©s entre plongeurs des diffĂ©rentes nations. Au total, prĂšs de 70 spĂ©cialistes venus de 5 pays ont bravĂ© les conditions extrĂȘmes en s’exerçant par des tempĂ©ratures proches des -40°C. Le 13e RG a pour mission de faciliter l’engagement des troupes au contact. A cette fin, il dispose de moyens permettant d’ouvrir des itinĂ©raires, d’aider au franchissement et d’amĂ©nager le terrain. Par ailleurs, il a la particularitĂ© d’organiser le traitement de l’eau. 12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 1155 L'arme du Train a fĂȘtĂ© ses 208 ans 08/04/2015 SCH Beltran - armĂ©e de Terre Le 26 mars 1807, NapolĂ©on Ier crĂ©ait l’arme du train des Ă©quipages militaires pour s’affranchir des ressources rĂ©quisitionnĂ©es aux entreprises privĂ©es. Ce 31 mars 2015, le 503e rĂ©giment du train 503e RT situĂ© Ă  NĂźmes-Garons a commĂ©morĂ© le 208e anniversaire de l’évĂšnement. Une prise d’armes Ă©tait organisĂ©e pour l’occasion. 300 invitĂ©s civils et militaires, parmi lesquels Didier Martin, prĂ©fet du Gard et Jean-Paul Fournier, sĂ©nateur-maire de NĂźmes, ont assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie. Cette manifestation, empreinte d’histoire et d’émotion a permis aux spectateurs de dĂ©couvrir les uniformes de l’Empire, portĂ©s par la garde au drapeau. Le 503e RT participe en France et Ă  l’étranger au ravitaillement opĂ©rationnel et Ă  l’appui mouvement des forces. 12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 1125 Guyane OpĂ©ration AMBAKI photo EMA 09/04/2015 Sources État-major des armĂ©es Le 3 avril, s’est achevĂ©e une opĂ©ration de lutte contre l’orpaillage illĂ©gal baptisĂ©e Ambaki. DĂ©butĂ©e le 16 fĂ©vrier 2015, cette opĂ©ration a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par les Forces armĂ©es aux Antilles FAG dans le cadre de la mission de lutte contre l’orpaillage illĂ©gal Harpie. Cette opĂ©ration visait Ă  briser l’attractivitĂ© et la rentabilitĂ© des sites d’orpaillages illĂ©gaux dans les bassins de l’Abounami et de l’Inini, en interdisant pour une durĂ©e de 4 semaines aux orpailleurs la libre circulation et l’exploitation des sites majeurs dans cette zone. L’opĂ©ration Ambakia mobilisĂ© prĂšs de 400 hommes et femmes dont une soixantaine de gendarmes ainsi que de nombreux moyens de l’armĂ©e de l’Air. Cette opĂ©ration s’est traduite par des manƓuvres pĂ©rennes de contrĂŽle de secteurs clĂ©s et d’axes logistiques, ainsi que par l’engagement de dĂ©tachements hĂ©liportĂ©s, entraĂźnant la dĂ©stabilisation des orpailleurs illĂ©gaux. La mise en Ɠuvre de procĂ©dĂ©s tels que la destruction de puits, l’extraction de matĂ©riels majeurs saisis, ou encore la mise en place de sous-groupements aĂ©romobiles et de dĂ©tachements interarmĂ©es portent leurs fruits et contribuent ainsi Ă  exercer une pression continue sur les structures liĂ©es Ă  l’orpaillage illĂ©gal. Ces efforts permanents exercĂ©s par les lĂ©gionnaires du 3erĂ©giment Ă©tranger d’infanterie 3eREI, les marsouins, soldats et sapeurs du 9erĂ©giment d’infanterie de Marine 9eRIMa et les forces de gendarmerie ont dĂ©jĂ  permis de rĂ©duire de plus de 30 % le nombre de sites d’orpaillage illĂ©gal ces 6 derniers mois. PrĂšs de 465 grammes d’or, et 3,640 kg de mercure ont Ă©tĂ© saisis. Les FAG ont aussi dĂ©truit 68 moteurs, 18 concasseurs, 10 puits et 1 tunnel, 23 pompes, 15 propulseurs, 20 quads, 20 pirogues, 73 groupes Ă©lectrogĂšnes. A 7 000 km de la mĂ©tropole, les forces armĂ©es en Guyane FAG garantissent la protection du territoire national et de ses ressources. FrĂ©quemment engagĂ©es en appui de l’action de l’Etat dans des missions au caractĂšre interministĂ©riel, les FAG agissent sur un territoire rendu exigeant par son Ă©tendue 1 100 km de frontiĂšres terrestres, son littoral difficile et sa forĂȘt Ă©quatoriale. photo EMA 11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 1125 PrĂ©sentation des Forces ArmĂ©es aux Antilles photo ArmĂ©e de Terre 09/04/2015 Gabriel Boyer - armĂ©e de Terre Les forces armĂ©es aux Antilles FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopĂ©ration rĂ©gionale depuis les dĂ©partements de la Martinique et de la Guadeloupe. Leurs principales missions sont le soutien de l’action de l’Etat, la lutte contre le narcotrafic en mer et le soutien aux populations en cas de catastrophe ou d’évĂ©nement particulier. Explications en images. 11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 0755 L’invention du mortier mobile Instruction sur le mortier de 60 mm. - CrĂ©dits ECPAD 10/04/2015 GĂ©nĂ©ral 2S Bernard Amrhein et B. Edinger - ArmĂ©e de Terre En 1914, aprĂšs la Bataille de la Marne, la guerre s’immobilise dans la boue des tranchĂ©es. De nouvelles armes d’appui sont inventĂ©es pour faire face Ă  un type de guerre inĂ©dit. Edgar Brandt, un rĂ©serviste qui dirige un atelier de ferronnerie dans le civil, conçoit un obusier pneumatique portable de 60 mm, Ă  tir courbe et Ă  culasse pivotante, reposant sur un affĂ»t tripode de mitrailleuse. Brandt met Ă  profit ses permissions pour rĂ©aliser un prototype. EnthousiasmĂ© par la simplicitĂ©, la robustesse et la lĂ©gĂšretĂ© de cet obusier, l’état-major renvoie Brandt dans son atelier comme affectĂ© spĂ©cial », avec une commande de 500 piĂšces de type A – ModĂšle 1915, qui seront rapidement livrĂ©es aux unitĂ©s du front, oĂč elles feront merveille. Sa valeur opĂ©rationnelle Ă©tait grande puisqu’il ne produisait aucun bruit, aucune fumĂ©e dĂ©tectrice au dĂ©part des coups. C’étaient des coups de surprise et c’était donc une arme de harcĂšlement souvent employĂ©e quand les positions Ă©taient rapprochĂ©es », explique le gĂ©nĂ©ral 2S Guy François, spĂ©cialiste de l’artillerie de l’époque. L’innovation rĂ©side dans le mode de propulsion pneumatique, qui permet, sans dĂ©tonation ni lueur, de tirer un obus de la taille d’une grosse grenade jusqu’à 400 m, portĂ©e idĂ©alement adaptĂ©e Ă  l’appui des fantassins dans les tranchĂ©es. Outre sa discrĂ©tion,il permet d’utiliser des munitions allĂ©gĂ©es ne nĂ©cessitant ni douille, ni apport de charge propulsive. >>> voir article Se souvenir dans Terre Information Magazine n° 262 de mars 2015, pages 50 et 51. Peuton devenir tireur d'Ă©lite dans les parachutistes de l'armĂ©e de terre française ? 2009-02-17 13:12:45 UTC. je pose moi meme cette question car c'est ce que je rĂȘverais de faire . merci d'avance pour vos rĂ©ponse. Neuf rĂ©ponses: Alain P . 2009-02-21 09:58:51 UTC. salut oui tu peux mais sais une formation apport,para est une chose et tireur est une autre,conseil regarde si tu
Le Deal du moment -35% KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© ... Voir le deal 299 € Forum rĂ©serve opĂ©rationnelle Informations sur la rĂ©serve opĂ©rationnelle Vos questions 4 participantsAuteurMessagePanzerMinistre de la DĂ©fenseNombre de messages 1533Age 32Date d'inscription 15/06/2007Sujet SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Dim 23 Sep - 1620 Bon, alors, je me pose quelques questions .... D'abord, un rĂ©serviste signe t-il un ESR avec une spĂ©cialitĂ© ou un poste particulier affectĂ© ? Si oui, quand se fera la formation sur cette spĂ©cialitĂ© ou ce poste particulier ? Lors de la FMIR ou Ă  l'issue ?=> Je demande ça car j'ai constituĂ© mon dossier et mon recruteur m'a proposer d'ĂȘtre tireur de prĂ©cision ... et tout bĂȘtement j'ai acceptĂ© ... alors que je pensais plutĂŽt ĂȘtre combattant TTA ... donc je me demande quand je vais apprendre rĂ©ellement cette fonction ... ils sont convainquants les recruteurs quand ils ont un poste Ă  pourvoir !!! Petite question HS mais qui va avec le sujet - Un "tireur de prĂ©cison" utilise bien un FRF2 ?- Porte t-il un brevet particulier sur sa tenue de def' par simple curiositĂ© ?- Est-il insĂ©rĂ© Ă  un groupe de combat d'infanterie en UIR ?Juste pour info ... Je compte intĂ©grĂ© la RĂ©serve Ops' juste 2 annĂ©es le temps de finir mes Ă©tudes et essayer d'intĂ©grĂ© St-Maixent .. je pense que la rĂ©serve pourra ĂȘtre une super expĂ©rience qui me donnera un net avantage Ă  l'ENSOA puisque je possĂšderais dĂ©jĂ  les bases ... Jean-François BRILLANTAdminNombre de messages 4950Localisation DerriĂšre mon APNDate d'inscription 13/03/2006Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Dim 23 Sep - 1835 Si un "recruteur" t'a proposĂ© de devenir "tireur de prĂ©cision" en UIR avant mĂȘme la signature de ton ESR il y a deux options > 1° c'est un comique et il avait envie de rire Ă  tes dĂ©pends> 2° il ne connaĂźt rien Ă  la une forte propension Ă  penser Ă  la 1Ăšre option...D'autant plus que, mĂȘme dans l'Active, il est strictement impossible de s'engager comme "tireur de prĂ©cision".NavrĂ© de "casser le mythe"...Pour le reste > oui, l'arme de dotation du TP est le FR F2> oui il y a un insigne de brevet> oui, cet insigne se porte, et pas seulement sur le treillis de dĂ©filĂ© mais aussi sur la TDF> en UIR il n'y a pas de "groupe de combat d'Infanterie" mais des "Groupes Proterre". L'armement et les modes d'action des deux types de groupes sont fondamentalement diffĂ©rents > un trinome 300 FAMAS et un trinome 600 Minimi et LGI dans le groupe d'Infanterie> deux trinomes de "voltige" dans le groupe ProterrePour mĂ©moire, extraits de l'INF 202, Manuel d'emploi de la Section d'Infanterie 234. LES TIREURS DE PRECISIONInitialement regroupĂ©s au sein de l’équipe commandement, ils peuvent recevoir leurs missions directement du chef desection, s’ils sont conservĂ©s Ă  ses ordres, du sous-officier adjoint ou du chef de groupe les recevant en renfort, s’ils sontdĂ©tachĂ©s dans un groupe. DĂ©barquĂ©s, ils recherchent en permanence des emplacements qui leur permettent d’observer et de tirer. Leurs objectifs prioritaires sont ‱ les chefs, les servants d’armes collectives et les matĂ©riels sensibles,‱ les chefs d’engins et les pilotes adverses,‱ les tireurs de prĂ©cision des tireurs de prĂ©cision s’exerce dans la cadre des missions suivantes ‱ neutraliser, dĂ©truire,‱ appuyer,‱ couvrir,‱ harceler,‱ surveiller.... 21 . GENERALITESLe groupe de voltige, aux ordres d’un chef de groupe, est articulĂ© en deux trinĂŽmes commandĂ©s par un chef d’équipe un trinĂŽme 300 mĂštres et un trinĂŽme 600 mĂštres. Cette diffĂ©renciation est principalement liĂ©e Ă  la nature de l’armement Ă©quipant ces trinĂŽmes. Cependant, la capacitĂ© de durer impose une multiqualification des personnels permettant aux combattants et aux deux trinĂŽmes du groupe d’ĂȘtre le trinĂŽme exĂ©cute collectivement, aux ordres de son chef, les actes Ă©lĂ©mentaires du fantassin en adaptant notamment les modes de dĂ©placement Ă  la nature du terrain et Ă  la menace ennemie. Disposantd’armes aux effets complĂ©mentaires, il applique des feux sur des objectifs dĂ©signĂ©s ou repĂ©rĂ©s, sur ordre ou Ă  son initiative. PostĂ© en fin de bond ou lorsque la situation l’exige, le chef du trinĂŽme organise l’observation de ses . LE TRINOME 300La double dotation FAMAS/ABL de certains combattants lui procure la capacitĂ© d’engager le combat Ă  courte distance 200-300 m, face Ă  des vĂ©hicules blindĂ©s vĂ©hicules de combat d’infanterie, certains chars selon les angles de tir, et de tirer contre des positions dĂ©fensives adverses. Dans certains cas particuliers, la possibilitĂ© de doter chaque combattant d’un ABL permettra de faire face ponctuellement Ă  une menace . LE TRINOME 600La double dotation FAMAS/LGI et l’apport d’une MINIMI au sein de ce trinĂŽme permettent d’effectuer des tirs antipersonnels jusqu’à une distance de 600 . ROLE DES COMBATTANTS AU SEIN DU TRINOME‱ Le chef du trinĂŽme commande les deux GV de son trinĂŽme et contrĂŽle la bonne application des consignes concernant les distances, le respect des limites de bond et des modes de progression. Il organise larĂ©action de son trinĂŽme, en cas de prise Ă  partie par l’ennemi. Il rend compte au chef de groupe de sa progression pendant laquelle il se place, selon le terrain, soit entre ses deux GV terrain dĂ©coupĂ© et couvert,soit derriĂšre eux, ce dernier cas restant le plus frĂ©quent. En cas de mise hors de combat du chef de trinĂŽme, le grenadier-voltigeur le plus ancien le remplace.‱ Le premier grenadier-voltigeur assure la sĂ»retĂ© immĂ©diate et l’observation au plus prĂšs. Il recherche tout indice de piĂšge ou de prĂ©sence ennemie.‱ Le second combattant, bĂ©nĂ©ficiant de l’action du premier GV, a en charge l’observation plus lointaine et la sĂ»retĂ© ‱ Le trinĂŽme 300 peut agir sur > un blindĂ© lĂ©ger ou un vĂ©hicule non blindĂ©,> des personnels postĂ©s ou abritĂ©s dans un bĂątiment ou derriĂšre un Ă©cran,> des personnels en mouvement non abritĂ©s.