AprĂšslâarticle L. 213-1 du code de lâurbanisme, il est insĂ©rĂ© un article L. 213-1-1 ainsi rĂ©digĂ© : « Art. L. 213-1-1. â Sont Ă©galement soumis au droit de prĂ©emption les immeubles ou ensembles de droits sociaux visĂ©s au premier alinĂ©a de lâarticle L. 213-1 lorsquâils font lâobjet dâune aliĂ©nation Ă titre gratuit, sauf si celle-ci est effectuĂ©e entre personnes ayant
La loi exclut du champ dâapplication du droit de prĂ©emption â les biens vendus dans le cadre du plan de cession de lâentreprise lors dâun redressement ou dâune liquidation judiciaire arrĂȘtĂ© en application des articles L. 631-22 et L. 642-1 et suivants du code de commerce C. urb., art. L. 213-1, 1°, partiel ; â les immeubles construits par les sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives dâHLM de location-attribution SCLA ainsi que les immeubles ayant fait lâobjet dâune dĂ©cision dâagrĂ©ment du reprĂ©sentant de lâĂtat dans le dĂ©partement en vue de la construction ou de lâacquisition de logements neufs faisant lâobjet dâun contrat de location-accession rĂ©gi par la L. n° 84-595, 12 juill. 1984 construits ou acquis par les organismes dâHLM CCH, art. L. 411-2 et qui sont leur propriĂ©tĂ© C. urb., art. L. 213-1, a. Depuis le 27 mars 2014, date dâentrĂ©e en vigueur de la loi ALUR, les immeubles construits ou acquis par les organismes dâHLM sont soumis au droit de prĂ©emption. Seuls restent non prĂ©emptables ceux construits par les SCLA L. n° 2014-366, 24 mars 2014, art. 149, I, 9°, b ; â les immeubles qui font lâobjet dâun contrat de vente dâimmeuble Ă construire dans les conditions prĂ©vues par les articles 1601-1 et suivants du code civil, sauf lorsque ces dispositions sont appliquĂ©es Ă des bĂątiments existants C. urb., art. L. 213-1, b ; â les parts ou actions de sociĂ©tĂ©s dâattribution visĂ©es aux chapitres II et III du titre Ier du livre II du CCH, qui font lâobjet dâune cession avant lâachĂšvement de lâimmeuble ou pendant une pĂ©riode de 10 ans Ă compter de son achĂšvement C. urb., art. L. 213-1, c. La date dâachĂšvement Ă prendre en compte est celle de la dĂ©claration dâachĂšvement visĂ©e Ă lâarticle R*. 462-1 du code de lâurbanisme. En lâabsence dâune telle dĂ©claration, la preuve de la date dâachĂšvement peut ĂȘtre apportĂ©e par tous moyens et notamment dans les conditions dĂ©finies aux articles R*. 261-1 et R*. 261-2 du CCH C. urb., art. R*. 213-24. Lâarticle R. 213-24 nâa pas Ă©tĂ© mis Ă jour de la rĂ©forme des autorisations dâurbanisme et continue de faire rĂ©fĂ©rence Ă lâarticle R. 460-1 du code de lâurbanisme, abrogĂ© depuis le 1er octobre 2007. Les dispositions relatives Ă la dĂ©claration dâachĂšvement des travaux figurent, depuis cette date, Ă lâarticle R*. 462-1 du code de lâurbanisme C. urb., art. R*. 462-1, créé par D. n° 2007-18, 5 janv. 2007, art. 9 partiel ; â les immeubles cĂ©dĂ©s au locataire en exĂ©cution de la promesse de vente insĂ©rĂ©e dans un contrat de crĂ©dit-bail immobilier conclu en application de lâarticle L. 313-7, 2°, du code monĂ©taire et financier avec lâune des entreprises visĂ©es Ă lâarticle L. 515-2 du mĂȘme code C. urb., art. L. 213-1, d ; â les immeubles qui font lâobjet dâune mise en demeure dâacquĂ©rir de la part des propriĂ©taires dans le cadre de lâexercice du droit de dĂ©laissement qui leur est accordĂ© en application des articles L. 152-2, L. 311-2 ou L. 424-1 ou des articles L. 241-1 et L. 241-2 du code de lâexpropriation pour cause dâutilitĂ© publique ou des articles L. 241-1 et L. 241-2 du code de lâexpropriation C. urb., art. L. 213-1, e, mod. par Ord. n° 2015-1174, 23 sept. 2015, art. 4. Cette exemption sâentend exclusivement en raison de la localisation de lâimmeuble ; â lâaliĂ©nation, par lâĂtat, ses Ă©tablissements publics ou des sociĂ©tĂ©s dont il dĂ©tient la majoritĂ© du capital, de terrains, bĂątis ou non bĂątis, en vue de la rĂ©alisation des logements situĂ©s dans les pĂ©rimĂštres dĂ©limitĂ©s par dĂ©crets ayant les effets des opĂ©rations dâintĂ©rĂȘt national tant que ces dĂ©crets ne sont pas caducs ou en vue de la rĂ©alisation des opĂ©rations dâintĂ©rĂȘt national C. urb., art. L. 213-1, g â les transferts en pleine propriĂ©tĂ© des immeubles appartenant Ă lâĂtat ou Ă ses Ă©tablissements publics, rĂ©alisĂ©s conformĂ©ment Ă lâarticle 141 de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 de finances rectificative pour 2006, au bĂ©nĂ©fice dâune sociĂ©tĂ© dĂ©tenue par lâĂtat chargĂ©e dâen assurer la valorisation C. urb., art. L. 213-1, h. Cette mesure vise notamment les transferts dâimmeubles domaniaux reconnus inutiles dans le cadre des opĂ©rations de restructuration de la dĂ©fense rĂ©alisĂ©es entre le 1er janvier 2009 et le 31 dĂ©cembre 2014 ; â les biens acquis par un Ă©tablissement public foncier dâĂtat ou Ă©tablissement public foncier local lorsquâil agit Ă la demande expresse de la collectivitĂ© titulaire du DPU C. urb., art. L. 213-1, i.
