Millénaire (3.6/5 pour 15 avis) Gérer mes listes. Les aventures de Raedwald le Saxon, trafiquant de reliques, pendant les temps troublés qui ont précédés l'an 1000. 987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Auteurs canadiens Les meilleures séries terminées en 2015.
Franco-Belge, Comic & Manga Blog/ex-Librairie Soleil Vert Si vous avez tous eu entre vos mains un album de Tintin, une série de Tezuka ou un exemplaire de Batman, vous avez peut-être remarqué qu’en fonction des pays, le livre BD varie substantiellement dans sa taille, son format, sa pagination, sa conception, sa diffusion. Je vous propose d’en faire rapidement le tour, d’établir les caractéristiques des 3 formats les plus répandus Europe, Etats-Unis, Japon. Car chaque format a ses contraintes, et ces contraintes déterminent la conception écriture, dessin, couleurs, la fabrication et la diffusion… 1 La BD Franco-Belge La Bande Dessinée dite franco-belge » correspond, vous le savez, à l’album de 46 pages couleurs qui a été peu à peu modelé par les éditeurs historiques Casterman, Dargaud, Dupuis, Le Lombard. Même si le recours au logiciel de type Photoshop est en passe, comme aux USA, d’uniformiser la mise en couleur des BD européennes, on trouve encore sur le continent des pages réalisées en couleur directe à la main, traditionnelle. Malgré l’explosion récente du Roman Graphique la BD qui se lit comme un roman, en one-shot, la plupart des albums franco-belges sont des histoires à suivre », c’est-à -dire qui s’inscrivent dans une logique de série personnage, genre, décors, ton récurrents. Leur fabrication prend du temps, seuls 2 ou 3 auteurs scénariste, dessinateur, coloriste travaillent dessus. Et même si les livres ne font que 46 pages, le niveau de détail attendu, surtout pour une série au trait réaliste, est élevé. C’est pourquoi, il faut souvent attendre 1 an avant de voir le tome suivant sortir. Ce format s’inscrit également dans le marché du livre européen, qui diffère du modèle anglo-saxon. En Europe continentale, les créateurs sont considérés comme des auteurs. Ils perçoivent des droits d’auteurs, sont intéressés au succès éventuel de la série ou de l’album s’il/elle est adapté/e au cinéma Persépolis, Les Profs, Quai d’Orsay, Le Chat du rabbin…. Ils ont également un droit de regard sur leur œuvre, puisqu’elle est leur création. Il faut nuancer cependant cette affirmation. Nous voyons émerger une nouvelle forme d’œuvres hybrides, qui sont à la confluence des modèles européens et anglo-saxons. Des auteurs travaillent sur des licences dont ils ne sont pas les créateurs. C’est le cas de Spirou & Fantasio, Blake & Mortimer, XIII Mystery… En général, c’est l’éditeur qui a récupéré les droits de la série et souhaite les exploiter au mieux. Cette stratégie d’éditeur convient aux auteurs qui sont sollicités la rémunération proposée est intéressante et il y a une réelle possibilité de percevoir une part des bénéfices d’une publication très grand public, après remboursement des avances sur droits. Si on s’éloigne du droit d’auteur à la française, on ne duplique pas non plus les règles du copyright anglo-saxon. 2 Les Comics Miller, Batman Aux USA, les éditeurs classiques publient d’abord la série ou la mini série sous formes d’épisodes de 22 pages, dans un format souple, incluant souvent des encarts publicitaires. C’est ce qu’on appelle les issues ». Ces épisodes sont diffusés tous les mois en magasin spécialisé. En format souple, comme n’importe quel autre magazine. Ensuite, quand le récit est complet, l’éditeur publie l’intégrale sous forme d’un recueil de taille variable, cela dépend du nombre d’épisodes appelé Trade Paperback ». Ce recueil dispose cette fois d’une couverture brochée et l’éditeur a pris soin d’enlever les encarts publicitaires. Si l’on trouve les Trade Paperback en Comic Book store, on peut également les acheter en librairie généraliste. Le gabarit d’une page de comic book est plus étroit que celui d’une planche franco-belge 17×26 cm au lieu de 24×32 cm. En conséquence, le découpage d’une page américaine tourne autour de 5/6 cases environ, moins qu’en Europe. Les cases mettent plus en scène l’action et les personnages que les décors et les accessoires. Enfin, le choix des cadrages est plus cinématographique, la narration se voulant dynamique et hollywoodienne gros plans, insert, case au format cinémascope… En outre, les comics sont des récits plus longs que ceux de leurs homologues européens, mais il faut ensuite tenir les cadences. Le dessinateur doit rationnaliser son travail. Illustrer un décor prend plus de temps. Comme pour le marché européen, la BD américaine est en couleur. Une couleur aujourd’hui réalisée principalement par ordinateur, ce qui lui donne un côté plus industriel que sa sœur franco-belge. Le rendu des comics d’aujourd’hui est assez uniforme d’un éditeur à l’autre, d’une série à l’autre souvent brillant, réhaussé d’effets de lumière numérique. Ce que la chaîne de production gagne en efficacité, elle le perd hélas en diversité. La BD américaine est de manière générale très industrialisée, taylorisée. Chaque tâche est souvent accomplie par un collaborateur différent scénario, dessin, encrage, lettrage, colorisation. Cela correspond aussi au modèle économique américain et anglais le copyright. C’est l’éditeur qui détient les droits de la série personnages, univers. Les artistes sont considérés comme des prestataires, ils sont payés à la tâche, ne perçoivent pas de droits d’auteur et n’ont pas de droits de regard sur la série. 3 Les Mangas Le Manga est né après la seconde guerre mondiale, ce qui explique l’apparition de certaines conventions liées aux nécessités de l’époque produire un contenu à faible coût. Une bonne partie des codes graphiques du Manga ont été établis par l’un de ses pères fondateurs Osamu Tetzuka Astro Boy, Le Roi Leo, Les 3 Adolf…, grand fan des productions Disney. Le sens de lecture correspond à la norme japonaise, il est inverse à la règle occidentale de droite à gauche. Désormais, en France, comme aux USA, les versions traduites respectent cette logique. Ce qui demande au lecteur de s’habituer à lire les cases dans le sens inverse que celui appris à l’école… La page est Noir & Blanc elle coûte moins cher à la fabrication. Pour pallier cette absence de diversité chromatique, le Manga compense par l’utilisation de calques de trames, qui permettent de créer des effets, des nuances. Contrairement au marché américain et européen, les publications japonaises continuent d’être primo-diffusées en presse, dans d’énormes journaux d’éditeurs Shônen Jump, Shônen Magazine, Shônen Sunday par exemple qui testent ainsi le potentiel commercial des séries avant de les publier en librairie. Les séries sont initialement publiées chapitre par chapitre, sur du papier de mauvaise qualité, à l’intérieur d’imposants recueils mensuels ou hebdomadaires. Si le succès public est au rendez-vous, la série continue et a droit à sa republication en volumes, qui compilent plusieurs chapitres. Quelques séries ne font que 5 volumes, les autres en compte 10 ou 20. Chaque volume comporte environ 20 pages. Si le décor est traité de manière réaliste, les personnages sont plus stylisés et leurs yeux sont volontairement agrandis cela vient de la passion de Tezuka pour les films de Disney. Ce qui rend la tâche du dessinateur plus facile, il a plus d’espace pour marquer les changements d’émotions de ses personnages. Du fait du nombre de pages demandée bien plus conséquent, les auteurs de Manga privilégient depuis l’époque de Tezuka des plans cinématographiques plans serrés, découpage minutieux d’un moment d’action. En clair, le Manga est plus proche de la narration audiovisuelle que les comics ou le format franco-belge. Le recours au lettrage graphique, inséré dans l’image, notamment les onomatopées, est beaucoup plus fréquent que dans les ouvrages occidentaux Toriyama, Dragon Ball Super Le format est encore plus petit que celui des comics un peu moins qu’un A4 14×21 cm, qui est déjà plus petit que celui des BD européennes, mais contient autant de cases qu’un comic book. Les cases ont plutôt des formes de parallélépipèdes, les bandes sont souvent obliques. Enfin, dans les publications Shônen et Shôjo pour adolescents, les personnages peuvent soudainement être caricaturés quand ils sont sous le coup d’une émotion forte colère, honte, par exemple. C’est ce qu’on appelle le format SD ou Super Deformed » exemple de SD Wikipedia
Bandedessinée érotique : Les 10 incontournables de l’année 2021. Cachée aux yeux des profanes, la rubrique "X" d'ActuaBD continue de chroniquer chaque dimanche les différentes sorties BD érotiques parues pour continuer d'informer les milliers de lecteurs fidèles au rendez-vous.
