ParHouari A. – A peine El-Mundo publiait-il un Ă©ditorial dans lequel il rappelait, Ă  juste titre, que le rĂ©gime monarchique prĂ©dateur et machiavĂ©lique de Rabat ne comptait pas changer sa politique vis-Ă -vis de Madrid pour peu que le prĂ©sident du gouvernement socialiste eĂ»t fait volte-face sur la question du Sahara Occidental que le roi du Maroc
Annonce Votre navigateur ne supporte pas la balise HTML5 video. Image crĂ©dit Pixabay Qu’est-ce qui est important dans la relation de flammes jumelles ? Ce qui est important, c’est que c’est une histoire d’amour. On a tendance Ă  l’oublier. Et ça commence par l’amour de soi. Quelqu’un qui n’est pas capable de s’aimer soi, sera incapable d’aimer l’autre d’un amour inconditionnel. C’est ce qu’on nous demande dans l’histoire de flammes jumelles. Ce n’est pas toujours facile de s’aimer, de ne pas se perdre, ne pas perdre ses principes, ses valeurs, sa constitution. S’aimer soi et se respecter donne accĂšs Ă  quelque chose de plus noble, de plus pur, pour ensuite s’unir Ă  l’autre dans un amour aussi pur qui permet d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son authenticitĂ©, de ne pas essayer de le changer. Annonce C’est un chemin parfois compliquĂ© mais c’est belle route. C’est une redĂ©couverte de soi, une redĂ©couverte de l’autre, une redĂ©couverte de l’amour. Je pense qu’on ne sait pas aimer. Le chemin est aussi important que l’arrivĂ©e. Tout le monde cherche la rĂ©union mais il ne faut pas la prĂ©cipiter. Il faut vivre pleinement la sĂ©paration. Il y a tellement de choses Ă  rĂ©colter tout le long du chemin. C’est une vraie transformation. Ensuite, c’est vraiment du bonheur grĂące Ă  tout ce qu’on a appris. C’est une histoire d’amour avec un grand A, qui commence par l’amour de soi. La sĂ©paration entre les flammes jumelles peut se faire de diffĂ©rentes façons, qu’est-ce qui fait qu’elle prend une forme ou une autre ? Cela dĂ©pend de ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu dans les vies antĂ©rieures. S’il y a eu quatre incarnations oĂč les jumeaux se sont retrouvĂ©s et ont tentĂ© de se rĂ©unir, il y a quatre raisons qui ont fait qu’ils n’ont pas pu fusionner. Elles vont ĂȘtre prises en considĂ©ration par les Ăąmes pour dĂ©terminer une sĂ©paration qui va leur ĂȘtre favorable. Tout ce qu’on n’a pas su dĂ©passer va dĂ©terminer ce qu’on va vivre aujourd’hui. Et tout ce qu’on a rĂ©ussi va nous apporter une force, une ressource qui va nous permettre de dĂ©passer tout ça avec plus d’aisance. Il y a plein de sĂ©parations atypiques. Le point commun, c’est de ne pas pouvoir s’unir Ă  l’autre et vivre son amour pleinement. C’est ce qui va permettre de travailler sur soi, de dĂ©gager le karma, de s’aimer soi et d’aimer l’autre de façon plus pure, plus simple. Quelle que soit la forme que ça va prendre, c’est une Ă©tape importante qui nous prĂ©pare Ă  la suite. On revit d’une façon diffĂ©rente les difficultĂ©s des prĂ©cĂ©dentes vies pour les dĂ©passer ? Oui. S’il y a eu quatre raisons qui font qu’on n’a pas pu se rĂ©unir, elles vont toutes ĂȘtre revĂ©cues. Avec les Ăąmes sƓurs, on va inverser les rĂŽles un coup bourreau, un coup victime ou on va faire quelque chose qu’on n’avait pas rĂ©ussi Ă  faire. Alors que les flammes jumelles vont revivre Ă  l’identique les mĂȘmes Ă©preuves. Par exemple, si dans une premiĂšre vie, l’un des deux n’a pas su faire face Ă  cette sĂ©paration et s’est donnĂ© la mort cette sĂ©paration va ĂȘtre revĂ©cue d’une autre façon. Dans la seconde vie, il va falloir cicatriser la premiĂšre, ils vont revivre une situation oĂč celui qui s’est donnĂ© la mort va de nouveau avoir de la difficultĂ© Ă  attendre l’autre. Il va cicatriser cette premiĂšre vie mais n’aura pas suffisamment de force pour dĂ©passer complĂštement la sĂ©paration il ne va pas se tuer mais il va partir avec une autre personne. Dans la troisiĂšme vie, la premiĂšre vie oĂč l’un s’est tuĂ© a Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ils vont la revivre plus facilement mais la deuxiĂšme n’a pas Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ainsi de suite. Dans la cinquiĂšme vie, ils vont revivre la premiĂšre vie facilement parce qu’elle a Ă©tĂ© cicatrisĂ©e quatre fois symboliquement, et puis la deuxiĂšme et la troisiĂšme. Par contre la quatriĂšme vie n’a pas Ă©tĂ© cicatrisĂ©e et ça va ĂȘtre l’étape ultime qui va sĂ©parer les jumeaux, la plus grosse complication Ă  dĂ©passer. Les quatre vies sont revĂ©cues dans un format plus souple et plus doux. Ce sont des situations oĂč on va se dire j’ai l’impression que je vais mourir ». C’est une Ă©motion qui sort pour clĂŽturer. Quelle est la diffĂ©rence entre une rencontre d’ñmes sƓurs et de flammes jumelles ? Quand on rencontre une Ăąme sƓur, il y a une alchimie mais elle est diffĂ©rente de la flamme jumelle. La flamme jumelle, on sait que depuis tout petit on l’attendait, sans la connaitre, et il y a plein de choses qui remontent Ă  la surface. Quand on la voit, on la reconnait parce qu’on l’a toujours connue et toutes les vies antĂ©rieures vont revenir. Ça vient du cƓur et pas de la tĂȘte. L’ñme sƓur est forte, foudroyante, mais elle n’est pas animĂ©e par les mĂȘmes choses, c’est une relation totalement diffĂ©rente. Les deux sont fortes et merveilleuses Ă  vivre. Toutes les histoires d’amour nous font travailler. Il y a toujours des choses Ă  apprendre sur soi, sur la vie, sur les autres et c’est toujours porteur. J’ai un parcours un peu atypique parce que je suis mĂ©dium mais quand j’ai rencontrĂ© ma flamme jumelle je ne savais pas. Je ne savais mĂȘme pas ce qu’étaient les flammes jumelles. Il y a eu quelque chose d’évident, une reconnaissance avec cette personne mais pour moi c’était un lien d’ñme, quelqu’un que j’avais connu avant et c’est tout. C’est plus tard que je me suis vraiment dit ah il y a un lien qui est quand mĂȘme assez particulier ». Qu’est-ce qui t’a fait sentir que c’était vraiment quelque chose de diffĂ©rent ? La maniĂšre dont c’est arrivĂ©. Pendant 8 mois, involontairement, j’ai tout fait pour ne pas rencontrer cette personne. J’allais Ă  gauche quand on me disait d’aller Ă  droite. Le jour de la rencontre, le temps s’est figĂ©. On voit la personne, les yeux s’arrĂȘtent, on rentre dans une bulle intemporelle et on se dit lĂ  il y a un truc qui passe ». C’est trĂšs Ă©motionnel, le corps parle. Ce n’est pas un coup de foudre, ce n’est pas de l’amour, c’est indescriptible. Il y a une Ă©nergie, une vibration qui nous envahit et on se demande ce qu’il se passe. Je ne peux pas dire que je suis tombĂ© amoureux tout de suite, il y a quelque chose mais c’est indĂ©finissable. Mon corps m’a parlĂ©, je me suis dit je n’ai jamais vĂ©cu ça, il se passe quelque chose de vraiment particulier, je sais que c’est toi ». Cependant, il faut ĂȘtre prudent parce que la derniĂšre histoire chasse la prĂ©cĂ©dente. On a toujours l’impression d’aimer plus son dernier amour que celui d’avant, on a tendance Ă  oublier. Pour moi, ce n’est pas l’amour qui est arrivĂ© dĂšs le dĂ©but, ça a Ă©tĂ© une Ă©motion, une Ă©nergie, une vibration, une complicitĂ©, le temps qui s’arrĂȘte. C’est intense, c’est fort mais ce n’est pas un coup de foudre. On dit que ça peut dĂ©clencher des montĂ©es de kundalini, de la tĂ©lĂ©pathie
 Est-ce que ça peut arriver sans que ce soit des flammes jumelles ? ComplĂštement. La tĂ©lĂ©pathie, les montĂ©es de kundalini, c’est donnĂ© Ă  tout le monde. D’ailleurs la tĂ©lĂ©pathie c’est de la mĂ©diumnitĂ©. Quand je rentre en contact avec des guides ou des dĂ©funts c’est de la tĂ©lĂ©pathie. Souvent les gens me disent je suis en tĂ©lĂ©pathie avec cette personne, c’est mon jumeau ». Peut-ĂȘtre, mais c’est surtout de la mĂ©diumnitĂ©. On se connecte Ă  l’ñme de la personne. C’est lĂ  qu’il ne faut pas confondre. Les montĂ©es de kundalini c’est pareil. C’est juste que l’on est en harmonie avec quelqu’un parce qu’on est reliĂ©s de cƓur Ă  cƓur. On peut ĂȘtre en tĂ©lĂ©pathie avec une amie, avec son enfant, avec plein de personnes, avec quelqu’un que l’on aime tout simplement. Annonce OĂč se trouvent les similitudes entre jumeaux ? C’est au cas par cas. Les similitudes ne sont pas des signes qui vont permettre de dire si on est en prĂ©sence de sa flamme jumelle. On peut avoir des amis ou un frĂšre qui portent les mĂȘmes blessures, qui ont vĂ©cu des Ă©vĂ©nements similaires ou qui ont le mĂȘme caractĂšre
 Dans ces relations de flammes jumelles, il faut lĂącher son mental et son ego. Les gens cherchent Ă  trouver des raisons qui confirment qu’ils sont en prĂ©sence de leur jumeau. C’est lĂ  oĂč je suis trĂšs vigilant. Plus on va trouver de raisons Ă  cette histoire, plus on va la mentaliser et moins il y a de chances que ce soit une histoire de flammes jumelles. Il faut laisser faire les choses, tout est possible. Il peut y avoir plein de similitudes comme n’y en avoir aucune. Un monsieur m’a appelĂ© et pensait qu’il n’était pas en prĂ©sence de sa flamme jumelle parce qu’il ne faisait pas de tĂ©lĂ©pathie. Mais tout le monde ne fait pas de tĂ©lĂ©pathie avec son jumeau. Il n’y a vraiment pas de rĂšgles et je pense qu’il est dangereux pour les gens d’analyser le nombre d’élĂ©ments qui confirment, qui rassurent, qui donnent une raison Ă  cette histoire d’amour alors que ce sont des histoires qui n’ont ni queue ni tĂȘte et qui sont assez dĂ©raisonnables. Qu’est-ce que tu appelles dĂ©raisonnable ? On ne peut pas y trouver de raison. Il y a souvent des diffĂ©rences de cultures, gĂ©ographiques, sociales Ă  dĂ©passer
 Si on cherche Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  mentaliser, on se torture et on devient fou. Quand on vit les choses pleinement, avec son cƓur, on lit entre les lignes parce qu’on se fie Ă  ses ressentis, Ă  son intuition, c’est beaucoup plus simple. Ce sont des histoires folles mais elles ne sont pas irraisonnĂ©es, elles sont dĂ©raisonnĂ©es, il ne faut pas leur donner de raison. Il faut lĂącher le mental, les explications et se fier Ă  son cƓur. On dit parfois qu’il n’y aurait pas d’attirance physique entre les jumeaux ? Ça arrive dans le sens oĂč les gens me disent parfois j’ai rencontrĂ© quelqu’un, mais ce n’est pas du tout mon style ». Par contre, on ne peut pas ĂȘtre rebutĂ© par l’autre personne. C’est juste que ce n’est pas forcĂ©ment notre style d’homme ou de femme. Il y a quelque chose qui ne vient pas de la tĂȘte, qui vient du cƓur, c’est le feeling, l’alchimie, les Ă©nergies s’attirent. Il y a une attirance mais ce n’est pas un coup de foudre. Ce n’est pas le physique qui parle c’est l’ñme. Il y a toujours une attraction, mais elle est indĂ©finissable. La personne qui me dit je suis tombĂ© amoureux au premier regard », je ne suis pas sĂ»r que ce soit sa flamme jumelle. Il y a un proverbe qui dit ce n’est pas parce qu’elle est belle que je l’aime, mais elle est belle parce que je l’aime ». On ne tombe pas amoureux d’un physique, on tombe amoureux d’une personne et aprĂšs on la trouve belle parce qu’on est amoureux d’elle. C’est un amour qui est pur et qui est tournĂ© vers l’autre. A l’inverse, l’amour passionnel chez les Ăąmes sƓurs est Ă©goĂŻste, tournĂ© vers soi. On a des manques, des compromis, on n’a pas confiance en soi, on ne s’estime pas, on ne s’aime pas et on va demander Ă  l’autre de tout combler. L’histoire de flammes jumelles c’est diffĂ©rent, c’est ce qu’on apprend dans les sĂ©parations, on nous demande de fonctionner diffĂ©remment, de rĂ©apprendre Ă  aimer l’autre. Qu’est-ce qui est diffĂ©rent au quotidien quand on est avec sa flamme jumelle ? Tout est simple. Il ne faut pas se dire que la vie est extrĂȘmement belle et merveilleuse, ce n’est pas vrai, on est monsieur et madame tout le monde. Mais la vie est simple parce que chaque problĂšme aura sa solution et qu’on ne rentre pas en conflit. On peut ĂȘtre en dĂ©saccord mais il va y avoir une discussion, les deux vont s’écouter et trouver une solution. Ce n’est pas l’un qui va dominer l’autre. Souvent, dans un couple, il y en a un qui va porter la culotte », lĂ  ce sont les deux qui vont la porter ou aucun ne va la porter. C’est ce qui va rendre plus simple et plus belle cette histoire, il n’y a pas de problĂšme, il n’y a que des solutions. L’amour est tellement pur, il n’y a pas de suspicion, de jalousie, de possession. Plein de problĂšmes n’existent pas. Il y aura Ă©videmment des incomprĂ©hensions et un travail Ă  faire. Dans le couple, on a quand mĂȘme plein de choses Ă  rĂ©gler. Mais on s’accorde, on respecte l’autre et on est libres. Il n’y a pas de tricherie, pas de mensonge, tout coule, c’est un amour qui est inconditionnel. Quoi que l’autre va faire, on va l’aimer. Et on ne va pas nous demander de nous perdre dans une relation, d’aller Ă  l’encontre de nos principes, de nos valeurs, de notre constitution