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L 213-1 - Art. L. 213-18) CHAPITRE IV - DROIT DE PRĂEMPTION DES COMMUNES SUR LES FONDS ARTISANAUX, LES FONDS DE COMMERCE, LES BAUX COMMERCIAUX ET LES TERRAINS FAISANT L'OBJET DE PROJETS D'AMĂNAGEMENT COMMERCIAL (L. n o
Le Code de l'urbanisme regroupe les lois relatives au droit de l'urbanisme français. Gratuit Retrouvez l'intégralité du Code de l'urbanisme ci-dessous Article L218-10 Entrée en vigueur 2019-12-29 Les articles L. 213-4 à L. 213-10, L. 213-11-1, L. 213-12, L. 213-14 et L. 213-15 sont applicables dans les zones de préemption délimitées en application de l'article L. 218-1. Code de l'urbanisme Index clair et pratique DerniÚre vérification de mise à jour le 26/08/2022 Télécharger Recherche d'un article dans Code de l'urbanisme
Lorsquela réalisation d'une opération d'aménagement le justifie, le titulaire du droit de préemption peut décider d'exercer son droit pour acquérir la fraction d'une unité fonciÚre comprise à l'intérieur d'une partie de commune soumise à un des droits de préemption institué en application du présent titre.
Tout acte mentionnĂ© Ă l'article R. 153-20 est affichĂ© pendant un mois au siĂšge de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent et dans les mairies des communes membres concernĂ©es, ou en mairie. Mention de cet affichage est insĂ©rĂ©e en caractĂšres apparents dans un journal diffusĂ© dans le dĂ©partement, Ă l'exception de la dĂ©cision mentionnĂ©e au 6° de l'article R. 153-20. Il est en outre publiĂ© 1° Au Recueil des actes administratifs mentionnĂ© Ă l'article R. 2121-10 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, lorsqu'il s'agit d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal d'une commune de 3 500 habitants et plus ; 2° Au Recueil des actes administratifs mentionnĂ© Ă l'article R. 5211-41 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales, s'il existe, lorsqu'il s'agit d'une dĂ©libĂ©ration de l'organe dĂ©libĂ©rant d'un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale comportant au moins une commune de 3 500 habitants et plus ; 3° Au Recueil des actes administratifs de l'Etat dans le dĂ©partement, lorsqu'il s'agit d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral ; 4° Au Journal officiel de la RĂ©publique française, lorsqu'il s'agit d'un dĂ©cret en Conseil d'Etat. Chacune de ces formalitĂ©s de publicitĂ© mentionne le ou les lieux oĂč le dossier peut ĂȘtre consultĂ©. L'arrĂȘtĂ© ou la dĂ©libĂ©ration produit ses effets juridiques dĂšs l'exĂ©cution de l'ensemble des formalitĂ©s prĂ©vues au premier alinĂ©a, la date Ă prendre en compte pour l'affichage Ă©tant celle du premier jour oĂč il est effectuĂ©.
PardĂ©rogation Ă l'article L. 153-1, un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre compĂ©tent peut ĂȘtre autorisĂ©, dans les conditions dĂ©finies au prĂ©sent chapitre, Ă Ă©laborer plusieurs plans locaux d'urbanisme infracommunautaires, regroupant chacun plusieurs communes ou une commune nouvelle, dont l'ensemble couvre l'intĂ©gralitĂ© de son territoire.
Article L422-5-1 - Code de l'urbanisme »Version à la date format JJ/MM/AAAAou du
Vule Code de l'urbanisme et notamment ses articles 1.2010-1, 1.211-1, et suivants, 1.213-1 et suivants R.211-1 et suivants; vu la Loi ALUR n02014-366 du 24 mars 2014, Vu la délibération du 1 er février 2001 par laquelle le Conseil municipal de la Commune de ROSTRENEN approuve le Plan d'Occupation des Sols;
La dĂ©lĂ©gation du droit de prĂ©emption prĂ©vue par l'article L. 213-3 rĂ©sulte d'une dĂ©libĂ©ration de l'organe dĂ©libĂ©rant du titulaire du droit de prĂ©emption. Cette dĂ©libĂ©ration prĂ©cise, le cas Ă©chĂ©ant, les conditions auxquelles la dĂ©lĂ©gation est subordonnĂ©e. Cette dĂ©lĂ©gation peut ĂȘtre retirĂ©e par une dĂ©libĂ©ration prise dans les mĂȘmes formes.