1 Bonjour à tous, Il y a un peu plus d'un an, j'ai écris une histoire pour la réaliser en BD. Au départ, je voulais dessiner moi même les planches mais mon style graphique ne correspond pas à cette histoire. J'ai donc décidé de chercher un dessinateur pour monter de projet. Actuellement je suis graphiste dans une boite d'édition mais je pratique également la bd. J'ai participer en tant que dessinateur et scénariste à l'album collectif n°3 de la Lanterne à BD avec une histoire en 7 planches et actuellement, je prépare une histoire pout le collectif n°5. Si quelqu'un souhaite plus d'info et/ou tenter l'aventure contactez moi Je possède un synopsis plus détaillé de chaque tome ainsi que le scénario des premières pages. Titre Jepp 2053 Genre science-fiction et aventure Public ado, adulte Format trois tomes Style recherché réaliste ou semi réaliste Pitch Les changements climatiques, une guerre mondiale et la plus atroce des armes conçues par l’homme ont bouleversé l'ordre du monde. Cette arme inventée par l’Union Libre des Trois Amériques ULTA est un homme génétiquement modifié conçu pour contrer les attaques venant de l’Union asiatique UA et de l’Union Euro-africaine UEA. Après avoir pris conscience de leurs forces, les sont devenus incontrôlables. En 2053 dans le désert d’Amazonie, Jepp, un ancien traqueur de continue la lutte déchiré par le souvenir de la mort de sa mère. Il finit par rencontrer Nerea, une rescapée de la cité Yopal. Les survivants s’organisent pour résister aux
23janvier - Jean-Claude Mézières - L'auteur de bandes dessinée Jean-Claude Mézières, cocréateur de la série "Valérian et Laureline", est mort le 23 janvier à l'âge de 83 ans. Influence de nombreux auteurs à sa suite, il est l'une des grandes figures de la BD franco-belge, avec une prédilection pour la science-fiction. Il travailla aussi dans l'illustration, la
Ci-dessous, vous trouverez CodyCross - Réponses de mots croisés. CodyCross est sans aucun doute l'un des meilleurs jeux de mots auxquels nous avons joué récemment. Un nouveau jeu développé par Fanatee, également connu pour la création de jeux populaires tels que Letter Zap et Letroca Word Race. Le concept du jeu est très intéressant car Cody a atterri sur la planète Terre et a besoin de votre aide pour traverser tout en découvrant des mystères. Il mettra au défi vos connaissances et vos compétences en matière de résolution de mots croisés de manière nouvelle. Lorsque vous trouvez un nouveau mot, les lettres apparaissent pour vous aider à trouver le reste des mots. S'il vous plaît assurez-vous de vérifier tous les niveaux ci-dessous et essayez de correspondre à votre niveau correct. Si vous ne parvenez toujours pas à le comprendre, veuillez commenter ci-dessous et essaiera de vous aider. Answers updated 01/08/2022 Sponsored Links Casino - Groupe 279 - Grille 5 Dessinateur de BD tourné vers la science-fiction enkibilal Loading comments...please wait... More app solutions
Trèstourné vers la science-fiction qui se permettait tous les délires dans ces années folles, ce héros se raconte avec poésie et politique sous la plume de François Membre, journaliste passionné de bandes dessinées qui collabore d’ailleurs au blog des Bulles picardes, hébergé sur le courrier-picard.fr.
Par C. le 11/07/2013 à 0h00Mis à jour le 11/07/2013 à 10h46 Nicolas Lux et M. Puzzle sortent un album de BD, C’était mieux après », entre science-fiction et mémoire occitane. Je suis un homo urbanus. La frontière du monde s’arrête à celle dessinée par les maisons. Après, c’est l’inconnu. » Ainsi commence C’était mieux après », la bande dessinée réalisée par Nicolas Lux et Gérard Wissang, alias M. Puzzle, aux éditions Arka. L’un comme scénariste et photographe, l’autre comme dessinateur. Et ils ont poussé le jeu jusqu’à se mettre dans la peau de personnages. Brusquement, ils s’aperçoivent que quelque chose ne tourne pas rond à Périgueux. Le grand effondrement vient de se produire. C’est la panne générale. Ils vont chercher des explications au ministère du Passé. Les voilà envoyés en mission dans un endroit mystérieux et inexploré, la campagne. La mémoire occitane On a imaginé un scénario à la Barjavel. On s’est demandé qu’est-ce qu’on deviendrait si toute l’électronique ne marchait plus ? À partir de là , on a tiré tous les fils possibles l’humour, la dérision. C’est une réflexion sur la société de consommation actuelle , mais sans porter de jugement moral », explique Nicolas Lux. Il a d’abord réalisé l’exposition Mémoires de demain », dans le cadre de la collecte lancée en Périgord vert par le Comité Périgord langue occitane. Il a fait ainsi 70 portraits d’habitants du secteur. Puis, en 2010, il a proposé de prendre le contre-pied de ce projet. Avec le dessinateur Gérard Wissang, François Lagorce et Sébastien Girard, de l’Agence culturelle départementale, il a suivi deux personnes ayant l’occitan comme langue maternelle Albert Soulier et Alida Monet-Descombey, habitant le canton de étrange paysOn les retrouve tous dans la BD. Les uns comme enquêteurs, les autres comme habitants de cet étrange pays qu’est la campagne. Albert cultive la terre en amoureux de la nature. Alida proclame sa fierté d’être un de ces Indiens dont on se moquait autrefois ». Leurs témoignages nourrissent l’histoire. Et, forcément, de temps en temps, ils parlent occitan. Mais les passages n’ont pas besoin d’être traduits. L’histoire est claire pour tout le monde », ajoute Nicolas Lux. L’album est ponctué de quelques photos tenant lieu de références. Au monde d’avant comme à celui d’après. C’était mieux après », de Nicolas Lux et M. Puzzle, aux éditions Arka. 76 pages. 16 euros.