 On sait comment rĂ©pondre aux attentes l’un de l’autre, on sait ce qu’on peut lui donner, on n’attend plus rien, on reçoit, on accueille ce que l’autre est en mesure de nous donner. On avance Ă  deux, cĂŽte Ă  cĂŽte et pas l’un contre l’autre, ni l’un au-dessus de l’autre. C’est pour cela que la sĂ©paration nous prĂ©pare. C’est une prĂ©paration Ă  l’amour, un entraĂźnement, un Ă©chauffement. On nous apprend Ă  aimer l’autre de maniĂšre beaucoup plus pure. L’amour inconditionnel c’est l’amour de nos guides, c’est un amour qui est sans jugement, c’est de la sagesse, de la bienveillance, on s’aime vraiment. Annonce Certains disent qu’il peut y avoir des problĂšmes de communication, que c’est parfois plus simple avec une Ăąme sƓur ? Je ne suis pas d’accord avec ça, c’est beaucoup plus simple avec une flamme jumelle. Mais pendant la sĂ©paration, c’est compliquĂ© oui. Et la grosse erreur c’est d’essayer de comprendre l’autre alors que c’est un travail sur soi. La plupart des gens regardent ce que l’autre fait ou ne fait pas en disant mais il ne travaille pas, il ne se rapproche pas de moi » et ils ne se regardent pas eux, ils ne font pas leur travail. C’est lĂ  qu’il y a un problĂšme de communication parce que c’est une histoire qu’il ne faut pas essayer de comprendre. Ensuite la communication est extrĂȘmement simple. Quel est le rĂŽle des flammes jumelles ? Le rĂŽle des flammes jumelles c’est de travailler sur soi pour ensuite s’unir Ă  l’autre et aprĂšs aller vers les autres. Ne serait-ce que pour sa famille, ses amis on fait travailler les autres, on va transmettre quelque chose. On va peut-ĂȘtre ressortir le karma encore plus que quelqu’un d’autre mais on a aussi plus de facilitĂ©s Ă  travailler sur soi. Quand on a dĂ©passĂ© les difficultĂ©s de cette histoire d’amour, en termes de lĂącher prise, de dĂ©tachement, de tout ce qu’on nous demande de faire, on est capable de faire face avec plus d’aisance et peut-ĂȘtre de faire un peu plus de travail. Ça donne une force et on n’est plus tout seul, on est branchĂ©s dans l’amour inconditionnel 24h/24h. C’est l’amour de Dieu, c’est une source inĂ©puisable, c’est un apport Ă©nergĂ©tique qui est juste exceptionnel. Tout le monde n’a pas de flamme jumelle ? Comment va se traduire le fait d’avoir ou pas une flamme jumelle ? Non, tout le monde n’en a pas. Tout comme sur Terre tout le monde n’a pas un jumeau. Quand on est en prĂ©sence de sa flamme jumelle, on va vivre cette histoire particuliĂšre. Si on n’a pas de flamme jumelle ou qu’elle n’est pas incarnĂ©e, on est un homme, une femme comme tout le monde. Il n’y a aucune singularitĂ©, aucune diffĂ©rence. On n’est pas plus ou moins que quelqu’un d’autre. Est-ce qu’on sent si on a une flamme jumelle ? Il faut faire attention, il y a des gens qui vont crĂ©er ce sentiment d’avoir quelqu’un d’autre Ă  qui s’unir. Mais j’ai toujours su, tout petit, qu’il y avait quelqu’un qui m’était destinĂ©. Je savais que je rencontrerai l’amour avec un grand A et toute ma vie je l’ai cherchĂ©, je l’ai attendu. Je savais qu’il y avait une relation extrĂȘmement importante et Ă©volutive, dans ma vie d’homme et de mĂ©dium, mais je ne savais pas que ce serait une flamme jumelle. Recevoir cette information avant mĂȘme de rencontrer la personne, ce serait nous induire en erreur. Il faut vivre les choses naturellement, les dĂ©couvrir. C’est lĂ  oĂč la guidance a sa justesse, sa bienveillance et la sagesse de ne pas tout dire. Il y a des choses qui doivent rester secrĂštes et qu’on doit dĂ©couvrir naturellement. C’est aussi ce qui fait le charme de l’amour tomber amoureux parce que je l’aime et pas parce qu’on me l’a dit. Il faut ĂȘtre avec la personne avec qui on a envie d’ĂȘtre sans se focaliser sur le fait que ce soit une flamme jumelle ou pas ? Oui. C’est une histoire d’amour avant tout, c’est lĂ  oĂč le lien d’ñme n’est pas important. Que ce soit Ăąme sƓur ou flamme jumelle, il n’y a pas de lien qui soit plus fort que l’autre. C’est juste l’amour que l’on va porter Ă  l’autre qui sera diffĂ©rent passionnĂ© ou inconditionnel, ça dĂ©pend de ce qu’on doit travailler, de ce que notre Ăąme a envie de dĂ©passer et qui est le meilleur pour nous. Ce qui est important c’est d’ĂȘtre peut ĂȘtre cĂ©libataire et extrĂȘmement heureux, comme on peut ĂȘtre en couple et extrĂȘmement malheureux. J’ai vĂ©cu trois ans une histoire d’amour avec une Ăąme sƓur, j’étais trĂšs amoureux mais j’étais trĂšs malheureux
 On dit parfois qu’une relation avec une Ăąme sƓur est plus intense que la relation avec la flamme jumelle, parce qu’il n’y a pas ce cĂŽtĂ© besoin », manque », qu’en penses-tu ? Je trouve que c’est le contraire. Ce n’est pas parce qu’il y a moins de besoins, de manques, qu’on s’aime moins, bien au contraire. On a su dĂ©passer tout ça et on sait que dans cette histoire d’amour on est indĂ©pendant, on laisse la libertĂ© Ă  l’autre, on l’accepte tel qu’il est et on ne se perd pas dans la relation. Les Ăąmes sƓurs, ce sont des relations qui sont folles, puissantes, pleines d’amour mais passionnelles parce qu’on va demander Ă  l’autre de combler tout le vide que l’on a en soi. On va avoir en permanence besoin d’ĂȘtre avec l’autre. Avec mon Ăąme sƓur, on faisait tout Ă  deux, on ne pouvait pas se sĂ©parer. La flamme jumelle, on n’a pas besoin d’ĂȘtre avec elle. Avec ou sans elle, on l’aime, il n’y a pas de manque, pas de besoin, si on est avec elle c’est super et si on n’est pas avec elle c’est super aussi. Ce n’est pas qu’on l’aime moins, c’est que le manque n’a pas lieu d’ĂȘtre. Quand on a confiance en soi, confiance en l’autre, quand on l’aime purement et simplement, c’est normal d’avoir envie d’ĂȘtre avec l’autre, mais le manque et l’absence ne sont synonymes de souffrance. Pendant la sĂ©paration ça peut ĂȘtre douloureux mais dans la rĂ©union non. On sait que l’autre est bien et que l’on va le retrouver. On arrive Ă  ĂȘtre bien ensemble et bien sĂ©parĂ©ment. C’est lĂ  oĂč ça prend vraiment tout son sens c’est l’un avec l’autre, l’un sans l’autre mais toujours l’un pour l’autre. C’est beaucoup plus fort et beaucoup plus simple. MĂȘme si l’autre n’est pas lĂ , on le sent ? Oui, on le ressent parce qu’on est connectĂ© Ă  lui. Les Ăąmes se sont connectĂ©es, tous les corps Ă©nergĂ©tiques sont en symbiose, l’autre est dans notre coeur. C’est un amour qui vient vraiment du cƓur, l’ñme sƓur ça vient plus de la tĂȘte, c’est un amour qui est mental, raisonnĂ©. Quand on a de la tĂ©lĂ©pathie avec son jumeau, ce n’est pas ce qu’il dit qui fait chaud au cƓur, c’est ce qu’on ressent, c’est cette Ă©nergie qu’on reçoit. Il y a une petite voix qui va transmettre un message mais c’est l’amour qui est envoyĂ© Ă  travers cette tĂ©lĂ©pathie qui est marquant. L’amour que l’on ressent, l’amour que l’on reçoit est exceptionnel. L’histoire en elle-mĂȘme est extrĂȘmement banale, c’est l’amour qui est vraiment puissant et qui ouvre toutes les portes. On est tellement bien dans ses baskets, on sait lĂącher prise, on est patient, on a la foi, on a confiance et ça coule. Ça vaut le coup mais ça se mĂ©rite. Ceux qui ont des difficultĂ©s peuvent aussi se mettre en couple avec quelqu’un d’autre qui va pouvoir les aider. Une tierce personne peut arriver et aider le fuyant Ă  revenir vers l’abandonnĂ©. Je te donne un scoop je vais bientĂŽt faire une vidĂ©o sur l’alliĂ©. Il arrive parfois qu’on ait un alliĂ© dans l’histoire de flammes jumelles qui va donner un coup de pouce. C’est souvent une Ăąme sƓur aux deux jumeaux, ce peut ĂȘtre un enfant ou un ami. En consultation, j’ai eu une femme dont l’alliĂ©e est sa fille, qu’elle a eu d’une prĂ©cĂ©dente union. Lorsque son jumeau appelle Ă  la maison, avant mĂȘme de l’avoir entendu au tĂ©lĂ©phone la petite rĂ©pond et elle dit c’est papa ». Ça fait plein de belles histoires ! Oui et il n’y a pas de mode d’emploi, il ne faut jamais dire jamais, tout est possible. Retrouvez David Sabat sur Annonce
\n \n ce qu il ya de fou dans le monde
IL est lĂ  (CtĂ© du Chemin neuf) » Sur la lyre et la cithare (CtĂ© du Chemin Neuf) » Je Te bĂ©nis, Mon CrĂ©ateur (CtĂ© du Chemin Neuf) » Aimez-vous les uns les autres (CtĂ© du Bruno Salomone Ă©tait l'invitĂ© de TĂ©lĂ©matin ce mardi 17 mai. L'occasion pour lui d'Ă©voquer un cĂ©lĂšbre humoriste et de donner de ses Salomone avait des choses Ă  raconter ce mardi 17 mai. InvitĂ© sur le plateau de TĂ©lĂ©matin, il a enchaĂźnĂ© les confidences notamment une sur un cĂ©lĂšbre humoriste, qui Ă©tait trĂšs inattendue. Dans les annĂ©es 1990, il a formĂ©, avec Eric Massot, Eric Collado, Manu Joucla et Jean Dujardin, la cĂ©lĂšbre troupe Nous C Nous. Un moment qu'il a jamais oubliĂ© et qui a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© dans l'Ă©mission. "On se voit toujours tous, bien-sĂ»r", a-t-il d'abord affirmĂ© avant d'ajouter "On est potes Ă  vie. On est condamnĂ©s Ă  se connaĂźtre jusqu'au bout". Heureux de revoir ces images, il prĂ©cise ensuite "C'est une belle histoire, parce qu'on Ă©tait vraiment potes. Ce n'est pas un truc qui a Ă©tĂ© fabriquĂ©". De son cĂŽtĂ©, Julia Vignali lui rappelle qu'il est "pote avec un mec qui a eu un Oscar", en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  Jean Dujardin. Ce Ă  quoi le principal concernĂ© rĂ©torque "Moi j'ai eu un Popeck". Une affirmation inattendue, qui surprend beaucoup Thomas Sotto. Face Ă  la surprise du journaliste, Bruno Salomone ajoute "Non je plaisante. Je fais des blagues aussi, il n'y a pas que vous" avant d'Ă©voquer Popeck. "Tout le monde pense qu'il est mort mais il ne l'est pas. Allez voir son nouveau spectacle. VoilĂ , je fais sa publicitĂ©", a-t-il conclu, toujours trĂšs avoir Ă©voquĂ© Popeck, c'est une autre personnalitĂ© trĂšs connue que Bruno Salomone a souhaitĂ© mentionnĂ©. En effet, il explique avoir un souvenir mĂ©morable avec Michael Jackson. "Je travaillais Ă  Disney Ă  l'Ă©poque parce qu'il fallait bien gagner sa vie", s'est-il d'abord amusĂ©. Alors qu'une photo est diffusĂ©e, sur laquelle on peut voir Dingo et le chanteur amĂ©ricain, Bruno Salomone explique que ce n'est pas lui sous le costume. "J'aurais bien aimĂ©", avoue-t-il avant d'apporter des prĂ©cisions sur les circonstances de cette rencontre. "J'Ă©tais le premier Dingo europĂ©en et je peux vous dire que j'en suis fier. En fait, on faisait une tournĂ©e promotionnelle un peu partout en Europe. Il Ă©tait en concert Ă  Berlin et il est venu car il Ă©tait fan de Disney", s'est-il souvenu. Alors qu'il se trouvait sous le costume de Dingo, Bruno Salomone s'est retrouvĂ© face Ă  Michael Jackson. "Il nous a demandĂ© de faire des photos. Je lui ai serrĂ© la main et il m'a parlĂ©, en tant que Dingo, en me disant "Goofy, I'm really glad to meet you" NDLR "Je suis ravi de te rencontrer". De son cĂŽtĂ©, Thomas Sotto affirme "C'est classe quand mĂȘme, non ?". Ce Ă  quoi le principal concernĂ© rĂ©pond "C'est classe sauf que je m'appelle Bruno mais il a senti que j'Ă©tais en dessous". voulant rassurer son invitĂ©, le journaliste ajoute "Il Ă©tait timide, il n'osait pas".Bruno Salomone pourquoi a-t-il rĂ©cemment poussĂ© un coup de gueule ?Bruno Salomone sera prochainement Ă  l'affiche du tĂ©lĂ©film Dans l'ombre des Dunes, diffusĂ© sur France 3 le 21 mai prochain. Il sera Ă©galement sur les planches Ă  Avignon, et Ă  partir du 30 septembre prochain au théùtre des VariĂ©tĂ©s dans la piĂšce Au scalpel. Des projets dont il est fier mais qu'il a eu beaucoup de mal Ă  concrĂ©tiser, comme il l 'a rĂ©vĂ©lĂ© il y a quelques jours dans le mĂ©dia TĂ©lĂ©pro. "J'ai Ă©crit plusieurs choses mais personne n'en veut. Tout le monde me dit que c'est trop fou. J'ai appris qu'il fallait faire quelque chose qui existe dĂ©jĂ  mais en moins cher pour avoir une chance d'ĂȘtre pris", a-t-il d'abord regrettĂ©. Par la suite, il a ajoutĂ© "Quand j'Ă©cris, je ne pense pas budget mais artistique. Dans le milieu, il y en a pas mal qui sont des businessmen. Je ne suis pas comme ça, je ne fais pas des choix pour le pognon", a-t-il conclu. VoilĂ  qui a le mĂ©rite d'ĂȘtre clair. Il y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traitĂ© de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la RĂ©publique fĂ©dĂ©rale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards mĂ©diatiques destinĂ©s Ă  aligner l’opinion des populations occidentales sur celle AuteurMessageFrançoiseconsacrĂ©Messages 7608Date d'inscription 12/06/2016Sujet Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Mar 12 Nov - 927 FrançoiseconsacrĂ©Messages 7608Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Lun 28 Sep - 839 Réédit en ce lundi 28 septembre 2020. TrĂšs belle semaine Ă  tous. ====================================================================================Seigneur, aide-nous maintenant Ă  ĂȘtre vraiment catholique et Ă  rester dans la grande vĂ©ritĂ©, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. FrançoiseconsacrĂ©Messages 7608Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Sam 1 Mai - 1035 ====================================================================================Seigneur, aide-nous maintenant Ă  ĂȘtre vraiment catholique et Ă  rester dans la grande vĂ©ritĂ©, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. FrançoiseconsacrĂ©Messages 7608Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Jeu 27 Mai - 828 REEDIT Ce qu'il y a de fou dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi.====================================================================================Seigneur, aide-nous maintenant Ă  ĂȘtre vraiment catholique et Ă  rester dans la grande vĂ©ritĂ©, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. FrançoiseconsacrĂ©Messages 7608Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Mar 28 Juin - 1900 ====================================================================================Seigneur, aide-nous maintenant Ă  ĂȘtre vraiment catholique et Ă  rester dans la grande vĂ©ritĂ©, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Ce qu'il y a de fou dans le monde ! CtĂ© Chemin neuf Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum lundi30 novembre 2009 Ce qu'il y a de fou dans le monde Il y a des jours oĂč on se dit qu’on est vraiment fous ! que si des gens de l’extĂ©rieur nous observaient, ils se 13 dĂ©cembre 2021 13 dĂ©cembre 2021 Abonne-toi Ă  la chaĂźne YouTube pour ne manquer aucune vidĂ©o clique ici. TĂ©lĂ©charge le fichier MP3 ici. TĂ©lĂ©charge le fichier PDF ici. Transcription de la vidĂ©o Salut ! On le sait, le français est une langue trĂšs imagĂ©e et c’est une langue qui t’expose Ă  Ă©normĂ©ment d’expressions idiomatiques. Certaines sont drĂŽles, curieuses, voire Ă©tonnantes. Il existe bien sĂ»r des expressions pour dĂ©crire Ă  peu prĂšs toutes les Ă©motions. Aujourd’hui, on se concentre sur une Ă©motion trĂšs agrĂ©able le rire. Avant de commencer, je tiens Ă  remercier notre ami Johan, qui est un membre de l’AcadĂ©mie Français Authentique depuis plusieurs annĂ©es, qui habite au Pays-Bas et qui m’a suggĂ©rĂ© ce sujet de vidĂ©o. Salut Johan et merci. Johan fait partie de l’AcadĂ©mie Français Authentique, comme je le disais, du coup je le connais trĂšs bien, parce que je suis en contact direct avec les membres. L’AcadĂ©mie, c’est le projet majeur de Français Authentique dans lequel tu as plein de contenus, plein de groupes privĂ©s, Facebook et Telegram, pour Ă©changer avec les autres membres et avec moi. Et bien sĂ»r, tu as accĂšs Ă  des tuteurs français qui organisent des rĂ©unions Zoom, qui te permettent de t’exprimer en français. J’utilise cette occasion pour te rappeler que les inscriptions vont bientĂŽt ouvrir, elles ouvriront le 9 janvier. Tu peux d’ores et dĂ©jĂ  aller voir dans le premier lien en bas Ă  quoi sert l’AcadĂ©mie, qu’est-ce que c’est, et tu peux rejoindre la liste d’attente pour ne pas manquer la prochaine sĂ©ance d’inscription, puisque les inscriptions sont fermĂ©es 95% de l’annĂ©e. Tu trouveras dans la description un deuxiĂšme lien qui te renvoie vers un quiz. Ce quiz, il est lĂ  pour te permettre de tester ta comprĂ©hension de la vidĂ©o d’aujourd’hui. Bien qu’il existe Ă©normĂ©ment d’expressions pour exprimer le rire ou qui utilisent le rire, on en a sĂ©lectionnĂ© neuf pour toi, aujourd’hui. La premiĂšre, c’est en avoir les larmes aux yeux ». Cette expression signifie qu’on rit tellement fort qu’on en pleure, on a les larmes qui nous coulent, on pleure, tellement on rit. Je pense que c’est facile Ă  imaginer. On a tous, Ă  un moment dans notre vie, Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  ça, Ă©tĂ© dans une situation dans laquelle on rit tellement qu’on a les larmes qui commencent Ă  couler ou qu’on sent nos yeux se remplir de larmes. On ne l’utilise pas seulement pour le rire, cette expression, on peut l’utiliser pour la colĂšre, la joie, voire la tristesse. Voyons quelques exemples. Le film qu’on a vu Ă©tait tellement drĂŽle, j’en avais les larmes aux yeux du dĂ©but Ă  la fin ». Tu comprends ici que la personne dit qu’elle riait Ă©normĂ©ment, elle en avait les larmes aux yeux, elle riait Ă©normĂ©ment. Je ne pouvais plus m’arrĂȘter de rire, j’en avais les larmes aux yeux ». MĂȘme explication, un rire intense qui fait que tes yeux se remplissent de larmes. DeuxiĂšme expression Avoir un fou rire. » On utilise cette expression pour dire qu’on n’arrive pas Ă  contrĂŽler le fait qu’on rit, c’est incontrĂŽlable. On rit. On aimerait s’empĂȘcher de rire, mais on n’arrive pas vraiment. Le rire est trop fort et on rit. On peut utiliser cette expression quand ce n’est pas le moment de rire. On ne devrait pas rire Ă  ce moment-lĂ , mais on n’arrive pas Ă  se contrĂŽler. On arrĂȘte de rire et le rire reprend. On arrĂȘte de rire et le rire reprend. Ça peut ĂȘtre par exemple Ă  l’école si quelqu’un dans la classe dit quelque chose de drĂŽle, toi, tu essaies de te retenir, mais comme tu as un fou rire, tu ris quand mĂȘme. Au cinĂ©ma, parfois, les acteurs, on le voit dans des scĂšnes qui ont Ă©tĂ© coupĂ©es, ils ont un fou rire. Ils devraient s’arrĂȘter de rire, mais le rire est trop fort. On dit qu’ils ont un fou rire. On va voir deux exemples. On n’a pas rĂ©ussi Ă  garder notre sĂ©rieux au bureau parce que ma collĂšgue avait un fou rire contagieux ». Ici, tout le monde riait. C’était difficile de rester sĂ©rieux parce qu’il y avait une personne qui avait un fou rire et qui Ă©tait contagieux, c’est-Ă -dire qu’elle a transmis ce fou rire Ă  tout le monde. Il est sorti de la salle de classe parce qu’il avait un fou rire ». Ici, c’est un Ă©lĂšve qui n’arrivait plus Ă  se retenir de rire et il a dĂ» sortir de la classe pour arrĂȘter. TroisiĂšme expression Rire aux Ă©clats. » Ça veut dire rire soudainement, souvent de façon intense. On rit trĂšs fort, on rit aux Ă©clats. Tu peux entendre une variante qui est Ă©clater de rire » ou une description qui est un Ă©clat de rire ». Quand ma collĂšgue au travail s’est aperçue de son erreur, elle a Ă©clatĂ© de rire ». Ou encore, il rit toujours aux Ă©clats, on l’entend de loin ». Tu comprends l’idĂ©e, la notion ici, deux personnes qui rient trĂšs fort. QuatriĂšme expression, trĂšs sympa, trĂšs marrante Etre pliĂ© en deux. » Ici, on peut comprendre cette expression par un moyen visuel. Tu imagines, quelqu’un qui rit tellement que son corps se penche. Il a le souffle coupĂ© et il est pliĂ©. Plier, c’est
 tu vois, lĂ , j’ai une feuille de papier, ça c’est plier ». La feuille est droite. LĂ , je plie la feuille. Ça, c’est l’action de plier. Si quelqu’un est pliĂ© en deux, c’est son corps qui se plie telle la feuille parce qu’il rit trĂšs fort. C’est ça, l’image. Tu peux parfois entendre plier en six », plier en huit » etc. mais si tu retiens ĂȘtre pliĂ© en deux », je pense que ça suffit. Les enfants Ă©taient pliĂ©s en deux devant ce dessin animĂ© » ou encore je suis allĂ© voir un spectacle hilarant, toute la salle Ă©tait pliĂ©e en deux ». Ça indique un rire trĂšs intense. CinquiĂšme expression Mourir de rire. » Heureusement, ce n’est pas littĂ©ral. Personne ne va mourir parce qu’elle rit. Mais ici, l’idĂ©e, c’est vraiment on rit de façon encore une fois trĂšs intense, on rit beaucoup. On rit tellement fort qu’on a du mal Ă  respirer. Tu ris et tu as du mal Ă  respirer, tellement tu ris. L’idĂ©e, c’est que ça pourrait conduire Ă  la mort et on dit que tu es mort de rire, que tu meurs de rire. Dans le langage SMS, parfois les ados Ă©crivent MDR », comme mort de rire ». Ça vient de cette expression, mourir de rire. MDR, c’est mort de rire, que les ados utilisent dans les langages SMS par exemple et parfois, alors lĂ , c’est les plus jeunes encore, ils l’utilisent Ă  l’oral. Quand un ado parle, un autre peut dire Ah MDR ». Ça veut dire mort de rire. Je ris trĂšs fort. C’est trĂšs marrant. Voyons quelques exemples. Je n’ai pas compris sa plaisanterie, mais tout le monde Ă©tait mort de rire ». Ma cousine a beaucoup d’humour, elle me fait mourir de rire ». SixiĂšme expression Se fendre la poire. » Le mot poire », ici, il n’a rien Ă  voir avec le fruit, la poire que tu connais. La poire, c’est un moyen un petit peu familier de parler du visage. Donc le visage, on dit que c’est la poire. Et la fente, ici, le fait de fendre, c’est couper, ça reprĂ©sente un sourire. Si tu te fends la poire, tu as une fente, donc un sourire sur le visage. Se fendre la poire, ça veut dire rire franchement, rire beaucoup, et c’est plutĂŽt familier. Il n’y a pas vraiment de quoi se fendre la poire ». Ça veut dire ce n’est pas vraiment drĂŽle. Ou encore, nous avons vu une belle comĂ©die au cinĂ©ma, on s’est bien fendu la poire, donc on a tous bien ri finalement ». Ce que je te propose maintenant, c’est de voir trois expressions bonus qui sont utilisĂ©es pour autre chose que l’expression du rire mais qui contiennent quand mĂȘme le mot rire ». On a le mot rire » dans ces trois expressions bonus qui arrivent, mais elles ne sont pas utilisĂ©es pour exprimer des situations rigolotes, des situations dans lesquelles on rigole. La premiĂšre, c’est Rire au nez de quelqu’un. » Ça veut dire se moquer de quelqu’un alors qu’il est lĂ , on se moque de quelqu’un en sa prĂ©sence, donc ce n’est pas sympa du tout. On dit qu’on rit au nez de quelqu’un. Par exemple, son chef lui a refusĂ© une augmentation de salaire et il lui a ri au nez ». Ça veut dire qu’il s’est moquĂ© de lui en plus. Il lui a refusĂ© l’augmentation de salaire, et en plus, il a ri Ă  cĂŽtĂ© de cette personne pour se moquer d’elle. Enfin, tu imagines une maman qui va voir deux enfants qui se sont disputĂ©s et qui dit Ă  l’un d’entre eux Tu n’aurais pas dĂ» lui rire au nez comme ça ». Donc, elle indique Ă  cet enfant qu’il n’aurait pas dĂ» se moquer de l’autre. Une autre expression qui contient le mot rire » et qui est trĂšs utilisĂ©e en français Rire jaune. » Rire jaune, ça veut dire qu’on sourit alors qu’on trouve qu’une situation n’est pas vraiment drĂŽle et on sourit souvent parce qu’on est gĂȘnĂ©. On ne trouve pas que ce qui vient d’ĂȘtre dit est drĂŽle, mais on est mal Ă  l’aise, donc on a un petit sourire et on dit qu’on rit jaune. Par exemple, mon collĂšgue faisait des blagues dĂ©placĂ©es, je riais jaune ». Ça veut dire je riais d’une façon mal Ă  l’aise sans vraiment trouver ce qu’il disait drĂŽle. Ca se voyait qu’il ne passait pas un bon moment, il riait jaune ». Ici, encore, on voit que c’est une personne mal Ă  l’aise, donc elle rit jaune, elle fait des sourires forcĂ©s alors qu’elle est mal Ă  l’aise. Et enfin, derniĂšre expression Rira bien qui rira le dernier. » On l’utilise pour montrer qu’on va se venger. Si quelqu’un se moque un peu de nous, on lui indique qu’on va se venger. Ça indique que les choses ne sont pas terminĂ©es, donc on dit rira bien qui rira le dernier ». Ça veut dire celui qui rira en dernier, c’est celui qui rira le mieux, qui rira bien. On indique ici Ce n’est pas fini, je vais me venger ». Par exemple, tu peux dire Mon cousin a gagnĂ© cette premiĂšre partie de poker, mais rira bien qui rira le dernier. » Ça veut dire que les choses ne sont pas finies, donc c’est moi qui rirai en dernier, je vais me venger. Ou encore, il m’a volĂ© mon sandwich, rira bien qui rira le dernier ». Ça indique, ici, que nous prĂ©parons une vengeance, nous allons nous venger. Évidemment, il y a plein d’autres expressions qui contiennent le mot rire », qui exprime le rire se marrer, rigoler, rire comme un bossu, rire comme une baleine, rire Ă  gorge dĂ©ployĂ©e, etc. On en a plein d’autres. Si tu es intĂ©ressĂ©, tu nous le diras en commentaire et on fera un volume 2. Il n’y a pas de souci. Mais en attendant, rĂ©capitulons ce que nous avons vu aujourd’hui pour exprimer le rire En avoir les larmes aux yeux. Avoir un fou rire. Eclater de rire. Etre pliĂ© en deux. Mourir de rire. Se fendre la poire. On a vu trois autres expressions qui utilisaient le mot rire » mais qu’on n’utilisait pas forcĂ©ment dans des situations drĂŽles, c’était Rire au nez de quelqu’un. Rire jaune ; Et rira bien qui rira le dernier. Merci encore Ă  notre ami Johan, membre de l’AcadĂ©mie, qui nous a suggĂ©rĂ© ce sujet de vidĂ©o. Si tu veux rencontrer Johan, tous les autres membres de l’AcadĂ©mie et mon Ă©quipe, bien sĂ»r moi-mĂȘme, tu peux aller jeter un Ɠil dans le premier lien et dĂ©couvrir l’AcadĂ©mie, t’inscrire sur la liste d’attente pour ne pas manquer les ouvertures, le 9 janvier prochain. Merci de ta confiance. N’hĂ©site pas Ă  partager tes propres idĂ©es en commentaire, Ă  laisser un petit J’aime Ă©videmment, si tu as apprĂ©ciĂ© cette vidĂ©o, Ă  la partager avec tes amis qui Ă©tudient, eux aussi, le français. Et bien sĂ»r, si ce n’est pas fait, abonne-toi Ă  la chaĂźne de Français Authentique en activant les notifications. Merci de ta confiance et Ă  trĂšs bientĂŽt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut !
Lediplomate chilien Miguel Serrano, figure de l'Ă©sotĂ©risme d’extrĂȘme droite, avance par exemple qu’Hitler aurait survĂ©cu et se serait rĂ©fugiĂ© dans la Terre de la Reine-Maud en
Lecture de la premiĂšre lettre de saint Paul apĂŽtre aux Corinthiens FrĂšres, vous qui avez Ă©tĂ© appelĂ©s par Dieu, regardez bien parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi, pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, mĂ©prisĂ© dans le monde, ce qui n’est pas, voilĂ  ce que Dieu a choisi, pour rĂ©duire Ă  rien ce qui est ; ainsi aucun ĂȘtre de chair ne pourra s’enorgueillir devant Dieu. C’est grĂące Ă  Dieu, en effet, que vous ĂȘtes dans le Christ JĂ©sus, lui qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification, rĂ©demption. Ainsi, comme il est Ă©crit Celui qui veut ĂȘtre fier, qu’il mette sa fiertĂ© dans le Seigneur. – Parole du Seigneur. Source Continue Reading

Cequ'il y a de fou dans le monde, E F# B7 VoilĂ  ce que Dieu a choisi. E G# C#m A Ce qu'il y a de faible dans le monde, E B7 E VoilĂ  ce que Dieu a choisi. Contrechant : Viens Esprit de

À la fin du xixe siĂšcle, le surnaturel est furieusement Ă  la mode on explore les maladies mentales, on se pique de pratiquer l'hypnose
 et on frĂ©mit en lisant des nouvelles et des contes fantastiques. En intĂ©grant les derniĂšres dĂ©couvertes mĂ©dicales, ses angoisses et ses hallucinations, Maupassant renouvelle le quoi le Horla est-il emblĂ©matique du conte fantastique ?I. Les caractĂ©ristiques du Horla1. Un conte fantastique‱ Le Horla est un conte fantastique, c'est-Ă -dire qu'il met en scĂšne deux logiques opposĂ©es l'une rationnelle, l'autre trouve dans le conte fantastique un dĂ©cor rassurant, quotidien, connu J'aime ma maison oĂč j'ai grandi », des personnages familiers et pleins de bon sens ». Dans ce monde raisonnable font irruption des faits inexplicables [
] et elle resta suspendue dans l'air transparent, toute seule, immobile » ; l'aspect surnaturel est renforcĂ© par l'abondance de dĂ©tails rĂ©alistes, le souci de dĂ©crire Horla, comme la plupart des contes fantastiques de la mĂȘme Ă©poque, laisse au lecteur la possibilitĂ© d'interprĂ©ter selon l'une ou l'autre logique. Soit le narrateur est fou DĂ©cidĂ©ment, je suis fou ! », soit le surnaturel existe Cette fois, je ne suis pas fou. J'ai vu
 ».2. Le rĂ©sumĂ© de l'histoireLe narrateur tient son journal, du 8 mai au 10 septembre. L'action se dĂ©roule donc sur un peu plus de quatre mois.— Mai une bonne journĂ©e passĂ©e dans son jardin, Ă  regarder les bateaux. Deux jours plus tard, il se dit malade et inquiet. Sa belle humeur l'a quittĂ©. Passent deux jours sans que sa maladie ne le quitte. Son mĂ©decin le rassure. MalgrĂ© les mĂ©dicaments, l'inquiĂ©tude persiste. Il note sa nervositĂ©, sa peur de se coucher le soir. Il fait d'affreux cauchemars et rĂȘve qu'on l'Ă©touffe dans son sommeil, en pesant sur sa poitrine.— Juin son Ă©tat ne s'amĂ©liore pas. La solitude du bois, lors d'une promenade, l'inquiĂšte ; il a l'impression d'ĂȘtre suivi et a du mal Ă  retrouver son chemin. Il dĂ©cide alors de partir un peu, pour se changer les idĂ©es.— Juillet un mois plus tard, il reprend son journal et y raconte sa visite au Mont Saint-Michel. À la question faut-il croire Ă  ce qu'on ne voit pas ? » le moine qui l'accompagne rĂ©pond par l'affirmative. Le narrateur remarque que les cauchemars de son cocher sont semblables aux siens. DĂšs la deuxiĂšme nuit chez lui, ces rĂȘves deviennent intolĂ©rables, au point qu'il songe Ă  repartir. La nuit suivante, il remarque qu'une carafe d'eau, pleine la veille, se trouve vide le lendemain matin. Le narrateur dĂ©cide de tenter quelques expĂ©riences seuls l'eau et le lait semblent disparaĂźtre. Il constate enfin qu'il ne peut s'agir de somnambulisme. TrĂšs effrayĂ©, il part pour Paris, s'y distrait et se moque de ses frayeurs passĂ©es. Il assiste Ă  une sĂ©ance d'hypnotisme qui le trouble beaucoup.— AoĂ»t dans le jardin, une rose, cueillie par une main invisible, est restĂ©e suspendue en l'air devant le narrateur. Il est persuadĂ© de la prĂ©sence d'un ĂȘtre invisible. Le lendemain, il se demande s'il ne devient pas fou et se sent obligĂ© de rentrer, mu par une force obscure. Il a peur, dĂ©cide de partir, sans y parvenir. À Rouen, il emprunte un livre sur les phĂ©nomĂšnes surnaturels. Il n'arrive pas Ă  se rendre Ă  la gare et ordonne au cocher, contre sa volontĂ©, de rentrer. Il s'aperçoit que les pages du livre tournent toutes seules. Il essaie de saisir l'ĂȘtre invisible qui s'enfuit par la fenĂȘtre. Le narrateur dĂ©cide de le tuer. La lecture d'un article scientifique sur une Ă©pidĂ©mie de folie » sĂ©vissant au BrĂ©sil le convainc que l'ĂȘtre invisible, qu'il baptise le Horla, s'apprĂȘte Ă  envahir le monde. Il ne se sent plus maĂźtre de ses pensĂ©es. Le soir mĂȘme, il tente d'attraper le Horla, se retrouve face Ă  son miroir, qui ne lui renvoie plus son image. Le lendemain, il fait poser porte et volets de fer Ă  sa chambre.— 10 septembre derniĂšre page du journal. Le narrateur a enfermĂ© le Horla dans sa chambre et a mis le feu Ă  la maison. Tout Ă  son projet, il avait oubliĂ© que ses domestiques y dormaient aussi. La seule chose qui le prĂ©occupe, pourtant, est de savoir si le Horla est bien mort. Ce n'est pas si sĂ»r
II. Les personnages1. Le narrateur‱ Le narrateur ne donne aucun indice concernant son identitĂ©. C'est un homme j'ai passĂ© toute la matinĂ©e Ă©tendu sur l'herbe », normand, qui n'a pas besoin de travailler. Il est cultivĂ© et curieux Je viens de lire ceci dans la Revue du Monde Scientifique » et analyse de façon trĂšs prĂ©cise, presque scientifique, ses sensations un simple malaise, un trouble de la circulation peut-ĂȘtre, l'irritation d'un filet nerveux, un peu de congestion ». Il n'est ni fou ni crĂ©dule Les faits qu'il avança me parurent tellement bizarres, que je me dĂ©clarai tout Ă  fait incrĂ©dule. », ce qui rend son tĂ©moignage plus lecteur de la fin du xixe siĂšcle peut donc s'identifier aisĂ©ment au narrateur, ce qui renforce la violence du surnaturel et la montĂ©e de l' Le Horla‱ Les preuves que rĂ©unit le narrateur de l'existence d'un ĂȘtre invisible » peuvent former une sorte de portrait du Horla. Son corps ne paraissait point possĂ©der de contours nettement arrĂȘtĂ©s, mais une sorte de transparence opaque. Il boit de l'eau et du lait sans paraĂźtre toucher Ă  aucun autre alimen. » Il semble parfois craintif [
] il s'Ă©tait sauvĂ© ; il avait eu peur, peur de moi, lui ! ».Le Horla, c'est l'Autre, mystĂ©rieux, qui cristallise les peurs J'ai peur
 de quoi ? ». Son nom mĂȘme exprime cette Ă©trangetĂ© hors de lĂ , qui fait aussi penser au horsain, mot normand pour dĂ©signer l' Les thĂšmes1. La folie‱ Chaque page du journal commence par une sorte de bulletin de santĂ©. Le narrateur est d'abord simplement souffrant Je suis malade, dĂ©cidĂ©ment !, Mon Ă©tat, vraiment, est bizarre. ». TrĂšs vite, il fait rĂ©fĂ©rence Ă  la folie Je deviens fou, dĂ©cidĂ©ment, je suis fou !, je me demande si je suis fou. ». Il dĂ©cline alors le thĂšme de la folie, sous toutes les formes connues par la science ou la religion hallucinations, dĂ©mence, troubles, fantasmagories, dĂ©lire » et jusqu'Ă  la possession par le Le surnaturel‱ Le narrateur dĂ©crit prĂ©cisĂ©ment les manifestations surnaturelles auxquelles il assiste je vis, je vis, distinctement, tout prĂšs de moi » une rose cueillie par une main invisible, l'eau disparue de la carafe, les pages d'un livre tournant toutes seules, le reflet du narrateur kidnappĂ© » dans son miroir. Dans le Horla, le surnaturel est donc essentiellement marquĂ© par l'invisible L'air invisible est plein d'inconnaissables Puissances ».3. Le double‱ Maupassant connaissait les dĂ©couvertes de son Ă©poque en psychiatrie. Il exploite le thĂšme du double dans ce sens il y a dans l'ĂȘtre deux moi » contradictoires, l'un normal et logique, l'autre inquiĂ©tant et irrationnel. Le narrateur se sent menacĂ© par ce second moi » devenu un autre un ĂȘtre Ă©tranger, inconnaissable et invisible, anime, par moments, quand notre Ăąme est engourdie, notre corps captif qui obĂ©it Ă  cet autre ». Pour se dĂ©barrasser de ce double qui prend possession de lui, le narrateur n'a qu'une issue se tuer Alors
 alors
 il va donc falloir que je me tue, moi !
 ».IV. Les techniques1. Le journal‱ Maupassant choisit la forme du journal intime. Le narrateur consigne le soir les Ă©vĂ©nements de la journĂ©e. Il emploie la premiĂšre personne. Cela permet de pĂ©nĂ©trer les sentiments du personnage et lire son histoire sur le vif. Le journal se caractĂ©rise donc par un certain dĂ©sordre le narrateur ne prend pas de recul par rapport Ă  ce qui lui arrive ; il est encore sous l'emprise de ses angoisses quand il prend la plume. L'aspect dĂ©cousu de ses remarques favorise le fantastique.‱ Le rĂ©cit est irrĂ©gulier, fragmentaire le narrateur Ă©crit parfois tous les soirs du 3 au 6 juillet par exemple, d'autres fois il passe un mois sans Ă©crire le 2 juillet suit le 3 juin. Ainsi alternent les accĂ©lĂ©rations, moments de panique et d'affolement, et les La ponctuation‱ Maupassant utilise tous les signes et joue particuliĂšrement avec les signes de ponctuation expressifs points de suspension, d'exclamation, d'interrogation. La ponctuation donne son rythme au texte. Au dĂ©but du livre, elle est surtout constituĂ©e de points et de virgules. Dans les passages de peur ou d'affolement, le rythme est saccadĂ©, les signes de ponctuation se bousculent Non
 non
 sans aucun doute
 Alors ?
 alors ?
 » ; on relĂšve alors huit signes de ponctuation pour sept mots, ce qui exprime bien la confusion du Qui est Maupassant ?‱ Guy de Maupassant travaille dans l'administration et frĂ©quente Flaubert un ami de sa mĂšre et Zola, qui resteront pour lui des modĂšles littĂ©raires. Il publie aussi des contes et des nouvelles rĂ©alistes dans lesquelles il peint les bourgeois et les paysans normands. En 1877, apparaissent les premiers symptĂŽmes de sa maladie, la syphilis. Celle-ci qui provoque de nombreux troubles de la vue, du sommeil, et des maux de tĂȘte, qui ne cessent de s'aggraver. Il suit pendant deux ans les cours de Charcot, cĂ©lĂšbre psychiatre, Ă  l'hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre, Ă  Paris, et publie le Horla en 1887. InternĂ© en hĂŽpital psychiatrique, il meurt en 1893. Mais ce qu'il y a de fou dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour confondre les sages; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour confondre la force. Chantale Paoli-Texier, Jean-Charles Bouchoux, Dominique Barbier, Isabelle Nazare-Aga ils sont psychiatres, thĂ©rapeute et vous livre conseils et conclusions pour se protĂ©ger des pervers narcissiques. Getty Images/iStockphoto Chantale Paoli-Texier, prĂ©sidente de l'association "AJC contre la violence morale" "Au dĂ©but, c'est trĂšs valorisant" "Si nous restions connectĂ©s Ă  notre instinct primaire, nous verrions de nombreux signes susceptibles de nous alerter. Mais voilĂ  les victimes le disent souvent elles-mĂȘmes, elles n'ont pas pu -ou pas voulu- les voir, ces signaux... Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Et pourtant, ils existent bien le pervers narcissique est souvent quelqu'un qui fascine, qui hypnotise. Grand sĂ©ducteur -mais pas forcĂ©ment beau- il vous propose de vous confier, mais c'est pour mieux s'approprier votre propre histoire. Il sait tout sur tout, va vous sauver du monde extĂ©rieur. C'est un homme qui ressemble au prince charmant -alors mĂȘme que, on le sait, ça n'existe pas "en vrai"! Ou une femme qui se prĂ©sente comme une petite chose fragile, vulnĂ©rable, qu'il faut secourir. On devrait se mĂ©fier, mais on veut croire Ă  l'amour fusionnel, jusqu'Ă  perdre son identitĂ©. Il y a pourtant une diffĂ©rence entre la capacitĂ© de manipulation qui est en chacun de nous, et la prise de pouvoir, la dĂ©personnalisation d'autrui. Cela va bien au-delĂ  du manque d'empathie ou de l'incapacitĂ© Ă  se mettre Ă  la place de l'autre dans la satisfaction Ă  dominer, il y a une violence morale, mais aussi une jouissance spĂ©cifique. Et pourtant, au dĂ©but, tout cela est trĂšs valorisant, d'autant que la victime balance entre fascination et sidĂ©ration. Ainsi, les dĂ©fenses tombent, la soumission apparait et l'emprise commence. Il devient alors difficile de tenir le pervers Ă  distance; le plus souvent, il n'est pas violent physiquement -ou alors, c'est qu'il a dĂ©rapĂ©- mais c'est un continuum de violence invisible et insidieuse qui va, peu Ă  peu, vous dĂ©truire. Pour se construire "aprĂšs", il faut se dĂ©gager du sentiment de culpabilitĂ©, et ne pas tomber dans le piĂšge de l'idĂ©e que cela s'est fait Ă  2. C'est comme un Ă©tat de stress post traumatique vous n'y ĂȘtes pour rien, l'autre a progressivement "grignotĂ©" votre cerveau. C'est pourquoi il importe de dĂ©conditionner les victimes de leurs rĂ©actions Ă©motionnelles. Car ainsi, mĂȘme si le souvenir persiste et qu'il demeure douloureux, il n'est plus actif vous sortez de la peur, de la honte. Mais cela prend du temps - des mois, parfois des annĂ©es. Auteur de La violence morale au quotidien, Ed L. Lyon Jean-Charles Bouchoux, psychanalyste et formateur "Renoncer Ă  ĂȘtre aimĂ© Ă  tout prix" "Le premier signe qui doit alerter, c'est le sentiment de malaise que nous Ă©prouvons souvent devant un pervers narcissique. De fait, il est parfois Ă  la frontiĂšre de la schizophrĂ©nie, et n'Ă©chappe Ă  la folie qu'en rendant l'autre fou. Enfant dans un corps d'adulte, il fonctionne en miroir je te fais du mal/viens, je vais te consoler... Il utilise ce qu'on appelle "l'identification projective", c'est-Ă -dire l'attribution, Ă  l'autre, de traits de caractĂšre qui ne sont pas les siens. Comme ce cadre supĂ©rieur qui monte dans sa voiture, entame une marche arriĂšre, emboutit le vĂ©hicule derriĂšre qui appartient Ă  sa femme et... lui reproche de s'ĂȘtre mal garĂ©e! La difficultĂ© pour se dĂ©gager