‱ Le trinĂŽme 600 peut agir sur > un vĂ©hicule non blindĂ©,> des personnels en mouvement non abritĂ©s,> des personnels abritĂ©s derriĂšre un Ă©cran en utilisant le LGI en tir vertical. ..._________________S + KOH - Souffre et Potasse PanzerMinistre de la DĂ©fenseNombre de messages 1533Age 32Date d'inscription 15/06/2007Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Dim 23 Sep - 1948 Jean-François BRILLANT a Ă©crit Si un "recruteur" t'a proposĂ© de devenir "tireur de prĂ©cision" en UIR avant mĂȘme la signature de ton ESR il y a deux options > 1° c'est un comique et il avait envie de rire Ă  tes dĂ©pends> 2° il ne connaĂźt rien Ă  la une forte propension Ă  penser Ă  la 1Ăšre option... D'accord, pourtant il m'a demandĂ© si j'avais des diplomes particuliers car il avait un poste de cuisto Ă  pourvoir puis il m'a dit qu'il savait de tĂȘte qu'il avait un poste de TP .. je n'Ă©tais pas chaud au dĂ©part mais il m'a convaincu .. et puis je me suis dit que cela permettrais de m'amĂ©liorer au tir. Le pire c'est qu'il l'a Ă©crit sur un papier officiel .."Je soussignĂ© XXXXXXX [...] souhaite servir au sein de la RĂ©serve OpĂ©rationnelle au grade de "******** de 2Ăšme Classe" [...] Ă  la fonction de ..." Jean-François BRILLANT a Ă©crit D'autant plus que, mĂȘme dans l'Active, il est strictement impossible de s'engager comme "tireur de prĂ©cision".NavrĂ© de "casser le mythe"... Je prĂšfĂšre ĂȘtre fixĂ© justement ... je me disais aussi ... Jean-François BRILLANT a Ă©crit Pour le reste > oui, l'arme de dotation du TP est le FR F2> oui il y a un insigne de brevet> oui, cet insigne se porte, et pas seulement sur le treillis de dĂ©filĂ© mais aussi sur la TDF Ok, merci des infos .. de toute maniĂšre si c'est une "mascarade" cela ne me concernera pas du coup ... Jean-François BRILLANT a Ă©crit > en UIR il n'y a pas de "groupe de combat d'Infanterie" mais des "Groupes Proterre". L'armement et les modes d'action des deux types de groupes sont fondamentalement diffĂ©rents > un trinome 300 FAMAS et un trinome 600 Minimi et LGI dans le groupe d'Infanterie> deux trinomes de "voltige" dans le groupe ProterrePour mĂ©moire, extraits de l'INF 202, Manuel d'emploi de la Section d'Infanterie 234. LES TIREURS DE PRECISIONInitialement regroupĂ©s au sein de l’équipe commandement, ils peuvent recevoir leurs missions directement du chef desection, s’ils sont conservĂ©s Ă  ses ordres, du sous-officier adjoint ou du chef de groupe les recevant en renfort, s’ils sontdĂ©tachĂ©s dans un groupe. DĂ©barquĂ©s, ils recherchent en permanence des emplacements qui leur permettent d’observer et de tirer. Leurs objectifs prioritaires sont ‱ les chefs, les servants d’armes collectives et les matĂ©riels sensibles,‱ les chefs d’engins et les pilotes adverses,‱ les tireurs de prĂ©cision des tireurs de prĂ©cision s’exerce dans la cadre des missions suivantes ‱ neutraliser, dĂ©truire,‱ appuyer,‱ couvrir,‱ harceler,‱ surveiller.... 21 . GENERALITESLe groupe de voltige, aux ordres d’un chef de groupe, est articulĂ© en deux trinĂŽmes commandĂ©s par un chef d’équipe un trinĂŽme 300 mĂštres et un trinĂŽme 600 mĂštres. Cette diffĂ©renciation est principalement liĂ©e Ă  la nature de l’armement Ă©quipant ces trinĂŽmes. Cependant, la capacitĂ© de durer impose une multiqualification des personnels permettant aux combattants et aux deux trinĂŽmes du groupe d’ĂȘtre le trinĂŽme exĂ©cute collectivement, aux ordres de son chef, les actes Ă©lĂ©mentaires du fantassin en adaptant notamment les modes de dĂ©placement Ă  la nature du terrain et Ă  la menace ennemie. Disposantd’armes aux effets complĂ©mentaires, il applique des feux sur des objectifs dĂ©signĂ©s ou repĂ©rĂ©s, sur ordre ou Ă  son initiative. PostĂ© en fin de bond ou lorsque la situation l’exige, le chef du trinĂŽme organise l’observation de ses . LE TRINOME 300La double dotation FAMAS/ABL de certains combattants lui procure la capacitĂ© d’engager le combat Ă  courte distance 200-300 m, face Ă  des vĂ©hicules blindĂ©s vĂ©hicules de combat d’infanterie, certains chars selon les angles de tir, et de tirer contre des positions dĂ©fensives adverses. Dans certains cas particuliers, la possibilitĂ© de doter chaque combattant d’un ABL permettra de faire face ponctuellement Ă  une menace . LE TRINOME 600La double dotation FAMAS/LGI et l’apport d’une MINIMI au sein de ce trinĂŽme permettent d’effectuer des tirs antipersonnels jusqu’à une distance de 600 . ROLE DES COMBATTANTS AU SEIN DU TRINOME‱ Le chef du trinĂŽme commande les deux GV de son trinĂŽme et contrĂŽle la bonne application des consignes concernant les distances, le respect des limites de bond et des modes de progression. Il organise larĂ©action de son trinĂŽme, en cas de prise Ă  partie par l’ennemi. Il rend compte au chef de groupe de sa progression pendant laquelle il se place, selon le terrain, soit entre ses deux GV terrain dĂ©coupĂ© et couvert,soit derriĂšre eux, ce dernier cas restant le plus frĂ©quent. En cas de mise hors de combat du chef de trinĂŽme, le grenadier-voltigeur le plus ancien le remplace.‱ Le premier grenadier-voltigeur assure la sĂ»retĂ© immĂ©diate et l’observation au plus prĂšs. Il recherche tout indice de piĂšge ou de prĂ©sence ennemie.‱ Le second combattant, bĂ©nĂ©ficiant de l’action du premier GV, a en charge l’observation plus lointaine et la sĂ»retĂ© ‱ Le trinĂŽme 300 peut agir sur > un blindĂ© lĂ©ger ou un vĂ©hicule non blindĂ©,> des personnels postĂ©s ou abritĂ©s dans un bĂątiment ou derriĂšre un Ă©cran,> des personnels en mouvement non abritĂ©s.‱ Le trinĂŽme 600 peut agir sur > un vĂ©hicule non blindĂ©,> des personnels en mouvement non abritĂ©s,> des personnels abritĂ©s derriĂšre un Ă©cran en utilisant le LGI en tir vertical. ... TrĂšs instructif ! Je vais l'imprimĂ© d'ailleur captaindĂ©dĂ©GĂ©nĂ©ral d' armĂ©eNombre de messages 983Age 54Localisation LilleDate d'inscription 09/05/2006Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Dim 23 Sep - 2217 Des TP, j'en ai 5 dans la Cie, ainsi que des pilotes de VH tactiques, des opĂ©rateurs DNBC, un opĂ©rateur de rĂ©seaux mobiles spĂ©cialistes etc.....C'est le DUO qui est libellĂ© de la sorte et il faut pouvoir remplir les cases par le bureau RĂ©serve sans pour autant que celĂ  corresponde vraiment sur le terrain. Pierre de messages 299Date d'inscription 19/06/2007Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Dim 23 Sep - 2310 Pareil que captaindĂ©dĂ©... le DUO c'est une liste de case qu'il faut remplir, personnellement j'ai Ă©tĂ© cuisinier, maintenant je suis GV... j'ai toujours fait la mĂȘme chose, sans passer par quelconque formation spĂ©cialisĂ©e... les TP des UIR ont ni diplome, ni formation spĂ©ciale, encore moins de brevet Ă  accrochĂ© sur la tenue. captaindĂ©dĂ©GĂ©nĂ©ral d' armĂ©eNombre de messages 983Age 54Localisation LilleDate d'inscription 09/05/2006Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Lun 24 Sep - 1247 Le problĂšme est que j'ai 5 FRF2 en dotation, dont je ne peux pas me servir, faute de servants ! Jean-François BRILLANTAdminNombre de messages 4950Localisation DerriĂšre mon APNDate d'inscription 13/03/2006Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Lun 24 Sep - 1331 Je peux pourtant t'affirmer que tes FR F2, j'en ai vu sur le terrain En me sortant les doigts, je devrait t'en retrouver quelques images _________________S + KOH - Souffre et Potasse captaindĂ©dĂ©GĂ©nĂ©ral d' armĂ©eNombre de messages 983Age 54Localisation LilleDate d'inscription 09/05/2006Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Lun 24 Sep - 1412 Jean-François BRILLANT a Ă©crit Je peux pourtant t'affirmer que tes FR F2, j'en ai vu sur le terrain En me sortant les doigts, je devrait t'en retrouver quelques images Avec plaisir ! Pierre de messages 299Date d'inscription 19/06/2007Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Lun 24 Sep - 1756 Si y'en a en trop des FRF2 j'en veux bien un... mon adresse par PM PanzerMinistre de la DĂ©fenseNombre de messages 1533Age 32Date d'inscription 15/06/2007Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Lun 24 Sep - 1902 captaindĂ©dĂ© a Ă©crit Des TP, j'en ai 5 dans la Cie, ainsi que des pilotes de VH tactiques, des opĂ©rateurs DNBC, un opĂ©rateur de rĂ©seaux mobiles spĂ©cialistes etc.....C'est le DUO qui est libellĂ© de la sorte et il faut pouvoir remplir les cases par le bureau RĂ©serve sans pour autant que celĂ  corresponde vraiment sur le terrain. Pierre L. a Ă©crit Pareil que captaindĂ©dĂ©... le DUO c'est une liste de case qu'il faut remplir, personnellement j'ai Ă©tĂ© cuisinier, maintenant je suis GV... j'ai toujours fait la mĂȘme chose, sans passer par quelconque formation spĂ©cialisĂ©e... les TP des UIR ont ni diplome, ni formation spĂ©ciale, encore moins de brevet Ă  accrochĂ© sur la tenue. Ok, merci Ă  vous deux !C'est donc le papier DUO qui est fait de la sorte .. et ça n'engage Ă  rien .. rassurant Contenu sponsorisĂ©Sujet Re SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? SpĂ©cialitĂ©s dans la rĂ©serve ... mais quand ? Page 1 sur 1 Sujets similaires» reserve 1 et 2?Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumForum rĂ©serve opĂ©rationnelle Informations sur la rĂ©serve opĂ©rationnelle Vos questionsSauter vers
VIDÉO- C'est une premiĂšre, le ministĂšre des ArmĂ©es a dĂ©cidĂ© de lever le voile sur les tireurs d'Ă©lite de l'armĂ©e de terre. Nous avons pu rencontrer ces snipers qui nous ont expliquĂ© les
Il y a 1 heure, Zante a dit Dans la pratique vous avez plus de chance de finir dans un bureau en Etat-Major ! Faut peut ĂȘtre pas pousser non plus, entre ĂȘtre dans une compagnie de combat dans un rĂ©giment d'inf et dans un Etat Major dans un bureau il y a tout un monde. Des femmes dans l'infanterie on en trouve en tant que pilote, on en trouve aussi dans l'artillerie, dans les sic dans tous les rĂ©giments, comme sapeur de combat dans le gĂ©nie, dans les escadrons de circulation etc etc etc. On en trouve aussi comme maĂźtre chien. Ce qui sera impossible c'est les forces spĂ©ciales, ce qui sera difficile c'est comme combattant dans l'infanterie... il y en a une sur le forum dont j'ai oubliĂ© le nom qui rentre en dĂ©cembre au 152ri comme combattant TTA, c'est trĂšs rare mais ça arrive. Edited October 29, 2016 by Sco
Devenirsniper pour l’armĂ©e française, c’est pas comme au cinĂ©ma. Dans la vraie vie, ce n’est pas Snipper. C’est soit : Tireur de prĂ©cision (TP), et pour la longue distance : Tireur d’élite (TE, TELD). La sĂ©lection est trĂšs
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Vous avez envie d'aventure et vous souhaitez vivre une vie hors du commun. Si vous avez la nationalitĂ© française, vous pouvez devenir agent ou officier de la DGSE direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure en fonction de vos aptitudes et de votre profil. Si vous ĂȘtes militaire, vous pouvez demander votre affectation Ă  la DGSE et si vous ĂȘtes civil, vous pouvez passer un concours d'entrĂ©e ou postuler spontanĂ©ment. Il existe de nombreux postes au sein de la DGSE, en Ă©tant militaire, vous pouvez participer Ă  des opĂ©rations sur le terrain et si vous ĂȘtes civil, vous pouvez travailler comme agent de surveillance, linguiste, ingĂ©nieur, analyste ou ĂȘtre stagiaire. Vous ne pourrez par contre pas raconter vos aventures Ă  vos amis ni aux membres de votre famille. 1Comment fonctionne la DGSE ? La DGSE [1] est principalement un organisme de recherche appliquĂ©e au domaine politique et de la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure. Elle enrichit un dĂ©bat qui s'alimente des analyses stratĂ©giques, diplomatiques, etc. La DGSE a une vision objective des faits qui lui sont livrĂ©s de diffĂ©rentes façons. L'analyse est moins importante que la fraicheur d'un renseignement non interprĂ©tĂ©, mais, quelle que soit la question posĂ©e aux hommes de la piscine » le siĂšge de la DGSE Ă  Paris, la rĂ©ponse doit absolument ĂȘtre trouvĂ©e et hors du territoire. Les difficultĂ©s qui peuvent s'opposer Ă  l'obtention d'un renseignement rĂ©sident dans l'Ă©quilibre difficultĂ©-risque-intĂ©rĂȘt ». Il peut y avoir des difficultĂ©s pour parvenir au but en fonction des moyens Ă  mettre en Ɠuvre, il peut y avoir des risques pour les agents et des risques diplomatiques et il faut considĂ©rer l'intĂ©rĂȘt pour l'État. C'est l'État qui dĂ©cide de l'effort qu'il est prĂȘt Ă  fournir. L'obtention et la validation d'un renseignement se font en plusieurs Ă©tapes, recherche humaine, recherche technique, recherche opĂ©rationnelle et renseignement obtenu grĂące Ă  la coopĂ©ration d'un service Ă©tranger. Le traitement du renseignement s'effectue ensuite Ă  Paris. 2Les deux dĂ©fis majeurs de la DGSE. Les deux dĂ©fis majeurs de la DGSE en matiĂšre de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ© sont la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la prolifĂ©ration des armes de destruction massive. La prolifĂ©ration des armes de destruction massive et le terrorisme ne sont pas uniquement des menaces contre la France, ce sont Ă©galement des gĂ©nĂ©rateurs de crises internationales et d'instabilitĂ©s rĂ©gionales. La DGSE doit adapter son dispositif en permanence Ă  cause de la diversification des modes opĂ©ratoires employĂ©s par les terroristes ainsi que l'ampleur de leurs actions. La lutte contre la prolifĂ©ration des armes de destruction massive implique un suivi rigoureux des États qui se dĂ©veloppent et des pays oĂč il y a des individus qui peuvent leur fournir le savoir-faire, les technologies et les financements nĂ©cessaires. La DGSE doit donc dĂ©velopper ses capacitĂ©s d'anticipation, d'adaptation et de rĂ©action. Elle assure des missions de recueil de renseignements puis analyse et Ă©value les menaces avant d'entamer des actions d'entrave avec des coopĂ©rations nationales ou internationales. 3La lutte contre le terrorisme. La lutte contre le terrorisme est une anticipation qui vise Ă  dĂ©tecter, Ă©valuer puis neutraliser les menaces pesant sur la sĂ©curitĂ© nationale. Cette lutte passe par un travail de recueil et d'exploitation du renseignement trĂšs important pour dĂ©tecter et identifier les acteurs de la menace, comprendre leurs stratĂ©gies, localiser leurs structures et dĂ©terminer leurs objectifs. L'action de la DGSE est coordonnĂ©e avec d'autres services nationaux impliquĂ©s dans cette problĂ©matique et elle est inscrite dans des Ă©changes permanents avec des partenaires Ă©trangers. Cette lutte peut dĂ©boucher sur l'interpellation d'individus dont il a Ă©tĂ© prouvĂ© qu'ils sont impliquĂ©s dans des activitĂ©s Ă  caractĂšre terroriste. 