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Né en 1943 à Oklahoma City, Joe Haldeman est diplômé en physique et en astronomie. Mobilisé en 1968, il saute sur une mine au Viêt-nam. Son premier récit "War Year" 1972, traduit aux éditions de l'Amitié sous le titre "Au service de la guerre" se nourrit de cette expérience. Il se tourne vers la science-fiction et revient une nouvelle fois à son expérience de combattant dans une sale guerre manipulée par la politique il la transpose dans le roman "The Forever War" 1974, "La Guerre éternelle", publié deux ans plus tard en France aux éditions Opta, puis repris en livre de poche dans la collection "J'ai lu". Cette allégorie futuriste de la grande guerre américaine en Asie devient un classique, couronné par les prestigieux prix Hugo et Nebula de l'autre côté de l'Atlantique. C'est un dessinateur belge, Marvano, rencontré à une convention de qui lui propose un jour de l'adapter en BD. En 1988, leur trilogie commune d'albums de "La Guerre éternelle" dans la collection "Aire Libre" rencontrera le même succès que l'oeuvre littéraire. En 1996, Marvano et Haldeman se baseront sur un autre roman de ce dernier, "Buying Time" 1989, publié deux ans plus tard par "J'ai lu" sous le titre "Immortalité à vendre", pour composer la série des aventures de "Dallas Barr" dans la collection "Repérages Dupuis". Ils élargissent le propos initial et créent un véritable univers dans le prolongement du nôtre. Ils créent aussi en duo une suite de la Guerre Eternelle, au Lombard "Libre à jamais". Entre les cours de littérature qu'il donne et ses séjours de détente en Floride, Haldeman alterne romans et nouvelles, renouvelant avec brio les grands thèmes de la et s'interrogeant constamment sur ce que nous prépare l'avenir. La collection "Présence du Futur" de Denoël a inscrit ses ouvrages essentiels à son catalogue "Pontesprit", "En mémoire de mes péchés", "Rêves infinis". Texte © Dupuis Né en 1943 à Oklahoma City, Joe Haldeman est diplômé en physique et en astronomie. Mobilisé en 1968, il saute sur une mine au Viêt-nam. Son premier récit "War Year" 1972, traduit aux éditions de l'Amitié sous le titre "Au service de la guerre" se nourrit de cette expérience. Il se tourne vers la science-fiction et revient une nouvelle fois à son expérience de combattant dans une sale guerre manipulée par la politique il la transpose dans le roman "The Forever War" 1974, "La Guerre éternelle", publié deux ans plus tard en France aux éditions Opta, puis repris en livre de poche dans la collection "J'ai lu". Cette allégorie futuriste de la grande guerre américaine en Asie devient un classique, couronné par les prestigieux prix Hugo et Nebula de l'autre côté de l'Atlantique. C'est un dessinateur belge, Marvano, rencontré à une convention de qui lui propose un jour de l'adapter en BD. En 1988, leur trilogie commune d'albums de "La Guerre éternelle" dans la collection "Aire Libre" rencontrera le même succès que l'oeuvre littéraire. En 1996, Marvano et Haldeman se baseront sur un autre roman de ce dernier, "Buying Time" 1989, publié deux ans plus tard par "J'ai lu" sous le titre "Immortalité à vendre", pour composer la série des aventures de "Dallas Barr" dans la collection "Repérages Dupuis". Ils élargissent le propos initial et créent un véritable univers dans le prolongement du nôtre. Ils créent aussi en duo une suite de la Guerre Eternelle, au Lombard "Libre à jamais". Entre les cours de littérature qu'il donne et ses séjours de détente en Floride, Haldeman alterne romans et nouvelles, renouvelant avec brio les grands thèmes de la et s'interrogeant constamment sur ce que nous prépare l'avenir. La collection "Présence du Futur" de Denoël a inscrit ses ouvrages essentiels à son catalogue "Pontesprit", "En […]
DessinateurDe Bd Tourne Vers La Science Fiction Solution. Réponses mises à jour et vérifiées pour le niveau CodyCross Bienvenue au Japon Groupe 577. Derniers niveaux . Les Tutus Sont Ceux Des Petits Rats De Lopéra; Apporter Les Fonds Pour Organiser Une Opération; Déclamer Une Poésie; Pour Tom Cruise Elle Est Souvent Impossible; Roi D'égypte Antique; Fondateur De La
En été, point de sorties BD ». Telle semble être, hélas, la devise des éditeurs de petits Mickeys. Alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des albums que vous auriez zappés ces derniers mois ? Pour vous y aider, 20 Minutes revient sur cinq albums récents exploitant la SF. La plus inventive Infinity 8 »C’est l’un des projets SF les plus excitants - et ambitieux - qu’aient produit des auteurs de BD francophone depuis L’incal, la série de Moebius et Jodorowsky. D’abord parce qu’Infinity 8 réunit une brochette de stars » du 9e Art parmi lesquelles Lewis Trondheim, Zep - le créateur de Titeuf -, Olivier Vatine, Boulet, Fabien Vehlmann, Emmanuel Guibert. Ensuite parce que ce space opera humoristique repose sur un audacieux concept de reboot » qui lui permet de décliner une même situation en une infinité - théorique - d’intrigues… La série s’inspire des pulps, ces revues américaines bon marché des années 1950-1960 qui compilaient des récits - sans prétention littéraire - mixant polar, horreur et érotisme bon enfant. J’en ai lu une quantité astronomique, ainsi que des romans et nouvelles de SF made in USA, entre 15 et 20 ans », précise Trondheim, qui en a aujourd’hui 52. On y croise donc autant de belles pépées chacun des tomes a pour héroïne une fliquette de l’espace à la plastique hyperavantageuse que d’extraterrestres polymorphes, mais aussi des nazis du futur vénérant la tête congelée d’Hitler et un rabbin venu d’une autre planète ! Tout ça restant évidemment à prendre à ce 42e degré dont Trondheim s’est fait une 8 - Collectif - éditions Rue de Sèvres, 17 euros le volumeLe plus fataliste Trees »L’auteur britannique Warren Ellis Daredevil, Batman, The Authority, Transmetropolitan etc. a largement contribué au renouveau de l’industrie des comics ces deux dernières décennies. Entre l’écriture de deux romans, le voilà qui revient à ses premières amours avec ce récit de pure y assiste à une certain fatalisme des terriens face à une invasion dont tous ignorent les visées. L’humanité excelle dans la résignation, sur à peu près tous les sujets », souligne Warren Ellis. Ce premier volume s’articule autour de plusieurs personnages issus des quatre coins du monde un Américain qui espère devenir maire de sa ville, un artiste chinois en quête d’identité, un scientifique basé en Norvège arctique et une jeune italienne liée, contre son gré, à un mouvement fasciste. Tous vivent à l’ombre d’un mégalithe extraterrestre, et tous, même s’ils n’en ont pas conscience, en ont développé une sorte de dépendance. Une fois que j’ai trouvé l’idée faisant de l’atterrissage des "Arbres" un événement global, la traiter de façon chorale s’est faite évidente », concède Warren Ellis. L’impact de ces événements sur des cultures très différentes a naturellement induit plusieurs histoires très différentes ».Trees, de Warren Ellis & Jason Howard – éd. Urban Comics, 10 euros le volumeLe plus visionnaire Centaurus »Un gigantesque vaisseau-monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédées à son bord depuis son départ. Sa finalité trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Un équipage trié sur le volet y est donc envoyé en reconnaissance… En croisant les intrigues et en les plaçant sur deux plans différents - l’espace dans