Décretn° 2012-489 du 13/04/12 pris pour l'application des articles L. 142-4, L. 213-2 et L. 214-1 du code de l'urbanisme et relatif à la dématérialisation de la déclaration d'intention d'aliéner (JO n° 90 du 15 avril 2012) NOR : LOGL1206419D . Publics concernés: notaires, collectivités locales. Objet : dématérialisation de la déclaration d'intention d'aliéner. Entrée en vigueur
Obligation de la DIA Sauf dans le cas oĂč le propriĂ©taire dâun bien soumis au DPU fait usage du droit de dĂ©laissement Art. du Code de lâurbanisme, lâexercice du DPU est conditionnĂ© par lâexistence de la DIA. Il convient de vĂ©rifier avec attention si le bien ou la mutation est effectivement ou non soumis au droit de prĂ©emption. Le dĂ©faut de DIA prĂ©alable Ă une aliĂ©nation entrant dans le champ dâapplication du DPU entraĂźne systĂ©matiquement lâannulation de la vente par le juge sur une action en nullitĂ© engagĂ©e par la commune CA Aix-en-Provence, 1re ch., 13mars 1991, Cne de N. ArrĂȘtĂ© n°40. Lâarticle du Code de lâurbanisme fait obligation Ă tout vendeur dâun bien soumis au DPU dâadresser Ă sa commune une DIA, sous peine de nullitĂ©. Il sâagit dâune nullitĂ© relative qui peut ĂȘtre invoquĂ©e par le titulaire du DPU pendant les cinq annĂ©es qui suivent la vente. Envoi de la DIA La DIA est adressĂ©e Ă la mairie du lieu de situation de lâimmeuble et ce, quel que soit le titulaire du droit de prĂ©emption Art. du Code de lâurbanisme. La DIA est Ă©tablie en quatre exemplaires Art. al. 2 du Code de lâurbanisme. La DIA comporte 5 feuillets auto-copiants, le propriĂ©taire ou son mandataire en conserve un et remet les quatre autres Ă la mairie. GĂ©nĂ©ralement, cette dĂ©marche est effectuĂ©e par le mandataire du vendeur Notaire ou agent immobilier. La DIA est adressĂ©e Ă la mairie au moins deux mois avant la date prĂ©vue pour la signature de lâacte notariĂ© de la vente, afin que la purge du droit de prĂ©emption soit rĂ©alisĂ©e le jour de la vente. Le dĂ©pĂŽt de la DIA fixe la date Ă laquelle commence Ă courir le dĂ©lai de deux mois imparti au bĂ©nĂ©ficiaire pour exercer son droit de prĂ©emption. Lâarticle R. 213-25 du Code de lâurbanisme prĂ©voit que la DIA peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e en mairie contre dĂ©charge ; notifiĂ©e par acte dâhuissier ; adressĂ©e par LRAR. Une rĂ©ponse ministĂ©rielle conclue que lâusage de la tĂ©lĂ©copie ne rĂ©pond pas aux exigences du texte dont les Ă©nonciations sont limitatives RM au JOAN, 25 mai 1992, p. 2355. Il est conseillĂ© de conserver le rĂ©cĂ©pissĂ© postal et lâenveloppe dâenvoi. En effet, des dĂ©calages peuvent se produire entre la rĂ©ception effective du courrier en mairie et sa date dâenregistrement courrier arrivĂ© le samedi par exemple et enregistrĂ© le lundi. Il est donc utile de donner des instructions pour que les enveloppes des courriers adressĂ©es en recommandĂ© soient annexĂ©es aux courriers. Contenu de la DIA La DIA doit comporter certaines indications particuliĂšrement le prix et les conditions de lâaliĂ©nation projetĂ©e, y compris lorsquâil y a seulement estimation du bien en cas de vente par adjudication, ou lorsquâil yâa paiement en nature, auquel cas il convient de mentionner lâestimation de cette contrepartie en nature. Lâarticle du Code de lâurbanisme prĂ©cise que cette DIA est Ă©tablie dans les formes prescrites par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel et un imprimĂ© CERFA a Ă©tĂ© Ă©tablie Ă cet effet. Ceci Ă©tant, il y a tout lieu de considĂ©rer quâune DIA faite sur papier libre serait valable dĂšs lors toutefois quâelle contiendrait au moins les informations exigĂ©es par les textes Article A 213-1 du Code de lâurbanisme. LâimprimĂ© CERFA peut ĂȘtre complĂ©tĂ© dans une annexe Cass. 3Ăšme civ. 17 fĂ©vrier 1999, M. Skowronski c/ Cts Gallien, AJDI juill./aoĂ»t 1999, p. 712. Lâabsence de certaines indications dans la DIA, mĂȘme si la loi ne les impose pas, peut avoir des consĂ©quences fĂącheuses pour le vendeur ou lâacquĂ©reur, voire pour lâagence immobiliĂšre qui a traitĂ© la transaction. Ainsi, lâabsence de mention des frais dâagence dans cette DIA implique que le titulaire du DPU qui a usĂ© de son droit nâaurait pas Ă les assumer a contrario Cass. civ. 3Ăšme, 15 juin 2000, Commune de Rennes c/ Riffiod. Il sâagit dâune simple application du principe selon lequel une commune ne peut sâengager au-delĂ de ce qui figure dans la DIA. Par ailleurs, lâabsence de la mention de lâacquĂ©reur Ă©ventuel prive ce dernier du droit de rĂ©trocession du bien dont il peut se prĂ©valoir dans certain cas. La DIA doit permettre dâidentifier le propriĂ©taire du terrain. Il sâagit dâune information