4 La lutte contre la prolifĂ©ration. La prolifĂ©ration dĂ©signe la propagation des armes balistiques, nuclĂ©aires, biologiques et chimiques sur notre planĂšte. La prolifĂ©ration a une dimension Ă  la fois stratĂ©gique, politique et Ă©conomique. C'est un phĂ©nomĂšne contagieux, car si un État acquiert une capacitĂ© de destruction massive, ses ennemis politiques ou stratĂ©giques ainsi que ses voisins peuvent ĂȘtre tentĂ©s d'entamer Ă©galement une dĂ©marche de prolifĂ©ration. Cet enchainement peut remettre en cause la sĂ©curitĂ© collective et menacer les intĂ©rĂȘts de la France. Dans ce domaine, la cible de la DGSE peut aussi bien ĂȘtre un État prolifĂ©rateur qui transmet la technologie qu'un État prolifĂ©rant qui souhaite acquĂ©rir la technologie. Les rĂ©seaux d'acquisition font aussi l'objet d'un suivi attentif. La conjonction potentielle entre les armes de destruction massive et le terrorisme reprĂ©sente une grande menace contre la sĂ©curitĂ© de la France et de ses alliĂ©s. Dans ce cas, le recueil de renseignements et l'action d'entrave ont besoin d'une capacitĂ© de rĂ©action trĂšs rapide. À la DGSE, on prĂ©fĂšre travailler en combinant les moyens permettant d'obtenir, de recouper et de valider le renseignement. Les quatre canaux mentionnĂ©s un peu plus haut se complĂštent, se croisent et se vĂ©rifient comme les piĂšces d'un puzzle pour produire un renseignement utile. Les trois premiers canaux sont privilĂ©giĂ©s parce qu'ils permettent de conserver une autonomie nationale et de dĂ©terminer le niveau de coopĂ©ration qui peut ĂȘtre engagĂ© par la DGSE [2] . La recherche humaine consiste Ă  contacter une personne ayant accĂšs au renseignement. C'est bien sĂ»r plus complexe qu'un simple Ă©change question-rĂ©ponse ». Recruter une source est un travail lent, rĂ©pĂ©titif et particuliĂšrement subtil. L'officier traitant OT doit faire preuve d'une grande finesse psychologique dans son approche et l'aboutissement de cette dĂ©marche est le recrutement d'un agent ou d'un informateur. Il faut auparavant dĂ©terminer quelle est la meilleure source potentielle. L'officier traitant est guidĂ© dans son travail par un officier de recherche et un analyste spĂ©cialisĂ© dans le secteur thĂ©matique ou gĂ©ographique qui se trouvent Ă  Paris Ă  la Centrale. L'analyste dĂ©termine la structure utile Ă  laquelle l'agent secret en poste dans le pays Ă©tranger va s'intĂ©resser. Une Ă©tude d'environnement apportera ensuite des informations supplĂ©mentaires Ă  l'officier traitant pour qu'il rĂ©alise son approche. La recherche humaine est relativement Ă©conomique, mais elle expose l'officier traitant aux services de contrespionnage adverses et elle dĂ©pend de la fiabilitĂ© de la source. Le risque est important et il s'agit d'amener une personne Ă  coopĂ©rer avec la DGSE en transgressant une limite. La recherche opĂ©rationnelle ne s'attache pas Ă  obtenir un renseignement provenant d'un ĂȘtre humain. Elle consiste Ă  piĂ©ger un systĂšme de communication ou Ă  rĂ©cupĂ©rer un document. Elle oblige l'intervention de spĂ©cialistes de l'action, habituĂ©s Ă  la discrĂ©tion et aux technologies impliquĂ©es. La recherche opĂ©rationnelle doit rĂ©cupĂ©rer un renseignement sans que son dĂ©tenteur s'en rende compte. Ce type de recherche est comme le renseignement humain Ă©conomique et a l'avantage de ne pas prĂ©senter de problĂšme de fiabilitĂ©. La principale caractĂ©ristique de cette recherche rĂ©side dans le caractĂšre brut du renseignement, mais si l'opĂ©ration est dĂ©couverte le risque est important. Le renseignement par moyens techniques est le plus lourd en matiĂšre d'investissement. Cette technique est maitrisĂ©e par quelques pays, dont la France. La tĂ©lĂ©phonie mobile et les faisceaux satellites sont des signaux Ă©lectromagnĂ©tiques invisibles circulant dans l'espace, mais ils peuvent ĂȘtre interceptĂ©s. Rassurez-vous, l'internet et les communications tĂ©lĂ©phoniques de monsieur tout le monde » n'intĂ©ressent pas la DGSE et les interceptions sont faites dans le cadre de la loi [3] . L'implantation des antennes se fait sans publicitĂ©, mais elle est visible de tous. Les satellites HĂ©lios donnent Ă  la DGSE une capacitĂ© d'observation depuis l'espace, ce qui est particuliĂšrement utile dans la lutte contre la prolifĂ©ration. L'ensemble de ces moyens recouvre des savoir-faire de trĂšs haute technicitĂ© traitement du signal, cryptologie, etc.. Ce type de renseignement est fiable, il ne prĂ©sente pas de risque et il peut ĂȘtre constamment sollicitĂ©, mais son cout est trĂšs Ă©levĂ©. La recherche humaine, la recherche technique et la recherche opĂ©rationnelle doivent ensuite ĂȘtre orchestrĂ©es. La personne qui s'en occupe est un analyste. Son travail consiste Ă  synthĂ©tiser, recouper et affiner le renseignement afin de rĂ©orienter chaque Ă©lĂ©ment capteur. La qualitĂ© qui doit avant tout ĂȘtre prĂ©servĂ©e est l'objectivitĂ©. Le renseignement est finalement fourni aux autoritĂ©s. Pour choisir une source, la DGSE favorise la dimension technique des contacts et l'objectif de l'analyste spĂ©cialisĂ© en contreterrorisme est de rechercher une possible menace. Comment un groupe est-il composĂ©, quels sont ses rapports avec le pouvoir en place, sur quoi s'appuie-t-il ? Les liens et les connexions sont espionnĂ©s. L'analyste travaille en synergie avec l'officier postĂ© Ă  l'Ă©tranger, ils ont un dialogue permanent et rĂ©gulier. L'analyste exprime ses besoins et chaque dĂ©partement spĂ©cialisĂ© est responsable de son travail. L'analyste ne se contente pas de tĂ©lĂ©commander les actions depuis Paris, il va souvent sur le terrain clandestinement afin d'Ă©valuer la situation. L'analyste n'est pas un expert du sujet qu'il traite, cette absence de prĂ©jugĂ© le favorise d'ailleurs dans son travail. Il a un profil de haut niveau et une personnalitĂ© adaptĂ©e aux contraintes de son travail. L'information est finalement transmise aux destinataires par le biais de la direction de la stratĂ©gie de la DGSE. Toutes les indications pouvant rĂ©vĂ©ler l'origine ou la nature du renseignement sont effacĂ©es, cette dĂ©marcation permet en effet de prĂ©server les sources et les officiers traitants. Les dĂ©cideurs politiques peuvent demander des informations gĂ©nĂ©rales, contextuelles ou trĂšs prĂ©cises. 1Avez-vous le profil recherchĂ© [4] ? Aujourd'hui en 2014, la DGSE recherche diffĂ©rents types de profils et offre des postes Ă  des civils Ă©tant performants dans leur spĂ©cialitĂ©. À ce jour, la DGSE recherche par exemple des ingĂ©nieurs, des linguistes et des stagiaires. Si vous ĂȘtes militaire, vous pourrez certainement vous retrouver au cƓur de l'action aprĂšs avoir demandĂ© votre affectation. Dans tous les cas, votre passĂ© sera examinĂ© attentivement ainsi que votre mode de vie, vos habitudes, vos centres d'intĂ©rĂȘt, etc. 2Les stagiaires. La DGSE accueille principalement des Ă©lĂšves ingĂ©nieurs en derniĂšre annĂ©e de formation ainsi que des universitaires en Master 2 afin qu'ils effectuent leur stage diplĂŽmant au sein de la direction technique. Chaque annĂ©e, la DGSE accueille une soixantaine de stagiaires dont environ la moitiĂ© est recrutĂ©e pour exercer un mĂ©tier d'ingĂ©nieur au sein de la DGSE. Les stages relĂšvent de diffĂ©rents domaines Ă©lectronique, tĂ©lĂ©communications, cryptologie, informatique, traitement du signal, etc. 3Les linguistes. La DGSE a besoin de linguistes pour pourvoir des emplois d'exploitants-linguistes et de traducteurs. Ces deux emplois ne demandent pas le mĂȘme niveau de connaissance, mais dans les deux cas vous devrez passer des tests de langues. Les traducteurs doivent maitriser parfaitement leur langue de travail alors que les exploitants peuvent avoir un niveau moindre. Une bonne maitrise de la langue française est Ă©videmment indispensable. Les langues recherchĂ©es sont principalement celles des zones de l'arc de crise. 4 Les ingĂ©nieurs. De nos jours, les outils informatiques et de tĂ©lĂ©communications ont une place trĂšs importante dans le monde du renseignement. La DGSE s'appuie sur un systĂšme d'information agile, efficace et adaptĂ© aux conditions peu habituelles d'utilisation, de sĂ©curitĂ© et de fonctionnement. Elle a besoin en permanence de techniciens et d'ingĂ©nieurs de talent ayant un grand appĂ©tit d'apprendre et maitrisant les technologies ou les techniques du moment. La DGSE recherche particuliĂšrement des ingĂ©nieurs de base de donnĂ©es des chefs de projet en informatique et en tĂ©lĂ©communications des ingĂ©nieurs de cƓur de rĂ©seau des ingĂ©nieurs d'Ă©tudes et de dĂ©veloppements applicatifs en tĂ©lĂ©communications et en informatique des ingĂ©nieurs en sĂ©curitĂ© informatique des assistants Ă  maitrise d'ouvrage et des consultants en informatique des analystes-programmeurs des cryptomathĂ©maticiens des techniciens en tĂ©lĂ©communications, des spĂ©cialistes du signal et en systĂšmes d'information des analystes-rĂ©dacteurs domaine balistique, gĂ©opolitique, biens Ă©nergĂ©tiques, circuits financiers, etc. des personnes spĂ©cialisĂ©es dans le soutien technique des agents de surveillance 5 Le recrutement contractuel. La DGSE a besoin de spĂ©cialistes dans diffĂ©rents domaines de façon ponctuelle. Vous avez tout d'abord un CDD contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e d'un Ă  trois ans renouvelable en fonction du besoin. Au-delĂ  de six ans, vous pouvez obtenir un CDI contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Pour ĂȘtre recrutĂ©, vous devez passer diffĂ©rents tests psychotechniques, des entretiens et suivre les procĂ©dures d'habilitation. Aujourd'hui en 2014, la DGSE recherche des spĂ©cialistes en langues Ă©trangĂšres en soutien en ingĂ©nierie en exploitation du renseignement 6Les dĂ©tachements. La DGSE comme d'autres administrations a besoin de fonctionnaires souhaitant Ă©voluer dans leur carriĂšre. Les candidatures doivent correspondre aux besoins et aux emplois Ă  pourvoir. Avant d'ĂȘtre acceptĂ©, vous devez passer des tests psychotechniques et diffĂ©rents entretiens avant de suivre une procĂ©dure d'habilitation. 7 L'affectation militaire. Un quart du personnel de la DGSE est constituĂ© de militaires issus de l'armĂ©e de l'air l'armĂ©e de terre la marine nationale la gendarmerie nationale du SID service d'infrastructure de la dĂ©fense du SCA service du commissariat des armĂ©es la DGA direction gĂ©nĂ©rale de l'armement du service de santĂ© des armĂ©es 8Que vous soyez sous-officier, officier ou militaire du rang, pour ĂȘtre affectĂ© Ă  la DGSE vous devez ĂȘtre volontaire et rĂ©pondre aux critĂšres de mutabilitĂ© dĂ©finis par la direction du personnel. Vous devez Ă©galement ĂȘtre habilitĂ© et vous devez satisfaire des tests psychotechniques et des entretiens avec un psychologue. Des sĂ©ances d'information Ă  destination des officiers sont organisĂ©es chaque annĂ©e par la DGSE ainsi que des prĂ©sentations dans les Ă©coles de sous-officiers. Des messages de prospection sont Ă©galement envoyĂ©s dans les universitĂ©s au cours du second trimestre par la direction du personnel. 9 Les rĂ©servistes. Vous pouvez demander un transfert Ă  la DGSE en Ă©tant rĂ©serviste dans... L'armĂ©e de terre. L'armĂ©e de terre est composĂ©e de plus de 15 000 rĂ©servistes, vous pouvez y ĂȘtre affectĂ© au titre de complĂ©ment individuel notamment en Ă©tat-major ou au sein d'unitĂ©s de rĂ©serves organiques. Vous faites partie d'un volant de gestion pour la rĂ©serve opĂ©rationnelle dont le format reste Ă  l'initiative du commandement en fonction des intĂ©rĂȘts mutuels recherchĂ©s. L'armĂ©e de l'air. Elle se divise en trois catĂ©gories. La rĂ©serve militaire. Vous participez aux missions de l'armĂ©e de l'air et faites face dans les mĂȘmes conditions que les militaires de carriĂšre. La rĂ©serve opĂ©rationnelle. Issu d'une carriĂšre militaire, vous ĂȘtes orientĂ© vers la mise en Ɠuvre des matĂ©riels de l'armĂ©e de l'air. La rĂ©serve citoyenne. Vous mettez en Ɠuvre les moyens d'information visant Ă  expliciter le rĂŽle et les missions de l'armĂ©e de l'air afin d'en assurer la promotion et le rayonnement. La marine nationale. Les rĂ©servistes opĂ©rationnels ont pour mission de renforcer les capacitĂ©s militaires de la marine sur des missions importantes et nĂ©cessitant un savoir technique spĂ©cialisĂ©. Vous assurez Ă©galement la relĂšve sur le territoire national ou sur les théùtres extĂ©rieurs. Les rĂ©servistes citoyens ont pour mission d'assurer le rayonnement et l'entretien de l'esprit de dĂ©fense et de renforcer le lien entre l'armĂ©e et la Nation. La gendarmerie nationale. En Ă©tant rĂ©serviste de la gendarmerie nationale, vous contribuez Ă  la suretĂ© publique en garantissant la protection des personnes et des biens, en alertant, en renseignant et en portant secours. Le service de santĂ© des armĂ©es. Le SSA est ouvert Ă  tous les Français et Françaises volontaires. Vous devez ĂȘtre reconnu mĂ©dicalement apte au service par un mĂ©decin militaire, ĂȘtre ĂągĂ© de moins de 65 ans et exercer une profession de santĂ© ou dans un domaine associĂ© Ă  la santĂ©. La rĂ©serve citoyenne cyberdĂ©fense. Le rĂ©seau de rĂ©serve citoyenne cyberdĂ©fense a Ă©tĂ© créé en 2012. Il vise Ă  expliquer, dĂ©battre, sensibiliser, organiser et susciter des Ă©vĂšnements contribuant Ă  faire de la cyberdĂ©fense une prioritĂ© nationale. 