de son emprise vient du fait que la victime veut parfois protĂ©ger son bourreau, tant elle est persuadĂ©e qu'elle est responsable de tout. Pour sortir de cette relation fusionnelle, il faut mettre de la distance, renouer avec ses amis que l'on avait un peu nĂ©gligĂ©s, revoir sa famille que le pervers a Ă©loignĂ©e. Bref, il faut se faire du bien, prendre soin de soi, ne plus penser uniquement Ă  travers l'autre. Mais, dans la rĂ©alitĂ©, ce n'est pas si simple... Surtout lorsque le pervers est un parent. Comme cet homme qui lance Ă  son fils "Je veux que tu aies de bonnes notes" et qui trouve qu'un 14, un 16, un 19 mĂȘme, ce n'est pas assez. Ce mĂȘme homme qui va dire Ă  son enfant devenu grand et professeur agrĂ©gĂ©, que cette distinction, on lui en a sĂ»rement "fait cadeau"! Pour se reconstruire aprĂšs ĂȘtre passĂ© entre les griffes d'un pervers narcissique, le maitre mot est "idĂ©alisation". Ou, plutĂŽt, "dĂ©-idĂ©alisation" - de ses parents, de soi-mĂȘme. Cela suppose d'accepter ses dĂ©fauts mais, aussi de ne pas ĂȘtre aimĂ© de tout le monde - en l'occurrence, admettre cette rĂ©alitĂ© que l'autre ne vous aime pas parce qu'il n'est pas capable d'aimer! Ce qui suppose, au passage, de renoncer, Ă  un fantasme de toute puissance qui nous tyrannise. Auteur de Les pervers narcissiques, Ed Eyrolles Dominique Barbier, psychiatre, psychanalyste, psychothĂ©rapeute, spĂ©cialisĂ© dans l'aide aux victimes "Un discours doucereux" "Le pervers narcissique avance masquĂ© - sauf s'il est mĂ©galomane, ce qui donne alors de terribles et insatiables dictateurs! En gĂ©nĂ©ral, lorsqu'il a trouvĂ© une proie - au travail, en famille, en couple - il s'en contente. Mais sa capacitĂ© de sĂ©duction reste forte souvent, on le repĂšre Ă  son discours doucereux, hypnotique, monocorde. Il vous regarde droit dans les yeux, vous touche sans cesse, envahit votre bulle. Assez vite toutefois, on perçoit une certaine incohĂ©rence dans ses propos il peut adopter votre discours dans un premier temps et, deux heures plus tard, dire exactement le contraire Ă  quelqu'un d'autre. D'oĂč l'importance de dĂ©cortiquer ses mĂ©canismes d'emprise Ă  lui et, parallĂšlement, d'ĂȘtre attentif Ă  ses propres intuitions. Pour sortir de la nasse dans laquelle il vous a mis, il faut, mĂȘme si ce n'est pas simple, recrĂ©er son environnement habituel "d'avant ", se changer les idĂ©es, retrouver la capacitĂ© Ă  se donner du plaisir. Parfois nĂ©anmoins, le pervers a tellement fait de dĂ©gĂąts qu'il faut aller voir un thĂ©rapeute - ne serait-ce que pour prendre conscience de ce qui s'est mis progressivement en place. Par exemple, si vous expliquez Ă  une victime que le pervers est un vampire, mais que ce n'est pas de votre faute si vous avez du sang, cela permet de dĂ©samorcer le sentiment de honte. Car les mots, aussi, sont importants, mĂȘme s'ils ont un peu perdu leur sens dans notre sociĂ©tĂ© actuelle. Or, plus on parle de ce qui nous gĂšne, et moins on est gĂȘnĂ© de ce qui nous est arrivĂ©. auteur de La fabrique de l'homme pervers Ed. Odile Jacob Isabelle Nazare-Aga, thĂ©rapeute comportementaliste et cognitiviste "Oser dire stop!" "Attention Ă  ne pas tout confondre si 90% des pervers de caractĂšre sont des manipulateurs, en revanche, tous les manipulateurs ne sont pas des pervers, dans la mesure oĂč ils ne sont pas nĂ©cessairement conscients du mal qu'ils font aux autres. Pour autant, le moyen le plus sĂ»r de les repĂ©rer, c'est observer leur attitude, notamment dans le domaine professionnel. En effet, ils choisissent des mĂ©tiers particuliers, ceux oĂč ils peuvent exercer leur pouvoir s'ils sont mĂ©decins, ils iront plutĂŽt vers l'hĂŽpital que vers l'exercice libĂ©ral Ă  la campagne, car il leur faut une "cour". De mĂȘme, dans l'Education nationale ce seront des professeurs d'universitĂ© et pas des instituteurs. Trop souvent, les psychanalystes induisent l'idĂ©e que la victime est en quelque sorte co-responsable de son sort, alors que, dans un couple par exemple, on ne choisit pas de rester avec un manipulateur c'est lui qui vous choisit. Pour rĂ©sister, il faut oser. Oser dire stop, oser se mettre en colĂšre, oser dĂ©fendre ses valeurs et son intĂ©gritĂ©, quitte Ă  passer pour quelqu'un de froid ou d'agressif, quitte mĂȘme Ă  apparaitre comme un couple dĂ©suni. Je songe Ă  cette femme que son mari appelait "pupute" en public, et qui n'a fait cesser les choses que le jour oĂč elle l'a traitĂ© de "sale pĂ©dĂ©" devant des amis... Cela dit, on ne se reconstruit pas "tout seul" dans son coin. Il faut se faire aider, et de prĂ©fĂ©rence par un spĂ©cialiste qui connaisse bien les mĂ©canismes du manipulateur. Le premier pas vient souvent d'une prise de conscience, d'un dĂ©clic. Les victimes en parlent d'ailleurs comme d'une "rĂ©vĂ©lation". L'important, c'est donc moins de chercher le "Pourquoi?" pourquoi on s'est fait avoir que de se pencher sur le "Comment?" comment en sortir. auteur de Les manipulateurs sont parmi nous, Editions de l'Homme Vincent Olivier Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely

26Aussi bien, frĂšres, considĂ©rez votre appel : il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de gens bien nĂ©s. 27 Mais ce qu’il y a de fou

Toujours pas rassasiĂ©. Il est assez frĂ©quent que les stars d’aujourd’hui du cyclisme sur route aient fait leurs classes en cyclo-cross, Ă  l’instar de Mathieu van der Poel ou de Wout van Aert. Benjamin Thomas 26 ans a, lui, prĂ©fĂ©rĂ© la piste aux prĂ©mices de sa carriĂšre. DĂ©sormais, le palmarĂšs en vĂ©lodrome du Français n’a que peu d’égal. Quadruple champion du monde, il vient d’enrichir son armoire Ă  trophĂ©es de deux nouveaux titres de champion d’Europe course aux points et poursuite par Ă©quipes avec Quentin Lafargue, Valentin Tabellion et Thomas Denis, vendredi 12 aoĂ»t Ă  Munich. Ce ne sont que des Ă©motions de ramener un nouveau titre aprĂšs celui de la poursuite par Ă©quipes, a rĂ©agi Benjamin Thomas aprĂšs son second sacre. J’étais vraiment sur la course aux points pour me faire plaisir, car mes Championnats se terminent ce soir vendredi. Je vais rejoindre mon Ă©quipe Cofidis pour participer Ă  la Polynormande dimanche, donc c’était vraiment une journĂ©e parfaite. Repartir avec deux maillots, on ne pouvait pas demander mieux. »La route aprĂšs la piste, voilĂ  le quotidien de Benjamin Thomas depuis le dĂ©but de sa carriĂšre. Aujourd’hui, il continue d’écrire les pages d’or du cyclisme sur piste tricolore tandis que ses rĂ©sultats sur route se bonifient avec le temps. Ça rentre dans une progression qu’il a depuis des annĂ©es. Mais ce qu’il fait sur la route, ça le renforce encore plus pour ce qu’il fait sur la piste et c’est vraiment impressionnant », juge Morgan Kneisky, ancien coĂ©quipier sur la piste et ami de Benjamin route et la piste en parallĂšleLorsqu’ils se sont connus en Ă©quipe de France de cyclisme sur piste, les deux hommes ont tout de suite nouĂ© des liens. Je l’ai pris sous mon aile comme un grand frĂšre et je lui ai appris tout ce qu’il y a Ă  apprendre et comment je vois les choses, se remĂ©more Kneisky. C’était plus une relation de grand et petit frĂšre que de maĂźtre et Ă©lĂšve. » Également coureur sur route, le champion du monde du scratch 2009 a pu partager sa science des deux disciplines Ă  son protĂ©gĂ©. DĂ©sormais octuple champion d’Europe en vĂ©lodrome, le petit frĂšre Benjamin Thomas s’est particuliĂšrement fait remarquer ces derniĂšres saisons sur l’ de France du contre-la-montre 2021, il a terminĂ© 3e dans l’exercice cette annĂ©e. De plus, il a ajoutĂ© Ă  son palmarĂšs l’Étoile de BessĂšges, le Tour du Gard, ainsi que les Boucles de la Mayenne. Des performances qui entrent dans un profil de coureur Ă  double facette. Il a toujours fait de la route et de la piste en parallĂšle, rappelle Morgan Kneisky. Quand il est arrivĂ© en 2016, il faisait dĂ©jĂ  de la double activitĂ© comme beaucoup de coureurs, mais c’est le seul que j’ai vu continuer au fil des annĂ©es. » La piste apporte Ă©normĂ©ment sur la route et vice-versa. Il est incroyable car il arrive Ă  s’adapter d’une discipline Ă  l’autre sans avoir trop de temps d’adaptation. Moi, il me fallait du temps, lui, c’est instantanĂ©, poursuit l’ancien coureur de la Continentale Groupama-FDJ. Il est hors norme. On a un coureur par nation de ces qualitĂ©s-lĂ  mais lui, il est le meilleur de tous. » Calme, posĂ© et intelligent »Peu importe son terrain d’expression, Benjamin Thomas met en valeur ses grandes capacitĂ©s athlĂ©tiques, son endurance, ainsi que d’importantes qualitĂ©s mentales. La force de Benjamin c’est son intelligence, il sait quoi faire Ă  quel moment pour Ă©conomiser ses forces, assure son ancien coĂ©quipier avec qui il a Ă©tĂ© champion du monde de l’AmĂ©ricaine en 2017. Il sait toujours utiliser le peloton pour mettre ses forces dans le final et ĂȘtre performant. Sur la piste, il sait comment faire pour se rendre la course facile et pour pouvoir ĂȘtre performant. C’est un tout qui fait qu’il s’exprime aussi bien sur la route que sur la piste. » Calme et posĂ© » dans la vie, mĂȘme si un peu fou parfois », le quadruple champion du monde n’en reste pas moins dĂ©terminĂ© ». Morgan Kneisky l’affirme, le but de son ex-coĂ©quipier n’est pas d’empiler les titres et les mĂ©dailles mais de marquer l’histoire par la diversitĂ© de ses rĂ©sultats. Il ne veut pas ĂȘtre 20 fois champion du monde de l’omnium ou de la course aux points. Lui, ses objectifs c’est par exemple d’ĂȘtre au moins une fois champion du monde dans chaque discipline. Ce qui le motive c’est de faire des choses hors norme. » Avec en tĂȘte un ultime but bien prĂ©cis Être champion olympique de l’omnium, ce serait le point d’honneur de sa carriĂšre. » AprĂšs l’échec de Tokyo, ce pourrait ĂȘtre le paroxysme d’une double carriĂšre de prestige.
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Dans le plus profond de notre ĂȘtre, nous reconnaissons qu’il y a quelque chose qui dĂ©passe cette vie et ce monde. Notre intelligence peut le nier, mais la prĂ©sence de Dieu se manifeste en nous et tout autour de nous. MalgrĂ© tout cela, la Bible nous avertit que certains nieront tout de mĂȘme l’existence de Dieu : « Le fou dit dans
Discordes et dĂ©sordres dans l’Église Salutation et louange 1 Paul, appelĂ© Ă  ĂȘtre apĂŽtre du Christ JĂ©sus par la volontĂ© de Dieu, et SosthĂšne, le frĂšre, 2 Ă  l’Église de Dieu Ă©tablie Ă  Corinthe, Ă  ceux qui ont Ă©tĂ© sanctifiĂ©s dans le Christ JĂ©sus, appelĂ©s Ă  ĂȘtre saints avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de JĂ©sus Christ notre Seigneur, le leur et le nĂŽtre ; 3 Ă  vous grĂące et paix de par Dieu, notre PĂšre, et le Seigneur JĂ©sus Christ ! 4 Je rends grĂące Ă  Dieu sans cesse Ă  votre sujet pour la grĂące de Dieu qui vous a Ă©tĂ© accordĂ©e dans le Christ JĂ©sus ; 5 car vous avez Ă©tĂ© comblĂ©s en lui de toutes les richesses, toutes celles de la parole et toutes celles de la science, 6 Ă  raison mĂȘme de la fermetĂ© qu’a prise en vous le tĂ©moignage du Christ. 7 Aussi ne manquez-vous d’aucun don de la grĂące, dans l’attente oĂč vous ĂȘtes de la RĂ©vĂ©lation de notre Seigneur JĂ©sus Christ. 8 C’est lui qui vous affermira jusqu’au bout, pour que vous soyez irrĂ©prochables au Jour de notre Seigneur JĂ©sus Christ. 9 Il est fidĂšle, le Dieu par qui vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  la communion de son Fils, JĂ©sus Christ notre humaines et sagesse divine 10 Je vous en prie, frĂšres, par le nom de notre Seigneur JĂ©sus Christ, ayez tous mĂȘme langage ; qu’il n’y ait point parmi vous de divisions ; soyez Ă©troitement unis dans le mĂȘme esprit et dans la mĂȘme pensĂ©e. 11 En effet, mes frĂšres, il m’a Ă©tĂ© signalĂ© Ă  votre sujet par les gens de ChloĂ© qu’il y a parmi vous des discordes. 12 J’entends par lĂ  que chacun de vous dit "Moi, je suis Ă  Paul" - "Et moi, Ă  Apollos" - "Et moi, Ă  CĂ©phas" - "Et moi, au Christ." 13 Le Christ est-il divisĂ© ? Serait-ce Paul qui a Ă©tĂ© crucifiĂ© pour vous ? Ou bien serait-ce au nom de Paul que vous avez Ă©tĂ© baptisĂ©s ? 14 Je rends grĂące de n’avoir baptisĂ© aucun de vous, si ce n’est Crispus et CaĂŻus, 15 de sorte que nul ne peut dire que vous avez Ă©tĂ© baptisĂ©s en mon nom. 16 Ah si ! j’ai baptisĂ© encore la famille de StĂ©phanas. Pour le reste, je ne sache pas avoir baptisĂ© quelqu’un d’autre. 17 Car le Christ ne m’a pas envoyĂ© baptiser, mais annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, pour que ne soit pas rĂ©duite Ă  nĂ©ant la croix du Christ. 18 Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu. 19 Car il est Ă©crit Je dĂ©truirai la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents je la rejetterai. 20 OĂč est-il, le sage ? OĂč est-il, l’homme cultivĂ© ? OĂč est-il, le raisonneur de ce siĂšcle ? Dieu n’a- t-il pas frappĂ© de folie la sagesse du monde ? 21 Puisqu’en effet le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie du message qu’il a plu Ă  Dieu de sauver les croyants. 22 Alors que les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quĂȘte de sagesse, 23 nous proclamons, nous, un Christ crucifiĂ©, scandale pour les Juifs et folie pour les paĂŻens, 24 mais pour ceux qui sont appelĂ©s, Juifs et Grecs, c’est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. 25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. 26 Aussi bien, frĂšres, considĂ©rez votre appel il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de gens bien nĂ©s. 27 Mais ce qu’il y a de fou dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ; 28 ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l’on mĂ©prise, voilĂ  ce que Dieu a choisi ; ce qui n’est pas, pour rĂ©duire Ă  rien ce qui est, 29 afin qu’aucune chair n’aille se glorifier devant Dieu. 30 Car c’est par Lui que vous ĂȘtes dans le Christ JĂ©sus qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification et rĂ©demption, 31 afin que, comme il est Ă©crit, celui qui se glorifie, qu’il se glorifie dans le Seigneur.