le vaisseau et le sol de Vera -, les scénaristes Leo Aldébaran, Bételgeuse, Antarès, Survivants, etc. et Rodolphe Kenya, Namibia, etc. inscrivent davantage leur récit dans le genre hard science que dans celui du space opera, mille fois exploité en d’autant plus vrai qu’il s’articule autour d’une préoccupation d’actualité celle de la probable future dégradation des conditions de vie sur titre personnel, Rodolphe se défend pourtant de tout fatalisme Aprèsle choc des civilisations et la crise pétrolière des années 1970 - dont on devait ne jamais se remettre ! -, on apprend à relativiser. La folie des hommes est certes en pleine activité, mais ne l’a-t-elle pas toujours été ? »Centaurus, de Léo, Rodolphe & Janjetov - éd. Delcourt, 11,99 euros le volumeLe plus littéraire Ravage »Aussi étrange que cela puisse paraître, jamais le roman Ravage de René Barjavel n’avait été adapté en BD. Peut-être était-ce dû à sa réputation sulfureuse le livre ayant été écrit en 1943 - donc pendant l’occupation allemande -, certains y ont vu une glorification du maréchal Pétain ? Pas de quoi rebuter le scénariste français Jean-David Morvan ni le dessinateur Rey Macutay, qui osent enfin mettre la célèbre dystopie de Barjavel en bulles et en cases. Reconnu comme l’un des tout premiers romans post-apocalyptiques, Ravage raconte donc l’effondrement des sociétés modernes suite à une catastrophe technologique ici, la disparition de l’électricité.Pour Jean-David Morvan, en faire une bande dessinée relevait du rêve d’adolescent J’ai découvert le livre à douze ou treize ans, quand j’ai commencé à lire de la science-fiction – notamment française. Je crois me souvenir qu’étant, à l’époque, fasciné par la série Valérian, de Christin et Mézières, j’ai voulu trouver un équivalent en romans. De fil en aiguille, ça doit bien faire dix ans que je projette de l’adapter en BD ».Ravage, de Jean-David Morvan & Rey Macutay - éditions Glénat, 13,90 euros le volumeLe plus réaliste Mars Horizon »L’humanité fantasme depuis des décennies à l’idée d’un jour visiter Mars. Florence Porcel, elle, l’a fait. Enfin, en bande dessinée. Épaulée par le dessinateur Erwann Surcouf, l’auteure-comédienne-animatrice imagine - sous la supervision d’une flopée de scientifiques - les défis que rencontreront les premiers explorateurs de la planète rouge dans Mars Horizon. Ils sont psychiatre, médecin, ingénieur, pilote ou encore botaniste ce sont les ambassadeurs de la première mission habitée vers Mars…. Plutôt que de m’attarder sur des considérations trop techniques, j’ai préféré m’intéresser à la psychologie des membres de l’expédition. La réaction des uns et des autres dans cet environnement hyperhostile, c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais vraiment simuler avant un éventuel départ », déclare Florence la demoiselle sait de quoi elle parle puisqu’elle a, en 2014, fait partie des candidats - sur plus de - retenus pour le second tour des sélections du projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains s’installer définitivement sur la planète Mars ; puis elle a participé à une mission de simulation de séjour sur Mars, début 2015, au sein de la Mars Desert Research Horizon, de Florence Porcel & Erwann Surcouf- éditions Delcourt, 16,50 euros
AvecSouvenirs de l'empire de l'Atome Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse signent un album unique en son genre : un hommage à la science-fiction, aux années 1950, à Franquin et au style atome. Dans Souvenirs de l'empire de l'Atome, Paul raconte son histoire : en contact avec des représentants de l'empire, au 722e siècle de notre ère, il est, dans le présent, manipulé sous
De son vĂ©ritable nom Luis Eduardo de Oliveira, Leo est nĂ© Ă Rio de Janeiro BrĂ©sil en 1944. PassionnĂ© de dessin, il entre cependant Ă l'universitĂ© et suit des Ă©tudes d'ingĂ©nieur. En 1968, après avoir obtenu son diplĂ´me, il milite activement au sein de la gauche Ă©tudiante. En 1971, il quitte le BrĂ©sil pour Ă©chapper Ă la rĂ©pression de la dictature militaire. Il s'installe au Chili, puis en Argentine, avant de revenir clandestinement dans son pays en 1974, Ă SĂŁo Paulo. Il renonce alors Ă l'engagement politique et dĂ©cide de se consacrer au dessin. Il dĂ©bute sa carrière d'illustrateur au sein d'une entreprise amĂ©ricaine. Au bout d’un an, lassĂ© de ce travail alimentaire, il propose ses illustrations Ă diffĂ©rents journaux. Sa première bande dessinĂ©e, une histoire de science-fiction, est publiĂ©e dans la revue O Bicho » au milieu des annĂ©es 70. Ă€ la mĂŞme Ă©poque, il dĂ©couvre la BD europĂ©enne dans les pages de Pilote » et de MĂ©tal hurlant ». Coup de foudre immĂ©diat. DĂ©cidĂ© Ă tenter sa chance en France, il s'installe Ă Paris en 1981. Mais le succès se fait attendre. MalgrĂ© quelques rĂ©cits publiĂ©s dans l'Écho des Savanes » 1982 et Pilote » 1985, il se voit contraint de travailler pour la publicitĂ©. Le dĂ©clic se produira en 1986 Jean-Claude Forest, le crĂ©ateur de Barbarella, lui propose de dessiner des histoires rĂ©alistes pour le magazine Okapi ». En 1989, LĂ©o illustre la vie de Gandhi dans un album publiĂ© par Les Editions Centurion. L'une de ses histoires attire l'attention du scĂ©nariste Rodolphe, qui lui confie le dessin de Trent, sa nouvelle sĂ©rie. Le premier album, L'Homme mort, paraĂ®t en 1991. Cette fois, la carrière de Leo est lancĂ©e. Deux ans plus tard, en 1993, il rĂ©alise un vieux rĂŞve il publie le premier des cinq tomes d' AldĂ©baran », saga de science-fiction dont il est Ă la fois scĂ©nariste et dessinateur, qu’il mènera en alternance avec Trent ». Elle se poursuivra en 2000 avec un nouveau cycle de cinq tomes, BĂ©telgeuse », et un troisième cycle dĂ©marre en 2007, Antarès », prĂ©vu en six tomes. La sĂ©rie Trent » se termine en 2000. Il y a huit tomes. Leo et Rodolphe ne s’arrĂŞtent pas lĂ , et crĂ©ent Kenya », un rĂ©cit mĂŞlant action et fantastique qui se passe dans l’immĂ©diat après-guerre. Après cinq tomes, cette sĂ©rie donne suite Ă un deuxième cycle, Namibia », dessinĂ© cette fois par Bertrand Marchal, Leo restant au scĂ©nario avec Rodolphe. Infatigable, Leo n'hĂ©site pas Ă mener de front plusieurs projets en tant que scĂ©nariste. Ainsi, en 2002 paraĂ®t la sĂ©rie en 3 tomes Dexter London », dessinĂ©e par l’espagnol Sergio GarcĂa. Et en Mars 2009 paraĂ®t le tome 1 de la sĂ©rie Terres Lointaines », avec Franck Picard Icar au dessin. Mais Leo n’en oublie pas son univers d’AldĂ©baran… Texte © Dargaud De son vĂ©ritable nom Luis Eduardo de Oliveira, Leo est nĂ© Ă Rio de Janeiro BrĂ©sil en 1944. PassionnĂ© de dessin, il entre cependant Ă l'universitĂ© et suit des Ă©tudes d'ingĂ©nieur. En 1968, après avoir obtenu son diplĂ´me, il milite activement au sein de la gauche Ă©tudiante. En 1971, il quitte le BrĂ©sil pour Ă©chapper Ă la rĂ©pression de la dictature militaire. Il s'installe au Chili, puis en Argentine, avant de revenir clandestinement dans son pays en 1974, Ă SĂŁo Paulo. Il renonce alors Ă l'engagement politique et dĂ©cide de se consacrer au dessin. Il dĂ©bute sa carrière d'illustrateur au sein d'une entreprise amĂ©ricaine. Au bout d’un an, lassĂ© de ce travail alimentaire, il propose ses illustrations Ă diffĂ©rents journaux. Sa première bande dessinĂ©e, une histoire de science-fiction, est publiĂ©e dans la revue O Bicho » au milieu des annĂ©es 70. Ă€ la mĂŞme Ă©poque, il dĂ©couvre la BD europĂ©enne dans les pages de Pilote » et de MĂ©tal hurlant ». Coup de foudre immĂ©diat. DĂ©cidĂ© Ă tenter sa chance en France, il s'installe Ă Paris en 1981. Mais le succès se fait attendre. MalgrĂ© quelques rĂ©cits publiĂ©s dans l'Écho des Savanes » 1982 et Pilote » 1985, il se voit contraint de travailler pour la publicitĂ©. Le dĂ©clic se produira en 1986 Jean-Claude Forest, le crĂ©ateur de Barbarella, lui propose de dessiner des histoires rĂ©alistes pour le magazine Okapi ». En 1989, LĂ©o illustre la vie de Gandhi dans un album publiĂ© par Les Editions Centurion. L'une de ses histoires attire l'attention du scĂ©nariste Rodolphe, qui lui confie le dessin de Trent, sa nouvelle sĂ©rie. Le premier album, L'Homme mort, paraĂ®t en 1991. Cette fois, la carrière de Leo est lancĂ©e. Deux ans plus tard, en 1993, il rĂ©alise un vieux rĂŞve il publie le premier des cinq tomes d' AldĂ©baran », saga de science-fiction dont il est Ă la fois scĂ©nariste et dessinateur, qu’il mènera en alternance avec Trent ». Elle se poursuivra en 2000 avec un nouveau cycle de cinq tomes, BĂ©telgeuse », et un troisième cycle […]