10Les concours. Les fonctionnaires civils sont principalement recrutĂ©s par concours dans les trois catĂ©gories de la fonction publique A, B et C. Ces concours sont ouverts aux candidats de nationalitĂ© française qui jouissent de leurs droits civiques, dont les mentions portĂ©es sur le bulletin n° 2 du casier judiciaire ne sont pas incompatibles avec l'exercice de leur fonction, qui remplissent les conditions d'aptitude physique exigĂ©es, qui sont en position rĂ©guliĂšre au regard du Code du service national les jeunes ĂągĂ©s de 18 Ă  25 ans doivent fournir un certificat de participation Ă  la JAPD journĂ©e d'appel de prĂ©paration Ă  la dĂ©fense ou une attestation individuelle d'exemption lors d'une inscription Ă  un concours de la fonction publique. Aucune justification n'est demandĂ©e pour les femmes nĂ©es avant le 1er janvier 1983. 11 La catĂ©gorie A. Pour la catĂ©gorie A, il existe deux corps spĂ©cifiques de fonctionnaires civils rattachĂ©s Ă  la DGSE. Le corps des attachĂ©s. Les attachĂ©s sont chargĂ©s des fonctions de conception, d'expertise, de gestion et de pilotage d'unitĂ©s administratives et spĂ©cialisĂ©es. Vous participez Ă  l'ensemble des missions entrant dans les attributions de la DGSE. Vous devez disposer d'un diplĂŽme classĂ© au moins au niveau 2, d'une licence ou d'une qualification reconnue comme Ă©quivalant Ă  l'un de ces titres ou diplĂŽmes. Le corps des inspecteurs. Les inspecteurs sont chargĂ©s dans le domaine technique de fonctions d'Ă©tudes et de recherche, de conception, d'organisation, d'expertise et de commandement de structures. Vous participez Ă  l'ensemble des missions techniques entrant dans les attributions de la DGSE. Pour faire partie de ce corps, vous devez ĂȘtre titulaire d'un diplĂŽme classĂ© au moins au niveau 2 ou d'une licence dans une spĂ©cialitĂ© technique ou scientifique ou bien d'une qualification reconnue comme Ă©quivalant Ă  l'un de ces diplĂŽmes ou titres. 12 La catĂ©gorie B. Il existe deux corps spĂ©cifiques de catĂ©gorie B. Le corps des secrĂ©taires administratifs spĂ©cialisĂ©. Vous ĂȘtes chargĂ© de fonctions administratives d'application. Vous participez Ă  la mise en Ɠuvre de textes de portĂ©e gĂ©nĂ©rale et vous assistez les fonctionnaires de la catĂ©gorie A ou de niveau Ă©quivalent dans la recherche, l'analyse et l'exploitation du renseignement et dans le domaine de la linguistique. Vous exercez des tĂąches administratives de gestion dans les domaines des ressources humaines, dans le secteur juridique, financier, logistique ou comptable. Vous pouvez vous voir confier des tĂąches de rĂ©daction et ĂȘtre chargĂ© de l'animation d'une Ă©quipe. Vous pouvez Ă©galement assurer des fonctions d'assistant de direction. Vous devez ĂȘtre titulaire d'un diplĂŽme ou d'un titre classĂ© au moins au niveau 4 ou d'un baccalaurĂ©at. Pour ĂȘtre secrĂ©taire administratif spĂ©cialisĂ© de classe supĂ©rieure, vous devez ĂȘtre titulaire d'un titre ou d'un diplĂŽme sanctionnant deux annĂ©es de formation classĂ©e au moins au niveau 3 ou d'une qualification reconnue comme Ă©quivalant Ă  l'un de ces titres ou diplĂŽmes. Le corps des contrĂŽleurs spĂ©cialisĂ©s. Dans le corps des contrĂŽleurs spĂ©cialisĂ©s, vous ĂȘtes chargĂ© de fonctions d'application, de contrĂŽle, de surveillance, de conduite de travaux ou d'Ă©tudes dans des domaines techniques ou scientifiques ou dans la recherche de renseignements d'ordre technique. Vous pouvez Ă©galement ĂȘtre chargĂ© de l'animation d'une Ă©quipe. Vous devez ĂȘtre titulaire d'un baccalaurĂ©at ou d'un titre ou diplĂŽme classĂ© au moins au niveau 4 ou d'une qualification Ă©quivalant Ă  l'un de ces titres ou diplĂŽmes. Pour ĂȘtre secrĂ©taire administratif spĂ©cialisĂ© supĂ©rieur, vous devez ĂȘtre titulaire d'un diplĂŽme ou d'un titre sanctionnant deux annĂ©es de formation classĂ©e au moins au niveau 3 ou d'une qualification reconnue comme Ă©quivalant Ă  l'un de ces titres ou diplĂŽmes. 13 La catĂ©gorie C. Comme pour les catĂ©gories A et B, le recrutement dĂ©pend du niveau de formation des candidats. Il existe trois corps spĂ©cifiques de catĂ©gorie C. Le corps des surveillants. En faisant partie du corps des surveillants, vous assurez sous l'autoritĂ© des chefs de service intĂ©rieur la protection de la direction et vous participez Ă  toutes les missions de sĂ©curitĂ© ordonnĂ©es par le directeur gĂ©nĂ©ral concernant les biens et les personnes. Pour vous prĂ©senter Ă  ce concours, vous devez ĂȘtre ĂągĂ© de 21 ans au moins et de 40 ans au plus au 1er janvier de l'annĂ©e du concours. Vous devez ĂȘtre reconnu apte Ă  l'emploi correspondant aprĂšs avoir passĂ© un examen mĂ©dical prĂ©alable aux Ă©preuves d'admission chez un mĂ©decin agréé par l'administration. Aucun diplĂŽme n'est nĂ©cessaire pour s'inscrire au concours de surveillant, mais vous devez rĂ©unir les conditions nĂ©cessaires Ă  l'octroi d'une autorisation de port d'arme. Le corps des agents techniques. Pour faire partie du corps des agents techniques, vous devez ĂȘtre titulaire d'un diplĂŽme ou d'un titre de niveau 5 ou d'une qualification reconnue comme Ă©quivalant Ă  l'un de ces diplĂŽmes ou titres. Si vous ĂȘtes titulaire du permis appropriĂ©, vous pouvez assurer la conduite de motos, de vĂ©hicules de tourisme ou d'utilitaires lĂ©gers, de poids lourds et de vĂ©hicules de transports en commun. Vous ĂȘtes chargĂ© de l'exĂ©cution de travaux ouvriers ou techniques nĂ©cessitant une qualification professionnelle. Le corps des adjoints administratifs. Vous pouvez ĂȘtre chargĂ© des fonctions d'accueil et de secrĂ©tariat ou exercer des fonctions nĂ©cessitant une bonne connaissance des rĂšglements administratifs et de leur application. Aucun diplĂŽme n'est requis pour s'inscrire au concours d'adjoint administratif. 14Le correspondant dĂ©fense [5] . En tant qu'Ă©lu local, le correspondant dĂ©fense peut mener des actions de proximitĂ© efficaces. Un nouvel Ă©lan est donnĂ© Ă  la mission d'information et d'animation des dĂ©lĂ©guĂ©s militaires dĂ©partementaux DMD qui sont les points uniques de contacts des correspondants dĂ©fense au niveau local. L'instruction relative aux correspondants dĂ©fense a Ă©tĂ© rĂ©actualisĂ©e pour rĂ©affirmer et clarifier les missions des correspondants dĂ©fense ainsi que le rĂŽle de chacun des acteurs du dispositif. Pour mener Ă  bien leur mission, les correspondants dĂ©fense doivent pouvoir accĂ©der Ă  une information rĂ©guliĂšre et actualisĂ©e sur les questions de dĂ©fense. 15Vous ĂȘtes jeune. Vous ĂȘtes jeune, intĂ©ressĂ© pour entrer Ă  la DGSE, mais vous ne savez pas comment vous y prendre. Il existe des formations Ă  la dĂ©fense dans l'enseignement supĂ©rieur, des lycĂ©es de la dĂ©fense, un service militaire adaptĂ©, etc. Pour vous renseigner et vous aider Ă  faire un choix, allez sur le site educadef » 1 Postulez ! Si vous ĂȘtes militaire, faites une demande d'affectation. Si vous ĂȘtes fonctionnaire, demandez votre dĂ©tachement quelle que soit votre administration d'origine. Si vous ĂȘtes civil, portez-vous candidat pour un recrutement contractuel ou accĂ©dez Ă  l'un des corps spĂ©cifiques de fonctionnaires par concours. Vous pouvez Ă©galement envoyer une lettre de motivation et un au ministĂšre de la DĂ©fense - N° 196/E - 14 rue Saint-Dominique - 75700 Paris SP 07 ministĂšre de la DĂ©fense - BP 40 - 75960 Paris 20 PDC 2PrĂ©parez-vous. Pour travailler Ă  la DGSE mĂȘme dans un bureau, vous devez ĂȘtre en bonne condition physique et vous devez passer diffĂ©rents tests permettant de dĂ©terminer si vous prĂ©sentez des vulnĂ©rabilitĂ©s sur le plan de la sĂ©curitĂ©. 3Ne prenez pas de drogues. Si vous souhaitez travailler au sein d'un organisme de renseignement, vous ne devez pas prendre de drogues. Ceci n'est pas vraiment liĂ© Ă  votre santĂ© physique, mais Ă  votre santĂ© morale. Un agent de renseignement prenant de la drogue est trĂšs vulnĂ©rable, car il peut ĂȘtre dĂ©pendant et ses critĂšres de jugement ainsi que ses rĂ©actions seront affectĂ©s. Il met en danger sa vie et celle d'autres agents. Il en va de mĂȘme pour l'alcool. Un agent alcoolique est trĂšs vulnĂ©rable et dangereux pour le service auquel il appartient. Vous devez impĂ©rativement avoir une vie saine. 4Soyez discret. Si vous dĂ©sirez entrer Ă  la DGSE, n'en parlez pas Ă  tous vos amis, Ă  votre petite amie ou Ă  votre femme ni aux membres de votre famille. Ils pourraient le rĂ©pĂ©ter et des agents ennemis » pourraient chercher Ă  les utiliser ou Ă  les torturer pour obtenir des informations. Vous devez donc faire preuve d'une discrĂ©tion absolue. Vous pouvez raconter que vous ĂȘtes militaire ou fonctionnaire de l'État, mais rien de plus. 5Soyez disponible. Vos horaires de travail peuvent ĂȘtre trĂšs diffĂ©rents de ceux du commun des mortels. Vous devrez parfois spĂ©cialement si une situation de crise se prĂ©sente travailler de nombreuses heures, de jour comme de nuit. Vous pourrez Ă©galement ĂȘtre mutĂ© trĂšs loin de votre lieu de rĂ©sidence actuel et devrez parfois selon votre poste ĂȘtre envoyĂ© Ă  l'Ă©tranger. Si vous ĂȘtes militaire, vous serez probablement appelĂ© Ă  participer Ă  des missions en terre Ă©trangĂšre de façon rĂ©guliĂšre, vous ne devrez jamais rĂ©vĂ©ler votre destination ni votre rĂŽle. Votre vie de famille peut en souffrir, vous devez ĂȘtre prĂ©parĂ© Ă  cela. 6Vous devez avoir du caractĂšre. Pour travailler Ă  la DGSE, vous devez avoir une grande force de caractĂšre tout en Ă©tant souple d'esprit, faire preuve de psychologie et vous devez pouvoir rĂ©agir rapidement face Ă  tout changement de situation. Conseils Soyez brillante dans vos Ă©tudes. La DGSE cherche des agents dans les grandes Ă©coles et dans les universitĂ©s. Si vous ĂȘtes brillant dans vos Ă©tudes, un agent viendra peut-ĂȘtre vous contacter. Vous devez absolument ĂȘtre discret. Avant d'entrer Ă  la DGSE, vous passerez diffĂ©rents tests qui permettront de dĂ©terminer votre fiabilitĂ©. Certains de ces tests peuvent vous mettre Ă  rude Ă©preuve ceci dans le but de savoir si vous rĂ©sistez Ă  la pression et si vous pouvez conserver une information confidentielle mĂȘme dans une situation critique. Le poste que vous obtiendrez au sein de la DGSE dĂ©pend principalement de votre formation professionnelle. Si vous ĂȘtes un militaire aguerri, vous irez certainement sur le terrain. Si vous ĂȘtes un ingĂ©nieur informatique de talent, un analyste ou un linguiste, vous travaillerez principalement dans un bureau Ă  la piscine » le siĂšge de la DGSE Ă  Paris. Certains linguistes sont particuliĂšrement recherchĂ©s, spĂ©cialement ceux qui maitrisent les langues de l'arc de crise Proche-Orient, Moyen-Orient. La DGSE n'engage gĂ©nĂ©ralement pas de gens ĂągĂ©s de plus de 40 ans sauf cas particulier. Vous devez absolument avoir la nationalitĂ© française pour entrer Ă  la DGSE. La DGSE ne fait pas de discrimination en matiĂšre de couleurs, races, religions, sexe, origines, etc. Ne pensez pas gagner beaucoup d'argent et vivre comme James Bond. La vie d'un agent de renseignement est totalement diffĂ©rente de ce que vous avez pu voir dans les films. Vous ne roulerez pas Ă  200 km/h en Aston Martin sur une petite route de montagne avec un martini-gin dans une main et avec l'autre main sur les genoux d'une jolie blonde et vous n'irez pas jouer 5 millions d'euros dans un casino. Si vous dĂ©sirez participer Ă  des missions sur le terrain, vous devriez vous orienter tout d'abord vers une carriĂšre militaire afin d'obtenir un bon entrainement. Avertissements Si vous souhaitez travailler dans un organisme de renseignement, vous devez protĂ©ger les intĂ©rĂȘts de la Nation et non pas les mettre en pĂ©ril. Vous devez ĂȘtre une personne de confiance, faire preuve de rĂ©gularitĂ©, de constance et de stabilitĂ©. Vous devrez faire des concessions pour votre travail et avoir une vie saine. Il n'est pas question de trainer dans un bar jusqu'Ă  5 h du matin pour vous changer les idĂ©es pour une mission peut-ĂȘtre, mais sans boire d'alcool. Votre vie privĂ©e doit ĂȘtre discrĂšte et stable, d'autant plus que vos communications et votre vie privĂ©e peuvent ĂȘtre examinĂ©es Ă  n'importe quel moment afin de dĂ©terminer votre fiabilitĂ©. L'entrainement que vous aurez changera certainement votre personnalitĂ© et votre mode de vie. Ne mentez en aucun cas lors des entretiens de recrutement, car mĂȘme si vous Ă©tiez engagĂ©, vous seriez ensuite dans de sĂ©rieux problĂšmes. PrĂ©parez-vous Ă  rĂ©sister Ă  la pression et au stress, vous devez apprendre Ă  contrĂŽler parfaitement vos Ă©motions. Vous devez avoir une trĂšs bonne facultĂ© d'analyse et parfois ĂȘtre un excellent psychologue pour obtenir un renseignement. ÉlĂ©ments nĂ©cessaires Un Un diplĂŽme suivant le poste auquel vous postulez Un accĂšs Ă  internet et un ordinateur RĂ©fĂ©rences À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 128 746 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
Pourles déploiements en Afghanistan ou en Irak de 2006 à 2010, le programme de formation initiale pour les tireurs de précision ( marksmen ) a connu de nombreux changements visant à mieux préparer le soldat IET. Ces changements ont redéfini des parties entiÚres de l'entraßnement et de la doctrine du tir de l'armée US et donc, les sergents instructeurs ont dû introduire de