Forceest de constater que ce toujours plus qu’on nous rĂ©clame, se traduit par un toujours moins dans la vie du quotidien: moins de temps Ă  passer avec sa famille,
Le trait est d’une dĂ©licatesse de dentelle, parfois relevĂ© d’une touche d’aquarelle vaporeuse. La matiĂšre de ces dessins semble puisĂ©e Ă  mĂȘme les nuages qui passent, les merveilleux nuages. On y voit des nuĂ©es d’enfants turbulents, de grands envols de feuilles mortes, la sĂ©vĂšre verticalitĂ© des villes, de vastes ondulations vĂ©gĂ©tales, de tout petits bourgeois qui se rĂȘvent en grands fauves, de vastes boulevards que la pluie dĂ©trempe, des avenues new-yorkaises profondes comme des canyons infestĂ©s de fourmis
 C’est, reconnaissable entre tous, l’univers de SempĂ©. Durant plus de 60 ans, le dessinateur a traduit les petits riens de la vie en vertiges mĂ©taphysiques et, inversement, ramenĂ© les grandes questions existentielles Ă  leur dĂ©risoire dimension humaine. L’humour jaillit du choc thermique entre l’immense et le minuscule, le sublime et le ridicule. Il est toujours tendre, car si SempĂ© avait l’art d’épingler les travers des gens, jamais il ne jugeait ni ne condamnait ces peintres du dimanche qui se prennent pour Van Gogh ou ces pĂȘcheurs en riviĂšre qui pensent Ă  Moby Dick. Il a créé un personnage de petit bonhomme rondouillard avec chapeau et moustache Ă  qui, peu ou prou, nous ressemblons tous moralement. A propos d'inĂ©dits du Petit Nicolas» SempĂ©, le trait juste Gamin chahuteur Jean-Jacques SempĂ© est dĂ©cĂ©dĂ© jeudi 11 aoĂ»t dans sa rĂ©sidence de campagne. En 2019, Le Temps l'avait rencontrĂ© dans son atelier parisien. Le Petit Nicolas, personnage qu’il avait créé avec RenĂ© Goscinny, fĂȘtait ses 60 ans. Et Raoul Taburin, un livre qu’il avait Ă©crit et dessinĂ©, Ă©tait adaptĂ© au cinĂ©ma avec BenoĂźt Poelvoorde dans le rĂŽle principal. SituĂ© au septiĂšme Ă©tage d’un majestueux immeuble du boulevard du Montparnasse, son vaste atelier s’ouvre sur les toits de Paris. Au loin, on aperçoit Notre-Dame, que le dessinateur a vu brĂ»ler l’avant-veille C’était effroyable, effroyable. On n’avait jamais pensĂ© qu’une pareille catastrophe puisse arriver»  Au fond de la piĂšce, on trouve un piano, un canapĂ©, une tĂ©lĂ© et une table devant un mur couvert de dessins. C’est le musĂ©e intime de SempĂ©, son mur du souvenir oĂč il accroche les Ɠuvres de ses maĂźtres et amis, Saul Steinberg, Savignac, Abe Birnbaum, Koren, Chaval, Bosc
 Lire Ă©galement cinĂ©ma Une jolie balade Ă  taburin Jean-Jacques SempĂ© a 86 ans. Affaibli par un AVC qui lui interdit de faire du vĂ©lo Je suis vexé», grommelle-t-il, il se dĂ©place avec difficultĂ© et tousse Ă  en perdre le souffle quand il tire goulĂ»ment sur sa vapoteuse Ridicule! C’est ridicule. Mais enfin, on a l’impression de faire un effort ». L’Ɠil d’un bleu vif a toutefois conservĂ© la vivacitĂ© de l’enfance. Sous l’apparence de l’homme ĂągĂ© brĂ»le l’ancienne fougue du gamin chahuteur qu’il Ă©tait tandis qu’une exquise politesse Ă  l’ancienne nuance la truculence du sud-ouest. Avez-vous vu Raoul Taburin», le film tirĂ© de votre livre? Oui, deux fois. Je l’aime bien. C’est une bonne adaptation. J’aime beaucoup les comĂ©diens, Poelvoorde et Edouard Baer, que je croise depuis longtemps Ă  Saint-Germain-des-PrĂ©s. Je suis ravi qu’ils jouent lĂ -dedans. Et les films tirĂ©s du Petit Nicolas»? Je ne les aime pas beaucoup. J’avais toujours prĂ©tendu qu’on ne pouvait pas faire Le Petit Nicolas» au cinĂ©ma. Mais la fille de Goscinny y tenait absolument. Alors, bon, j’ai laissĂ© faire. C’est la fille de mon copain. Notre critique sĂ©vĂšre de l'un des films Les vacances du Petit Nicolas Raoul Taburin», mais aussi M. Lambert» ou Marcellin Caillou»  A cĂŽtĂ© des recueils de dessins, vous avez publiĂ© plusieurs rĂ©cits illustrĂ©s. Vous ressentez le besoin de raconter des histoires? Oui. J’ai toujours aimĂ© faire les deux, raconter des histoires et faire des dessins. Le plus difficile Ă©tant de dessiner. Ah, oui! Et de loin
 Le dessin ne coule pas de source. Non, non, non, c’est du boulot. Un jour, le brave Jean-SĂ©bastien Bach a dĂ©clarĂ© Quiconque travaillera autant que moi fera aussi bien.» C’est faux. Je peux vous assurer que j’ai travaillĂ© autant que lui, mais mes dessins n’ont pas la qualitĂ© de sa musique. Oui, mais les dessins de Bach n’auraient peut-ĂȘtre pas eu la qualitĂ© des vĂŽtres
 Ha, ha, ha! Je lui aurais bien demandĂ© de faire l’échange. Vous avez travaillĂ© avec des Ă©crivains, Patrick SĂŒskind pour L’histoire de Monsieur Sommer» et Patrick Modiano pour Catherine Certitude». Comment se passent ces collaborations? Avec SĂŒskind, c’est trĂšs simple il travaillait dans son coin, on se voyait et voilĂ . Avec Modiano, rien n’est jamais simple. On se connaissait depuis longtemps et sa femme, chaque fois qu’on se rencontrait, tournait autour de nous, en disant Mais pourquoi vous ne faites pas quelque chose ensemble?» Un jour, je les vois, rue de l’UniversitĂ©, venir de trĂšs loin. Alors je rĂ©flĂ©chis un moment et quand ils arrivent Ă  ma hauteur, je dis Ă  Patrick Alors, voilĂ  c’est une petite fille myope et danseuse. Sa mĂšre est partie Ă  New York. Elle est Ă©levĂ©e par son pĂšre et va le rejoindre. Tu te dĂ©brouilles avec ça.» C’est ce qui s’est passĂ©. Etablissez-vous une hiĂ©rarchie entre les diffĂ©rents arts, le dessin, l’écriture, la peinture, la musique
? Ecoutez, il y a des gĂ©nies partout. J’ai eu la chance d’en connaĂźtre quelques-uns
 Regardez ma petite collection Savignac, le gĂ©nie de l’affiche, Steinberg, le gĂ©nie du dessin humoristique, Abe Birnbaum, qui a fait quantitĂ© de couvertures pour le New Yorker, et Chaval, et Bosc
 Tous ces gens m’éblouissent Beaucoup de vos amis sont morts. Y a-t-il une mĂ©lancolie chez vous? Une mĂ©lancolie
 Quand ils meurent, je suis forcĂ©ment triste. Mais comme je pense Ă  eux tous les jours
 Je vis avec eux, en permanence. C’est bizarre comme on peut vivre avec des gens tout le temps sans que ça vous prenne beaucoup de temps
 Ils sont un peu comme des fantĂŽmes? Ce ne sont pas des fantĂŽmes, mais des lĂ©gendes pour moi. Comme Louis XIV. Ils sont importants. La bande dessinĂ©e ne vous a jamais attirĂ©. Pourquoi? Je n’aime pas ça. Je n’aime pas les petites cases. Il faut qu’il y ait de l’espace autour. J’ai essayĂ© d’en faire, 28 planches du Petit Nicolas» quand j’étais tout jeune. Je suis nul. Lire Ă©galement Le Petit Nicolas souffle 60 bougies Vous avez fait de la peinture? Moi? Non. Si, une fois, une toile. J’ai fait une gare avec des gens qui attendent le train sur le quai. Le train n’est jamais arrivĂ©, ils sont toujours lĂ . C’est la seule peinture Ă  l’huile que j’aie jamais faite. Je ne sais plus oĂč elle est. Peut-ĂȘtre chez la galeriste Martine Gossieaux. Je la retrouverai un jour. Vous souvenez-vous d’un premier dessin que vous ayez fait, enfant? Mmm! Je prĂ©fĂ©rerais ne plus m’en souvenir. Oui, oui, je m’en souviens trĂšs bien. Ah, non! Je ne veux pas en parler! Il est tellement mauvais, c’est une catastrophe. MĂȘme racontĂ©, il est accablant. Avez-vous senti trĂšs jeune le pouvoir du dessin? Ecoutez, mon cher, il est plus facile de trouver un crayon et du papier qu’un piano. Alors, j’ai fait des dessins, enfin essayĂ© de faire des dessins. Il fallait bien faire quelque chose. J’ai fait plein de petits boulots. Cela dit, je n’aurais jamais cru que je gagnerais ma vie en dessinant. Ça a Ă©tĂ© une angoisse constante. C’est un mĂ©tier de fou
 Si vous aviez trouvĂ© un piano, vous auriez pu devenir pianiste? LĂ , j’ai le piano de la femme d’un copain. Elle me l’a donnĂ© lorsqu’elle a arrĂȘtĂ©. Ce piano m’a poussĂ© Ă  mentir une fois. Un jour mon copain Michel Legrand me rend visite. Il sortait de dialyse et il Ă©tait dans une forme formidable! Il se met au piano et joue avec une facilitĂ©, une dextĂ©ritĂ© effroyables. Le lendemain, je rencontre dans le hall de l’immeuble le voisin du dessous, un homme charmant, qui me dit Je vous entends depuis des mois faire des exercices au piano, mais hier, c’était Ă©blouissant! Vous avez fait des progrĂšs incroyables!» Je lui ai dit que ce n’était pas moi, mais Michel Legrand qui jouait! J’ai vu une telle dĂ©ception sur son visage que j’ai rajoutĂ© Oui, mais je jouais avec lui!» Il Ă©tait heureux, mais j’avais menti
 On dit qu’un petit dessin vaut mieux qu’un grand discours. Vous approuvez? J’ai connu de grands discours qui Ă©taient merveilleux et de petits dessins ridicules
 Tout est vrai, tout est faux, vous savez. La politique ne vous inspire pas. Mais les recueils de dessins que vous avez publiĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 1960, comme Rien n’est simple» ou Tout se complique», annoncent les bouleversements de Mai 68 en exprimant la complexitĂ© croissante du monde moderne
 Oui. J’ai un peu catalysĂ©. C’était dans l’air. Vos dessins racontent une pĂ©riode prĂ©cise, mais ils restent indĂ©modables, Ă©ternels
 C’est assez amusant. Nous sommes diffĂ©rents des Chinois, mais Le Petit Nicolas a un succĂšs fou en Chine. Qui aurait cru ça il y a soixante ans? Comment expliquez-vous le succĂšs du Petit Nicolas»? Parce que c’est du rĂȘve. Les enfants s’y retrouvent, mĂȘme s’ils n’ont pas connu les bancs d’école que j’ai connus. Ils comprennent tout de suite l’ambiance de l’école, qui n’a pas trop changĂ©, sauf si ça devient violent. Le Petit Nicolas n’était pas violent. Ils se battaient entre eux mais ne touchaient pas aux professeurs. Vos dessins et les textes de Goscinny sont indissociables. On Ă©tait trĂšs copains. Il faisait ses textes, je les recevais et je faisais des dessins. Pas trop, parce que c’était trĂšs cher Ă  imprimer. J’ai parfois eu la possibilitĂ© d’en rajouter quelques-uns dans les livres. Quelles sont la part de l’observation et la part de l’imagination dans votre Ɠuvre? L’observation est pratiquement nulle. Je ne suis pas du tout observateur. Cela fait un certain temps que j’habite ici, mais je suis incapable de vous citer les commerçants en bas de chez moi, mĂȘme si je les vois et que je leur parle. Mais je n’oublie pas les ambiances. Elles me marquent beaucoup. J’ai Ă©tĂ© Ă©bloui par New York comme par Paris en arrivant de Bordeaux. Vous travaillez sur documentation? Je devrais, mais je ne le fais jamais, ça m’ennuie. Mon cher Duke Ellington, je l’ai vu plusieurs fois en concert, mais je ne prends jamais une photo quand je le dessine. Un grand boulevard parisien dessinĂ© par SempĂ© est immĂ©diatement reconnaissable. C’est l’esprit de Paris. Seul un grand boulevard parisien dessinĂ© par SempĂ© est plus vrai qu’un grand boulevard parisien
 Vous ĂȘtes fort aimable. Ce que vous dites me fait trĂšs plaisir
 Vous travaillez de façon instinctive? C’est surtout beaucoup de boulot. Je fais n’importe quoi et je m’énerve et je suis furieux et je recommence et je suis en colĂšre et je dĂ©barque chez des amis de mauvaise humeur
 A un moment, le trait juste arrive? A un moment, je dois rendre le dessin. Alors lĂ , je ne me pose plus de questions. Car si je recommence, je mets tout le monde dans l’embarras, l’imprimeur s’arrache les cheveux, le retard coĂ»te de l’argent Ă  l’éditeur, il m’en veut un peu forcĂ©ment. Je ne me suis jamais dit que j’étais content d’un dessin. Vos dessins font la part belle au blanc
 Oui, j’aime ça. Mais regardez les dessins au mur, tout le blanc qu’ont laissĂ© les dessinateurs. C’est pour l’espace, car tout est confinĂ© dans nos vies. Vous arrive-t-il de travailler avec l’ordinateur? Mais, j’en ai une peur horrible! Tout ce qui est ordinateur
 Je suis affolĂ©, affolĂ©. Le pire, ce sont les tĂ©lĂ©phones. Vous avez rendez-vous avec un ami, vous ĂȘtes content de le voir, et son premier geste est de sortir son tĂ©lĂ©phone en disant Attends! Je vais te montrer quelque chose.» Il tape, et tape, et on n’attrape jamais l’image qu’il veut montrer
 Le monde d’aujourd’hui vous effraie-t-il? Ecoutez, je pense qu’en 14-18 dans un village prĂšs de la frontiĂšre franco-allemande, il m’aurait effrayĂ© aussi. Je crois que le monde a toujours Ă©tĂ© effrayant. On s’est toujours tapĂ© sur la gueule, sans arrĂȘt. RepĂšres 1932 Naissance Ă  Pessac, prĂšs de Bordeaux. 1950 Premiers dessins dans la presse. 1955 PremiĂšres planches du Petit Nicolas 1959 PremiĂšre histoire du Petit Nicolas dans Sud-Ouest Dimanche 1962 Publie Rien n’est simple. 1978 PremiĂšre couverture pour le New Yorker 1995 Publie Raoul Taburin 2017 Publie Musiques.