SÉRIESTÉLÉ - Joe E. Tata, qui jouait Nat, l’aimable propriétaire du Peach Pit dans la série Beverly Hills, 90210, est décédé à l’âge de 85 ans, a annoncé sa fille jeudi 25 août.
Accueil Tops Top 8 des auteurs brésiliens de BD Comixtrip vous propose une sélection de bandes dessinées sur les auteurs brésiliens. De Moon&Ba à Adriana Melo, en passant par Léo ou Marcello Quinthanila, découvrez notre sélection d’albums valant le détour. Forcément subjectif, notre Top 8 des auteurs brésiliens de BD peut prêter à discussion. Si vous avez des coups de cœur dans ce domaine, n’hésitez pas à nous en faire part en nous présentant vos albums dans la rubrique commentaires. 1. Daytripper, au jour le jour de Fabio Moon et Gabriel Ba Urban Comics Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de São Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? À 11 ans, au moment de son premier baiser ? À la naissance de son premier enfant peut-être ? Ou au crépuscule de sa vie… 2. Betelgeuse, la planète de Léo Dargaud En plein désert, une jeune fille traquée par les militaires leur échappe grâce aux relations particulières qu’elle entretient avec les Iums – de jolies bestioles mi-phoques mi-pingouins un petit côté smoking » qui, Dieu sait pourquoi, la protègent. Par ailleurs, les Iums intéressent énormément Leilah Nakad, qui étudie discrètement leurs us et coutumes. Mais Leilah est rongée par un terrible remords sept ans plus tôt, elle commandait un vaisseau qui, transportant trois mille jeunes gens venus vivre sur Bételgeuse, continue de tourner vainement dans le ciel. En effet, tous les voyageurs du Konstantin Tsiolkowski sont morts congelés dans leurs caissons d’hibernation. Sauf Hector Albornoz et Inge de Vries, toujours vivants, mais abandonnés sans espoir de retour sur ce tombeau volant. 3. Tungstène de Marcello Quintanilha çà et là Après l’étonnant, Mes chers samedis, un recueil d’histoires brésiliennes, les éditions çà et là publient le tout premier album de Marcello Quintanilha, Tungstène, un très beau récit dramatique mettant en scène quatre habitants de Salvador de Bahia, qui ne se connaissent pas. Lire notre chronique 4. Le brigand du Sertao de Wellington Srbek et Flavio Colin Sarbacane 1903 Nordeste du Brésil, au coeur du désert du Sertao. Une horde sauvage » de brigands les fameux jagunço. Le légendaire et redouté Mortalma. Une armée fédérale à la solde de riches propriétaires terriens. Des femmes belles et épicées. La légende est en marche… 5. Cumbe de Marcelo D’Salete çà et là Principal pays d’Amérique du Sud ayant pratiqué l’esclavagisme du 15e au 19e siècle, le Brésil a accueilli des milliers d’hommes et de femmes dans les plantations. Venus du Mozambique ou d’Angola pays lusophones, ils exploitèrent les mines d’or et les champs de canne à sucre. Marcelo D’Salete propose Cumbe, un recueil de quatre récits mettant en scène les existences d’esclaves; un très bel album historique publié par çà et là . Lire notre chronique 6. Myrkos, tome 1 L’ornemaniste de Jean-Charles Kraehn et Miguel Dargaud Le monde dans lequel évolue le personnage Myrkos est un monde imaginaire qui évoque l’antiquité à une époque indéterminée ; de l’antic-fantasy mise en scène avec le sens du dialogue reconnu de Kraehn, illustrée par Miguel, un nouveau venu dans la bande dessinée européenne. Myrkos est un apprenti qui suit les cours de peinture enseignés par l’Académie officielle, la Scola. Myrkos possède un caractère bien trempé et n’hésite pas à remettre en question l’autorité. Doué mais indiscipliné, coureur de jupons, il exaspère ses maîtres. Répudié en raison de cette insolence et sans doute de son talent qui dépasse celui des maîtres et remet en question le sacré », Myrkos va quitter la cité et se rebeller. Personne ne sait encore que Myrkos a révolutionné la peinture académique et qu’il a tout simplement inventé la perspective… 7. Vieille Amérique de Tony Sandoval et Wander Antunès Paquet Dans l’Amérique du XVIe siècle, tous les moyens sont bons pour s’enrichir. Et pour gagner quelques pièces d’or, Gutierrez est un véritable spécialiste en arnaques. Seulement voilà , sa nouvelle combine va l’entraîner une fois de plus vers les ennuis. Juan, son vieux compagnon, l’avait pourtant prévenu qu’il était dangereux de provoquer l’homme le plus cruel de la région. 8. Star Wars Rebellion 2 Echo du passé de Thomas Andrews et Adriana Melo Delcourt L’empire, déterminé à développer sa production minière, se tourne vers les ressources de la planète Jabiim. Cependant, devant la résistance de ses habitants, l’empereur Palpatine doit appliquer la plus grande fermeté. Luke Skywalker et Leia, représentants de l’alliance rebelle, rencontrent alors les Jabiimites dans l’espoir de les rallier à leur cause. Mais le mauvais souvenir d’un certain Anakin est encore bien présent dans l’esprit du peuple opprimé… Article posté le jeudi 17 août 2017 par Comixtrip À propos de l'auteur de cet article
Maisil existe des résistants, des hommes et des femmes qui s’obstinent à semer, des graines de légumes et de céréales, mais aussi les germes d’une révolte. Après le western Le Révérend , sur un scénario de Lylian (2 tomes chez EP), Augustin Lebon, avec l’aide de Louise Joor ( Kanopé , Neska du clan du lierre ) au scénario, se tourne vers la science-fiction, dans un registre
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Regrouperles blogs sur la science-fiction et le fantastique dans tous les domaines de la culture : TV, cinéma, littérature, jeux, BD, théâtre sans exclusive ni clans. Gérée par Stéphane DUBOIS. 81 blogs 10/04/2015 Drawing Days. Communauté regroupant des artistes qui pratique l'art appliqué ou plus (Peintre, maquettiste, dessinateur BD et manga, modeleur 3D animation.). 27 blogs
Block Buster Album BD de la Série Block Buster Titre Block Buster Paru le 23 Novembre 2005 Dessin Philippe Buchet Scénario Philippe Buchet Genre Art-illustration Public Ados-Adultes Editeur DELCOURT Collection SERIE B EAN 9782847899498Prix public 25,50 € Cet article est indisponible ou épuisé chez l'éditeur,absent de cette librairie, mais encore en stock dans d'autres sur "Sauf ici" pour connaître ces librairies. This article is unavailable or sold out at the publisher,not in this library, but still in stock in other "But here" to know these libraries. Ce qu'en dit l'éditeur Dessinateur de BD, illustrateur, ... Suite ...