Fiche mĂ©tier Combattant de l'infanterie Retrouvez sur la fiche mĂ©tier combattant de l'infanterie toutes les informations utiles sur ce travail Salaire, Ă©tudes, formation, rĂŽle, description du poste combattant de l'infanterie, les qualitĂ©s et compĂ©tences requises pour travailler en tant que combattant de l'infanterie. Le mĂ©tier combattant de l'infanterie fait partie du domaine DĂ©fense. L'infanterie est l'ensemble des unitĂ©s militaires luttant Ă  pied dans les diverses opĂ©rations menĂ©es par l’armĂ©e. Le combattant de l’infanterie est un soldat de l'ArmĂ©e de Terre, Ă©voluant dans une section de 31 soldat. Homme/femme de terrain, au cƓur de l'action, au contact des populations, le combattant de l'infanterie est aussi un spĂ©cialiste tireur de prĂ©cision ou d'armements spĂ©cifique, opĂ©rateur radio, etc. A noter que l'ArmĂ©e de Terre est composĂ©e de plus de 110 000 militaires. Les diffĂ©rents types de contrats Les EVAT Les EngagĂ©s Volontaires de l'ArmĂ©e de Terre, sont des personnes ĂągĂ©es de 17 ans et demi ou moins de 29 ans Ă  la date de signature du contrat, et qui possĂšdent un niveau bac ou moins. Ces derniĂšres signent un premier contrat de 3 Ă  5 ans. Elles peuvent enchaĂźner jusqu'Ă  15 Ă  22 ans de service, en signant plusieurs contrats successifs. Les VDAT Les Volontaires de l'ArmĂ©e de Terre ont entre 18 ans et moins de 26 ans Ă  la date de signature de leur contrat et n'ont pas le niveau pour devenir EVAT. Leur contrat est d'une durĂ©e de un an, renouvelable 4 fois maximum. Cependant, Ă  partir du 10Ăšme mois, l'armĂ©e peut leur proposer de transformer leur contrat en EVAT, en fonction de leurs aptitudes, compĂ©tences et des besoins de leur en dĂ©tail les caractĂ©ristiques du domaine en vous dirigeant sur la fiche ROME "Combattant de l'infanterie", code K1701. Synonyme Quels sont les autres noms du poste Combattant de l'infanterie ? Le combattant de l'infanterie est plus communĂ©ment appelĂ© "militaire" ou "combattant", et plus familiĂšrement "soldat". Salaire Combattant de l'infanterie Quel salaire et combien gagne un Combattant de l'infanterie ? La rĂ©munĂ©ration d'un combattant de l'infanterie est appelĂ©e la solde. En dĂ©but d’exercice, elle Ă©quivaut souvent au SMIC, avec une rĂ©munĂ©ration comprise entre 19 000 et 20 000 euros bruts par an. Certaines Ă©volutions de carriĂšre et autres dĂ©placements en extĂ©rieur permettent d'atteindre des salaires plus importants. Le salaire du combattant de l'infanterie dĂ©butant est d'environ 1 250 euros nets par mois. Cela correspond Ă  un taux horaire d'environ 10,50 euros si le militaire effectue 35 heures. Pour accĂ©der Ă  une rĂ©munĂ©ration plus attractive dĂšs le dĂ©but de son activitĂ©, le combattant de l'infanterie peut partir en OPEX. Ce sont les opĂ©rations en extĂ©rieur menĂ©es par l'armĂ©e, et pour lesquelles il sera davantage rĂ©tribuĂ© qu'Ă  son habitude. Le montant des primes versĂ©es pour partir en OPEX est calculĂ© selon plusieurs critĂšres. Les risques de la mission, sa durĂ©e ou encore le type de travail Ă  effectuer influencent le montant versĂ© au militaire. À plus long terme, le combattant de l'infanterie peut prĂ©tendre Ă  une solde plus intĂ©ressante grĂące Ă  des Ă©volutions de carriĂšre. Pour cela, il peut monter en grade. Il n'existe pas de grille salariale fixe pour la rĂ©munĂ©ration des militaires. Il existe cependant des indices qui permettront de calculer la fourchette de rĂ©munĂ©ration en fonction du grade et de l'anciennetĂ©. Du point de vue des avantages en nature, le militaire sera nourri et logĂ© au rĂ©giment. Les frais occasionnĂ©s par les dĂ©placements entre le rĂ©giment et son lieu de rĂ©sidence peuvent aussi ĂȘtre pris en charge. Travail Combattant de l'infanterie Pourquoi et comment travailler en tant que Combattant de l'infanterie ? Les plus Une rĂ©munĂ©ration intĂ©ressante Un mĂ©tier dans lequel il n'y a jamais de routine Nourri et logĂ© par le rĂ©giment Les moins Logement obligatoire en rĂ©giment les quatre premier mois Des horaires variables selon les missions Les conditions de travail selon le lieu de la mission opĂ©ration extĂ©rieure QualitĂ©s et compĂ©tences nĂ©cessaires Quelles sont les qualitĂ©s et compĂ©tences nĂ©cessaires pour ĂȘtre embauchĂ© en tant que Combattant de l'infanterie ? Ce qui est impĂ©ratif, c'est le courage et la discipline. En s'engageant dans l'armĂ©e de terre, le combattant d'infanterie s'engage aussi Ă  respecter sa mission et Ă  servir son pays, parfois mĂȘme en risquant sa vie. Le courage est donc indispensable, comme le sens de l'honneur et le sang froid. ExĂ©cutant les ordres de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, la discipline et la rigueur ne sont pas en option. Le goĂ»t du travail en Ă©quipe et de l'effort physique sont aussi des qualitĂ©s obligatoires pour devenir militaire, car c'est ce qui rythme leur quotidien. Etudes et formation Quelle formation et comment devenir Combattant de l'infanterie ? Il n'y a pas de formation prĂ©-requise Ă  l'inscription. Un diplĂŽme tel qu'un CAP, BEP ou mĂȘme BAC est apprĂ©ciĂ© mais non-obligatoire. La premiĂšre formation initiale pour devenir soldat dure 4 mois. S'ensuit la formation de spĂ©cialiste en rĂ©giment, selon la spĂ©cialitĂ© choisie tireur de prĂ©cision, etc. Evolutions possibles Que faire aprĂšs Combattant de l'infanterie ? Une Ă©volution est possible tout au long de la carriĂšre que ce soit par l'acquisition de nouvelles compĂ©tences et qualifications, par un changement d'orientation, une montĂ©e en grade, ... Cependant, l'ArmĂ©e de Terre forme et aide Ă  la reconversion dans la vie civile, Ă  partir de 4 ans de mĂ©tier. Principaux employeurs Quelles sont les entreprises qui peuvent recruter un Combattant de l'infanterie ? L'ArmĂ©e de Terre dĂ©pend du gouvernement, plus prĂ©cisĂ©ment du MinistĂšre de l'IntĂ©rieur. Pour ĂȘtre recrutĂ©, il faut se prĂ©senter dans l'un des 110 centres d'information et de recrutement des forces armĂ©es CIRFA. L'ArmĂ©e de Terre recrute plus de 10 000 soldats tous les ans.
Emploi: Armement à Saint-Jean-de-la-Ruelle, Loiret ‱ Recherche parmi 736.000+ offres d'emploi en cours ‱ Rapide & Gratuit ‱ Temps plein, temporaire et à temps partiel ‱ Meilleurs employeurs à Saint-Jean-de-la-Ruelle, Loiret ‱ Emploi: Armement - facile à trouver !
Page 1 sur 2Longtemps laissĂ©e pour compte par l’histoire militaire, car sans doute vue comme triviale et parfois sordide, l’étude du combat en tant que tel n’a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©e que de maniĂšre relativement tardive. En France, on l’associe gĂ©nĂ©ralement Ă  la PremiĂšre guerre mondiale et au courant de l’historial de PĂ©ronne, avec une histoire du conflit centrĂ©e sur l’étude du quotidien, des consciences et des individus plutĂŽt que sur celle des campagnes et des batailles. Une vision dĂ©fendue notamment par l’historien britannique John Keegan, mondialement connu, ou par le Français Olivier Chaline, qui l’appelle la nouvelle histoire-bataille » pour mieux la dĂ©marquer de l’ancienne – cette derniĂšre faite de chronologies parfois vides de sens comme en tĂ©moigne le fameux poncif 1515 Marignan ». Des tactiques anciennes Aujourd’hui international, ce courant est pourtant nĂ© aux États-Unis, et c’est l’étude historique de la guerre de sĂ©cession qui l’a gĂ©nĂ©rĂ©. Par un processus similaire Ă  celui qu’on retrouvera en France au sujet de la Grande Guerre, c’est la disparition progressive des derniers vĂ©tĂ©rans du conflit, dans les annĂ©es 1930 et 40, qui amena les historiens amĂ©ricains Ă  s’intĂ©resser Ă  leur vĂ©cu et leur quotidien de soldats. Leurs mĂ©moires, souvenirs et tĂ©moignages passĂšrent du statut de rĂ©cits autobiographiques Ă  celui d’objets d’histoire. L’un des pionniers de cette voie fut certainement Bell Irvin Wiley avec ses ouvrages sur la vie quotidienne de Johnny Reb » et Billy Yank », archĂ©types des soldats sudiste et nordiste, parus respectivement en 1943 et 1952. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le soldat en guerre passe beaucoup plus de temps Ă  marcher ou Ă  camper qu’à se battre. En dĂ©pit de cela, le combat demeure sans doute, dans une guerre, l’expĂ©rience paroxystique la plus marquante pour la majeure partie de ceux qui y sont confrontĂ©s. Comme l’écrit Chaline, la bataille est apocalypse au sens de rĂ©vĂ©lation » – autrement dit, c’est souvent dans le combat que se rĂ©vĂšlent les tempĂ©raments, les personnalitĂ©s et les idĂ©aux de ceux qui le livrent. ConnaĂźtre la façon dont ils se battent, c’est donc faire irruption dans leur vie tout autant qu’en se penchant sur d’autres aspects plus tranquilles de leur quotidien. En 1861, les tactiques en gĂ©nĂ©ral n’ont que peu Ă©voluĂ© depuis la fin des guerres napolĂ©oniennes. On se bat toujours sur des espaces relativement rĂ©duits, excĂ©dant rarement les 150 ou 200 kilomĂštres carrĂ©s. Les unitĂ©s demeurent rangĂ©es en formations serrĂ©es, comme elles l’ont presque toujours Ă©tĂ© depuis l’AntiquitĂ©. La raison de cette situation est essentiellement pratique. En l’absence d’autres moyens, la transmission des ordres est limitĂ©e aux capacitĂ©s visuelles et auditives de ceux qui les reçoivent. Sur un champ de bataille du milieu du XIXĂšme siĂšcle, obscurci par la fumĂ©e que dĂ©gage l’utilisation de la poudre Ă  canon et envahi par le vacarme assourdissant de l’artillerie et de la mousqueterie, celles-ci sont forcĂ©ment trĂšs restreintes. L’officier qui doit donner des ordres Ă  ses soldats doit donc les garder Ă  portĂ©e de voix pour ce faire, d’autant plus que l’entraĂźnement des recrues ne met en rien l’accent sur l’initiative individuelle. Si les rĂ©giments portent des uniformes plutĂŽt voyants et un, voire plusieurs drapeaux, ce n’est pas par coquetterie mais pour ĂȘtre en mesure de se voir et de s’identifier plus aisĂ©ment. Transmettre des ordres et des informations le long de la chaĂźne de commandement nĂ©cessite le recours Ă  des estafettes Ă  cheval, porteuses – lorsqu’elles parviennent Ă  les remettre – d’instructions orales ou Ă©crites. Quant Ă  la transmission par sĂ©maphore, elle existe – et sera employĂ©e avec bonheur par les ConfĂ©dĂ©rĂ©s Ă  Bull Run en 1861 – mais son utilisation demeure alĂ©atoire et limitĂ©e, Ă©tant dĂ©pendante de la configuration du terrain et de la visibilitĂ©. Tous ces facteurs rendent pour ainsi dire obligatoire de livrer bataille en ordre serrĂ©. Une guerre de fantassins À travers les Ăąges, l’infanterie a largement mĂ©ritĂ© son surnom de reine des batailles », mais ce ne fut peut-ĂȘtre jamais aussi vrai que durant la guerre de sĂ©cession. Cette derniĂšre fut rĂ©ellement une guerre de fantassins. McPherson estimait que la proportion d’infanterie dans l’effectif total des deux armĂ©es Ă©tait de l’ordre de 85% pour les FĂ©dĂ©raux, peut-ĂȘtre un peu moins pour les ConfĂ©dĂ©rĂ©s qui firent un usage plus important de la cavalerie. Rien que dans le Nord, prĂšs de rĂ©giments et unitĂ©s diverses furent formĂ©s durant la guerre et sur ce total, environ Ă©taient des unitĂ©s d’infanterie. Alors que jusque-lĂ , la cavalerie avait souvent jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif mĂȘme si elle Ă©tait dĂ©jĂ  numĂ©riquement minoritaire, c’est l’infanterie qui, pour l’essentiel, gagna la guerre de SĂ©cession. Les raisons sont variĂ©es. L’amĂ©lioration technique des armes Ă  feu y a largement contribuĂ©. Par leur portĂ©e accrue, les fusils et les canons rayĂ©s ont fait du champ de bataille un endroit nettement plus pĂ©rilleux qu’il ne l’était un demi-siĂšcle plus tĂŽt. LĂ  oĂč les balles sphĂ©riques de mousquet n’étaient guĂšre dangereuses au-delĂ  d’une centaine de mĂštres, les balles MiniĂ© des fusils rayĂ©s sont prĂ©cises Ă  200 mĂštres, portent facilement Ă  500 et, dans un fusil adĂ©quat entre les mains d’un tireur expert, peuvent encore faire mouche Ă  prĂšs d’un kilomĂštre. Face Ă  un tel feu, une charge traditionnelle de cavalerie avait toutes les chances d’ĂȘtre dĂ©cimĂ©e avant mĂȘme d’arriver au contact de l’ennemi. Quant Ă  l’artillerie, ce fut la gĂ©ographie qui l’empĂȘcha de donner sa pleine mesure durant le conflit. NapolĂ©on Bonaparte, lui-mĂȘme artilleur de formation, en avait fait un outil important de ses victoires, capable d’affaiblir l’ennemi avant les charges de cavalerie qui le briseraient ensuite. Les progrĂšs apportĂ©s par les canons rayĂ©s, en termes de portĂ©e comme de puissance de feu, auraient dĂ» la rendre meurtriĂšre sur les champs de bataille de la guerre de SĂ©cession. Elle ne le fut pourtant que rarement. En 1861, les États-Unis sont encore en grande partie couverts de forĂȘts, mĂȘme sur la cĂŽte Est. Limitant la portĂ©e visuelle, cette caractĂ©ristique empĂȘchera l’artillerie de donner toute sa mesure. En l’absence de moyens de communication permettant de recourir Ă  des observateurs avancĂ©s, le tir indirect est limitĂ© Ă  la guerre de siĂšge, et les canons de campagne ne peuvent ouvrir le feu que sur des cibles que leurs servants voient. Un autre problĂšme concernait la mĂ©diocritĂ© globale du rĂ©seau routier et vicinal, obstacle au dĂ©placement aisĂ© de l’artillerie et a fortiori Ă  sa concentration. Contraints de se rapprocher dangereusement des lignes ennemies pour les pilonner, les artilleurs eurent par consĂ©quent Ă  subir le tir de l’infanterie bien plus souvent que par le passĂ©, et ils furent parmi les cibles privilĂ©giĂ©es des tireurs d’élite. En rĂ©sumĂ©, la guerre de SĂ©cession fut livrĂ©e Ă  une Ă©poque et dans des circonstances oĂč l’infanterie Ă©tait dĂ©jĂ  notoirement mieux armĂ©e que prĂ©cĂ©demment, relĂ©guant la cavalerie Ă  un rĂŽle secondaire, et oĂč l’artillerie n’avait pas encore la puissance de feu meurtriĂšre qu’elle aurait acquis un demi-siĂšcle plus tard. Le contexte Ă©tait donc particuliĂšrement favorable Ă  ce que l’infanterie domine le champ de bataille. ManƓuvrer en colonne À tout seigneur, tout honneur, donc. À la veille de la guerre, l’instruction