substantielle quâil y a lieu de remplir sous peine dâirrĂ©gularitĂ© TA Paris, 6 octobre 1984, Dame Guignet. Le bien doit ĂȘtre physiquement dĂ©crit. Il nây a aucune obligation de joindre un plan de situation. CE 30 avril 1975, Association promo-nature, n°95179. Cependant, lorsque le repĂ©rage sâavĂšre difficile, il est recommandĂ© de fournir un tel plan pour faciliter lâinstruction de la DIA. Le bien doit ĂȘtre juridique dĂ©crit. Ces renseignements ont vocation Ă cerner lâĂ©valuation du bien et Ă dĂ©terminer une prĂ©emption possible en fonction des contraintes pesant sur lui. Il est prĂ©fĂ©rable dâindiquer dans la DIA lâĂ©tat dâoccupation du bien et la nature des baux mĂȘme si lâarticle du Code de lâurbanisme prĂ©voit que cette information peut ĂȘtre fournie, ultĂ©rieurement, aprĂšs la dĂ©cision de prĂ©emption. Le Conseil dâEtat a considĂ©rĂ© quâil appartient au vendeur de dĂ©livrer lâimmeuble dans lâĂ©tat dâoccupation mentionnĂ© dans la DIA, en considĂ©ration de laquelle la ville a prĂ©emptĂ© CE 1 fĂ©vrier 2000, Ville de Paris c/ Chemineau, Juris-Data n° 2000-106260. La DIA doit prĂ©ciser les modalitĂ©s de cession. Ces modalitĂ©s conditionnent le fondement dâune prĂ©emption effectuĂ©e aux prix et conditions » fixĂ©s dans la DIA Art. du Code de lâurbanisme. Le prix est une information obligatoire Art. du Code de lâurbanisme. Ce prix peut ĂȘtre ventilĂ© de façon variĂ©e selon les conditions de vente. Pour une vente sous forme de rente viagĂšre, le prix sera dĂ©composĂ© selon les montants de la rente et du capital ; pour un Ă©change de biens, chaque DIA devra comporter une Ă©valuation de chaque bien constituant lâĂ©change ; pour une aliĂ©nation faisant lâobjet dâune contrepartie en nature, le prix dâestimation de lâimmeuble, ou du droit offert en contrepartie doit ĂȘtre mentionnĂ© Art. et du Code de lâurbanisme. Les conditions de ventes doivent ĂȘtre dĂ©taillĂ©es au risque quâune prĂ©emption aux prix et conditions » ne remette en cause les motivations dâune vente. Cass. 3Ăšme civ. 30 mai 1996, Cne de Saint-Yorre c/ M. Gamet, AJPI, 10 fĂ©vrier 1997, p. 102 Toute condition suspensive contenue dans une promesse de vente nâest pas opposable au titulaire du droit de prĂ©emption dĂšs lors quâelle nâest pas mentionnĂ©e dans la DIA Cass. 3Ăšme civ, 27 mai 1998, Epx Plaut c/ Cne de BĂ», AJDI, dĂ©cembre 1998, p. 1093. Lâidentification de lâacquĂ©reur et la nature de lâopĂ©ration projetĂ©e sont des renseignements facultatifs. Une DIA ne comportant pas ces informations ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme incomplĂšte, ces informations Ă©tant considĂ©rĂ©es comme facultatives CE 6 janvier 1995, Epx. Fitoussi, n°123371. Dans le cas oĂč une collectivitĂ© exigerait ces informations, la DIA peut ĂȘtre transformĂ©e en demande dâacquisition prĂ©vue Ă lâarticle du Code de lâurbanisme qui a pour effet de purger le droit de prĂ©emption au mĂȘme titre que la DIA sans avoir Ă mentionner lâacquĂ©reur puisque dans ce cadre, il nâest pas censĂ© exister. Bien quâune DIA mentionnait expressĂ©ment le nom de lâacquĂ©reur, personne physique, le Conseil dâEtat a considĂ©rĂ© que celui-ci ne pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant agi en tant que reprĂ©sentant et pour le compte dâune sociĂ©tĂ©, celle-ci ne justifiant pas dâun prĂ©judice rĂ©sultant de lâexercice, par la commune, de son droit de prĂ©emption urbain CAA Nantes, 26 avril 2000, SociĂ©tĂ© Boutin Marine c/ Cne de Courseulles-sur-Mer, n°98NT00038. Le mandataire et le signataire de la DIA doivent ĂȘtre identifiĂ©s. La DIA doit ĂȘtre Ă©tablie et signĂ©e par le propriĂ©taire du bien ainsi que le prĂ©cisent les articles et du Code de lâurbanisme. Une DIA non signĂ©e ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une saisine valable de lâadministration TA Strasbourg, 26 juin 1990, Mme IrĂšne Ekani, req. n°90656. Le propriĂ©taire peut mandater une personne, en gĂ©nĂ©ral son notaire, mais il peut aussi sâagir dâun fondĂ© de pouvoir ou tout personne, pour Ă©tablir et signer Ă sa place la DIA. Dans ce cas, la DIA pour ĂȘtre recevable doit ĂȘtre accompagnĂ©e dâune copie du pouvoir ou du mandat Art. 1988 du Code civil. Il convient de vĂ©rifier si le mandataire est rĂ©ellement habilitĂ© par le propriĂ©taire Ă dĂ©poser une DIA, sinon lâacquisition encoure lâannulation TGI Lyon, 8 fĂ©vrier 1991, Sarga c/ Courly, req. n°9249/90. Le propriĂ©taire a aussi la possibilitĂ© de signer lui-mĂȘme la DIA et Ă©galement dâĂ©lire domicile chez son notaire. Le formulaire DIA permet dâindiquer lâadresse Ă laquelle doivent ĂȘtre notifiĂ©es toutes dĂ©cisions relatives Ă lâexercice du droit de prĂ©emption. Cette mention