Jetourne la page de la SF, sans nostalgie", confie à l'AFP François Bourgeon, 69 ans le 5 juillet, et 35 ans de poésie et de rigueur qui ont séduit des générations.
Moebius en 1982 chez Bernard Pivot - Capture d'écran de l'INA Lieutenant Blueberry - Dargaud Un seul homme meurt, deux dessinateurs de BD géniaux disparaissent. L’un s’appelle Jean Giraud ou Gir ». On lui doit la série de Blueberry, une saga scénarisée par Jean-Michel Charlier, comme n’en n’auraient pas rêvé bien des producteurs de Hollywood. Son héros, aventurier, tricheur, sauteur, est un cowboy au nez cassé, sudiste accusé à tort d’un crime, qui pour se sauver s’engage dans l’armée nordiste. Pour le camper, Giraud s’est initialement inspiré de l’acteur Jean-Paul Belmondo. Mais il change et vieillit au fil des albums. Il se dégrade jamais personne n’avait osé cela dans la bande dessiné. Imagine-t-on Tintin vieillir ? La suite après la publicité L’incal noir Le second dessinateur s’appelle Moebius, auteur de bien des bandes dessinées de science-fiction, comme la série L’Incal. Giraud a les pieds sur terre, Moebius a la tête dans les et Moebius ont en commun l’aisance du trait, la précision des proportions et des perspectives, le sens de la mise en scène. Mais chacun a son style et bien des lecteurs ignorent encore qu’ils ne font qu’un. Et les fans de Blueberry ne sont pas les mêmes que ceux des délires de Moebius. Jean Giraud est mort à 73 ans, ce samedi. Nous vous proposons deux archives de l’INA. Dans la première, en 1972 Gir » participe à la célèbre émission Tac au tac », qui faisait dialoguer des dessinateurs dans des joutes virtuoses. Il affronte le dessinateur Jijé, un de ses maîtres. Dix ans plus tard, on le retrouve dans l’émission Apostrophes, de Bernard Pivot. Il y commente le vieillissement de Blueberry et présente son premier album de L’Incal ».
7BD pour éclairer la rentrée. Seconde Guerre mondiale, science-fiction, biographies, romans graphiques: même en revisitant des thèmes connus, les auteurs, scénaristes et dessinateurs savent
Malgré une couverture dévoilant de rutilants bolides et la préface d’un pilote de Formule 1, Speedway » n’est pas une série sur des courses automobiles du futur. Son scénariste Laurent-Frédéric Bollée l’a d’abord conçu comme une histoire de science-fiction comme le prouve la seconde intrigue basée sur la découverte d’une planète bien mystérieuse. Pourquoi avoir introduit une seconde intrigue qui explore un tout autre univers que la course automobile ? Laurent-Frédéric Bollée. Parce que je ne voulais pas d’une histoire uniquement basée sur le sport auto ! D’ailleurs, selon moi, Speedway » n’est pas un récit de course automobile du futur, mais bien un récit de science-fiction se déroulant dans le milieu des sports mécaniques… Nuance ! Est-ce aussi un moyen de se démarquer d’une série comme Michel Vaillant »? B. Ah ! Parlons de Michel Vaillant » en effet… C’est évidemment une BD à la notoriété très forte, que j’ai moi-même dévorée étant jeune. Elle continue actuellement sous les rênes de Philippe Graton, que je connais, et depuis quelques années il a vraiment réussi à donner un nouveau souffle aux histoires avec des thèmes très contemporains. Je pense notamment au très bon Opération Mirage », qui aborde le thème des photos volées des nouveaux modèles des grands constructeurs. Tout ça pour dire que je souhaitais de toute façon me démarquer de la course automobile pure et dure et qu’étant naturellement amateur de science-fiction, j’ai réussi à mêler les deux ! Ce n’était pas une question de faire mieux », mais bien de faire différent ». Les amateurs de courses automobiles ne risquent-ils pas d’être un peu frustrés dans ce premier tome, qui explore davantage les coulisses que la course en elle-même ? B. Speedway est une histoire de science-fiction. Donc voilà pourquoi le récit est davantage tourné vers une exploration spatiale que vers une course automobile. Et puis, franchement, parfois, les avants-courses sont plus intéressants que les courses en elles-mêmes. Regardez cette intersaison que nous vivons en F1 Schumacher de retour, Alonso chez Ferrari, Button chez McLaren ! C’est très excitant ! Mais si ça se trouve, le premier GP va être ennuyeux à mourir… Est-ce compliqué d’écrire le premier album d’une série futuriste où vous devez présenter un nouvel univers, poser les bases d’une intrigue tout en intégrant déjà quelques rebondissements ? B. Non, c’est le métier ! Et malgré le fait que deux récits se superposent dans ce T1, je crois que l’histoire est assez linéaire et qu’elle coule » assez bien toute seule… C’est même sans doute mon récit le plus simple depuis que je fais de la BD ! Comment avez-vous imaginé cette course géante de Formule A ? Est-ce que vous avez essayé d’être crédible ou au contraire de vous faire plaisir en inventant la course qui vous faisait rêver ? B. J’ai voulu être crédible, en effet. Première idée on a de nos jours des GP organisés par différents pays – eh bien on aura des circuits sur des planètes différentes ! À partir de là , j’ai essayé de continuer