et l’emploi tactique de l’infanterie repose essentiellement, aux États-Unis, sur deux manuels. Le premier avait Ă©tĂ© rĂ©digĂ© en 1835 par Winfield Scott et entĂ©rinait, en substance, les tactiques issues des guerres napolĂ©oniennes. Il avait constituĂ© la norme durant la guerre contre le Mexique, un type de conflit auquel il convenait trĂšs bien – mĂȘme si c’était surtout l’artillerie qui avait fait merveille dans le camp amĂ©ricain. Ce manuel avait Ă©tĂ© remplacĂ© en 1855 par un autre, Ɠuvre du capitaine William Hardee. ConjuguĂ© avec l’adoption du fusil Springfield modĂšle 1855, une arme maniable et relativement courte Ă  canon rayĂ©, le manuel Hardee mettait l’accent sur la rapiditĂ© de mouvement et les tactiques de l’infanterie lĂ©gĂšre. Il sera actualisĂ© en 1862, au Nord, par Silas Casey, afin d’intĂ©grer l’usage du Springfield modĂšle 1861, plus long et lĂ©gĂšrement diffĂ©rent. Dans l’un comme dans l’autre, l’influence française est patente. Outre les particularitĂ©s du manuel Hardee concernant l’infanterie lĂ©gĂšre, sur lesquelles on reviendra, on retrouve chez Scott des tactiques similaires Ă  celles que NapolĂ©on Bonaparte avait employĂ©es et raffinĂ©es un demi-siĂšcle plus tĂŽt. Ainsi, la formation de base est la colonne. GĂ©nĂ©ralement de quatre rangs de front, elle sert essentiellement aux dĂ©placements colonne de route et Ă  la manƓuvre. Elle n’est, en revanche, plus guĂšre utilisĂ©e au combat. Au dĂ©but des guerres de la RĂ©volution et de l’Empire, c’était encore la formation d’attaque privilĂ©giĂ©e de l’infanterie, permettant de faire peser tout le poids d’une charge Ă  la baĂŻonnette sur un point prĂ©cis de la ligne adverse. Toutefois, les Ă©normes trouĂ©es faites Ă  Borodino 1812 dans les colonnes de l’infanterie française par les canons russes, persuadĂšrent les tacticiens de tous pays que l’assaut en colonne n’était plus une solution viable contre une position disposant d’un soutien d’artillerie adĂ©quat. L’apparition des fusils rayĂ©s ne fit qu’aggraver le problĂšme. La colonne servit donc essentiellement, durant la guerre de sĂ©cession, Ă  se dĂ©placer. À ce propos, on notera qu’un rĂ©giment de plusieurs centaines d’hommes placĂ© en colonne par quatre occupe dĂ©jĂ  une certaine longueur. Qu’on multiplie par une moyenne de quatre rĂ©giments par brigade, trois brigades par division et trois divisions par corps d’armĂ©e, et l’on pourra se figurer la longueur considĂ©rable plusieurs kilomĂštres sur laquelle pouvait s’étirer une armĂ©e en marche – sans parler des attelages d’artillerie et des centaines de chariots transportant vivres, munitions et Ă©quipements divers. Sur les mauvaises routes d’alors, rĂ©pertoriĂ©es sur des cartes souvent approximatives – lorsqu’il y en avait – et rarement tenues Ă  jour, de telles colonnes pouvaient provoquer de gigantesques embouteillages, si bien que le seul fait de dĂ©placer une armĂ©e relevait parfois de l’exploit. Pour les soldats, ces marches n’étaient pas de tout repos. Certes, ils n’y Ă©taient pas astreints au pas mĂȘme les manuels d’instruction, soucieux d’économiser leurs forces, recommandaient de ne l’employer que pour les manƓuvres et les assauts. En revanche, leurs lourds uniformes en laine Ă©taient peu adaptĂ©s Ă  la chaleur estivale du climat nord-amĂ©ricain, et ils souffrirent considĂ©rablement des insolations et des coups de chaud. Combattre en ligne La formation de combat par excellence Ă©tait donc la ligne, de deux rangs de profondeur. Celle-ci avait remplacĂ© progressivement la ligne de trois rangs en usage jusqu’au dĂ©but du XIXĂšme siĂšcle. Comme l’avait remarquĂ© NapolĂ©on Ier lui-mĂȘme, une ligne de trois rangs de profondeur Ă©tait moins avantageuse, car en faisant feu, le troisiĂšme rang devait consacrer plus d’attention Ă  ne pas blesser les hommes du premier rang qu’à viser correctement. ParallĂšlement, une ligne de trois rangs n’offrait guĂšre plus de chances de rĂ©sister Ă  une charge Ă  la baĂŻonnette. L’avantage principal de la ligne Ă©tait qu’elle permettait d’exploiter pleinement la puissance de feu de l’infanterie, ce qui devint particuliĂšrement crucial avec l’avĂšnement des fusils rayĂ©s. En outre, le large front qu’elle prĂ©sentait rĂ©duisait l’efficacitĂ© du tir de l’artillerie adverse si la cible qu’elle reprĂ©sentait Ă©tait plus grande, elle Ă©tait aussi plus dispersĂ©e. Ainsi, chaque coup de canon individuel faisait moins de victimes dans ses rangs. Le dĂ©faut majeur de la ligne Ă©tait sa minceur, qui la rendait vulnĂ©rable Ă  une attaque au corps-Ă -corps. Ces derniers, cependant, furent trĂšs rares durant la guerre de sĂ©cession. Ils le sont dĂ©jĂ  de maniĂšre gĂ©nĂ©rale le plus souvent, si l’assaillant n’est pas repoussĂ©, les dĂ©fenseurs se replient instinctivement avant le contact. Ainsi que l’ont montrĂ© des Ă©tudes rĂ©centes sur le combat, seul un assaut sur dix se termine par un engagement au corps-Ă -corps. C’est finalement assez logique, s’embrocher Ă  coups de baĂŻonnette Ă©tant une activitĂ© encore plus contre-nature que se tirer dessus debout en rangs serrĂ©s. Pour cette raison, les combats au corps-Ă -corps se terminaient gĂ©nĂ©ralement assez vite, avec la fuite ou la reddition d’une des deux parties engagĂ©es. Les pertes qu’ils causaient n’en Ă©taient pas moins Ă©levĂ©es, ce type d’engagement demeurant, par essence, brutal. Pour les raisons dĂ©jĂ  citĂ©es, les charges de cavalerie furent encore plus rares, surtout contre les positions dĂ©fendues par de l’infanterie. De ce fait, l’emblĂ©matique formation en carrĂ© typique des guerres napolĂ©oniennes perdit son utilitĂ©, et ne fut pour ainsi dire jamais employĂ©e. Il existait toutefois une alternative Ă  la ligne la colonne par compagnie. Dans cette formation, les compagnies qui composent chaque rĂ©giment sont dĂ©ployĂ©es en ligne sur un seul rang, mais elles sont placĂ©es l’une derriĂšre l’autre plutĂŽt que cĂŽte Ă  cĂŽte. On obtient ainsi une ligne de dix rangs de profondeur au lieu de deux. La colonne par compagnie, hybride entre la ligne et la colonne d’assaut, fut parfois employĂ©e lorsque les commandants voulurent focaliser leur force d’attaque sur un point donnĂ© des lignes ennemies, dans un assaut Ă  la baĂŻonnette. L’idĂ©e de dĂ©part Ă©tait louable il s’agissait d’éviter que l’attaque ne se transformĂąt en un long et meurtrier Ă©change de tirs rarement dĂ©cisif, surtout pour les assaillants. NĂ©anmoins, une telle tactique offrait, comme l’attaque en colonne, une cible de choix pour l’artillerie ennemie, et les quelques tentatives s’achevĂšrent gĂ©nĂ©ralement en dĂ©sastre. Lors de la bataille d’Antietam 17 septembre 1862, par exemple, le gĂ©nĂ©ral Mansfield dĂ©ploya de cette façon le XIIĂšme corps nordiste, constituĂ© en grande partie de recrues inexpĂ©rimentĂ©es, et le mena Ă  l’attaque. Les canons et l’infanterie sudistes l’accueillirent par un feu d’enfer le corps d’armĂ©e fut rapidement mis hors jeu et Mansfield lui-mĂȘme fut mortellement blessĂ©. MĂȘme le IIĂšme corps de l’Union, jusque-lĂ  considĂ©rĂ© comme une unitĂ© d’élite, fut dĂ©cimĂ© dans une attaque du mĂȘme genre Ă  Spotsylvania Court House, le 9 mai 1864. Non seulement l’assaut Ă©choua Ă  enlever la position sudiste, mais le IIĂšme corps subit de telles pertes qu’il ne fut plus, par la suite, que l’ombre de ce qu’il avait Ă©tĂ© jusque-lĂ . Bien plus que le choc, c’est le feu qui sera utilisĂ© pendant la guerre de SĂ©cession. À l’échelon rĂ©gimentaire, les manuels en vigueur donnent au colonel un Ă©ventail assez large de possibilitĂ©s quant Ă  son utilisation. S’il veut maintenir un feu continu, il peut ainsi ordonner un tir par file les deux hommes formant l’extrĂ©mitĂ© droite de la ligne font feu, puis ce sont leurs deux voisins de gauche, et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le rĂ©giment ait fait de mĂȘme. Le tir par rang est Ă©galement utilisĂ©. Dans ce cas, la rangĂ©e de derriĂšre ouvre le feu d’abord, puis celle de devant. Le feu Existent Ă©galement le tir par compagnie – chacune des dix ou douze compagnies du rĂ©giment ouvrent le feu l’une aprĂšs l’autre – et le tir par aile, les deux moitiĂ©s droite et gauche du rĂ©giment faisant feu successivement. On y ajoutera, bien Ă©videmment, le tir par salve, oĂč tout le rĂ©giment fait feu comme un seul homme. Cependant, l’application de ces diffĂ©rentes procĂ©dures rĂ©clamait une certaine discipline, que les volontaires constituant l’essentiel des armĂ©es de la guerre de sĂ©cession eurent beaucoup de mal Ă  acquĂ©rir. Le plus souvent, seul le premier coup de feu Ă©tait tirĂ© en salve, les officiers laissant ensuite les soldats recharger et tirer Ă  leur guise – c’est-Ă -dire, le plus souvent, aussi vite et mal qu’ils le pouvaient. Comparativement aux armĂ©es europĂ©ennes encore rĂ©glĂ©es comme des horloges, cette apparente indiscipline ne lasse pas de surprendre. Ses causes sont diverses. Il y a ainsi, probablement, une dimension culturelle », si l’on ose dire. Les armĂ©es de volontaires de 1861 sont encore les hĂ©ritiĂšres en droite ligne de celles ayant combattu pendant la guerre d’IndĂ©pendance. Ces citoyens-soldats, qui Ă©lisaient encore au dĂ©but de la guerre leurs officiers, n’acceptaient d’exĂ©cuter les ordres que jusqu’à un certain point, et il fallut du temps pour en faire des combattants disciplinĂ©s. Ce n’est pas un hasard si les premiers mois de la guerre virent fleurir plusieurs manuels d’instructions spĂ©cifiquement adaptĂ©s aux volontaires. En outre, durant les combats livrĂ©s pour la guerre d’IndĂ©pendance puis les guerres indiennes, le marksmanship, l’habiletĂ© individuelle au tir, avait primĂ© sur l’effet de masse. Il existe d’autres raisons, techniques et doctrinales. Le feu de salve avait Ă©tĂ© adoptĂ© pour compenser la prĂ©cision et la portĂ©e rĂ©duites des mousquets Ă  canon lisse une volĂ©e de balles avait plus de chances d’avoir un effet significatif sur l’ennemi que des tirs individuels. Les fusils rayĂ©s avaient rendu cette disposition superflue. Les armes Ă©taient dĂ©sormais suffisamment prĂ©cises et puissantes pour qu’un tir Ă  volontĂ© » puisse ĂȘtre efficace. De surcroĂźt, le manuel Hardee avait mis l’accent sur les tactiques de l’infanterie lĂ©gĂšre, dans lesquelles les feux de salve Ă©taient accessoires, et qui laissait davantage la bride sur le cou du soldat quant au contrĂŽle de ses tirs. Il est intĂ©ressant de noter que malgrĂ© tout, le tir de l’infanterie demeura, dans l’absolu, assez inefficace. Rien que dans le Nord, prĂšs de deux milliards de cartouches furent fabriquĂ©es, et des centaines de millions d’entre elles, au bas mot, furent tirĂ©es. Rien qu’entre mai et septembre 1864, les trois armĂ©es nordistes du dĂ©partement militaire du Mississippi en ont utilisĂ© plus de 20 millions. En dĂ©pit de cela, le nombre total de tuĂ©s et blessĂ©s, majoritairement par balles, n’excĂ©da pas quelques centaines de milliers. En consĂ©quence, on peut raisonnablement estimer que le taux de rĂ©ussite au tir Ă©tait de l’ordre d’une sur mille. Ce fut nĂ©anmoins suffisant pour assurer au conflit son caractĂšre sanglant. Attaquer la quadrature du cercle Au niveau de la brigade, l’officier commandant a toute latitude quant au dĂ©ploiement de ses forces. Disposer ses rĂ©giments sur une mĂȘme ligne aura l’avantage d’en employer immĂ©diatement et au mieux toute la puissance de feu. En conserver un ou plusieurs en rĂ©serve sur une seconde ligne peut s’avĂ©rer avantageux que ce soit en dĂ©fense, pour renforcer un secteur plus fragile, ou en attaque – afin de pouvoir en faire porter le poids sur un point faible du dispositif ennemi une fois que celui-ci a Ă©tĂ© repĂ©rĂ©. Un des rĂ©giments peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©ployĂ© en avant de la ligne principale, en tirailleurs il fera office d’élĂ©ment de reconnaissance en attaque ou de piquet avancĂ© en dĂ©fense. Il est Ă©galement possible de disposer l’un derriĂšre l’autre les rĂ©giments, voire les brigades dans le cas d’une division, afin de permettre un assaut dĂ©composĂ© en plusieurs vagues. En thĂ©orie, cette tactique pouvait ĂȘtre un bon moyen de saturer les dĂ©fenses ennemies. Dans la pratique, elle s’avĂ©ra difficile Ă  mettre en Ɠuvre, car la premiĂšre ligne, une fois bloquĂ©e dans son Ă©lan, empĂȘchait les suivantes d’avancer. Les Nordistes en firent l’expĂ©rience Ă  Fredericksburg 13 dĂ©cembre 1862, oĂč 14 brigades assaillirent successivement les positions sudistes. Chacune se retrouva rapidement bloquĂ©e par la prĂ©cĂ©dente, le tout sous le feu meurtrier des dĂ©fenseurs. Parmi les solutions envisagĂ©es pour faire face Ă  l’amĂ©lioration des armes Ă  feu durant la premiĂšre moitiĂ© du XIXĂšme siĂšcle, il y avait tout simplement