est importante car la transmission dâune dĂ©cision de prĂ©emption Ă une autre adresse pourrait ĂȘtre un motif dâillĂ©galitĂ©. Une dĂ©cision de prĂ©emption doit ĂȘtre adressĂ©e au propriĂ©taire ou Ă son mandataire ou aux deux selon les prescriptions figurant dans le formulaire de la DIA Cass. 3Ăšme civ. 14 mai 1997, M. François Azario c/ Mme Derderian et Cne de Rive-Sur-Fure, AJPI, 10 nov. 1997, p. 948. Dans le cas dâune indivision, lâensemble des indivisaires doit signer la DIA ou signer un mandat Ă lâun dâentre eux pour Ă©tablir ou faire Ă©tablir la DIA au nom de lâindivision. CE 17 fĂ©vrier 1993, Kremp, n°83-469. Lorsque la vente est rĂ©alisĂ©e par adjudication rendue obligatoire par la loi ou le rĂšglement, la DIA est souscrite par le greffier de la juridiction ou le notaire chargĂ© de la rĂ©alisation de la vente Art. du Code de lâurbanisme. La responsabilitĂ© des mandataires, souvent les notaires, peut ĂȘtre engagĂ©e Ă divers titres dĂšs lors que les informations figurant dans la DIA sont erronĂ©es et que cette erreur a eu pour effet de retarder la vente CA Dijon 1er ch. 8 dĂ©c. 1994, Michelou c/ SA Transports Rave ; lorsque la DIA a Ă©tĂ© envoyĂ©e tardivement Cass. civ. 20 mars 1996, M. Mendel c/ Epx Werner et autres, BJDU 5/96, p. 347 ; lorsque la commission dâagence nâa pas Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans la DIA Cass. 1er civ. 26 mars 1996, Droit et patrimoine, 4 juin 1996, p. 3 ; lorsquâil nây a pas eu de vĂ©rification de la rĂ©gularitĂ© de lâexercice du droit de prĂ©emption CA Lyon 1er civ. 16 mars 1995, Botton c/ Courly ; lorsque lâacquĂ©reur nâa pas Ă©tĂ© informĂ© des intentions de la ville de prĂ©empter lors dâune nĂ©gociation entre les parties TGI Paris, 1re ch. 13 avril 1995, Sitruk c/ Berta, Juris-Data n°044061 ; lorsquâune DIA est souscrite alors mĂȘme que le bien ou la mutation nâest pas soumise au droit de prĂ©emption Cass. 3e civ 29 juin 1994, Bull. cass. III, n°138. Si la DIA nâest pas complĂšte, le maire doit la retourner pour solliciter les informations manquantes. Le renvoi de la DIA doit ĂȘtre effectuĂ© par LRAR, remise contre dĂ©charge ou exploit dâhuissier, et intervenir impĂ©rativement avant lâexpiration du dĂ©lai pour prĂ©empter. A dĂ©faut, le dĂ©lai dâinstruction commence Ă courir. Il a Ă©tĂ© jugĂ© quâune demande de renseignements complĂ©mentaires par tĂ©lĂ©phone Ă©tait inopĂ©rante et quâil convenait de renvoyer la DIA au souscripteur CA Lyon 7 octobre 1980, JCP 1981, IV p. 374. Dans le cas dâun bien partiellement soumis au DPU, la DIA doit concerner lâensemble du bien, mĂȘme si la collectivitĂ© ne peut prĂ©empter que la partie du bien comprise dans le pĂ©rimĂštre du DPU Art. 213-2-1 du Code de lâurbanisme. Cet article met fin Ă lâimpossibilitĂ©, pour une commune, de prĂ©empter un bien partiellement couvert par un droit de prĂ©emption. Dans le cas dâun bien situĂ© Ă cheval sur deux communes, il y a lieu de dĂ©poser une DIA dans chaque commune concernĂ©e. Si lâune des communes est intĂ©ressĂ©e par la prĂ©emption, lâautre commune lui dĂ©lĂšguera son droit CAA Paris 4 juin 2002, SociĂ©tĂ© Pierre Industrie, n°98PA03938. Instruction de la DIA En vue dâune bonne gestion des DIA, il est recommandĂ© dâĂ©tablir un registre comportant les informations suivantes â NumĂ©ro dâenregistrementâ Date dâentrĂ©e en mairieâ Description du bien adresse, n° de parcelle et de section, nature du bienâ Identification du propriĂ©taire ou du mandataireâ Zonage du PLUâ Prixâ DĂ©cision de prĂ©empter au nonâ Date de dĂ©part de la rĂ©ponseâ Date de transmission au bĂ©nĂ©ficiaire du droit de prĂ©emptionâ Date de transmission Ă la direction des services fiscaux Domaine Il convient de vĂ©rifier avec attention si le bien ou la mutation est effectivement ou non soumis au droit de prĂ©emption. Le dĂ©faut de DIA prĂ©alable Ă une aliĂ©nation entrant dans le champ dâapplication du DPU entraĂźne systĂ©matiquement lâannulation de la vente par le juge sur une action en nullitĂ© engagĂ©e par la commune CA Aix-en-Provence, 1re ch., 13mars 1991, Cne de N. ArrĂȘtĂ© n°40. Dans le cas oĂč la DIA nâa pas un contenu lĂ©gal, elle devra ĂȘtre immĂ©diatement retournĂ©e en prĂ©cisant que le dĂ©lai ne courra quâĂ compter de la rĂ©ception dâune DIA dĂ»ment remplie. Seul le renvoi de la DIA au souscripteur remet en cause la date Ă laquelle commence Ă courir le dĂ©lai de deux mois, des renseignements complĂ©mentaires demandĂ©s par tĂ©lĂ©phone sont sans influence sur cette date CA Lyon 7 octobre 1980, Ville de Rive-de-Gier. Cependant, toute DIA incomplĂšte ne justifie pas un retour CA Paris 23 avril 1981, Ovafi, RDI 1982, n°2. Il suffit que les informations