dans la foulée les GP durent deux heures maximum ? Là ils pourront durer 40 jours ! On mélangera donc l’esprit F1 et l’esprit rallye-raid, avec une sorte de super Dakar ! On dit Formule 1 ? On dira Formule A ! On parle de championnat du Monde ? On dira Championnat universel ! On parle de saison ? On dira olympiade ! Et ainsi de suite, notamment dans les performances des voitures et leurs télémétries. Il y a un petit côté délire » sans doute, mais peut-être pas tant que ça… Et concernant le design des voitures ? Aviez-vous des idées que vous avez transmises à Siro ? Est-ce que vous avez utilisé des visuels de prototypes ? B. À partir du moment où vous réussissez à intéresser un dessinateur de renom à votre histoire et que vous voyez son œil pétiller à l’idée de dessiner des bolides surpuissants du futur, le moins que l’on puisse faire est… de ne pas intervenir ! Comme on peut honnêtement tout imaginer pour une compétition se déroulant en 2659, j’ai laissé Siro se lâcher tout seul à ce niveau-là ! Vous évoquez un dopage accepté par la société. C’est aussi le futur ou une critique de la situation actuelle ? B. Là encore, je me suis projeté dans le futur un être normalement constitué peut-il disputer une course de 40 jours avec des voitures dont la vitesse de pointe peut dépasser les 600 km/h ? Sans doute pas. Donc le monde du sport, du spectacle parfois cela va ensemble, du marketing et de la communication souvent cela va ensemble a évolué au point que la préparation » des pilotes est acceptée. Et ils n’ont évidemment pas le choix. C’est un postulat scénaristique qui m’a semblé logique. Les champions seront des supers champions et tout le monde en est content. Dans mon histoire, c’est comme ça ! Maintenant, il n’y a pas spécialement de référence à la notion de dopage actuelle, car je crois que personne ne connaît vraiment l’étendue du dopage dans le sport et que de toute façon le sport automobile n’a pas besoin du dopage. Je parle là des pilotes, car comme l’avait dit un jour l’ancien président de la Fédération internationale de l’automobile Max Mosley le dopage existe en sport auto, c’est l’électronique dans les voitures ». Sous-entendu, si on veut tricher, mieux vaut charger en effet le véhicule que le conducteur… Votre héros fait peu de concessions au marketing ou à la communication. Vous trouvez les pilotes actuels trop lisses ? B. Sans aucun doute. Chacun sa personnalité bien sûr, mais leurs discours sont souvent trop formatés. Car il y a toujours moyen d’aller au-delà de la simple évocation d’un chrono ou d’un fait survenu pendant une course. Prenons Kimi Raikkonen, champion du monde de F1 en 2007. Voilà un pilote qui fait la bringue, qui est bon vivant, qui est un peu rebelle » et anticonformiste dans sa nature mais qui, dès qu’un micro est posé devant lui, marmonne j’espère que j’aurai de bons résultats »! C’est vraiment dommage. Et il n’est pas le seul. On ne peut que regretter des personnalités comme Jackie Stewart, Mario Andretti, Ayrton Senna et Alain Prost qui sont les quatre plus grands orateurs et intelligences que le sport auto ait jamais connus. Propos recueillis par Emmanuel Lafrogne Speedway » par Spiro et Laurent-Frédéric Bollée, Dargaud. 13,50 euros.
GrahamIngels, né le 7 juin 1915 à Cincinnati dans l'Ohio et mort le 4 avril 1991 à Lantana en Floride, est un dessinateur de comics, connu surtout pour ses bandes dessinées d'horreur.. Dès son adolescence il est obligé de travailler pour nourrir sa famille après la mort de son père. Doué pour le dessin, il suit des études d'art qui lui permettent de trouver un emploi d'illustrateur
Publié le 06 juillet 2020 à 10h53 Gaétan a découvert une foule de choses sur l’auteur et son œuvre. Les passionnés de BD sont venus nombreux, samedi, à la librairie L’Introuvable où Richard Marazano signait ses ouvrages. L’auteur de la série Le Monde de Milo » Grand prix des lecteurs du Journal de Mickey, très en verve, a volontiers raconté son histoire avec la BD. Mon père était scientifique, quelque part je l’ai suivi en suivant des études d’astrophysicien. Dès ma prime jeunesse, j’ai lu des bandes dessinées, Pif, Pépito, j’adorais ça, c’était pour moi un langage naturel ». Lors d’une signature, il fait la connaissance de Moebius et lui montre ses dessins. Ce dernier apprécie son travail et le conseille… Il fait les Beaux-Arts, à Angoulême notamment, mais s’en détache vite pour rejoindre une communauté d’auteurs, dessinateurs installés dans la ville. Il y restera six ans. En 2003, il crée la série Cuervos » en compagnie de Michel Durand éditions Glénat, collabore au journal Pif Gadget et écrit Le Complexe du chimpanzé », série de science-fiction, consacrée au clonage humain, coréalisée à partir de 2007 avec Jean-Michel Ponzio. En 2008, il scénarise le one-shot Aguirre, le principe de liberté » en compagnie de Gabriel Delmas éditions Carabas. D’autres ouvrages suivront, souvent tourné vers la L’Introuvrable, Richard Marazano a aussi dessiné un visage, parlé d’un voyage à New York et d’un peintre rencontré là -bas qui l’inspire beaucoup.