Fousde joie ce qu'il y a de fou dans le monde - PÚre Etienne Kern, curé de la paroisse - Intervention de Christine Pajon, aumÎnier de L'hÎpital psychiatrique Montperrin, Aix-en-Provence - Echanges et questions Rencontre organisée par la paroisse Notre-Dame de l'Arc, le service des pauvretés du diocÚse d'Aix et Arles (Communion Bethléem) et I'lnstitut
David Sagouspe, qui opĂšre en tant que sourcier en Californie, montre comment il trouve des sources d'eau souterraines avec une branche d'olivier, Ă  Fresno, le 24 juillet 2021. Beck Article AbonnĂ© Pour trouver son sourcier, Martial, agriculteur ardĂ©chois, a lancĂ© un appel Ă  l'aide sur Facebook "Dans mon coin, je pensais qu'on n'en trouvait pas facilement. En diffusant mon appel, je me suis rendu compte qu'un ancien collĂšgue de mon pĂšre l'Ă©tait !" Quelques jours plus tard, le sourcier est venu inspecter ses 12 hectares de terrain. "J'ai dĂ©jĂ  un vieux puits qui date du XVIIĂšme siĂšcle, mais je voulais m'assurer de tirer l'eau de la source au dĂ©bit le plus Ă©levĂ©". Sur place, l'homme se lance dans un ballet Ă©trange pour qui n'est pas coutumier de ce que l'on appelle la "sourcellerie". Il sort deux baguettes en bois et arpente mĂ©ticuleusement la surface, Ă  la recherche de sources d'eau souterraines. Si les baguettes vibrent, ou se croisent, - indĂ©pendamment, en principe, de la volontĂ© de celui qui les tient -, cela signifie que le sourcier vient d'en dĂ©busquer une. Verdict "Il a trouvĂ© six autres sources sur mon terrain ! Mais il m'a assurĂ© que leur dĂ©bit Ă©tait moindre que celui de mon puits. J'ai laissĂ© tomber, mais je suis content de savoir qu'elles sont lĂ , surtout ces temps-ci". Alors qu'un troisiĂšme Ă©pisode de canicule menace la France depuis le dĂ©but de l'Ă©tĂ©, des particuliers et des professionnels - agriculteurs, pĂ©piniĂ©ristes, Ă©leveurs - se tournent vers les sourciers. Dimitri, qui va acquĂ©rir "deux hectares de terres agricoles" en Dordogne, est en recherche active "J'aurai le terrain en septembre, et il me faut absolument une source d'eau pour faire du maraĂźchage et un peu d'Ă©levage. J'ai dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  regarder qui pourrait m'en trouver une". Pour cela, il s'est tournĂ© vers Facebook. Sur le rĂ©seau social, trois groupes rassemblant entre 1000 et 5000 membres chacun Groupe de Chroniques d'un Sourcier, Sourcier et champs magnĂ©tiques, Sourciers gĂ©obiologiques d'Europe proposent aux pratiquants et Ă  leurs futurs clients d'entrer en contact. Cet usage " est loin d'ĂȘtre unique. Une nouvelle gĂ©nĂ©ration semble sur le point d'Ă©merger, dont "la sourcellerie" n'est qu'une facette rebouteux, barreurs de feu, magnĂ©tiseurs... Autant de pratiques qui n'ont aucun fondement scientifique. Des kits pour pratiquer la sourcellerieDe nos jours, on peut acheter aisĂ©ment sur Amazon des "kits" pour pratiquer la sourcellerie, mĂȘlant baguettes, pendules, et mĂȘme des fascicules d'apprentissage pour un coĂ»t s'Ă©chelonnant entre 12 et 45 euros. Plusieurs livres en vente sur la plateforme proposent de devenir sourcier Ă  travers une "mĂ©thode pratique illustrĂ©e". Les tendances Google des cinq derniĂšres annĂ©es ne dĂ©mentent pas la montĂ©e en puissance des recherches sur le sujet en dents de scie jusqu'au dĂ©but de cet Ă©tĂ©, elles ont connu une brusque montĂ©e en puissance. Les pratiquants de la sourcellerie ne s'y sont pas trompĂ©s. Oubliez la figure du vieil homme au look de professeur Tournesol promenant sa branche de figuier en V les sourciers ont investi Internet dans de nombreuses rĂ©gions, avec l'association des sourciers du Languedoc-Roussillon, ou encore Sourcier en Ile-de-France. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement "L'annĂ©e derniĂšre, Ă  cette mĂȘme pĂ©riode, je n'avais que quatre Ă  six appels par mois. Cet Ă©tĂ©, c'est trois Ă  quatre appels par jour, et je rĂ©alise trois Ă  quatre prospections par semaine", assure Karim. Sur son site, cet habitant de l'agglomĂ©ration toulousaine fait valoir sa "passion de chercheur d'eau compĂ©tent et sĂ©rieux". Ses clients ? "Des particuliers, des agriculteurs, des pĂ©piniĂ©ristes", explique-t-il. Christian, sourcier en Alsace, assure pour sa part avoir mĂȘme eu "une mairie, pour un lotissement". Philippe, lui aussi sourcier dans le Lot, prĂšs de Cahors, confirme cet engouement "Avant, j'avais une demande par semaine, maintenant, j'en ai huit ou neuf". Beaucoup de particuliers, explique-t-il, mais Ă©galement, des Ă©leveurs, dĂ©sespĂ©rĂ©s de voir les pĂąturages de leurs moutons brĂ»lĂ©s par le soleil et les ruisseaux Ă  sec. "La baguette a vibrĂ©"Face Ă  cette grande soif, les sourciers dĂ©ploient leur expertise proclamĂ©e, non sans la monnayer. En moyenne, une visite s'Ă©chelonnera entre 100 et 250 euros selon la taille du terrain. "Je change aussi mes tarifs en fonction du nombre de kilomĂštres que je fais pour aller inspecter une surface. A deux euros le litre de gasoil, je ne peux pas faire autrement", glisse Philippe. Routier de profession "de 5 heures Ă  midi", le quinquagĂ©naire exerce ses talents de sourcier l'aprĂšs-midi. Un don qu'il a dĂ©couvert sur le tard, aprĂšs un accident de travail. "J'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs sceptique par rapport Ă  tout ce qui est paranormal", confie-t-il. Pas suffisamment, nĂ©anmoins, pour ne pas faire venir un sourcier inspecter son jardin, il y a trois ans de cela. "Il m'a dit que j'avais le don, et m'a passĂ© sa baguette. J'ai trouvĂ© moi-mĂȘme la source, la baguette a vibrĂ© !", s'Ă©merveille le routier. Depuis, l'homme propose ses services en se rendant sur place, mais aussi Ă  distance. "Je prends un plan cadastral, je place mon pendule au-dessus de la parcelle, et si le cristal tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est qu'il y a de l'eau", dĂ©taille-t-il. En trois ans de pratique, il assure ne s'ĂȘtre jamais trompĂ©. "Les charlatans, ça se connaĂźt vite, dans le mĂ©tier". Les mĂ©saventures aussi. Isabelle, dans l'Oise, avait pourtant pris ses prĂ©cautions, choisissant un sourcier sur les recommandations de l'entreprise de forage qu'elle avait sollicitĂ©e. "La personne s'est trompĂ©e j'ai fait forer mon terrain sur 30 mĂštres, et je n'ai pas trouvĂ© d'eau. Selon un autre sourcier, j'aurais dĂ» aller plus profond, Ă  44 ou 70 mĂštres". Mais Isabelle refuse de creuser plus avant, alors que l'entreprise lui rĂ©clame 5000 euros pour ce forage. "C'est beaucoup trop cher", se dĂ©sespĂšre-t-elle. Pas question pour autant, selon elle, de remettre en cause les dons des sourciers, qu'elle estime tout Ă  fait tangibles. "Je suis juste tombĂ©e sur quelqu'un d'inexpĂ©rimentĂ©", balaie-t-elle. Des "mauvaises Ă©nergies"Car Isabelle croit en leur compĂ©tence, et en leur capacitĂ© de capter les diffĂ©rentes vibrations venues des souterrains. "Les sourciers disent souvent ĂȘtre radiesthĂ©niques, c'est-Ă -dire ĂȘtre sensibles Ă  certaines radiations venues des souterrains", explique Henri Broch, professeur de biophysique thĂ©orique Ă  l'universitĂ© de Nice Sophia-Antipolis. Cette sensibilitĂ© leur permettrait de trouver ce qu'ils appellent des "veines" d'eau sous terre et d'avoir une perception accrue des "radiations" Ă©mises par la planĂšte. Souvent, ceux qui se disent sourciers prĂȘtent ainsi le flanc Ă  d'autres croyances populaires leur don leur permettrait de trouver de l'eau, mais aussi de guĂ©rir des maladies ou des brĂ»lures. Depuis qu'il a investi sa nouvelle vocation, Philippe s'est aussi dĂ©couvert des compĂ©tences de magnĂ©tiseur - il utilise le "magnĂ©tisme" pour guĂ©rir ses patients - ou encore de "barreur de feu" - un don qui permettrait de soulager les brĂ»lures. Certains se prĂȘtent mĂȘme des pouvoirs Ă  la limite de l'exorcisme. "La Terre est quadrillĂ©e de rĂ©seaux telluriques, des Ă©nergies qui la traversent et qui ont une influence sur l'ensemble du vivant, raconte Linda, sourciĂšre en Loire-Atlantique. Parfois, je dĂ©couvre qu'une maison est placĂ©e sur une veine sĂšche, remplie de mauvaises Ă©nergies. Je viens les chasser". Pas de base scientifiqueCe discours Ă©sotĂ©rique n'a Ă©videmment aucune base scientifique. Et ce, quel que soit le "type" de sourcier qui vient frapper Ă  votre porte. A ce jour, aucune preuve n'est venue confirmer la rĂ©alitĂ© du "don" ou la validitĂ© de l'apprentissage de la sourcellerie. L'inverse, mĂȘme les donnĂ©es scientifiques ont montrĂ© que les sourciers ne peuvent souvent pas faire mieux que dĂ©signer un endroit au hasard. "En rĂ©alitĂ©, quelqu'un qui se dit sourcier a autant de chances, voire parfois moins, qu'une personne lambda de trouver de l'eau". Fondateur du laboratoire de zĂ©tĂ©tique - une discipline qui entend Ă©tudier de maniĂšre rationnelle des phĂ©nomĂšnes dits 'paranormaux' -, Henri Broch a menĂ© des expĂ©riences avec des sourciers, sans jamais parvenir Ă  prouver la validitĂ© de leur don. "Un jour, Ă  la fac de Nice, un sourcier devait dĂ©montrer ses capacitĂ©s en trouvant, sur dix tuyaux, celui dans lequel circulait de l'eau, se rappelle-t-il. Quand les vannes Ă©taient visibles, il parvenait Ă  le faire, parce qu'il voyait laquelle Ă©tait ouverte. Une fois vannes et tuyaux recouverts, il s'est trompĂ© Ă  chaque fois". Cette anecdote n'est pas que le fait d'un sourcier incompĂ©tent. Des expĂ©riences menĂ©es en Allemagne dans les annĂ©es 1990 avec un protocole expĂ©rimental similaire n'ont pas non plus Ă©tĂ© concluantes, tout comme celles rĂ©alisĂ©es en Australie dans les annĂ©es 1980. Mais s'il a Ă©tĂ© maintes fois dĂ©montrĂ© que les dons des sourciers ne valent pas davantage qu'un conte populaire, certains s'y accrochent dur comme fer. "Je n'ai pas Ă  prouver que je peux trouver de l'eau Ă  la science. C'est Ă  la science d'expliquer pourquoi j'en trouve", estime Christian. En attendant, il continuera Ă  chercher de l'eau. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique
Sexprimant dans un discours prononcĂ© Ă  l’occasion de ce que le Makhzen appelle la «rĂ©volution du roi» (sic), Mohammed VI a affirmĂ© qu’il voulait «adresser un message clair Ă  tout le monde», entendre l’ensemble des pays europĂ©ens, au lendemain, faut-il le rappeler, d’une dĂ©claration sans Ă©quivoque de Josep Borrell dans laquelle il
Vous envisagez d’aller au Puy du Fou en famille ? Excellente idĂ©e, c’est le sĂ©jour incontournable en VendĂ©e. Chaque annĂ©e, les spectacles grandioses du Puy du Fou attirent des millions de petits et grands visiteurs. Quand visiter, que voir, comment s’organiser, Ă  quel prix
 Familiscope a cherchĂ© le top des bons plans pour y aller en toute sĂ©rĂ©nitĂ©. Suivez le guide ! 1. Quand aller au Puy du Fou ? Le Puy du Fou est gĂ©nĂ©ralement ouvert d’avril Ă  novembre. Au niveau du climat, profitez d’une mĂ©tĂ©o plutĂŽt favorable en mai, juin, septembre et octobre. Les mois les plus chauds sont juillet et aoĂ»t. On vous recommande vivement de prĂ©voir une protection solaire, car lorsqu’il fait beau au Puy du Fou, le soleil tape fort ! NĂ©anmoins, prenez des vĂȘtements chauds pour les spectacles de nuit, car en VendĂ©e, les soirĂ©es sont fraĂźches. Concernant la frĂ©quentation, le parc vendĂ©en connaĂźt une forte affluence pendant les vacances d’étĂ© et les nuits de CinĂ©scĂ©nie - un show unique au monde – Si vous souhaitez Ă©viter les bains de foule, rĂ©servez vos billets en ligne, dĂšs l’ouverture du parc. Ainsi, vous profiterez pleinement des spectacles et des animations en toute tranquillitĂ© ! Voir 3 bonnes raisons d'aller au Puy du Fou en famille, par ici 2. Combien de jours pour visiter le Puy du Fou ? Quand on entend parler de la qualitĂ© des spectacles, on se demande comment en profiter pleinement. Il serait dommage de ne pas tous les voir au moins une fois dans la vie
 Pour un confort de visite, Familiscope vous conseille de prendre deux jours au Puy du Fou. Si vous prenez une journĂ©e, rĂ©flĂ©chissez bien aux spectacles que vous souhaitez voir en prioritĂ© et aux distances entre chaque reprĂ©sentation. N’oubliez pas, le parc est grand et les places en tribune sont limitĂ©es. 3. Quel est le prix des billets au Puy du Fou ? Les places au Puy du Fou s’arrachant comme des petits pains, anticipez votre sĂ©jour ! Achetez vos billets en avance sur le site internet du parc. Tarif des billets en ligne selon le nombre de jours que vous prenez 1 Ă  4 jours et par rapport Ă  l’achat des billets sur place, la rĂ©servation en ligne vous permet d’économiser 6 euros de diffĂ©rence ! Bons plans le Puy du Fou dispose du Pass Emotion. Pour 5 euros de plus, ce billet coupe-file vous permet d’arriver 10 minutes avant le dĂ©but d’un spectacle et vous garantit les meilleures places en tribune ! RĂ©ductions offres, promos, placements prĂ©fĂ©rentiels
 le parc du Puy du Fou met rĂ©guliĂšrement sa billetterie en ligne Ă  jour. Ne manquez pas les offres et les pass spĂ©ciaux pour les familles nombreuses, les groupes et les personnes en situation de handicap. Connaissez-vous Carrefour Spectacles ou Leclerc Billetterie ? A certains moments de l’annĂ©e, ces sites proposent de rĂ©server des billets au meilleur prix. Renseignez-vous Ă©galement auprĂšs de vos comitĂ©s d’entreprise. Ils proposent des billets aux tarifs avantageux. Vous pouvez mĂȘme en bĂ©nĂ©ficier grĂące Ă  un proche. Alors restez connectĂ©s ! 4. Que voir au Puy du Fou ? Batailles Ă©piques, tournois de chevaliers, personnages mythiques