soient suffisantes pour Ă©clairer le titulaire du droit de prĂ©emption sur lâidentitĂ©, lâadresse du propriĂ©taire, sur la nature de la consistance du bien et sur les conditions de la cession projetĂ©e. A partir du moment oĂč lâensemble de ces informations figure dans la DIA, des renseignements complĂ©mentaires pourront ĂȘtre demandĂ©s sans, pour autant, remettre en cause le point de dĂ©part du dĂ©lai de deux mois. Transmission de la DIA Une fois reçue en mairie, la DIA doit ĂȘtre transmise Ă la direction des services fiscaux Art. 213-2 du Code de lâurbanisme ; au dĂ©lĂ©gataire du droit de prĂ©emption , le cas Ă©chĂ©ant conformĂ©ment Ă lâarticle du Code de lâurbanisme ; au titulaire du droit de prĂ©emption. Chaque transmission doit comporter la date de rĂ©ception en mairie de la DIA Art. Cependant, la nullitĂ© dâune vente ne pourrait sanctionner un dĂ©faut de transmission de la DIA au bĂ©nĂ©ficiaire du droit de prĂ©emption Cass. 3e civ. 7 juin 1983, JCP 84, Ă©d. N. Prat. 8917. Une fois la DIA reçue en mairie, le maire doit sâadresser au directeur des services fiscaux en indiquant si cette transmission vaut demande dâavis Art du Code de lâurbanisme. Depuis lâintervention de la loi n°2001-1168 du 11 dĂ©cembre 2001 portant mesures urgentes de rĂ©forme Ă caractĂšre Ă©conomique et financier et un arrĂȘtĂ© du 17 dĂ©cembre 2001, JO 1er janvier 2002, les projets dâopĂ©rations immobiliĂšres â notamment lorsquâils concernent des acquisitions Ă lâamiable par exercice du droit de prĂ©emption- doivent ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©s dâun avis du directeur des services fiscaux dĂšs lors que le prix de vente proposĂ© atteint la somme de 75 000 euros. La consultation du service des domaines prĂ©sente le caractĂšre dâune formalitĂ© substantielle » dont la mĂ©connaissance entache dâillĂ©galitĂ© la dĂ©cision de prĂ©emption CE 22 fĂ©vrier 1995, Commune de Ville-le-Grand, Lebon tables p. 1081 ; CAA Bordeaux 8 fĂ©vier 2001, Commune-de-Villeneuve-la-RiviĂšre, req. n°97BX01016. A dĂ©faut, lâaccord est rĂ©putĂ© tacitement obtenu. La commune peut fixer librement le prix dâachat. DĂ©sormais, une simple obligation de dĂ©libĂ©rer au vu de lâavis du service des domaines remplace la dĂ©cision expresse de passer-outre exigĂ©e des communes qui entendaient retenir un prix dâacquisition supĂ©rieur Ă lâĂ©valuation. Le maire dispose dâun dĂ©lai de deux mois pour dĂ©cider dâacquĂ©rir lâimmeuble Ă compter de la rĂ©ception de la DIA. La comptabilisation du dĂ©lai doit se faire de quantiĂšme en quantiĂšme puisque le dĂ©lai est exprimĂ© en mois. DĂšs lors, il expire le jour Dies ad quem du deuxiĂšme mois qui porte le mĂȘme quantiĂšme que le jour de la rĂ©ception de la DIA Dies ad quo. Le respect de ce dĂ©lai est impĂ©ratif, lâintervention dâun huissier peut sâavĂ©rer utile. Le Conseil dâEtat a pu ainsi considĂ©rĂ© que faute dâindication dans le dĂ©lai de deux mois suivant la DIA sur le prix auquel la commune envisage dâacquĂ©rir la parcelle concernĂ©e, la dĂ©libĂ©ration ne peut avoir pour effet de sâopposer Ă ce que le compromis de vente signĂ© par le requĂ©rant soit mis Ă exĂ©cution CE 1re et 2Ăšme 16 mai 2001, Commune de Saint-Suliac, n°229739, Juris-Data n°2001-062319. Une dĂ©cision de prĂ©empter prise dans le dĂ©lai de deux mois pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme nulle si elle avait par ailleurs fait lâobjet dâune transmission en prĂ©fecture hors dĂ©lai en effet, ce nâest quâĂ compter de cette rĂ©ception que la dĂ©cision devient exĂ©cutoire » CE 30 septembre 1988, Ville de Nemours. Le bĂ©nĂ©ficiaire du droit de prĂ©emption dispose dâun dĂ©lai de deux mois pour rĂ©pondre. Son silence vaut renonciation. En cas de rĂ©ponse nĂ©gative ou dâabsence de rĂ©ponse, le PrĂ©fet a la possibilitĂ© de prĂ©empter au nom de lâEtat en informant le vendeur dans les trois mois de la DIA. Le Conseil dâEtat a considĂ©rĂ© quâune dĂ©cision de prĂ©emption prise hors dĂ©lai demeure une dĂ©cision administrative existante dont le vendeur peut se prĂ©valoir pour faire constater la vente Ă son profit CE 13 mai 1996, Cne de Franconville-La-Garenne, Leb. p. 178 ; JCP Ă©d. G. 1996, IV, n°1996. En lâespĂšce, la rĂ©alisation de la vente Ă©tait demandĂ©e par le vendeur lui-mĂȘme et non par le titulaire du droit de prĂ©emption. Lâaction en justice faite par ce vendeur pour contraindre la commune Ă acheter constituait donc dâĂ©vidence la preuve que celui-ci avait acceptĂ© de sâabstraire du dĂ©lai lĂ©gal de lâarticle du Code de lâurbanisme et de maintenir la validitĂ© dâune DIA qui Ă©tait dâailleurs peut-ĂȘtre devenue une offre directe, compte tenu de la disparition de