Sabiographie. Né en 1945 à St Maurice-sur-Moselle dans les Vosges, Pierre Pelot a déjà plus de cent soixante romans et une cinquantaine de nouvelles à son actif. C'est donc un événement exceptionnel, témoignant de l'attrait de la bande dessinée, que de le voir aborder le Neuvième Art en 2002, par le biais du scénario de science
TUSTOMU NIHEI / GLÉNAT Pixels Mangas Publié le 25 janvier 2019 à 09h17 - Mis à jour le 25 janvier 2019 à 09h17 Méga-PixelsLe créateur de la série de mangas Blame ! » est un des premiers dessinateurs japonais à avoir popularisé le genre en France. Le Festival d’Angoulême lui consacre une exposition. Printemps 2000. Dans les rayons manga des librairies françaises encore clairsemés, les lecteurs découvrent un nouveau récit de science-fiction corrosif. Ils suivent les pérégrinations de Killee, un héros taciturne qui arpente une immense cité métallique et mécanique, à la recherche d’un génome sain, vestige d’une époque où les humains et les machines ne se confondaient pas tant. L’histoire est brutale. Le dessin est sombre, brut, novateur L’histoire est brutale, quasi muette, sujette à toute interprétation et tout fantasme. Le dessin est sombre, brut, novateur. Son nom résonne contre les parois de son décor étouffant Blame !. Son auteur, Tsutomu Nihei, est un jeune inconnu. Vingt ans plus tard et au terme d’une production de séries qui ne s’est jamais suspendue, ce maître de la science-fiction japonaise est mis à l’honneur dans une exposition au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui se tient du jeudi 24 au dimanche 27 janvier. Blame ! fait partie des premières œuvres qui ont facilité l’introduction du manga en France, notamment à destination des adultes », rappelle Satoko Inaba, directrice éditoriale chez Glénat, l’éditeur français de M. Nihei. En grande partie parce qu’il s’agit d’une œuvre cyberpunk universelle et compréhensible, contenant très peu de codes japonais. » Une mise en images du désenchantement du Japon Fan d’architecture, des romans du pape du cyberpunk William Gibson et des créatures façonnées par Hans Ruedi Giger pour le film Alien, Tsutomu Nihei s’inscrit dans la lignée des mangakas, comme Katsuhiro Otomo Akira ou Masamune Shirow Ghost in the Shell, qui ont mis en images le désenchantement du Japon après une période de reconstruction post-seconde guerre mondiale, faste et pleine de fascination pour la technologie. Lire aussi Ghost in the Shell » des intelligences artificielles et des hommes Au Japon, la science-fiction n’est pas très populaire », raconte l’auteur au Monde. Avant de développer avec le sourire En réalité, je n’aime pas qu’on me dise que je suis un auteur de SF [science-fiction] car je ne veux pas être catégorisé, d’autant que j’aime mélanger les genres. Pour “Aposimz”, j’interdis à tout le monde d’utiliser le terme de SF car, dès qu’ils entendent ce mot, les gens n’achètent plus. Ce n’est pas du tout pour nier la SF, mais plutôt pour élargir le public. Quant aux fans, eux savent dès les premières pages que ç’en est. » En fer de lance du cyberpunk japonais, Tsutomu Nihei est archétypal de la science-fiction des dix dernières années, qui digère les différents courants de ce genre, intègre énormément d’influences occidentales », estime Stéphane Ferrand, le commissaire de l’exposition angoumoisine consacrée au maître. L’auteur, né en 1971 dans la préfecture de Fukushima, aime s’amuser des codes de l’horreur, mais aussi faire appel dans ses séries les plus récentes au space opera Knights of Sidonia, ou encore inventer des récits postapocalyptiques, à l’instar de sa dernière série, Aposimz, qui vient de paraître en France. Il invoque également des genres populaires japonais comme le mecha, qui met en scène des hommes dans des robots géants, et fait de nombreux clins d’œil à des créatures ou plans célèbres de Moebius, Enki Bilal ou encore Stanley Kubrick. Lire aussi Aposimz », le nouveau manga cyberpunk de l’auteur de Blame ! » J’aimerais qu’il y ait plus de clones » Le transhumanisme traverse l’œuvre de Tsutomu Nihei Dès ses débuts au milieu des années 1990 et jusqu’à Aposimz, qui raconte comment un groupe d’exilés tente de survivre sur un astre artificiel ravagé, Tsutomu Nihei n’a eu de cesse d’explorer la fusion de l’être humain et de la machine. Dessiner la chair qui se mécanise et se transforme, questionner la part et la perte d’humanité de ces hybrides… Le transhumanisme traverse la bibliographie de l’auteur. Je montre des univers dans lesquels les gens ont déjà avancé sur le sujet et sont allés très loin, et ce qui en a découlé après. C’est comme anticiper dès maintenant les questions qui se poseront demain », résume le dessinateur. Nihei pourrait faire sienne la formule de Rabelais “Science sans conscience n’est que ruine de l’ame” », estime Stéphane Ferrand. Des sujets aux portes de notre époque et pour lesquels le mangaka s’enthousiasme, sans inquiétude. J’espère que les progrès vont s’accélérer, même si des questions morales freinent. J’aimerais qu’il y ait plus de clones par exemple, ou que le design génétique soit démocratisé. Ce qui me gêne en revanche aujourd’hui, c’est que, par exemple, une personne amputée va toujours avoir besoin d’un médecin ou d’un spécialiste pour la maintenance de la partie artificielle. L’idée de maintenance me dérange. » Si Tsutomu Nihei admet bien volontiers ses influences, il n’aime guère expliquer les nombreuses références qu’il maintient d’une série à l’autre, comme la présence transversale de certaines entités commanditaires et secrètes l’agence de santé publique ou encore l’industrie TOA. Moi-même quand je lis les œuvres et que j’y trouve des ressemblances, des références, j’ai envie de demander à l’auteur si ça fait partie d’un ensemble, s’il y a une explication. Mais je sens que s’il répond je vais être déçu. Alors en ce qui me concerne, je préfère ne pas répondre et laisser mes lecteurs se faire leur idée. Je compte encore faire quelques séries, et ce n’est qu’après que j’expliquerai. » Vers un style plus accessible Insondable comme ses héros, l’auteur japonais entretient le flou sur l’interprétation de son œuvre. C’est en ce sens qu’il a une vraie démarche d’auteur. Il rêve d’un lecteur qui comprenne directement son point de vue, son travail. Il requiert son attention, lui demande de prendre du temps avec des planches très fournies et peu bavardes. Il impose un questionnement », analyse le commissaire d’exposition. Une fois que l’œuvre est publiée, je ne veux plus la commenter ou donner des explications complémentaires. Pour moi, c’est l’œuvre qui dit tout », défend fermement et depuis toujours l’auteur. Pourtant, depuis une dizaine d’années, avec la publication de son space opera Knights of Sidonia, que l’on rapproche volontiers de la série télévisée Battlestar Galactica, Tsutomu Nihei s’est employé à rendre son œuvre plus accessible. Sidonia est le nom du vaisseau sur lequel se sont réfugiés des habitants du Système solaire après son explosion, en quête de nouvelles planètes à habiter. Un effort d’ouverture qui s’est manifesté par un glissement de style au milieu de la série, tant sur le plan graphique que sur le plan scénaristique. L’auteur explique “Blame !” était ma première série, j’ai fait ce que j’avais envie de faire sans me demander si les lecteurs comprendraient, sans me soucier d’eux. C’était pas mal de bosser ainsi mais ça peut amener des regrets. Pour “Aposimz”, je ne voulais pas que les lecteurs se sentent perdus. J’ai tenu à tout clarifier, d’où la présence de beaucoup plus de dialogues, notamment. » Tout le monde n’a pas aimé mon évolution » Plus que des planches bavardes, ce qui frappe lorsqu’on tient entre ses mains Blame ! et Aposimz, c’est la rupture radicale dans la couleur dominante. Le noir aveuglant laisse place à un blanc laiteux, parfois poisseux. Il s’agit d’un glissement technique comme métaphorique, interprète Stéphane Ferrand, on peut le mettre en parallèle avec l’effacement génétique de l’humain. » Le créateur y voit également un défi technique Je pense que j’ai trop travaillé avec le noir et, aujourd’hui, je voudrais vraiment m’exprimer à travers des traits. » Des traits qui tirent d’ailleurs presque vers le pointillisme, là ou vingt ans plus tôt le lecteur affrontait un trait vif, rageur. En clarifiant sa ligne artistique, en assumant un virage plus pop, Tsutomu Nihei a su gagner l’affection d’une nouvelle génération de lecteurs. Très respecté pour sa patte sans concession, admiré pour abattre un travail colossal sans assistant – fait assez rare aujourd’hui –, Nihei a également participé à la production des adaptations animées de ses œuvres, disponibles depuis peu sur Netflix. Une troisième est même en préparation. Le mangaka, par ailleurs très tourné vers l’étranger, contrairement à certains de ses confrères et consœurs, regrette toutefois que certains de ses premiers fans au Japon désapprouvent le changement. Ils n’ont pas tous aimé mon évolution du noir au blanc. D’aucuns laissent des commentaires sur Amazon en disant que ce n’est plus Blame !. En même temps, j’ai gagné des lecteurs, donc je pense qu’au fond j’ai eu raison… » Nos principaux articles sur le festival d’Angoulême 2019
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dessinateur de bd tourne vers la science fiction