 Le Puy du Fou raconte l’Histoire de France Ă  travers le spectacle vivant. Chaque annĂ©e, le parc se rĂ©invente pour offrir des reprĂ©sentations encore plus surprenantes. Voici celles que Familiscope a le plus apprĂ©ciĂ©es Le Signe du Triomphe vĂ©ritable combat de gladiateurs entre Gaulois et Romains ! Le MystĂšre de la PĂ©rouse le rĂ©cit immersif du voyage d’un explorateur hors du commun Les Vikings pour les combats et les effets spĂ©ciaux monumentaux Les Noces de Feu une splendide fĂ©erie d’eau qui a lieu Ă  la tombĂ©e de la nuit Toutes les nouveautĂ©s sur le Puy du Fou, par lĂ  5. A quel Ăąge aller au Puy du Fou ? Familiscope recommande d’emmener vos loulous au Puy du Fou Ă  partir de 6 ans. Des chĂąteaux disloquĂ©s, des navires en feu, des chevaliers au combat
 Les reprĂ©sentations sont accompagnĂ©es d’effets spĂ©ciaux impressionnants ! Attention, certaines scĂšnes Le Dernier Panache ou les Amoureux de Verdun peuvent faire peur aux tout-petits et aux jeunes enfants. 6. OĂč manger au Puy du Fou ? Il y a plus de 20 restos au Puy du Fou accueillant toute la famille ! Du buffet au service Ă  table, en passant par le snacking, les restaurants vous font redĂ©couvrir les saveurs de la gastronomie française. Le tout, Ă  des prix situĂ©s entre 10 et 40 euros. Voici les restos que nous avons testĂ© La Mijoterie du Roy Henri des plats gĂ©nĂ©reux dans un magnifique dĂ©cor Renaissance L’Ecuyer Tranchant un restaurant familial et chaleureux dans une ambiance chĂąteau mĂ©diĂ©val » La Table des Ambassadeurs mets dĂ©licats et dĂ©cors somptueux vous attendent au buffet du Roi Soleil
 Tout savoir sur la restauration au Puy du Fou, par lĂ  7. OĂč dormir au Puy du Fou ? Et si vous dormiez dans le parc ? Les hĂŽtels du Puy du Fou sont situĂ©s dans la CitĂ© Nocturne. Au nombre de 6, chacun Ă  son histoire, son ambiance et son style. Voici leurs noms Le logis de Lescure Le Grand SiĂšcle La Citadelle Les Iles de Clovis Le Camp du drap d'Or La Villa gallo-romaine BĂątisse authentique, citadelle moyenĂągeuse, jardin mĂ©diterranĂ©en
 Les hĂŽtels offrent des prestations tout compris » Ă  des prix accessibles. N’hĂ©sitez plus ! RĂ©servez vite votre sĂ©jour dans ces hĂ©bergements d’exception. Vous pouvez toujours prendre un hĂ©bergement pour des petits budgets, dans des villes Ă  proximitĂ©. Vous avez par exemple l’hĂŽtel Ibis aux Herbiers, Le Relais Ă  Chambretaud ou La ChaumiĂšre Ă  Saint-Laurent sur SĂšvre. Tout savoir sur les hĂ©bergements au Puy du Fou, par ici 8. Comment venir au Puy du Fou ? AccĂšs en train depuis Paris, prendre le TGV, direction Angers. La gare d’Angers est la plus proche du Puy du Fou. AccĂšs en navette entre la gare d'Angers et le Puy du Fou. Le transfert 1h30 a lieu jusqu'Ă  3 fois par jour sur rĂ©servation AccĂšs en voiture depuis Paris, prendre l’autoroute A87. La distance est d’environ 3h35. AccĂšs en avion depuis l'aĂ©roport Nantes Atlantique. Des Ă©quipes assurent le transfert depuis l’aĂ©roport, sur rĂ©servation Marie Youssef, pour Parc du Puy du Fou Elu Meilleur Parc au Monde» Ă  plusieurs reprises, le Puy du Fou est un extraordinaire parc de loisirs qui propose des dizaines de spectacles, de jour comme de nuit, au cƓur d’une forĂȘt centenaire. Les Noces de feu - Parc du Puy du Fou Le Parc du Puy du Fou prĂ©sente le spectacle "Les noces de feu", du 9 avril au 6 novembre 2022. Le spectacle "Les noces de feu". PoĂ©sie, feu, lumiĂšre... ne manquez pas un merveilleux spectacle en famille ! La CinĂ©scĂ©nie du Puy du Fou Les vendredis et samedis d’étĂ©, le Puy du Fou offre un gigantesque et magique spectacle de nuit, La CinĂ©scĂ©nie. 1h30 de spectacle avec 2400 acteurs et danseurs, une scĂšne de 23 hectares, 150 jets d’eau, des feux d'artifices, des costumes grandioses... Saison 2022 du 4 juin au 10 septembre 2022.
Ence moment prĂ©cis il y a personnes dans le monde six milliard d'Ăąmes.Et parfois il nous en faut qu'une seule. Je t'aimerai toujours et pour l'Ă©ternitĂ© Pour rester soit mĂȘme dans un monde qui s'Ă©vertue jour et nuit Ă  vous rendre comme n'importe qui, il faut gagner la plus rude bataille qu'un humain puisse livrer

FrĂšres, vous qui avez Ă©tĂ© appelĂ©s par Dieu, regardez bien parmi vous, il n’y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance. Au contraire, ce qu’il y a de fou dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, mĂ©prisĂ© dans le monde, ce qui n’est rien, voilĂ  ce que Dieu a choisi pour dĂ©truire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu. C’est grĂące Ă  Dieu, en effet, que vous ĂȘtes, dans le Christ JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© envoyĂ© par lui pour ĂȘtre notre sagesse, pour ĂȘtre notre justice, notre sanctification, notre rĂ©demption. Ainsi, comme il est Ă©crit Celui qui veut s’enorgueillir, qu’il mette son orgueil dans le Seigneur. 1 Corinthiens 1, 26 – 31 J’ai envie de dĂ©border de gratitude Ă  l’égard de saint Paul pour ce texte. Comme l’Eglise l’a souvent oubliĂ© au cours des siĂšcles ! Et le nĂŽtre n’est pas exempt de ce travers. Je ne parviens toujours pas Ă  m’expliquer comment les catholiques les plus visibles et Ă©coutĂ©s soient encore les plus titrĂ©s et fortunĂ©s. Je donne un seul exemple qui m’a blessĂ©e il y a un an, j’ai envoyĂ© mon manuscrit Ă  deux maisons d’édition qui se consacrent plus spĂ©cialement aux ouvrages religieux. La premiĂšre m’a rĂ©pondu trĂšs vite par la nĂ©gative en argumentant qu’ils Ă©ditaient du religieux et que mon manuscrit n’entrait pas dans ce cadre. Soit. De la deuxiĂšme, je n’ai jamais eu aucune rĂ©ponse, cela fait un an maintenant, malgrĂ© des mails et une lettre de relance, je n’ai mĂȘme pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme digne de recevoir un refus, et mon manuscrit a dĂ» passer Ă  la broyeuse. Mais les choix de cet Ă©diteur sont devenus, comme partout, des choix commerciaux. Avant tout, il faut vendre
 De ces dĂ©convenues, j’ai su tirer du bien puisque ce site entiĂšrement gratuit me procure une joie infinie et de trĂšs belles rencontres spirituelles. Pour autant, je peine encore Ă  ĂȘtre prise au sĂ©rieux quand j’ai un avis Ă  donner sur le plan spirituel. J’ai des origines rurales et ouvriĂšres et deux sĂ©jours en hĂŽpital psychiatrique Ă  mon pedigree, et une certaine Eglise n’aime pas ça. MĂȘme de nos jours, mĂȘme en mĂ©ditant pieusement cet extrait de saint Paul. Et pourtant, dans le Christ, mon parcours est mon bonheur, ma joie d’avoir communiĂ© Ă  sa Croix, ma chance d’avoir cĂŽtoyĂ© les plus humbles parmi les humbles, ceux que l’on ne mentionne mĂȘme pas dans les homĂ©lies et qui emplissent les hĂŽpitaux psychiatriques et sont des clients fidĂšles des pharmacies en psychotropes de toutes sortes. J’ai nouĂ© parmi eux des amitiĂ©s des plus sincĂšres. Seigneur JĂ©sus, se pourrait-il que ton Eglise soit aujourd’hui largement tournĂ©e vers les dĂ©linquants de toutes sortes qui font le mal, et indiffĂ©rente Ă  ceux dont la vie n’est qu’une souffrance subie et souvent due Ă  des tiers ? Se pourrait-il que ton Eglise ait rĂ©solument dĂ©cidĂ© de n’écouter que les sages et les intelligents aux yeux des hommes pour avancer, et de mĂ©priser ce qu’il y a de fou dans le monde ? Source image

\n \n\nce qu il ya de fou dans le monde
Iln'y a pas de raison pour qu'on n'ait pas l'ambition d'ĂȘtre dans le Top 8 ou le Top 6. Ce qui est sĂ»r, c'est qu'on regarde vers le haut. C'est une Ă©vidence ! Ce qui est sĂ»r, c'est qu'on
Hugo ClĂ©ment Ă©tait l'invitĂ© du RTL INFO Avec Vous ce mercredi. Le journaliste est venu parler de son livre, "Journal de guerre Ă©cologique". Olivier Schoonejans Dans votre livre "Journal de guerre Ă©cologique", il y a beaucoup de termes assez forts comme "combat", "rĂ©sistance", "nouvelle Guerre Mondiale"... C'est voulu, j'imagine. Hugo ClĂ©ment "Oui, c'est voulu et ça correspond malheureusement Ă  la situation dans laquelle on se trouve. C'est ce que disent les scientifiques. On est dans une urgence climatique, dans un effondrement gĂ©nĂ©ralisĂ© de la biodiversitĂ©, qui a des consĂ©quences dramatiques sur les autres espĂšces, mais sur la notre Ă©galement. Je parle de guerre parce qu'il y a des victimes. Il y a non seulement les gens qui meurent en dĂ©fendant la nature, qui sont tuĂ©s. Mais aussi les millions de personnes qui subissent les consĂ©quences de ce dĂ©rĂšglement climatique et de l'effondrement de la biodiversitĂ©. Donc il y a malheureusement beaucoup de points communs avec une guerre et l'enjeu auquel on fait face, c'est simplement de savoir si on va pouvoir continuer en tant qu'espĂšce humaine Ă  habiter cette planĂšte de maniĂšre acceptable." Dans votre livre, vous faites le tour du monde des situations dramatiques pour l'environnement. Il y a beaucoup d'ennemis. Comment pointer un problĂšme Ă  rĂ©soudre en prioritĂ© ? "C'est compliquĂ© parce que ce n'est pas blanc et noir, ce ne sont pas les gentils et les mĂ©chants. C'est aussi une guerre qu'on mĂšne contre nous-mĂȘmes, contre notre mode de vie, contre notre mode de consommation. Il faut qu'on change collectivement, qu'on sorte de nos habitudes, qu'on consomme globalement moins, moins de viande, qu'on brĂ»le moins de pĂ©trole, moins de charbon. Ce n'est pas facile, effectivement. Et j'en parle dans le livre, les gens qui dĂ©truisent l'environnement, les groupes qui se rendent coupables de certaines exactions, ce ne sont pas forcĂ©ment des grands mĂ©chants qu'on voit dans les films. C'est pour ça que dans ce livre, je vais aussi leur parler. Je vais voir les cartels mexicains qui sont responsables du braconnage, les grandes entreprises qui exploitent le charbon en Australie, je vais voir les gens qui exploitent les forĂȘts en France. Il faut parler Ă  tout le monde, il faut essayer de comprendre d'oĂč vient le problĂšme et essayer de convaincre d'avancer dans le bon sens." Mais chacun rejette un peu la faute sur l'autre... "On a tendance Ă  regarder chez notre voisin ce que lui ne fait pas assez bien ou pas assez vite. Je pense qu'il faut ĂȘtre dans la bienveillance, encourager toutes les bonnes actions et surtout voir, nous Ă  notre niveau, ce qu'on peut faire et ce qu'on peut demander aussi Ă  nos dirigeants. Parce que tout le monde n'a pas la mĂȘme responsabilitĂ©. On n'a pas la mĂȘme responsabilitĂ© quand on prend sa voiture pour aller travailler que quand on est prĂ©sident d'une grande puissance mondiale ou d'une grande entreprise." Ce sont de petites actions mais mises bout Ă  bout par des millions de personnes, ça a un gros impact Vous donnez des conseils en fin de livre. Ils ne sont finalement pas si compliquĂ©s Ă  mettre en place dans la vie de tous les jours et peuvent, selon vous, changer les choses ? "Je donne des pistes d'action. Ce n'est pas exhaustif, ce n'est pas ce qu'il faut absolument faire. On peut agir Ă  travers notre alimentation, Ă  travers ce qu'on met dans notre assiette, ce qu'on achĂšte ou pas. Les scientifiques le disent, il faut manger moins de viande, moins de poisson, consommer des fruits et lĂ©gumes qui ont Ă©tĂ© cultivĂ©s localement, idĂ©alement sans produits phytosanitaires, dans la mesure du possible. Ça peut ĂȘtre au travers de la maniĂšre dont on s'habille, peut-ĂȘtre acheter moins d'habits. On a tous dans nos placards des habits qu'on a mis une fois ou deux puis qui restent lĂ  et ne servent pas Ă  grand-chose. On peut donc peut-ĂȘtre en acheter moins et accepter de mettre un prix un tout petit peu supĂ©rieur pour acheter des vĂȘtements fabriquĂ©s par des entreprises belges ou europĂ©ennes. Ça peut ĂȘtre aussi Ă  travers nos dĂ©chets, essayer d'Ă©viter d'acheter des produits suremballĂ©s, de recycler au maximum le plastique. Ce sont de petites actions mais mises bout Ă  bout par des millions de personnes, ça a un gros impact." Changer nos habitudes, c'est parfois le plus difficile. Vous y croyez, malgrĂ© tout ? "MalgrĂ© tout, je crois en l'espĂšce humaine. L'Ă©cologie, que je dĂ©fends et mets en lumiĂšre dans ce livre, ce n'est pas de l'anti-humanisne. Ce n'est pas de dire qu'on est le cancer de la planĂšte. La vie est toujours la plus forte et me concernant, j'ai envie que mes enfants puissent avoir la possibilitĂ© d'ĂȘtre heureux, de vivre sur une planĂšte oĂč le bonheur est possible. Et je commence le livre en parlant de ma fille qui est nĂ©e le 3 janvier 2020 parce que je me suis dit elle aura 80 ans le 3 janvier 2100. Nous, ça nous parait trĂšs loin parce qu'on ne sera plus sur cette Terre donc on a du mal Ă  se projeter. Mais elle, Ă  la fin de sa vie, elle connaitre ce monde-lĂ  et ce que nous prĂ©disent les scientifiques pour l'annĂ©e 2100 si on continue sur notre trajectoire, ce n'est pas un monde qui fait rĂȘver. C'est un monde oĂč un tiers de l'humanitĂ© vit dans des zones aussi chaudes que le Sahara aujourd'hui. C'est un monde oĂč il y a plus de plastique que de poissons dans l'ocĂ©an. C'est un monde oĂč il n'y a plus de glacier et de montage, oĂč il y a des milliers d'espĂšces qui auront disparu. Je n'ai pas envie de ce monde-lĂ  pour ma fille." Covid-19 en Belgique voici oĂč en est la situation ce mercredi 16 dĂ©cembre
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