lâacquĂ©reur pressenti. Le Conseil dâEtat a considĂ©rĂ© Ă©galement que la dĂ©cision dâun Maire prononçant illĂ©galement, dans une zone dâintervention fonciĂšre, la caducitĂ© dâune DIA, conduisant lâacquĂ©reur dâun immeuble Ă diffĂ©rer son achat, Ă©tait susceptible de constituer une faute de nature Ă engager la responsabilitĂ© de la puissance publique CE 29 fĂ©vrier 1997, Cne de PrĂ©-Saint-Gervais, n°133249. Retrait de la DIA Article du Code de lâurbanisme Ă dĂ©faut dâaccord sur le prix, tout propriĂ©taire dâun bien soumis au droit de prĂ©emption qui a manifestĂ© son intention dâaliĂ©ner ledit bien peut ultĂ©rieurement retirer son offre. » RĂ©p. Min. JOAN 24 octobre 1988, p. 3009 ; CE 22 fĂ©vrier 1995, Cne de Veyrier-du-Lac, CJEG 1995, p. 229, concl. C. MaugĂŒe. La DIA doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une offre de contracter AJDI, 10 janvier 1988, PĂ©rinet-Marquet Droit de prĂ©emption et formation du contrat », p. 25. Elle constitue un engagement du propriĂ©taire Ă vendre un bien Ă un prix fixĂ© CE 5 oct. 1988, SA Isore, n°65449 ; CE 19 fĂ©vrier 1997, Cne du PrĂ©-Saint-Gervais, n°133249. Le propriĂ©taire a la facultĂ© de retirer sa DIA tant que le bĂ©nĂ©ficiaire nâa pas notifiĂ© sa dĂ©cision. CE 22 fĂ©vier 1995 Cne de Veyrier-du-Lac, req. n°123421, RDI 17 1995. Le Conseil dâEtat a considĂ©rĂ© que lâoffre de vente rĂ©sultant de la DIA constitue jusquâĂ son Ă©ventuelle acceptation par le titulaire du droit de prĂ©emption quâune simple pollicitation qui peut ĂȘtre rĂ©tractĂ©e unilatĂ©ralement par le propriĂ©taire CE 22 fĂ©vrier 1995, Cne de Veyrier-du-Lac, n°123421. La CAA de Paris a jugĂ© de lâincidence du retrait dâune DIA parvenue en mairie aprĂšs la dĂ©cision de prĂ©emption, mais avant sa notification. CAA Paris, 28 juin 1994, Cne de Meudon, req. 93-388, BJDU 6/94, p. 70. Toute dĂ©cision de prĂ©emption intervenant aprĂšs un retrait express de la DIA par le propriĂ©taire est illĂ©gale ainsi que le rappelle la CAA de Lyon CAA Lyon 2 fĂ©vier 1999, Cne de ChĂątillon-sur-Chalaronne, n°95LY00672. Lâengagement de lâauteur de la DIA prend toute sa rĂ©alitĂ© au moment oĂč lâoffre est acceptĂ©e parle bĂ©nĂ©ficiaire du droit de prĂ©emption Cass. 3Ăšme civ. 16 juin 1982, Semaeb c/ Cts Guillemois, Bull civ. III, n°162. Une DIA peut constituer une promesse synallagmatique de vente et dâachats sous rĂ©serve quâun droit de prĂ©emption ne soit pas exercĂ© Cass. 3 civ. 8 nov. 1995, StĂ© du Butor c/ M. Ravate. Les Ă©lĂ©ments contenus dans la DIA constituent la preuve de lâengagement. Modification de la DIA DĂšs lors quâune condition de la vente est modifiĂ©e, et notamment le prix, le propriĂ©taire est tenu, en application de lâarticle du Code de lâurbanisme de dĂ©poser une nouvelle DIA mĂȘme si le bĂ©nĂ©ficiaire a renoncĂ© antĂ©rieurement Ă exercer son droit de prĂ©emption sur le mĂȘme bien. Une nouvelle DIA nâa pas pour effet de rendre caduque une dĂ©cision de prĂ©emption effectuĂ©e sur le mĂȘme bien Ă lâoccasion dâune DIA dĂ©posĂ©e antĂ©rieurement CAA Paris, 14 nov. 1995, Cne de Montreuil, n°94PA00595. Dans le cas dâespĂšce, une DIA avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e pour la vente dâun immeuble qui avait Ă©tĂ© prĂ©emptĂ© parla commune. Le dĂ©pĂŽt de nouvelles DIA concernant la vente de plusieurs lots dans ce mĂȘme immeuble nâa pas eu pour effet, de rendre caduque la dĂ©cision de prĂ©emption initiale. Le Conseil dâEtat a pu considĂ©rer quâune Mairie qui a reçu une DIA portant sur une parcelle comportant une maison, suivie une semaine aprĂšs dâune autre DIA portant Ă la fois sur la mĂȘme parcelle et sur une autre parcelle non contiguĂ« comportant un garage, nâa pas mĂ©connu le dĂ©lai prĂ©vu par les textes en considĂ©rant que celui-ci courrait Ă rĂ©ception de la deuxiĂšme DIA TA Lille, 17 octobre 2002, Ait Mili, n°002500, Juris-Data n°2002-203550. Le Conseil dâEtat a pu Ă©galement considĂ©rer comme illĂ©gale la dĂ©cision dâexiger, aprĂšs la mort de lâauteur dâune DIA, que ses hĂ©ritiers dĂ©posent une nouvelle DIA. Cette dĂ©cision engage la responsabilitĂ© de la commune, dont la faute a retardĂ© la vente de lâimmeuble CE 19 fĂ©vier 1997, Cne de PrĂ©-Saint-Gervais, n°133249. Effet dâune DIA au-delĂ de deux mois Une DIA conserve des effets au-delĂ des deux mois de son instruction. Si Ă cette date, le droit de prĂ©emption est purgĂ©, il reste que le propriĂ©taire est tenu de vendre son bien au prix et conditions fixĂ©s dans la DIA Art. 213-8 al. 1 du Code de lâurbanisme. Dans le cadre de lâexpropriation dâun bien ayant fait lâobjet dâune DIA dans les six mois ayant prĂ©cĂ©dĂ© la DUP, lâindemnitĂ© de remploi ne sera pas due, le bien