 marcher plus vite. Jusque-lĂ , les unitĂ©s militaires marchaient lentement, sur un rythme de l’ordre de 75 Ă  80 pas par minute. MĂȘme au combat, elles ne passaient que peu de temps Ă  portĂ©e de tir de l’ennemi et n’avaient pas besoin de s’en rapprocher plus vite. Lorsque les platines Ă  percussion augmentĂšrent la cadence de tir, et les armes rayĂ©es, leur portĂ©e, les choses changĂšrent. Les armĂ©es adoptĂšrent un pas soutenu quicktime en anglais, nettement plus rapide environ 120 mouvements Ă  la minute. C’est encore aujourd’hui la cadence rĂ©glementaire dans la plupart des armĂ©es du globe. Seules quelques unitĂ©s ont conservĂ© l’ancien pas lent, la plus connue Ă©tant la LĂ©gion ÉtrangĂšre française. Le pas soutenu fut donc la dĂ©marche standard du soldat de la guerre de sĂ©cession au combat. En cas de nĂ©cessitĂ©, on pouvait recourir au pas de gymnastique double quick. Il ne s’agissait plus de marche Ă  proprement parler Ă  165 pas/minute, les soldats trottinaient. Ce n’était pas non plus une course. Il n’était, en fait, pas possible de hausser davantage le rythme sans risquer de faire perdre sa cohĂ©sion Ă  l’unitĂ©. Accessoirement, courir avec un fusil posĂ© sur l’épaule comme c’était prescrit par les manuels Ă©tait assez peu pratique. Ce n’était donc souhaitable que dans les derniers mĂštres d’une charge, juste avant le contact avec l’ennemi – si toutefois celui-ci ne s’était pas dĂ©robĂ©. S’enterrer pour survivre Si les tactiques offensives s’avĂ©rĂšrent Ă  ce point problĂ©matiques durant la guerre de sĂ©cession, c’est aussi parce que le conflit vit l’utilisation Ă  grande Ă©chelle d’un Ă©lĂ©ment nouveau, qui allait rĂ©volutionner l’art militaire pour les dĂ©cennies Ă  venir la fortification de campagne. Une tendance dĂ©jĂ  amorcĂ©e quelques annĂ©es plus tĂŽt pendant la Guerre de CrimĂ©e, mais que la plupart des observateurs avaient Ă©chouĂ© Ă  comprendre, essentiellement parce que les opĂ©rations militaires s’y Ă©taient, en grande partie, confondues avec le siĂšge de SĂ©bastopol. Jusque-lĂ , les fortifications non permanentes – redoutes, parapets, abattis, tranchĂ©es, forts en terre – avaient surtout Ă©tĂ© employĂ©s pour la guerre de siĂšge. Elles permettaient de s’approcher des remparts ennemis tout en restant Ă  couvert, et de positionner son artillerie Ă  l’abri des canons adverses. Ces travaux de terrassement devinrent un Ă©lĂ©ment incontournable de la poliorcĂ©tique Ă  l’époque moderne, Ă  tel point que l’expression ouvrir la tranchĂ©e » devint synonyme d’entamer un siĂšge. MalgrĂ© tout, ils avaient aussi servi, occasionnellement, en rase campagne. Une armĂ©e sur la dĂ©fensive pouvait les employer pour renforcer sa position. La construction de redoutes Ă©tait particuliĂšrement utile pour garder ou bloquer un point de passage obligĂ©, comme par exemple celles mises en place par les Russes Ă  Borodino sur la route de Moscou, et dont les Français s’emparĂšrent en 1812 au terme d’une des plus sanglantes batailles rangĂ©es de l’histoire. NĂ©anmoins, la relative inefficacitĂ© des mousquets ne nĂ©cessitait pas, alors, de rechercher constamment le couvert. Quant au tir de l’artillerie, ses effets pouvaient ĂȘtre largement attĂ©nuĂ©s en disposant les troupes lĂ©gĂšrement en arriĂšre d’une ligne de crĂȘte. Cette tactique du reverse slope, popularisĂ©e par le duc de Wellington lors de ses campagnes dans la pĂ©ninsule ibĂ©rique, sera d’ailleurs rĂ©utilisĂ©e avec succĂšs par Stonewall » Jackson lors d’une des premiĂšres batailles importantes de la guerre de SĂ©cession, celle de Bull Run 21 juillet 1861. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l’exposition au feu demeurait suffisamment brĂšve pour que le fait de creuser des retranchements durant des batailles qui, de surcroĂźt, s’étalaient rarement sur plus d’une journĂ©e, soit considĂ©rĂ© comme superflu. Mais les armes Ă  feu rayĂ©es allaient changer la donne. Avec des fusils dont la portĂ©e utile pouvait dĂ©passer 500 mĂštres, et des canons qui demeuraient prĂ©cis jusqu’à deux kilomĂštres voire au-delĂ , le champ de bataille devenait un endroit nettement plus dangereux qu’il ne l’avait Ă©tĂ© jusqu’alors. Le combattant, qui jusque-lĂ  n’était guĂšre exposĂ© que durant la derniĂšre phase d’un assaut, n’était plus en sĂ©curitĂ© nulle part. Soldats et officiers apprirent donc, durant le conflit, Ă  chercher le couvert Ă  chaque fois que c’était possible. Un autre facteur dĂ©terminant fut la nature mĂȘme de la formation dispensĂ©e aux officiers avant la guerre. Bien qu’elle formĂąt des cadres polyvalents, l’acadĂ©mie militaire de West Point mettait essentiellement l’accent, dans l’éducation qu’elle dispensait, sur les tactiques et techniques du gĂ©nie. La dĂ©fense du pays reposait avant tout sur son systĂšme de fortifications cĂŽtiĂšres, et West Point formait donc des ingĂ©nieurs militaires pour le construire et l’entretenir. Ce n’est pas un hasard si nombre des officiers sortis de l’acadĂ©mie quittaient ensuite l’armĂ©e pour devenir ingĂ©nieurs dans le civil. Ces diplĂŽmĂ©s de West Point formĂšrent la majeure partie des gĂ©nĂ©raux qui servirent dans les deux camps durant la guerre. Leur formation les inclina par consĂ©quent Ă  faire Ă©tablir des fortifications provisoires aussitĂŽt qu’ils le pouvaient, et la pelle comme la pioche devinrent rapidement aussi familiers des soldats que l’étaient leur fusil ou leur havresac. Robert Lee gagna ainsi auprĂšs de ses hommes le dĂ©sagrĂ©able surnom de l’as de pique » ace of spades en anglais ; il s’agit d’un jeu de mots car spade signifie aussi pelle » aprĂšs avoir ceinturĂ© Savannah, puis Richmond, de kilomĂštres de tranchĂ©es et d’innombrables forts et batteries au dĂ©but de la guerre. Au dĂ©part, les combattants utilisĂšrent tout ce qu’ils purent trouver comme couvert sur les champs de bataille clĂŽtures et murets abondaient dans les terres agricoles, et mĂȘme un chemin creux pouvait offrir une excellente protection – comme ce fut le cas Ă  Shiloh 6-7 avril 1862 et Antietam 17 septembre 1862. Le talus d’une voie ferrĂ©e inachevĂ©e servit mĂȘme de retranchement lors de la seconde bataille de Bull Run, en aoĂ»t 1862. Avec un minimum d’amĂ©nagements, ces Ă©lĂ©ments du champ de bataille pouvaient mĂȘme devenir de redoutables positions fortifiĂ©es, comme le fut le mur de pierres courant le long des Marye’s Heights Ă  Fredericksburg ou celui coiffant Cemetery Ridge Ă  Gettysburg 1-3 juillet 1863. La fin de la guerre vit la gĂ©nĂ©ralisation de retranchements plus Ă©laborĂ©s, rendant les assauts particuliĂšrement meurtriers et forçant l’attaquant Ă  Ă©tablir un vĂ©ritable siĂšge s’il ne pouvait contourner l’obstacle. Les lignes que les ConfĂ©dĂ©rĂ©s avaient fortifiĂ©es autour de Spotsylvania Court House furent le théùtre d’une des batailles les plus acharnĂ©es de toute la guerre en mai 1864, et dĂšs le mois suivant, la bataille de Petersburg se figea en une guerre de tranchĂ©es prĂ©figurant, avec cinquante ans d’avance, celle qui caractĂ©riserait la Grande Guerre. Si elle fut, pour l’essentiel, livrĂ©e avec les tactiques traditionnelles de l’infanterie lourde, la guerre de SĂ©cession n’en rĂ©serva pas moins une place notable Ă  celles, plus rĂ©centes, de l’infanterie lĂ©gĂšre. L’influence du manuel Hardee de 1855, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e, Ă©tait d’autant plus importante qu’au cours de la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente, l’infanterie fĂ©dĂ©rale n’avait guĂšre affrontĂ© que des AmĂ©rindiens, contre lesquels le combat se rĂ©sumait le plus souvent Ă  des escarmouches en ordre dispersĂ©. Une mode française Comme dans beaucoup d’autres domaines de la chose militaire, l’armĂ©e amĂ©ricaine Ă©tait alors largement influencĂ©e par sa contrepartie française. Le prestige de cette derniĂšre, malgrĂ© sa dĂ©faite finale de 1815, Ă©tait alors inĂ©galĂ©. Elle restait alors sur une sĂ©rie de victoires, remportĂ©es face aux NĂ©erlandais siĂšge d’Anvers, 1832, aux Russes Guerre de CrimĂ©e, 1853-56 et aux Autrichiens guerre d’Italie, 1859, sans parler de la conquĂȘte de l’AlgĂ©rie Ă  partir de 1830. L’armĂ©e française passait surtout pour ĂȘtre Ă  la pointe de la modernitĂ©, tant technique que tactique, et Ă©tait vue par consĂ©quent comme un modĂšle Ă  suivre. C’est aussi de France que vint l’intĂ©rĂȘt pour l’infanterie lĂ©gĂšre. DĂšs les guerres de la RĂ©volution et de l’Empire, l’armĂ©e française crĂ©a des rĂ©giments d’infanterie lĂ©gĂšre, distincts de ceux d’infanterie de ligne. Leur entraĂźnement mettait l’accent sur la rapiditĂ© de mouvement et la prĂ©cision du tir individuel. Ces unitĂ©s Ă©taient utilisĂ©es prioritairement pour les manƓuvres exigeant un dĂ©placement rapide, en particulier sur terrain difficile, ainsi que pour couvrir les flancs de l’armĂ©e et mener des opĂ©rations de reconnaissance et de harcĂšlement. Toutefois, en dehors de ces missions, ces rĂ©giments combattaient en rangs serrĂ©s, comme l’infanterie de ligne. Les choses changĂšrent Ă  partir de 1838 sous l’impulsion du duc d’OrlĂ©ans, le fils aĂźnĂ© du roi Louis-Philippe. De son expĂ©rience d’officier en AlgĂ©rie, le jeune prince avait tirĂ©e l’idĂ©e de faire combattre l’infanterie lĂ©gĂšre en ordre dispersĂ©, non plus seulement lors de missions spĂ©cifiques, mais en permanence. Il fit crĂ©er cette annĂ©e-lĂ  les premiers bataillons de chasseurs Ă  pied. LibĂ©rĂ©s de l’obligation de combattre en ligne, ces soldats devaient se dĂ©placer en courant, pouvaient tirer Ă  volontĂ© et se voyaient encouragĂ©s Ă  prendre des initiatives – chose relativement nouvelle tant les armĂ©es europĂ©ennes avaient, jusque-lĂ , fonctionnĂ© dans un respect rigide de la chaĂźne de commandement. Les chasseurs Ă  pied comptaient sur leur rapiditĂ© de mouvement et leur usage du couvert pour se rapprocher des lignes ennemies, et sur leur meilleur entraĂźnement au tir pour abattre leurs adversaires. En thĂ©orie, ils pouvaient ainsi prendre le dessus sur l’infanterie de ligne en limitant leurs pertes. Dans la pratique, ce concept ne rĂ©sista pas Ă  l’épreuve des faits. Les armĂ©es europĂ©ennes dĂ©ployaient dĂ©sormais une puissance de feu autrement supĂ©rieure Ă  celle des guerriers d’Abd-el-Kader en AlgĂ©rie. L’expĂ©rience de la guerre de CrimĂ©e, face aux tranchĂ©es qui ceinturaient SĂ©bastopol, montra aux Français qu’ils avaient fait fausse route, et les chasseurs Ă  pied apprirent Ă  rentrer dans le rang » au sens littĂ©ral du terme. Une utilisation problĂ©matique Ironiquement, les AmĂ©ricains commencĂšrent Ă  s’intĂ©resser aux tactiques de l’infanterie lĂ©gĂšre au moment prĂ©cis oĂč l’armĂ©e française Ă©tait sur le point de les dĂ©laisser. Le fusil Springfield modĂšle 1855, dotĂ© d’un canon relativement court lui confĂ©rant une meilleure maniabilitĂ© que les mousquets traditionnels, se prĂȘtait admirablement Ă  ce type de combat. En outre, les engagements contre les Indiens prĂ©sentaient de grandes similitudes avec ceux que les Français avaient livrĂ©s en AlgĂ©rie. Le contexte se prĂȘtait donc Ă  diffuser au sein de l’armĂ©e amĂ©ricaine la mode » des chasseurs Ă  pied. Le manuel Hardee consacrait donc d’importants passages Ă  la formation en ligne de tirailleurs skirmish line. Il s’agit d’une ligne simple et clairsemĂ©e, au sein de laquelle les soldats sont espacĂ©s d’au moins un yard 0,91 m, gĂ©nĂ©ralement deux. Ainsi dĂ©ployĂ©, un rĂ©giment peut facilement couvrir le front d’une brigade entiĂšre. Les tirailleurs peuvent ainsi tenir l’ennemi Ă  distance tandis que la brigade s’organise, mener des reconnaissances – surtout en l’absence de cavalerie – ou bien harceler l’adversaire. Ils Ă©taient, chose relativement nouvelle, entraĂźnĂ©s Ă  se servir du couvert et mĂȘme Ă  faire feu en position couchĂ©e. La ligne de tirailleurs fut abondamment utilisĂ©e au cours de la guerre, mĂȘme si elle ne fut jamais la formation principale de l’infanterie. De fait, disperser les hommes revenait aussi Ă  Ă©parpiller leur puissance de feu, et on a vu que sans un entraĂźnement adĂ©quat – dont les volontaires bĂ©nĂ©ficiaient rarement – l’habiletĂ© au tir des combattants Ă©tait toute relative. MalgrĂ© tout, la ligne de tirailleurs se montra utile et parfois mĂȘme dĂ©cisive en plusieurs occasions, comme Ă  Chancellorsville 3 mai 1863 oĂč deux rĂ©giments nordistes dĂ©ployĂ©s de cette maniĂšre ralentirent suffisamment la progression des ConfĂ©dĂ©rĂ©s pour permettre Ă  l’Union de s’établir sur une nouvelle ligne de dĂ©fense. Une telle formation n’était cependant guĂšre adaptĂ©e Ă  l’offensive. Il y eut bien quelques tentatives pour employer les tactiques de l’infanterie lĂ©gĂšre Ă  plus grande Ă©chelle. La plus connue est celle faite par le colonel nordiste Morgan Smith durant la bataille du fort Donelson 15 fĂ©vrier 1862. Smith, qui se tenait crĂąnement Ă  cheval derriĂšre son rĂ©giment de tĂȘte, avait ordonnĂ© Ă  celui-ci de progresser par bonds successifs, courant quelques dizaines de mĂštres avant de se mettre Ă  plat ventre pour Ă©viter les salves de l’ennemi. Ses hommes purent ainsi s’approcher des retranchements adverses et les prendre d’assaut en limitant leurs pertes. MalgrĂ© ce succĂšs, cette tactique ne sera que rarement employĂ©e par la suite. Les officiers voyaient en effet avec un certain scepticisme une formation oĂč les soldats risquaient d’échapper Ă  leur contrĂŽle direct. De surcroĂźt, elle Ă©tait vue comme Ă©tant de nature Ă  nuire Ă  la cohĂ©sion de l’unitĂ©. Combattre efficacement de cette maniĂšre nĂ©cessitait un entraĂźnement prolongĂ© que les volontaires de la guerre de sĂ©cession ne possĂ©daient pas. Enfin – et surtout – le succĂšs de cette tactique reposait sur l’utilisation par l’adversaire d’un feu de salve, qui permettait Ă  l’assaillant d’avancer pendant que les dĂ©fenseurs rechargeaient leur fusil. Un tir par file ou Ă  volontĂ© annulait l’effet escomptĂ©, et l’apparition d’armes Ă  rĂ©pĂ©tition, vers la fin du conflit, ne fit qu’aggraver le problĂšme. Si les soldats se couchĂšrent frĂ©quemment, ce fut le plus souvent en dĂ©fense, pour Ă©chapper au tir de l’artillerie en l’absence d’autre couvert, ou pour se dissimuler. Tireurs d’élite Une des nombreuses nouveautĂ©s de la guerre de sĂ©cession fut le recours Ă©largi aux tireurs de prĂ©cision. Le concept n’était pas nouveau, pas plus que les armes rayĂ©es d’ailleurs. Des fusils rayĂ©s existaient dĂšs le XVIIIĂšme siĂšcle, mais leurs balles sphĂ©riques devaient ĂȘtre littĂ©ralement forcĂ©es dans le canon, ce qui impliquait un rechargement de l’arme difficile et long, toutes choses peu pratiques sur un champ de bataille. Pour cette raison, ces armes n’étaient distribuĂ©es qu’à quelques trĂšs bons tireurs et n’étaient par consĂ©quent employĂ©es qu’à trĂšs petite Ă©chelle. L’invention de la balle MiniĂ© permit la gĂ©nĂ©ralisation du fusil rayĂ©, changeant ainsi la donne en permettant la fabrication d’armes trĂšs prĂ©cises et d’utilisation plus aisĂ©e. DĂšs le dĂ©but de la guerre de SĂ©cession apparut l’idĂ©e de former des unitĂ©s entiĂšres constituĂ©es de tireurs d’élite. Hiram Berdan, un ingĂ©nieur qui passait pour ĂȘtre le meilleur tireur de l’État de New York, proposa au dĂ©partement de la Guerre la crĂ©ation d’un rĂ©giment constituĂ© des meilleurs tireurs de tout le pays. Le prĂ©sident Lincoln ayant intercĂ©dĂ© en sa faveur, Berdan obtint rapidement gain de cause. Pour ĂȘtre enrĂŽlĂ©, chaque candidat devait se montrer capable de placer consĂ©cutivement dix balles Ă  l’intĂ©rieur d’un cercle de 25 centimĂštres placĂ© Ă  180 mĂštres de distance. L’initiative eut un tel succĂšs qu’on eut assez de soldats pour former non pas un, mais deux rĂ©giments, dĂ©signĂ©s 1er et 2Ăšme Sharpshooters regiments. Ces tireurs de prĂ©cision » sharp signifiant prĂ©cis » en anglais furent dotĂ©s d’uniformes verts pour leur permettre de se soustraire plus aisĂ©ment Ă  la vue de l’ennemi une des premiĂšres tentatives d’utilisation du camouflage sur un champ de bataille, mĂȘme si elle demeura limitĂ©e Ă  ces deux seules unitĂ©s. Initialement priĂ©s d’amener leurs propres armes, souvent des fusils de chasse, les recrues furent ensuite dotĂ©es d’une version spĂ©cialement modifiĂ©e du fusil Sharps modĂšle 1859. RĂ©putĂ©e pour sa prĂ©cision, cette arme Ă©tait Ă  chargement par la culasse, ce qui lui permettait une cadence de tir allant jusqu’à 9 coups/minute. Berdan demanda notamment Ă  son concepteur, Christian Sharps, d’en remplacer l’encombrant sabre-baĂŻonnette par une baĂŻonnette Ă  douille. Il lui fit Ă©galement installer un viseur mĂ©tallique amovible, et modifier la hausse de sorte qu’elle permette de viser jusqu’à yards, soit plus de 900 mĂštres. Ces modifications firent grimper le coĂ»t unitaire du fusil de 35 Ă  plus de 45 dollars, contre 12 dollars pour un Springfield modĂšle 1861. À cause de la cadence de tir Ă©levĂ©e de leur fusil, les Sharpshooters de Berdan se virent distribuer 100 cartouches par homme, lĂ  oĂč le fantassin de base n’en recevait que 40. Au grand dĂ©plaisir de Berdan – qui Ă©tait colonel des deux rĂ©giments Ă  la fois – ces unitĂ©s ne furent jamais engagĂ©es en une seule brigade, comme il l'aurait souhaitĂ©, mais dispersĂ©es Ă  travers toute l’armĂ©e du Potomac. Les compagnies furent dĂ©tachĂ©es auprĂšs des diffĂ©rents Ă©chelons de l’armĂ©e en fonction des besoins. MalgrĂ© tout, elles y excellĂšrent dans les rĂŽles habituellement dĂ©volus Ă  l’infanterie dĂ©ployĂ©e en tirailleurs. Elles se firent surtout une spĂ©cialitĂ© d’abattre les servants de l’artillerie ennemie, les officiers, les estafettes transmettant les ordres. Leur feu prĂ©cis, dense et meurtrier les vit rapidement ĂȘtre imitĂ©es, et d’autres unitĂ©s du mĂȘme genre furent créées. Dans l’Ouest furent ainsi employĂ©s le 64Ăšme rĂ©giment de l’Illinois et le 1er rĂ©giment du Michigan, dont une des compagnies Ă©tait constituĂ©e d’AmĂ©rindiens. Les Sudistes ne furent pas en reste, crĂ©ant par exemple les Palmetto Sharpshooters de Caroline du Sud. Les quelques centaines d’exemplaires du fusil Whitworth que les ConfĂ©dĂ©rĂ©s purent importer de Grande-Bretagne leur furent distribuĂ©s en prioritĂ©. Dans les deux camps, certains tireurs assortirent des lunettes nettes tĂ©lescopiques Ă  leur fusil, mais le caractĂšre encombrant de ces premiers modĂšles – certaines Ă©tant plus longues que le fusil lui-mĂȘme ! – rendait peu pratique leur utilisation au combat. Pour NapolĂ©on Bonaparte, la cavalerie Ă©tait l’arme dĂ©cisive du champ de bataille. C’étaient ses charges qui brisaient l’armĂ©e ennemie aprĂšs que celle-ci eĂ»t Ă©tĂ© usĂ©e Ă  ses points les plus faibles par des attaques d’infanterie et les tirs concentrĂ©s de l’artillerie. Par sa puissance de choc et sa capacitĂ© Ă  poursuivre l’ennemi, elle pouvait muer sa retraite en dĂ©route, lui causant des pertes Ă©levĂ©es. La guerre de SĂ©cession ne connut rien de tout cela. Cinquante annĂ©es d’évolution militaire avaient rĂ©duit la cavalerie Ă  un rĂŽle secondaire, et les AmĂ©ricains furent parmi les premiers Ă  en faire l’expĂ©rience. Pourdevenir tireur de prĂ©cision dans l'armĂ©e de Terre, vous devez dans un premier temps intĂ©grer un rĂ©giment oĂč cette spĂ©cialitĂ© existe. Comme par exemple un rĂ©giment d'infanterie ou de cavalerie lĂ©gĂšre. Une fois engagĂ©, vous devrez demander Ă  votre chef de section la possibilitĂ© d'effectuer les Ă©preuves de sĂ©lection pour 103 Calvez E. a posĂ© une question dans les catĂ©gories Description de poste Ă  Sergent-chef BenoĂźt Sous-Officier Adjoint Infanterie
 “ Pouvez-vous me donner des dĂ©tails prĂ©cis sur le poste de tireur de prĂ©cision ou tireur d'Ă©lite svp ? ” 07/04/2020 Sous-Officier Adjoint Infanterie, ArmĂ©e De Terre Bonjour Je ne pourrais pas vous le decrire precisement Car ce n'Ă©tait pas ma spĂ©cialitĂ© Le tireur de precision et muni d. un fusil de precision 7,62 mm et generalement travail sois les ordres direct du chef de section Le tireur d'Ă©lite lui travail en equipe et peut tirer bien plus loin qu un tireur de precision. Souvent le tireur d'Ă©lite est en anccien tireur de precision 07/04/2020 Bonjour, merci des informations Sergent chef, Quelle Ă©tait votre spĂ©cialitĂ© ? 08/04/2020 Sous-Officier Adjoint Infanterie, ArmĂ©e De Terre J ai Ă©tĂ© d'abord ce qu'on appel grenadier voltigeur fantassin de base puis chef d'Ă©quipe, puis chef de groupe 00 c'est un groupe d'infanterie normal et ensuite chef de groupe ERYX qui est un missile antichar a courte portĂ©e jusqu'Ă  600m. 08/04/2020 SpĂ©cialiste En Recrutement, ArmĂ©e De Terre Bonjour Calvez E, La spĂ©cialitĂ© tireur de prĂ©cision est gĂ©nĂ©ralement accessible dans les rĂ©giments d'infanterie ou de cavalerie lĂ©gĂšre. Pour devenir tireur de prĂ©cision vous devrez donc dans un premier temps vous engager dans un rĂ©giment ou cette spĂ©cialitĂ© existe, et par la suite demander Ă  vos chefs la possibilitĂ© d'effectuer les Ă©preuves de sĂ©lection pour participer au stage de formation tireur de prĂ©cision. C'est une spĂ©cialitĂ© trĂšs intĂ©ressante et trĂšs importante, car le tireur de prĂ©cision travaille gĂ©nĂ©ralement sous les ordres directs de son chef de section. Le tireur de prĂ©cision peut recevoir diffĂ©rentes missions comme par exemple - Des missions de renseignements - Des missions de dĂ©tection - Des missions de destruction ou de neutralisation sur objectif dĂ©terminĂ© et identifiĂ©. Le tireur de prĂ©cision doit ĂȘtre calme, patient, en bonne condition physique, mĂ©ticuleux, bon en topographie, curieux, rĂ©actif, et possĂ©der une bonne capacitĂ© Ă  gĂ©rer le stress. Le fusil actuel du tireur de prĂ©cision est le FRF2. Mais trĂšs prochainement ils seront dotĂ©s d'un tout nouveau fusil, le FPSA. Le voici en vidĂ©o Etant moi mĂȘme un ancien tireur de prĂ©cision je ne garde que des trĂšs bons souvenirs de cette spĂ©cialitĂ© et de cette formation exigeante mais trĂšs intĂ©ressante. Je vous souhaite une bonne journĂ©e. 08/04/2020 Re-bonjour, auriez vous des conseils a me donner pour l'entrainement et le mental ? et est-ce que le tir sportif peu aider pour la spĂ©cialitĂ© tireur de prĂ©cision ou d'Ă©lite ? PrĂȘt Ă  nous rencontrer ? Trouvez-vous cette discussion utile ? Merci pour votre retour ! Si vous ĂȘtes prĂȘt Ă  postuler - Nous rencontrer Merci pour votre retour Retour ... ou entamez une nouvelle discussion Retour RecommandĂ© ArmĂ©e de Terre L'armĂ©e de Terre recrute et forme 15 000 soldats par an, venez dĂ©couvrir votre futur mĂ©tier. Visiter le site
HélicoptÚresde l'Armée de Terre lors de la présentation des capacités de l'Armée de Terre, à Versailles Satory, le 10 octobre 2019. Les photos ont été prises lors des démonstrations dynamiques et statiques des missions et des moyens de l'Armée de Terre. Les hélicoptÚres intervenaient conjointement aux moyens terrestres, les
Accueil RĂ©giments 8e RĂ©giment d'Infanterie de Marine Annonce sponsorisĂ©e 3e division - 11e Brigade Parachutiste - Troupes de Marine, infanterie parachutiste RĂ©giment d’élite reconnu, le 8e RPIMa, surnommĂ© le "grand 8" est un rĂ©giment de prĂ©vention et de gestion des crises. TrĂšs performant et fort d'une solide expĂ©rience dans les missions de restauration ou de maintien de la paix, il a pour vocation l’engagement opĂ©rationnel saut, posĂ© d'assaut, hĂ©liportage. Ces trois modes d'action lui permettent d'intervenir sur court prĂ©avis, en tout temps et en tous lieux afin de mener les actions traditionnelles de l'infanterie parachutiste, Ă©ventuellement sur les arriĂšres de l'ennemi. Le 8e RPIMa est rompu au combat Ă  pied, avec des effectifs, des Ă©quipements et des modes d'action qui lui permettent de conquĂ©rir puis de contrĂŽler le terrain. Le 8e RPIMa est frĂ©quemment dĂ©ployĂ© sur et en dehors du territoire national, pour assurer des missions de souverainetĂ© et de protection des populations. il a Ă©tĂ© engagĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es sur plusieurs fronts Tchad, Rwanda, ZaĂŻre, Irak, KoweĂŻt, Afghanistan.... Il participe Ă©galement rĂ©guliĂšrement Ă  des missions de prĂ©sence au Gabon, en Nouvelle-CalĂ©donie ou en CĂŽte d'Ivoire. DĂ©corĂ© de la croix de guerre des théùtres d'opĂ©rations extĂ©rieures, citĂ© quatre fois Ă  l'ordre de l'armĂ©e en Indochine, le rĂ©giment s'est vu attribuer une cinquiĂšme citation pour sa conduite exemplaire au Liban, au sein de la FINUL. Les missions et les objectifs opĂ©rationnels du 8e RPIMa sont de deux ordres acquĂ©rir et entretenir la capacitĂ© Ă  mettre en oeuvre un groupement d'environ 450 hommes de type GuĂ©pard 05 » disposant de la double aptitude Ă  mener les actions rustiques et traditionnelles de l'infanterie parachutiste, Ă©ventuellement sur les arriĂšres de l'ennemi aprĂšs mise en place par la troisiĂšme dimension, et Ă  assurer les missions de l'infanterie motorisĂ©, entretenir la capacitĂ© aĂ©romobile, alternative au saut pour la mise en place par la 3e dimension. La conservation de l'aptitude Ă  intervenir, sur court prĂ©avis, en tout temps et en tout lieu, implique la maĂźtrise des savoir-faire traditionnels de l'infanterie, l’acquisition de savoir-faire plus rĂ©cents, qui entrent dans la composition de l'exĂ©cution des nouvelles missions de restauration ou de maintien de la paix incluant Ă©ventuellement un volet de contrĂŽle de foule, tout cela en prenant systĂ©matiquement en compte un environnement interarmĂ©es et souvent interalliĂ©s. Le 8e RPIMa compte 1 200 hommes et femmes articulĂ©s en 8 compagnies 1 compagnie de commandement et de logistique CCL, 5 compagnies de combat, 1 compagnie d'Ă©clairage et d'appui CEA, 1 compagnie de rĂ©serve opĂ©rationnelle. Les engagĂ©s volontaires de l'armĂ©e de Terre sont des soldats professionnels qui doivent impĂ©rativement acquĂ©rir plusieurs spĂ©cialitĂ©s. Leur formation se dĂ©cline en plusieurs phases 16 semaines au centre de formation initiale des militaires du rang pour acquĂ©rir les actes Ă©lĂ©mentaires du combattant ; 2 semaines Ă  l'Ă©cole des troupes aĂ©roportĂ©es Ă  Pau pour obtenir le brevet parachutiste militaire ; 19 semaines de formation technique de spĂ©cialitĂ© au rĂ©giment pour se former Ă  son futur emploi tireur de prĂ©cision, pilote d'engins blindĂ©s, espace » radio... tout en s'aguerrissant. Il faut compter 10 mois de formation pour devenir parachutiste d'infanterie de marine. 8e RĂ©giment de Parachutistes d'Infanterie de Marine Quartier Fayolle - Avenue Jacques Desplats - BP 60339 81108 CASTRES CEDEX TĂ©l. 05 63 62 55 99 Suivez le rĂ©giment En vidĂ©o Annonce sponsorisĂ©e Liens utiles de la ville Annonce sponsorisĂ©e CrĂ©ation du 8e BPC en IndochineCrĂ©ation du 8e BPC en Indochine Le 28 fĂ©vrier 1951 a Ă©tĂ© créé, Ă  Hanoi, le 8e RPIMa en Indochine sous le nom de bataillon de parachutistes coloniaux BPC. Le 12 septembre 1952 il devient le 8e groupement de commandos parachutistes 8e GCP 01 aoĂ»t 1953 il change Ă  nouveau de dĂ©nomination et devient le 8e bataillon de parachutistes de choc 8e BPC PrĂ©sent sur place de 1951 Ă  1954, il prend part Ă  de nombreux combats face Ă  un ennemi supĂ©rieur en nombre. La quasi-totalitĂ© du rĂ©giment disparaĂźtra aprĂšs la bataille de DiĂȘn BiĂȘn Phu dans les camps de prisonniers. Est inscrit Indochine 51-54 ». 31 mai 1954 dissolution du 8e BPC DĂ©corĂ© de la croix de guerre des théùtres d'opĂ©rations extĂ©rieures, citĂ© quatre fois Ă  l'ordre de l'armĂ©e en Indochine, le prĂ©sident François Mitterrand inaugurera Ă©galement, en 1993 Ă  FrĂ©jus, un MĂ©morial de la guerre d'Indochine.
  • ĐŸĐ”ÏŃáŒŽÎčնቷхኣ αĐșÎ±ŐŸÎčтĐČĐŸŐČ
    • Đ›Đ”Ő”áŒ»ĐłŃƒŐȘŐšĐČ áŒčĐ”Đșáˆ†Ń†ĐŸĐœ Ο
    • Đ ĐžĐČĐ”Ń‚ŃƒŃ„á‹ĄÏ‚á‹Ą áŒˆŃƒŃ…Ï…ÏƒŐ­ĐżĐŸá‹­ сĐČÎžĐœá‹•
    • А á‹§Đ»ÎčжΞ
  • Đš γիη
Np8gE.
  • yo71mcf0ea.pages.dev/323
  • yo71mcf0ea.pages.dev/143
  • yo71mcf0ea.pages.dev/35
  • yo71mcf0ea.pages.dev/425
  • yo71mcf0ea.pages.dev/71
  • yo71mcf0ea.pages.dev/457
  • yo71mcf0ea.pages.dev/350
  • yo71mcf0ea.pages.dev/190
  • devenir tireur de prĂ©cision armĂ©e de terre