Ă©tant considĂ©rĂ© comme notoirement destinĂ© Ă la vente Art. al. 2 du Code de lâexpropriation ; Cass 3Ăšme civ, 26 fĂ©vrier 1997, SCI du 49 av. des GrĂ©sillons c/ Cne de Gennevilliers et autres, AJPI, 10 dĂ©c. 1997, p. 1089. Une DIA peut avoir un effet rĂ©troactif lors dâun transfert de propriĂ©tĂ© intervenant sur la base dâune purge du droit de prĂ©emption intervenue antĂ©rieurement. Câest le cas notamment de la levĂ©e dâoption dans le cadre dâun contrat de location-accession, dâune vente en rĂ©mĂ©rĂ©, de certains baux emphytĂ©otiques. Dans ces cas, la DIA est dĂ©posĂ©e en amont du contrat, alors mĂȘme que le transfert effectif de propriĂ©tĂ© intervient en aval. DIA par unitĂ© fonciĂšre vendue Cette singularitĂ© dĂ©coule de lâarticle R. 213-5 du Code de lâurbanisme au terme duquel la dĂ©claration par laquelle le propriĂ©taire dâun bien soumis au droit de prĂ©emption manifeste lâintention dâaliĂ©ner ce bien [âŠ] » Une difficultĂ© se pose lorsquâune vente concerne deux unitĂ©s fonciĂšres distinctes ne formant pas une unitĂ© homogĂšne et quâun acquĂ©reur fasse une offre dâachat globale. Il peut sâagir de deux appartements, ou de deux parcelles non contiguĂ«s sĂ©parĂ©e par une voie, un cours dâeau, une autre propriĂ©tĂ©, etc.. Dans ce cas, le propriĂ©taire doit Ă©tablir deux DIA en ventilant lâoffre globale sur les unitĂ©s fonciĂšres concernĂ©es, en prĂ©cisant que ces ventes sont liĂ©es, afin que le bĂ©nĂ©ficiaire puisse exercer son droit de prĂ©emption sur un ou plusieurs biens. TGI Paris, 18 juin 1981 Ville de Paris c/ Institut Pasteur, AJPI dĂ©c. 1981, p. 1981, p. 978. En revanche, la vente de plusieurs parcelles contiguĂ«s, formant un ensemble cohĂ©rent quasi indissociable, peut faire lâobjet dâune DIA unique pour un prix global, dans la mesure oĂč toutes les rĂ©fĂ©rences cadastrales et superficies sont clairement rĂ©pertoriĂ©es. Cette solution doit ĂȘtre Ă©galement retenue dans le cas oĂč le bien est partiellement compris dans un pĂ©rimĂštre de prĂ©emption. 425 153
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LadĂ©lĂ©gation du droit de prĂ©emption prĂ©vue par l'article L. 213-3 rĂ©sulte d'une dĂ©libĂ©ration de l'organe dĂ©libĂ©rant du titulaire du droit de prĂ©emption. Cette dĂ©libĂ©ration prĂ©cise, le cas Ă©chĂ©ant, les conditions auxquelles la dĂ©lĂ©gation est subordonnĂ©e. Cette dĂ©lĂ©gation peut ĂȘtre retirĂ©e par une dĂ©libĂ©ration prise dans les mĂȘmes formes.
Ex. L. 121-1, CGI, 10-15056, dol, majeurs protégés
ConformĂ©mentĂ lâarticle 26 du dĂ©cret n° 2021-1345 du 13 octobre 2021, ces dispositions s'appliquent aux procĂ©dures d'Ă©laboration et de rĂ©vision des plans locaux d'urbanisme pour lesquelles une dĂ©cision de dispense d'Ă©valuation environnementale, prise par l'autoritĂ© environnementale en application de l'article R. 104-28 du code de l
L21224 et L3111.1; VU le Code de l'Urbanisme notamment dans ses articles 1.421-1 et suivants ; VIJ le Code de la Voirie RoutiĂšre et notamment les articles L115-1, L141-10, L 141-11 VU le Code de la route et l'instruction interministĂ©rielle sur la signalisation routiĂšre (livre I - 8Ăšmepartie â signalisation temporaire - approuvĂ©e par l'arrĂȘtĂ© interministĂ©riel du 6 novembre 1992
ArticleL213-4-1 du Code de l'urbanisme - Lorsque la juridiction compétente en matiÚre d'expropriation a été saisie dans les cas prévus aux articles L. 211-5, L. 211-6, L. 212-3 et L. 213-4, le titulaire du droit de préemption doit consigner une somme égale à 15 % de l'évaluation faite par le directeur départemental des
ArticleL213-2-1. Lorsque la réalisation d'une opération d'aménagement le justifie, le titulaire du droit de préemption peut décider d'exercer son droit pour acquérir la fraction d'une unité fonciÚre comprise à l'intérieur d'une partie de commune soumise à un des droits de préemption institué en application du présent titre.
ArticleA213-1 Version en vigueur depuis le 02 juin 1987 ModifiĂ© par ArrĂȘtĂ© 1987-05-11 art. 2 JORF 2 juin 1987 Les dĂ©clarations prĂ©vues par les articles L. 213-2, R. 213-5 et R. 213-15 doivent ĂȘtre Ă©tablies conformĂ©ment au modĂšle annexĂ© au prĂ©sent article.
ArticleR213-1 du Code de l'urbanisme La délégation du droit de préemption prévue par l'article L. 213-3 résulte d'une délibération de l'organe délibérant du titulaire du droit de préemption. Cette délibération précise, le cas échéant, les conditions auxquelles la délégation est subordonnée.
ZeNv9. yo71mcf0ea.pages.dev/241yo71mcf0ea.pages.dev/291yo71mcf0ea.pages.dev/311yo71mcf0ea.pages.dev/354yo71mcf0ea.pages.dev/220yo71mcf0ea.pages.dev/497yo71mcf0ea.pages.dev/96yo71mcf0ea.pages.dev/217
l 213 1 du code de l urbanisme